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(2/2) Maurras est ostracisé, "interdit" par le Système, pour cause d'antisémitisme. Bon, mais tous ceux-ci, qui ont écrit des propos très durs sur les Juifs, ne le sont pas : pourquoi ?

Petite et rapide anthologie de propos hostiles (parfois, des horreurs...) écrites sur les Juifs et "Israël" par des "personnalités" qui ont pignon sur rue, qui ont droit à tous les honneurs (enterré au Panthéon ou aux Invalides, leur nom donné à des rues et places ou à des lycées et autres édifices publics...).

Nous dédions cette petite compilation (non exhaustive, loin de là, très loin de là…) à celles et ceux qui accusent Maurras - avec indignation -  d’antisémitisme, et le rayent pour cela  de la liste des penseurs dont on peut parler; qui le néantisent, en quelque sorte, alors qu’ils ne font que manifester par là leur ignorance de ce que certaines autres personnes, qu’ils admirent, et dont ils pensent qu’on peut parler, ont dit, et qui est souvent très largement pire que ce qu’a pu dire Maurras…..

Pourquoi un tel "deux poids deux mesures" ? 

Pourquoi une telle hypocrise, une telle Tartuferie ?

Tout simplement parce que Maurras n'est pas dangereux, pour le Système : il est

LE SEUL DANGEREUX ! 

et le système en a donc fait M. le Maudit, en cherchant contre lui une accusation infâmante, et croyant l'avoir trouvée en l'accusant... d'antisémitisme, et en l'interdisant donc, purement et simplement, sous ce fallacieux prétexte : et le tour est joué !

C'est cette malhonnêteté intellectuelle, ce mensonge permanent, cette escroquerie/tartuferie/hypocrisie que nous dénonçons ici, en laissant au lecteur le soin de juger, en lisant les extraits qui suivent...

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"L'antisémitisme est un mal si l'on entend par là cet antisémitisme
de "peau" qui aboutit au pogrom et qui refuse de considérer dans le Juif
une créature humaine pétrie de bien et de mal, dans laquelle le bien peut
dominer. On ne me fera pas démordre d'une amitié naturelle pour les Juifs
bien nés."

(Charles Maurras, L'Action française, 18 février 1937)

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Libé, vous avez dit "antisémite" ? Alors, allons-y gaiement !...

Anti-sémitisme de Maurras ? Ou : l’ "hénaurme" mensonge sur lequel le Système est assis, sans complexe….

1. L'actuel Système, le Pays légal de cette République idéologique qui ostracise Maurras et le condamne sans appel s'est installé au pouvoir en 1875. Et proclame fièrement sa filiation (dans le Préambule de la Constitution) : "Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l'homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu'ils ont été définis par la Déclaration de 1789...". C'est donc de la Révolution que le Système se proclame héritier et continuateur. Fort bien. Mais cette Révolution, elle-même, est née et nous vient de la secte des Encyclopédistes qui a répandu ses idées à partir des années 1750. Voyons donc un peu ce qu'ont dit certains de ces "Pères fondateurs" sur Israël et les Juifs, et qui est fort instructif !...

1A.jpg• Voyons d'abord ce qu'écrit Voltaire, enterré au Panthéon et proposé à la gloire immortelle et à l'admiration de tous, nationaux et touristes de passage :

"C'est à regret que je parle des Juifs : cette nation est, à bien des égards, la plus détestable qui ait jamais souillé la terre...". (Article "Tolérance" du Dictionnaire philosophique). Voltaire appelle ailleurs les juifs "...ces ennemis du genre humain...", un "peuple barbare, superstitieux, ignorant, absurde", et un "peuple ignorant et barbare, qui joint depuis longtemps la plus sordide avarice à la plus détestable superstition et à la plus invincible haine pour tous les peuples qui les tolèrent et qui les enrichissent...", rejoignant, dans
ses excès, son compère le baron d'Holbach, dont on va lire deux ou trois choses ci-après (sur "...ce peuple de brigands et de tueurs...").

Pas mal, non ? Pour quelqu'un qui n'est ni ostracisé, ni interdit - comme l'est Maurras... - et qui est même "panthéonisé" ! Un autre scandale, qui prouve bien la mauvaise foi de ceux qui font un mauvais procès à Maurras : Roland Desné écrit : "Ce n’est pas parce que certaines phrases de Voltaire nous font mal que nous devrions le confondre dans la tourbe des persécuteurs.." Mais, c'est parfait tout ceci, monsieur Desné ! Juste une question : pourquoi ne pas faire preuve, alors, de la même largeur d'esprit, de la même mansuétude envers Maurras ?

• Passons donc, maintenant, à l'un des compères de Voltaire : Paul Henri Thiry, baron d’Holbach (1723-1789). Voici deux extraits, qui se suffisent à eux-mêmes... :


- "...À chaque page de la Bible nous trouvons la rapine, la trahison, la1A.jpg rébellion, la fraude, l’usurpation, les violations les plus manifestes du droit de la nature et des gens autorisées et commandées aux Hébreux par la Divinité et ses interprètes. Les annales des Juifs nous montrent comme des amis de Dieu, comme des hommes selon son cœur, comme des Héros et des Saints, une foule de personnages que la saine morale nous ferait regarder comme des monstres souillés des cruautés les plus révoltantes et des crimes les plus affreux..."
(Paul Henri Thiry, baron d’Holbach dans sa traduction du livre anglais d’Anthony Collins L’Esprit du Judaïsme ou Examen raisonné de la loi de Moïse et de son influence sur la religion chrétienne, Londres 1770). On commence bien...

- "... Ose donc enfin, Europe, secouer le joug insupportable des préjugés qui t’affligent ! Laisse à des Hébreux stupides, à de frénétiques imbéciles, à des Asiatiques lâches et dégradés, ces superstitions aussi avilissantes qu’insensées..." (du même, dans le même ouvrage, un peu plus loin). Ouf ! Maurras battu, écrasé, à plate couture !!!!!

1A.jpg• Jean-Jacques Rousseau (1712-1778), ne va pas aussi loin que les précédents, mais tout de même renvoie les Juifs dans les cordes, certes dans un autre domaine et d'une manière plus... "civilisée" ! :

"Votre Dieu n’est pas le nôtre, dirais-je à ses sectateurs. Celui qui commence par se choisir un seul peuple et proscrire le reste du genre humain n’est pas le père commun des hommes; celui qui destine au supplice éternel le plus grand nombre de ses créatures n’est pas le Dieu clément et bon que ma raison m’a montré..." (de la "Profession de foi du vicaire savoyard", livre IV de Émile ou de l’Éducation, 1762)

1A.jpg Par contre, Friedrich-Melchior, baron de Grimm (1723 - 1807), allemand qui honora très brillamment les lettres françaises par une Correspondance avec les meilleurs esprits, dont Voltaire (qui disait de lui qu’il avait plus d’esprit que tout Paris) écrivit ceci, à quoi Voltaire (ni Rousseau, ni d'Holbach, ni personne...) n'a rien trouvé à redire :

- "...Le plus stupide, le plus dégoûtant et le plus abominable peuple de la terre..." (Grimm dans Correspondance littéraire de Grimm et de Diderot depuis 1753 jusqu’en 1790, tome 4, Paris, Furne, 1829, page 258).

 

• De Diderot :

- "La raison démontre que naturellement la nation juive devrait être1A.png éteinte. La raison démontre, au contraire, que les Juifs se mariant et faisant des enfants, la nation juive doit subsister. Mais, direz-vous, d’où vient qu’on ne voit plus ni Carthaginois, ni Macédoniens ? La raison en est qu’ils ont été incorporés dans d’autres peuples; mais la religion des Juifs, et celle des peuples chez lesquels ils habitent, ne leur permettant pas de s’incorporer avec eux, ils doivent faire une nation à part. D’ailleurs, les Juifs ne sont pas le seul peuple qui subsiste ainsi dispersé; depuis un grand nombre d’années, les Guèbres et les Banians sont dans le même cas..." (Œuvres complètes, éd. Assézat, II.djvu/107).

 

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2. À partir de la Révolution...

 

1A.png• De Napoléon 1er :

- À la séance du Conseil d’État, le 30 avril 1806 :

"On ne se plaint point des protestants et des catholiques comme on se plaint des Juifs. C'est que le mal que font les Juifs ne vient pas des individus, mais de la constitution même de ce peuple : ce sont des sauterelles et des chenilles qui ravagent la France... Des villages entiers ont été expropriés par les Juifs; ils ont remplacé la féodalité, ce sont de véritables nuées de corbeaux. On en voyait aux combats d’Ulm qui étaient accourus de Strasbourg pour acheter des maraudeurs ce qu’ils avaient pillé. Il faut prévenir, par des mesures légales, l’arbitraire dont on se verrait obligé d’user envers les Juifs, ils risqueraient d’être massacrés par les Chrétiens d’Alsace, comme ils l’ont été souvent et presque toujours par leurs fautes..."

- Lettre à M. de Champagny, Poznan, 29 novembre 1806 :

"...De même la suzeraineté des Juifs s’étendant sans cesse au moyen de l’usure et des hypothèques, il devient indispensable d’y mettre des bornes..."

- Lettre à son frère Jérome, 1808, citée par Céline dans "l’École des cadavres", page 206 :

"...J’ai décidé de faire quelque chose pour les Juifs; mais je n’en veux pas voir entrer davantage dans mon royaume; vraiment j’ai tout fait pour prouver mon mépris envers cette nation, la plus vile de l’univers..."

Au fait : où est enterré Napoléon, déjà ? Avec des propos pareils, sûrement dans une fosse commune, dans un petit trou perdu au fin fond d'une sous-préfecture...

 

De Victor Hugo :

- "Bah ! toi misérable ! ce n’est pas vrai. Juif qui parle, bouche qui ment..." 1A.jpg
(Drame : Marie Tudor, 1833).

- "C’est l’honneur, c’est la foi, la pitié le serment,
Voilà ce que le Juif a vendu lâchement !
(Dans À l’Homme qui a livré une femme", tiré des "Chants du Crépuscule", 1835).


- "C’était un de ces Juifs, hideux tabellions,
Qui vendraient le printemps, la rosée et les astres
Pour un mulet ployant sous sa charge de piastres..." 
(Dans "Il était une fois un caporal")

 

Victor Hugo ? Celui dont une des douze avenues qui rayonnent depuis l'Arc de Triomphe à Paris porte le nom ? Sans compter des milliers de lieux et édifices en France ? Eh, oui !

 

1A.jpg• De Guy de Maupassant (1850-1892) :


- "Oh, qui nous débarrassera du Salon, scie annuelle, éteignoir des personnalités, grand bazar où trafique la juiverie d’art ? "
(dans Notes d’un démolisseur, Gil Blas, 17 mai 1882).

- " Il était devenu en quelques jours, un des maîtres du monde, un de ces financiers omnipotents, plus forts que des rois, qui font courber les têtes, balbutier les bouches et sortir tout ce qu’il y a de bassesse, de lâcheté et d’envie au fond du cœur humain. Il n’était plus le juif Walter, patron d’une banque louche, directeur d’un journal suspect, député soupçonné de tripotage véreux. Il était monsieur Walter, le riche Israélite..." (dans Bel Ami, 1885)


- "...À Bou Saada, on les voit accroupis en des tanières immondes, bouffis de graisse, sordides et guettant l’Arabe, comme l’araignée guette sa proie. Il l’appelle, essaie de lui prêter cent sous contre un billet qu’il signera. L’homme sent le danger, hésite, ne veut pas, mais le désir de boire ou d’autres désirs encore, le tiraillent. Cent sous représente pour lui tant de jouissances ! Il cède enfin, prend la pièce d’argent et signe le papier graisseux. Au bout de six mois, il devra dix francs, au bout d’un an vingt francs, au bout de trois ans cent francs. Alors le juif lui fait vendre sa terre, son cheval, son chameau, son bourricot, ce qu’il possède enfin. Les chefs, caïds ou bachagas, tombent également dans les griffes de ces rapaces qui sont le fléau, la plaie saignante de notre colonie, le grand obstacle à la civilisation et au bien-être de l’Arabe..." (dans le récit de son séjour en Algérie, Au Soleil, 1887)

 

• De George Sand (1804-1876) :

- "...Les nobles sont riches quant aux fonds, indigents quant aux revenus,1A.PNG et ruinés grâce aux emprunts. Les juifs qui sont nombreux, et riches en argent comptant, ont toutes les terres des chevaliers en portefeuille, et l’on peut dire que de fait l’île leur appartient..." (dans Un Hiver à Majorque, 1842).

- "Moi, je vois dans le Juif errant la personnification du peuple juif, toujours riche et banni au Moyen Age, avec ses immortels 5 sous, qui ne s’épuisent jamais, son activité, sa dureté de cœur pour quiconque n’est pas de sa race, et en train de devenir le roi du monde et de retuer Jésus- christ, c’est-à-dire l’idéal. Il en sera ainsi par droit de savoir faire, et dans 50 ans la France sera juive. Certains docteurs israélites le prêchent déjà. Ils ne se trompent pas." (dans sa Lettre à Victor Borie, 16 avril 1857).

 

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3. À partir de la fin du XIXème...

 

1A.jpg• D'Auguste Blanqui, (1805-1881), socialiste et franc-maçon :


- "le suffrage universel, c'est l'intronisation définitive des Rothschild, l'avènement des juifs." (dans le journal Candide, fondé en mai 1865 par Gustave Tridon).


- "Car il est temps de le dire, le prétendu culte, chez les Juifs, de Dieu unique, créateur du ciel et de la terre, n’est qu’une fausseté historique des plus grossières. Jéhovah, le dieu national, n’est autre que l’idole ordinaire de toutes les peuplades sémitiques, le Moloch d’airain, au ventre creux et rougi, qui consommait vivants tous les premiers nés de la population. Bien loin d’avoir été cet ennemi acharné de Baal qu’on s’imagine, d’après la Bible, il était Baal, lui-même le Veau d’or, ou plutôt le taureau d’airain chauffé à blanc qui engloutissait les victimes vivantes." (Blanqui et Tridon, dans Du Molochisme Juif; études critiques et philosophiques,  Avertissement page 11).


- "Cet empire juif prédit par les prophètes, dont la bourse est le temple et le trois pour cent le prophète ? Le monstre de l’ère moderne, l’exploitation, fait remonter ses titres jusqu’au judaïsme qui voue Cham à l’esclavage et contemple dans les nations sa proie future. " (Blanqui et Tridon, dans Du Molochisme Juif, études critiques et philosophiques, Avertissement, page 11).

Ici, devant cette logorrhée anti-juive, il faut se souvenir que Marx lui-même, en 1844, dans La Question Juive, avait écrit, entre autres : "L'argent est le dieu jaloux d'Israël, devant qui nul autre dieu ne doit subsister."

 

• D'ERNEST RENAN :


- "Il faut avoir compris à quel point le judaïsme avait pénétré toute la1A.jpg partie orientale de l’empire romain. "Ils ont envahi toutes les cités, dit Strabon (géographe grec cité par l’historien juif Josèphe, Antiquités juives, 14,7,2) et il n’est pas facile de citer un lieu du monde qui n’ait accueilli cette tribu, ou pour mieux dire, "qui ne soit occupé par elle"..." (dans " L’Antéchrist",1873, chapitre 11);


- "Le Juif, jusqu’à notre temps, s’insinuait partout en réclamant le droit commun; mais en réalité le juif n’était pas dans le droit commun, il gardait son statut particulier, il voulait avoir les garanties de tous, et par-dessus le marché ses exceptions, ses lois à lui. Il voulait les avantages des nations, sans être une nation, sans participer aux charges des nations. Aucun peuple n’a jamais pu tolérer cela." (dans L’Antéchrist, 1873, chapitre 11);


- "Il n’est pas juste de réclamer les droits de membre de la famille dans une maison qu’on n’a pas bâtie, comme font ces oiseaux qui viennent s’installer dans un nid qui n’est pas le leur, ou comme ces crustacées qui prennent la coquille d’une autre espèce." (dans L’Antéchrist, 1873, chapitre 11).

 

1A.jpg• D'André Gide :

- "Lorsque tous les Juifs de la terre, par un subit effet du Saint-Esprit et soudain par la Grâce, se convertiraient d’un seul coup, ils n’en resteraient pas moins Juifs pour cela. La question n’est pas confessionnelle, mais raciale. Il n’y a rien à faire à cela". (dans Essais critiques, La Pléiade, Gallimard, page 306);


- "Blum considère la race juive comme supérieure, comme appelée à dominer après avoir été longtemps dominée, et croit qu’il est de son devoir de travailler à son triomphe, d’y aider de toutes ses forces. Sans doute entrevoit-il le possible avènement de cette race. La solution de maints problèmes sociaux et politiques. Un temps viendra, pense-t-il, qui sera le temps du Juif et dès à présent, il importe de reconnaître et d’établir sa supériorité dans tous les domaines, dans toutes les branches de l’art, du savoir et de l’industrie." (dans son Journal 1887-1925, 24 janvier 1914 ).

 

Et pour terminer cette trop rapide et, évidemment, non exhaustive recension, qui1A.jpg met mal à l'aise, rappelons que la signature, le 23 août 1939, du pacte Germano-soviétique amena le Parti communiste français a renouer avec un discours particulièrement agressif à l’encontre des socialistes, et tout particulièrement contre Léon Blum. Maurice Thorez évoqua, à propos du chef socialiste : "le sang innocent qui tache à jamais ses mains aux doigts longs et crochus."

Nul ne reproche ce propos infâme à Thorez en France, aujourd'hui. Il a même son nom au fronton de gymnases, piscines et autres lieux publics. Mais, comme il est loin, Thorez et sa caricature grossière du "juif aux doigts crochus", de ce que disait Maurras et que nous avons mis en entame de cette recension : "L'antisémitisme est un mal si l'on entend par là cet antisémitisme
de "peau" qui aboutit au pogrom et qui refuse de considérer dans le Juif
une créature humaine pétrie de bien et de mal, dans laquelle le bien peut
dominer. On ne me fera pas démordre d'une amitié naturelle pour les Juifs
bien nés."

 

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Cependant, après cet historique peu ragoûtant, et puisque l'une des icônes du Pays légal et du Système est Jean Jaurès, fondateur
de l'Humanité, l'un des fondateurs du Parti socialiste et de la Loi de 1905, dont le nom est donné à des milliers de rues, places, avenues et boulevards; édifices publics, écoles et lycées... arrêtons npous encore, une dernière fois, et regardons-y un peu de plus près, et penchons-nous un peu sur ce qu'il disait et écrivait, ce cher Jaurès, dont on a le droit de parler, alors qu'on n'a pas le droit de parler de Maurras...

 

De Jean Jaurès (1)  : (Éditorial politique de la "Dépêche, journal de la démocratie", mercredi 1er mai 1895, n° 9751, intitulé, "La question juive en Algérie").

"...Le fait politique et économique le plus frappant en ce moment en Algérie, c’est l’acuité extrême de la question juive. Il y a à Alger même une ligue antijuive très puissante et très active. À Constantine, un véritable soulèvement vient de se produire contre le député Thomson, allié à la famille Crémieux et élu avec le concours de la population juive... Ils votent en bloc comme juifs, et ils votent pour les candidats opportunistes d’abord parce que l’opportunisme (l’ "opportunisme" désigne ici le courant officiel de la République française dont les Juifs commandaient la politique) a développé la puissance de la finance et qu’il est ainsi, si l’on peut dire, la forme politique de l’esprit juif; ensuite parce que c’est lui, depuis quinze ans, qui est le maître de  la République et que les juifs algériens peuvent ainsi recevoir de lui les innombrables faveurs gouvernementales et administratives....
...Dans les villes, ce qui exaspère le gros de la population française contre les Juifs, c’est que, par l’usure, par l’infatigable activité commerciale et par l’abus des influences politiques, ils accaparent peu à peu la fortune, le commerce, les emplois lucratifs, les fonctions administratives, la puissance publique...
...Ceux-ci (les Juifs), il est vrai, étaient puissants avant la conquête française; les créanciers le sont toujours et ils ont choisi dans le monde le rôle de créanciers; mais leur puissance ne s’étalait pas, et elle rencontrait certaines barrières. Aujourd’hui, elle s’affirme presque insolemment, et elle est servie par le pouvoir politique qui, jadis, la réprimait..."

• De Jean Jaurès (2) : (discours au Tivoli-Vaux Hall dans un meeting socialiste consacré au Congrès de Stuttgart, juin 1898) :

"...Nous savons bien que la race juive, concentrée, passionnée, subtile, toujours dévorée par une sorte de fièvre du gain quand ce n'est pas par la fièvre du prophétisme, nous savons bien qu'elle manie avec une particulière habileté le mécanisme capitaliste, mécanisme de rapine, de mensonge, de corruption et d'extorsion..."

• De Jean Jaurès (3) : Le 1er mai 1885, au lendemain du soulèvement de Constantine, Jean Jaurès publie dans La Dépêche du Midi un article violemment antisémite :

"l’opportunisme...n’est que la forme politique de l’esprit juif..." et écrit - dans le même article - que les juifs d’Algérie "sont restés étrangers aux traditions, aux idées et aux lettres de la France… Quand la France socialiste pourra libérer de la dette juive et de toute dette les colons et les indigènes… alors il y aura une belle civilisation algérienne..." » Sic !

• De Jean Jaurès (4) :

En 1895, Jaurès donne des articles toutes les semaines à La Dépêche de Toulouse, journal républicain, quotidien de gauche. Au mois de décembre précédent, l'ex-capitaine Dreyfus a été condamné à la déportation, pour fait d'espionnage. Ce n'est pas encore une affaire; ce n'est pas encore « "l'Affaire"... Mais, le 13 mars, un député radical-socialiste de la Dordogne - Raymond Gendre - s'exprime - dans La Dépêche - sur "les Juifs" :

"...J’estime que la juiverie politique et financière qui nous ronge est la plus grande plaie sociale du jour..." Pas de doute : c'est bien ce Gendre-là qui a été élu, à Sarlat, contre un candidat conservateur, et qui se réclame de "l'idéal républicain". Précisément, dans sa lutte "pour une République honnête, économe et populaire", il dénonce la collusion au pouvoir de l'opportunisme (le centre gauche) et de "la juiverie". Commentaire de La Dépêche ? Et, accessoirement, de Jaurès ? Aucun. Pas un mot d'objection...

Pas mal, non ? Pour un très respectable membre du pays légal, du Système, dont on ne peut que voir le nom inscrit partout en France...

Voilà pour "l'icône". Mais n'allons pas oublier :

1A.jpeg• François Mitterrand (1916-1996), Président de la République qui a rempli deux mandats(1981-1995) :

" François Mitterrand m’écoute sans irritation apparente. Et il me regarde : "Vous constatez là, me dit-il, l’influence puissante et nocive du lobby juif de France." (Confidence de Mitterrand, faite le 17 mai 1995, deux heures avant que le Président ne passe les pouvoirs à Jacques Chirac et rapportée par Jean d’Ormesson, dans "Le Rapport Gabriel" , Gallimard, 1999)

 

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• Raymond Barre (1924-2007), Premier ministre de 1976 à 1981 :

" Le lobby juif – pas seulement en ce qui me concerne - est capable de monter des opérations qui sont indignes, et je tiens à le dire publiquement."

 

 

 

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Enfin, pour conclure ce très rapide (trop...) petit tour d'horizon, et en revenir à notre bel aujourd'hui, voyons où se niche l'antisémitisme, chez ces gens de LFI qui "interdisent" Maurras au  nom de... l'antisémitisme : nous espérons avoir ainsi "bouclé la boucle" et avoir suffisamment démonté/démontré la supercherie...

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Les deux députées LFI Danielle Simonnet et Danièle Obono reçoivent l'antisémite Jérémy Corbyn, exclu du Parti Travailliste pour... antisémitisme !

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Israël expulse des personnes accusées ou ayant participé dans le passé à des activités de Terrorisme : des députés LFI leur font un accueil triomphal en arborant leur écharpe dans l'aéroport où ils les accueillent en frères! (sur tweeter, de Salah Hamouri)

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3 février 2023 : l'antisémitisme joyeux et décomplexé de la députée LFI Clémentine Autain, qui fait partie de "cellezéceux" qui ostracisent Maurras et l'ont "sorti" de la vie et du débat politique, car jugé "antisémite" !!!!!

 

Enfin, pour ne pas terminer cette très courte et très partielle recension sur ces images aussi désagréables, terminons-là, au contraire, par ces trois minutes et quarante six secondes très positives pendant lesquelles Éric Zemmour défend Charles Maurras (note parue dans lafautearousseau du vendredi 09 février 2018) :

Eric Zemmour dénonce le retrait de Maurras du livre des commémorations nationales 2018

 

JUSTICE, VÉRITÉ POUR MAURRAS !

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Commentaires

  • Il y a quatre ans, je crois avoir donné à ce site un commentaire appuyé sur l'antisémitisme maurrassien. Archivé alors, je me permets de le réitérer ici :

    Votre analyse est convaincante parce qu'elle explore l'environnement intellectuel de Charles Maurras. Depuis le haut Moyen-Âge, les juifs sont à part. Ils sont mis à part et identifiés par le pouvoir séculier autant qu'ils sont ostracisés par le pouvoir religieux. Mais d'eux-mêmes, ils se mettent à part de la société. On verra de grandes communautés juives fermées prospérer en Septimanie jusqu'à la croisade et même après.
    Au XXè siècle, les Juifs sont toujours à part, identifiés comme tels, soit par habitude sociale, soit de leur propre chef.

    Charles Maurras ajoute à ce trait civilisationnel banal de ségrégation sociale, adoucie par des compagnonnages de rencontre, un rejet culturel des origines de la nation juive. Pour lui c'est une barbarie, comparée à l'éclatante civilisation classique gréco-romaine. Qui pis est, l'avatar christique reste entaché de ses origines barbares : "un convoi de bateleurs, de prophètes, de nécromants, d'agités et d'agitateurs sans patrie" (il parle des apôtres). Il faut relire Le Chemin de Paradis et Anthinea où Maurras n'a pas besoin de ruser avec ses sentiments antisémites provoqués par les "vapeurs bitumineuses du Jourdain" (le mot est de Bainville), pour ne pas compromettre une stature sociale qui n'est pas établie encore. Il est "cash" dirait-on aujourd'hui. Il est foncièrement antisémite à l'exception de ceux qui se sont rachetés par leur génie littéraire.

    Pour en terminer de ce commentaire trop long, les Juifs sont toujours à part dans notre société, pour preuve ils ont bâti des associations fermées à tous les niveaux sous le chapeau du CRIF dont le lobbying est permanent et public. L'amalgame [antisémitisme-antisionisme] instrumentalisé par le CRIF et l'Etat hébreu continue de nos jours à répandre l'antisémitisme dans les couches de la société sensibilisées au sort des Palestiniens. L'antisémitisme n'est pas un phénomène historique, il est rémanent dans nos sociétés parce que toutes les parties y concourent.

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