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2002 : Ouverture du Centre européen du volcanisme, Vulcania
197 : Fin de la Bataille de Lyon
Elle a duré deux jours : les 19 et 20 février.
Victorieux, Septime Sévère assoit définitivement son pouvoir, en mettant en déroute les 40.000 hommes de son dernier adversaire, Clodius Albinus, Légat de Bretagne, qui meurt dans l'affrontement.
La guerre civile s'achève dans l'Empire et, pour la première fois, la famille du nouvel Empereur n'a pas d'attaches italiennes : elle vient de Leptis magna, en Libye.
Buste de Septime Sévère, 204 après Jésus Christ, musée du Louvre, Paris
511 : Mort de Clovis, à l'âge approximatif de 46 ans
Il faudra attendre encore presque cinq cents ans pour que les Capétiens, inaugurant la troisième dynastie (après celle des Mérovingiens - fondée par Clovis - et celle des Carolingiens - à partir de Pépin le Bref -) posent les bases de "la France", dans l'acception actuelle du terme.
Pourtant le rôle, l'oeuvre et l'action de Clovis sont immenses et, à cet égard, celui qui s'est fait baptiser à Reims le 25 décembre 498 est bien le premier Roi de France :
"...Pour moi, l'histoire de France commence avec Clovis, choisi comme roi de France par la tribu des Francs, qui donnèrent leur nom à la France. Avant Clovis, nous avons la préhistoire gallo-romaine et gauloise. L'élément décisif pour moi, c'est que Clovis fut le premier roi à être baptisé chrétien. Mon pays est un pays chrétien et je commence à compter l'histoire de France à partir de l'accession d'un roi chrétien qui porte le nom des Francs" (Charles de Gaulle).
Du point de vue humain, c'est pour elle le commencement de la fin, et de l'échec apparent : elle fut jugée à Rouen, au cours d'un procès instruit par Pierre Cauchon (évêque de Beauvais, car Jeanne avait été prise dans son diocèse) et par Jean Lemaître, Vice-inquisiteur de France.
Condamnée, elle sera brûlée vive le 30 mai 1431 sur la Place du Vieux-Marché, à Rouen.
Et pourtant !...
Du chapitre VI de l' Histoire de France, de Jacques Bainville :
L'archipel était en réalité déjà connu des pêcheurs basques et bretons dès la fin du XVème siècle, mais ceux-ci gardaient jalousement le secret sur ces eaux où abonde le poisson.
C'est le portugais Joao Alvarez Fagundes qui dévoile l'existence de cet archipel de huit îles et îlots, qu'il baptise "îles des onze mille vierges".
Jacques Cartier en prendra possession en 1536, au nom du Roi de France (ci-dessous, vue satellite).
1505 : Commande des portes sculptées de la cathédrale Saint Sauveur d'Aix en Provence
Ces portes "en coeur de noyer bien sec" furent commandées aux frères Raymond et Jean Bolhit, ouvriers sur bois, pour le prix de "4.000 florins, quatre salmées de blé et douze millerolles de vin".
Les frères Bolhit s'adjoignirent Jean Guiramand, de Toulon, qualifié fustier, c'est-à-dire ouvrier qui travaille le bois : c'est lui qui exécuta, en deux ans, la sculpture des deux vantaux, dont les dimensions sont de 4,70 mètres sur 2.
Les vantaux des portes, en bois rougeâtre, sont recouverts de volets de protection, ce qui explique leur étonnant état de conservation : on y voit, au milieu d'une décoration encore gothique et déjà Renaissance, les prophètes Isaïe, Jérémie, Ézéchiel et Daniel, "vêtus à la judaïque", et les douze Sibylles, chacun surmonté d'un dais en grande saillie.
Chaque vantail est encadré et coupé dans sa largeur par des guirlandes de fleurs et de fruits : les Prophètes et les Sibylles sont vêtus comme les contemporains de Louis XII.
Alors que presque tous les Capétiens ont eu la chance de régner longtemps - voire très longtemps pour certains - Louis X, lui, ne régnera que deux ans...
En 1315, Louis X accorde une Charte aux Juifs (Toulouse, Bibliothèque municipale Ms 512, folio 339 verso)
1793 : La République n'a pas besoin de rhinocéros !
Victime collatérale de la Révolution (!), le Rhinocéros de la Ménagerie de Versailles est tué par un sans-culotte : la République, qui n’avait déjà pas besoin de savants (voir l'Éphéméride du 16 février, sur l'exécution de Lavoisier), n’avait - semble-t-il - pas besoin, non plus, d’animaux exotiques !... :
"…le rhinocéros mourut à Versailles d’une pointe de sabre qui pénétra dans la poitrine, le matin du 2 vendémiaire de l’an II de la République (23 septembre 1793)…"
1824 : Mort de Louis XVIII (ici, la Charte, "octroyée la dix-neuvième année de mon règne")
1380 : Mort de Charles V, le Sage
De Jacques Bainville (Histoire de France, chapitre VI) :
"...Un grand règne de réparation et de restauration commençait. Charles V, qui fut surnommé le Sage, c'est-à-dire le savant, celui qui sait, n'est pas un personnage de Froissart. Il est dépourvu de panache. Il vit comme vivra Louis XI, renfermé. Il calcule, médite, thésaurise, il suit un plan, c'est un constructeur, l'homme dont la France a besoin. Il pansera ses plaies, il la remettra à son rang en moins de vingt années.
Armes de Chateaubriand, Vicomte et Pair de France : de gueules, semé de fleurs de lys d'or, sans nombre...
1768 : Naissance de Chateaubriand
La fulgurance visionnaire dont Chateaubriand fait preuve dans le passage suivant n'est-elle pas, à proprement parler, fascinante ? Voici un extrait de L'Avenir du Monde, annexé enVariantes et Additions aux Mémoires d'Outre-Tombe (La Pléiade, tome II, pages 1051/1052).
Et ces lignes ont été écrite vers 1834 !
Il est d'ailleurs à noter - preuve supplémentaire de l'intérêt exercé par les Mémoires en particulier, et Chateaubriand en général... - que ce texte a été lu en direct par Jacques Julliard sur LCI, lors d'un de ses débats hebdomadaires avec Luc Ferry...
1792 : Début des Massacres de septembre.Le 14 juillet 1789, on avait promené des têtes au bout des piques...: dès cet épisode, la Terreur est en gestation, "la culture politique qui peut conduire à la Terreur est présente dans la révolution française dès l'été 1789", et la prise de la Bastille inaugure "le spectacle de sang, qui va être inséparable de tous les grands épisodes révolutionnaires"...(François Furet)
1667 : Louis XIV, à l'origine de l'expression "Paris, Ville lumière"...
C'est Louis XIV qui arrêta définitivement l’organisation de la police de Paris. C'est lui qui créa, par Édit, un lieutenant de police, appelant La Reynie à ce poste.
L’organisation générale de l’éclairage de la ville fut un des premiers actes de La Reynie, pour lutter contre leur dangerosité, la nuit tombée, et les violences des délinquants de tous ordres : le 2 septembre 1667, parut l’ordonnance prescrivant d’établir des lanternes dans toutes les rues, places et carrefours de Paris.
1915 : parution de L'Histoire de deux peuples, de Jacques Bainville
1539 : Ordonnance de Villers-Cotterêts
François 1er - qui est aussi à l'origine du Dépôt légal et de l'Imprimerie nationale(voir l'Éphéméride du 28 décembre) - institue ce qui deviendra l'État civil en exigeant des curés des paroisses qu'ils procèdent à l'enregistrement par écrit des naissances, des mariages et des décès.
Il exige également que tous les actes administratifs, politiques et judiciaires soient dorénavant rédigés en français "et non autrement" : c'est-à-dire, concrètement, que les actes officiels ne soient plus rédigés en latin.
C'est une décision importante pour l'unification du royaume, même si, dans les faits, il faudra beaucoup de temps avant que l'édit royal entre partout en application.
Le premier acte notarié en français a été rédigé en 1532, soit sept ans avant l'ordonnance de Villers-Cotterêts, dans la ville d'Aoste, sur le versant italien des Alpes...
« CXI. Et pource que telles choses sont souventeffois ad-venues sur l'intelligence des motz latins contenuz esdictz arrestz, nous voulons que doresenavant tous arretz ensemble toutes autres procédeures, soyent de noz cours souveraines ou autres subalternes et inférieures, soyent de registres, enquestes, contractz, commissions, sentences, testamens et autres quelzconques actes et exploictz de justice, ou qui en dépendent, soyent prononcez, enregistrez et délivrez aux parties en langage maternel françois, et non autrement. »
Texte intégral de l'Ordonnance (les 192 Articles) :
Bien qu'ambigüe, la Fête Nationale est le grand moment d'hommage à l'Armée française...
1077 : Consécration de la cathédrale de Bayeux
C'est Odon de Conteville, évêque de Bayeux et demi-frère de Guillaume le Conquérant, qui préside les cérémonies : la nouvelle cathédrale de sa ville est l'une des plus importantes de Normandie.
La dédicace est présidée par l'archevêque de Rouen en présence de Guillaume, duc de Normandie et roi d'Angleterre.
La tapisserie dite "de Bayeux" ou "de la Reine Mathilde" (de son vrai nom, Le Telle du Conquest), longue de 69 mètres, est étendue dans la cathédrale.
Elle a été réalisée spécialement entre 1066 et 1077 pour célébrer cet événement (voir l'Éphéméride du 27 septembre) :
1540 : Unique date certaine concernant le peintre Jean Clouet...
Jean Clouet fut vraisemblablement le fils de Michel Clauwet (ou Clauet), peintre de Bruxelles. Ses fils, Janet et Polet, sont cités en 1499 dans un acte de succession de leur grand-père, Simon Marmion. La date de naissance de Jean Clouet, ainsi que celle de son arrivée en France, restent inconnues. Il entra probablement directement au service du roi François 1er, après avoir déjà travaillé pour Louis XII et pour Charles VIII. Cependant, aucune de ses œuvres n'est datée d'avant le règne de François 1er. Clouet est cité comme peintre du roi dans les comptes royaux à partir de 1516 et jusqu’en 1536. D’abord valet de garde-robe, Janet (nommé aussi Jehannet ou Jainet) devint, en 1519, valet de garde-robe extraordinaire, puis, à partir de 1524, membre des "peintres et gens de mestier", catégorie créée par François 1er. Entre 1521 et 1525 les actes notariaux indiquent que Jean Clouet habitait à Tours. Il y épousa, vers 1522, Jeanne Boucault, fille de Gatien Boucault, orfèvre et bourgeois de la ville. Vers 1529, probablement, le couple s’installa à Paris : en 1532, Clouet y fut parrain d’une fille de Guillaume Geoffroy, peintre, et le 8 juillet 1540, d’un enfant d’un autre peintre, Mathurin Régnier.
Clouet resta dans la capitale jusqu’à sa mort, habitant une maison de la rue Sainte-Avoye. Il fut principalement portraitiste, réalisant plusieurs de ses oeuvres en miniature. Il mourut en 1540 ou 1541.