En Français, s'il vous plaît !
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Heureuse faute : l’orthographe, une passion française, par Marie-Hélène Verdier.
Felix culpa !
« Une faute d’accent, somme toute modeste », écrit Gabrielle Périer, dans un article de Causeur du 16 septembre, pour qualifier la coquille, en première page, dans le livre de Zemmour, La France n’a pas dit son dernier mot. Que nenni ! dirait l’intéressé lui-même.
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La francophonie des affaires, enfin ? par Philippe Kaminski.
Texte de Philippe Kaminski, (envoyé par le Carrefour des acteurs sociaux)
Nous avons reçu ce texte qui nous réjouit, car il annonce un virage important dans la manière d’appréhender la francophonie. On passe de l’évocation éthérée d’une langue moribonde à la proclamation de la nécessité d’utiliser cette langue bien vivante, non pour promouvoir quel qu’idéologie humaniste, mais pour échanger, commercer, bref faire des affaires avec 512 millions de locuteurs. (NDLR)
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La France et l’Europe à la croisée des chemins : le statut post-Brexit des langues de travail des institutions UE sera fatidique.
French President General Charles de Gaulle (C) and German Chancellor Dr Konrad Adenauer (L) sign the French-German cooperation treaty at the Elysee Palace on January 22, 1963 in Paris, as French Foreign minister, Maurice Couve de Murville (D) and French Prime minister Georges Pompidou (2nd R) look on.
Par Albert Salon, ancien ambassadeur, secrétaire général du Haut Conseil, fondateur en 1992 et maintenant président d’honneur d’Avenir de la Langue française (ALF).
La construction européenne hésite toujours entre deux conceptions opposées : la continentale qui a une longue tradition, très liée au droit romain-germanique, et l’atlantique récente, plus liée à la « Common law » britannique.
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Valérie Pécresse et la carpette anglaise, par Marie-Hélène Verdier.
France's Budget Minister and government spokesperson Valerie Pecresse attends a news conference after a meeting at the Hotel Matignon in Paris July 22, 2011 to inform the French Parliament after the Euro zone leaders crisis summit in Brussels. REUTERS/Eric Gaillard (FRANCE - Tags: POLITICS BUSINESS HEADSHOT)
« Je suis candidate à la présidence de la République pour restaurer la fierté française. » Ainsi s’est exprimée, le 24 juillet, dans Le Figaro, la présidente de la région Île-de-France, ajoutant : « Je me présenterai [à la primaire] en femme libre. »
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Grand oral : des professeurs de philosophie dénoncent la « mascarade » du bac, par Philippe Kerlouan.
Il y a à boire et à manger dans cette tribune publiée par Le Monde du 21 juin, où 350 professeurs de philosophie déclarent refuser de participer à la « mascarade » de l’édition 2021 du baccalauréat. Ils critiquent à la fois la réforme de Jean-Michel Blanquer, la correction dématérialisée des copies, les défauts d’organisation de l’examen – ou de ce qu’il en reste –, la « logique accablante » de Parcoursup…
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Vive la folie de l’écriture !, par Marie-Hélène Verdier.
Il suffit de regarder les masques scotchés sur leurs écrans dans le métro pour en être convaincu. Près de cinquante pour cent des Français qui ont acheté, en librairie, un livre depuis le 17 mars souhaitent refaire cette expérience unique. Le livre, j’adore ! Ce qu’on ne savait pas, c’est que, selon un rapport de CNews, un Français sur dix s’était lancé, durant le confinement, dans « l’écriture ».
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Dans les écoles romandes, le circonflexe tire son chapeau, par Aïna Skjellaug.
Illustration originale de Plonk & Replonk. — © Plonk & Replonk pour Le Temps
Le trait d’union qui reliait les deux parties désormais collées du mot portemonnaie est parti se glisser dans le billet de deux-cents francs. Bien sûr, il restera toujours un élève zélé pour rappeler les anomalies de la graphie traditionnelle jugée obsolète et il n’en sera pas sanctionné. Mais le corps enseignant romand se basera dès 2023 sur les nouveaux manuels rédigés en «orthographe rectifiée».
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Le français est la langue de l’école républicaine, un point, c’est tout !, par Marie-Hélène Verdier.
Citoyen.ne.s, cher.e. élu.e.s, d’ici et d’ailleurs, agent.e.s territoriaux.ales, indigènes et indigènes, et vous, mairesses et maires, vous tous.tes les enragé.e.s de l’épicène, vous souvenez-vous de cette circulaire, passée sous silence, d’Édouard Philippe, du 21 novembre 2017 ? Non ? Rappelons-la.
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Malgré le bonnet d’âne, les têtus de l’écriture illisible persistent…, par Isidore.
Malgré l’interdiction et le rejet de deux Français sur trois, la gauche et les écologistes persistent avec l’écriture inclusive*.
Il semble qu’on n’en finira jamais avec les révolutionnaires et la dictature des minorités qui ont toujours cette ambition de casser, détruire le passé, jusqu’à notre magnifique langue.
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Création d’un observatoire du français en Afrique, par le Carrefour des Acteurs Sociaux.
Nous avons l’autorisation par le Carrefour des Acteurs Sociaux, de diffuser cet appel qui nous parait fort opportun pour favoriser l’émergence d’une nouvelle politique africaine de la France. (NDLR).
Appel pour la création d’un observatoire du français en Afrique à Villers-Cotterêts centré sur l’économie et les entreprises.
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L’accent sur une majuscule, c’est capital, par Isidore.
Une idée reçue perdure : les majuscules n’auraient pas besoin d’accent. Cette faute capitale de notre langue française se serait installée dans les esprits depuis l’invention américaine de la machine à écrire et son importation en France. Aux États-Unis, comme dans tout pays anglophone, on ne connaît pas les accents.
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Valérie Pécresse, ou l’anti-français..., par Ilyes Zouari.
Nous connaissons bien Ilyes Zouari, inlassable défenseur de la langue française et de la francophonie. Aujourd’hui, il nous révèle une affaire scandaleuse et significative de la mondialisation des esprits et de la soumission culturelle de nos « élites » à l’anglomanie. Que représente la France pour ces gens qui ne se considèrent pas comme des élus, mais comme des « managers », en dehors d’une vision étriquée comme une « start up nation » ? (NDLR)
(…et tout cet acharnement pour ne pas donner un nom en français à un simple passe)
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La francophonie au-delà des mots, par Michel Servion.
Pour beaucoup, et des mieux intentionnés la francophonie est une fin en soi. Et chacun sait que l’enfer est pavé de bonnes intentions. Pour beaucoup donc la francophonie est une sorte d’accomplissement ou viennent se résorber conflits idéologique, politique et bien entendu culturels.
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Francophonie canadienne. « UNE SOCIÉTÉ QUI NE FAIT PAS D’ENFANTS N’A PAS D’AVENIR ».
Un entretien avec Ilyès Zouari sur le site ONFR+
QUI :
Président et co-fondateur du Centre d’étude et de réflexion sur le monde francophone (CERMF), Ilyès Zouari est un expert en démographie et géolinguistique.