Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

PAS MAL DU TOUT, CET APOLOGUE DE SARAH KNAFO :
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PAS MAL DU TOUT, CET APOLOGUE DE SARAH KNAFO :
1998 : Fondation des American friends of Versailles
1470 : Naissance du futur Charles VIII
Il n'aura qu'un règne très court, durant lequel il sera, en quelque sorte, conduit par les modes et l'air du temps, notamment l'esprit d'aventure qui soufflait sur la France d'alors (en pleine pré Renaissance, si l'on peut dire) dont a parlé Jacques Bainville :
1751 : Parution du premier tome de L'Encyclopédie...
1942 : Mort de Léon Daudet...
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LE SCANDALE DE NANTERRE !
Voici un exemple de plaque qu'il faudrait plutôt mettre, à Nanterre (trouvé sur "X") :
1949 : Pierre Sabbagh lance le premier Journal télévisé
1694 : Exploit de Jean Bart au Texel
En cette année 1694, la France est en guerre contre la ligue d'Augsbourg. Le 29 juin, dans le but d'affamer la population française, des vaisseaux chargés de blés achetés aux Norvégiens sont capturés par des navires hollandais au large de l'île néerlandaise du Texel. Jean Bart, corsaire au service du roi, est chargé de les récupérer.
Il faut dire que ce Capitaine de vaisseau, loup de mer aguerri, est déjà une célébrité : capturé en 1689 par les Anglais, il s'était évadé de sa prison et avait traversé la Manche… à la rame !
Ce 29 juin 1694, au large de l’île hollandaise de Texel, il aperçoit à l’horizon le convoi français d’une centaine de voiles qui venait d’être capturé par les Provinces-Unies.
Les Français sont inférieurs en tout aux hollandais (330 canons contre 380 pour les navires hollandais), mais pourtant Jean Bart fait hisser successivement le pavillon rouge (à l’attaque !) et le pavillon bleu (à l’abordage !).
Le résultat est sans équivoque : 16 morts chez les Français contre plus de 300 chez les Hollandais.
Alors qu’il avait été fait chevalier de l’Ordre de Saint-Louis par Louis XIV en 1690, la bataille de Texel lui vaut l’anoblissement par le roi.
Plus d'information sur Jean Bart dans notre Éphéméride du 21 octobre.
ENFIN ! UN REMPLAÇANT EFFICACE ET NOVATEUR POUR NOTRE FLOTTE OBSOLÈTE DE CANADAIRS...
La pépite française #Hynaero installe son usine à Istres pour produire le Frégate-F100, successeur du Canadair. Un bombardier pensé avec les pompiers, pour les pompiers...
https://opexnews.fr/fregate-f100-hynaero-avion-remplacement-canadair/
1919 : Signature du Traité de Versailles
Dans notre Catégorie Grandes "Une" de L'Action française, voir les deux "Une" suivantes :
• Grandes "Une" de L'Action française : 11 Novembre 1918, l'Armistice est signé !...
• Grandes "Une" de L'Action française : 29 juin 1919, signature du calamiteux Traité de Versailles...
1919 : Signature du calamiteux Traité de Versailles
Célébration de saint Irénée, Primat des Gaules, mort en 202
Né à Smyrne, vers 130, Irénée arrive en Gaule en 157, et rejoint Pothin, à Lyon, dont il devient le deuxième évêque, puisqu'il succède à ce même Pothin, premier évêque de la ville - et même des Gaules - et qui fut victime (avec Blandine et ses compagnons) de la grande persécution de Marc-Aurèle en 177 (voir l'Éphéméride du 2 juin).
Saint Jérôme et Grégoire de Tours affirment qu'il serait, lui aussi, mort martyr, durant la persécution de Septime-Sévère.
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DANS L'IMAGINAIRE DE LA RÉPUBLIQUE IDÉOLOGIQUE, ON A EU "L'AN I DE LA RÉPUBLIQUE", "LES SOLDATS DE L'AN II"...
AUJOURD'HUI, C'EST :
"RÉPUBLIQUE, AN 150..."
IL FAUT ARRÊTER LES FRAIS,
AVANT D'AVOIR HEURTÉ L'ICEBERG !
1998 : Mort de Pierre Boutang
"...Notre société n'a que des banques pour cathédrales; elle n'a rien à transmettre qui justifie un nouvel "appel aux conservateurs"; il n'y a, d'elle proprement dite, rien à conserver. Aussi sommes-nous libres de rêver que le premier rebelle, et serviteur de la légitimité révolutionnaire, sera le Prince chrétien..." (in Reprendre le pouvoir")
http://xaviersoleil.free.fr/article/pierre-boutang-dossier-h.htm
Pour contribuer à faire connaître Pierre Boutang, voici ce que vous propose en permanence lafautearousseau :
1998 : Mort de Pierre Boutang
49 avant J-C : Première victoire de la flotte de César - qui assiège Massalia - sur la flotte Massaliète
À l'époque, Rome - en pleine expansion dans tous les domaines... - est en pleine guerre civile : le grand César et le grand Pompée, tous deux grands serviteurs de la puissance romaine, se font la guerre, dans l'avant-dernier conflit intérieur de la République romaine. César gagnera ce conflit, puis sera assassiné : son neveu Octave le vengera, durant la dernière guerre civile, cette fois, puis, victorieux, il établira... l'Empire romain.
Depuis le 19 avril, donc, César assiège Massalia, qui n'a pas voulu prendre parti pour l'un ou l'autre des deux belligérants, les considérant tous deux comme ses amis. Mais il n'arrive pas à vaincre militairement la ville, abritée derrière ses murailles infranchissables et remarquablement armée, et décide donc d'établir un blocus total de la cité, aussi bien sur terre que sur mer.
Le 27 juin, la flotte massaliète - avec 17 navires - tente de briser le blocus maritime et attaque la flotte romaine - forte de 12 navires seulement - commandée par Decimus Junius Brutus Albinus.
Ne pouvant passer plus de temps devant une ville qui lui résistait avec tant d'énergie, et comprenant bien que seule la famine - donc, le temps... - lui livrerait la cité, César part combattre Pompée en Espagne, laissant le commandement des opérations terrestres à Caius Trebonius, et des opérations navales à Albinus.
Sur Breizh Info, à propos de "l'affaire de Saint Quentin" :
Saint-Quentin : ce que personne n’a osé dire sur l’affaire des boucheries halal
(ndlr : merci à notre Ami Joël Broquet, qui nous a transmis ce texte)
Anniversaire
EXIT L'EXIL
Le 24 juin de cette année, outre la fête annuelle de Saint-Jean Baptiste, marque le 75ème anniversaire de l'abrogation de la loi d'exil. A cette occasion, le Comte de Paris, Chef de la Maison de France, s'est rendu à Rennes le week-end précédent où il a été reçu dans les locaux du journal Ouest-France.
Celle qu'on appelle communément la loi d'exil était la loi du 22 juin 1886 relative aux membres des familles ayant régné sur la France. Cette loi avait pour objet d'interdire l'accès et la résidence en territoire français des chefs de familles ayant régné sur la France, ce qui visait, d'une part, la famille de Bourbon-Orléans dont le dernier roi, Louis-Philippe Ier, avait été chassé par la Révolution de 1848 et la famille Bonaparte, dont le dernier empereur, Napoléon III, avait été renversé en 1870 en pleine guerre franco-prussienne.
Alors que la tentative de restauration monarchique avait échoué en 1873 et que le Comte de Chambord, ultime représentant de la branche aînée des Bourbons, était mort, sans héritier, en 1883, on aurait pu penser que la République, installée depuis le 4 septembre 1870, se sentait suffisamment assurée pour ne pas craindre un éventuel renversement du régime.
C'est en fait un événement mondain qui a réveillé les inquiétudes des républicains, en l'occurrence les fiançailles, célébrées le 14 mai 1886 à l'Hôtel de Matignon, d'Amélie d'Orléans, fille du Comte de Paris, avec le Prince Charles, héritier de la Couronne du Portugal. La cérémonie fastueuse, favorablement commentée par une partie de la presse, avait ému les soutiens du pouvoir au point de relancer l'idée d'une loi d'exil pour les anciennes familles royale et impériale.
Ce n'était pas la première fois qu'une telle loi allait être votée puisqu'à chaque changement de dynastie ou de régime, une législation de bannissement avait frappé les anciens monarques et leur famille, que ce soit en 1816 à la chute de Napoléon Ier, en 1832 après celle de Charles X et en 1848 au départ de Louis-Philippe Ier.
La nouvelle loi d'exil, votée par 315 voix contre 232, est donc promulguée le 22 juin 1886. A la différence des précédentes, elle présente la particularité de ne concerner que les chefs de famille et leurs héritiers directs, sans mentionner de princes en particulier. Sont ainsi touchés, pour les Bonaparte, le prince Jérôme Napoléon et son fils Victor, tous deux concurrents pour le trône impérial, qui partent respectivement en Belgique et en Suisse et, pour les Bourbon-Orléans, le Prince Philippe et son fils Louis-Philippe, alors élève à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr, qui s'embarquent ensemble pour la Grande-Bretagne. A noter que les princes de la branche Bourbon-Anjou, sans doute considérée comme espagnole, n'ont jamais été affectés par cette loi et ont toujours pu circuler librement en France.
Avec le temps, la loi a commencé à s'appliquer avec moins de rigueur, les princes s'autorisant des incursions en territoire français sans être réellement inquiétés. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les deux chefs de famille, le prince Louis Bonaparte et le prince Henri d'Orléans, s'engagent dans la Légion étrangère puis participent, d'une manière ou d'une autre, à la Résistance, rendant assez incompréhensible le maintien de la loi. A la Libération, au moment où s'affirmaient les principes d'une Europe ou s'appliquerait la libre circulation des personnes, cette restriction, n'était plus tenable.
Le mérite de l'abrogation revient à Paul Hutin-Desgrées, député du Morbihan de 1946 à 1956 sous l'étiquette MRP (Mouvement républicain populaire, démocrate chrétien) et fondateur du quotidien Ouest-France, avec le soutien de plusieurs parlementaires dont Maurice Schumann, ancien porte-parole de la France libre. Ainsi la loi du 24 juin 1950, dont Paul Hutin-Desgrées est le rapporteur, abroge-t-elle celle du 22 juin 1886, le nouveau texte se réservant toutefois le droit de recourir à une nouvelle interdiction en cas de nécessités de l'ordre public, disposition supprimée à son tour en 2011 dans le cadre de la loi sur la simplification et l'amélioration de la qualité du droit.
C'est pour célébrer cet anniversaire que le Comte de Paris a été reçu le 20 juin au siège du quotidien Ouest-France par Pierre-Xavier Lefranc, président du directoire du journal, permettant ainsi au Prince de découvrir les coulisses du premier quotidien français et de rendre hommage à son fondateur.
Peut-être aussi une occasion de mettre un terme à l'exil intérieur dont semble être affectée la Famille de France.
Fabrice de CHANCEUIL 22/06/2025