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Petit-fils de roi (Charles V), neveu de roi (Charles VI) et père de roi (Louis XII), Charles d'Orléans ne fut jamais roi lui-même; du moins dans l'ordre politique des choses, car c'est dans la littérature qu'il devint vraiment roi : c'est surtout par ses poésies qu'il est resté célèbre (Je meurs de soif au bord de la fontaine, Hiver vous n'êtes qu'un vilain, Les fourriers d'Eté sont venus, En regardant vers le païs de France... (on a tous ses poèmes sur le lien ci-dessous)
Mais aussi par son exceptionnelle force de caractère et sa joie intérieure que rien ne pouvait atteindre : pas même une captivité de 25 ans en Angleterre !
Enfin libéré, il écrivit le rondeau fameux « Encore est vive la souris » :
...Jeunesse sur moi a puissance; Mais Vieillesse fait son esfort De m'avoir en sa gouvernance, A présent faillira son sort : Je suis assez loin de son port... ...Loué soit Dieu de paradis Qui m'a donné force et pouvoir Qu'encore est vive la souris.
Charles d'Orléans, prisonnier dans la Tour de Londres
743 : Translation des restes de Saint Hubert devant l'autel de la collégiale Saint-Pierre de Liège
Le saint patron des chasseurs était le gendre du roi Dagobert.
Il abandonna son Duché d'Aquitaine à son frère, en 688, pour devenir moine, avant que sa renommée ne le fasse élire évêque de Liège.
La tradition raconte que sa vocation remonte à l'une de ses chasses, le jour du Vendredi saint, alors qu'il courrait un cerf : celui-ci lui apparut avec une croix entre les bois, et cette pensée lui vint alors : chasser un vendredi saint ? Pourquoi ne vas-tu pas plutôt prier ?
C'est Floribert, évêque de Liège et successeur d'Hubert - lui-même évêque de la ville - qui procède à la cérémonie : voilà pourquoi c'est au 3 novembre qu'on célèbre Saint Hubert, et non le jour de sa mort, le 30 mai 727.
La vision de Saint Hubert, racontée au fronton de la Chapelle Saint Hubert, à Amboise
Pierre Boutang parmi ses livres (décédé le 27 juin 1998)
49 avant J-C : Première victoire de la flotte de César - qui assiège Massalia - sur la flotte Massaliète
Depuis le 19 avril, César assiège Massalia. Il n'arrive pas à vaincre militairement la ville, abritée derrière ses murailles infranchissables et remarquablement armée, et décide donc d'établir un blocus total de la cité, aussi bien sur terre que sur mer.
Le 27 juin, la flotte massaliète - avec 17 navires - tente de briser le blocus maritime et attaque la flotte romaine - forte de 12 navires seulement - commandée par Decimus Junius Brutus Albinus.
Ne pouvant passer plus de temps devant une ville qui lui résistait avec tant d'énergie, et comprenant bien que seule la famine - donc, le temps... - lui livrerait la cité, César part combattre Pompée en Espagne, laissant le commandement des opérations terrestres à Caius Trebonius, et des opérations navales à Albinus.
L'archipel du Frioul - où s'était installée la flotte romaine - peut à la fois bloquer et protéger la rade de Marseille. Il se compose de trois îles : Ratonneau, à gauche sur la photo, qui est la première que l'on rencontre en venant du large et que les Grecs appelèrent donc, tout naturellement, « Proté » (qui signifie « premier », en grec); Pomègues, (du grec « Mésé », qui signifie « moyenne »), ici à droite; et If, la plus petite des trois (petit se disant « Hypea », en grec) que l'on voit devant les deux autres.
La première des deux batailles navales du siège de Massalia - le 27 juin - eut lieu dans la rade même, à quelques encablures des murailles de la ville; la seconde - le 31 juillet - eut lieu un peu plus loin, à Saint-Cyr-Les Lecques, à une vingtaine de kilomètres, les Massaliotes ayant réussi à percer le blocus maritime, «profitant d'un vent favorable », dit César.