1926 : Premières sanctions vaticanes contre l'Action française, décrétées par Pie XI
• "Premières", car elles seront aggravées le 8 mars suivant : le 29 décembre 1926, c'est "seulement" - si l'on peut dire... - l'ensemble des ouvrages de Maurras ainsi que le quotidien L'Action française qui sont mis à l'Index par décret du Saint-Office; mais le 8 mars 1927, les adhérents de l'Action française seront carrément interdits de sacrements...
• "Sanctions" et non "Condamnation", car ni l'Action française, ni Maurras, ni le Royalisme n'ont jamais été "condamnés" par l'Église catholique.
Lorsque l'Église catholique "condamne" un mouvement, une doctrine, une théorie, une personne... il s'agit d'un acte définitif et irrévocable, absolument irréversible, sur lequel aucun Pape ne pourra jamais revenir, jusqu'à la fin des Temps.
Ainsi, le pape Pie XI a "condamné" le nazisme le 14 mars 1937, par la Lettre Encyclique "Mit brenender sorge", et le communisme (mot usuellement employé pour définir le "marxisme-léninisme"), le 19 mars 1937, par la Lettre Encyclique "Divini redemptoris". Aucun Pape n'est revenu sur ces "condamnations", et aucun Pape n'y reviendra jamais : jusqu'à la fin des temps, il est impossible à quiconque se dit chrétien d'adhérer aux théories nazies et marxistes, ou alors il s'exclut par là-même, et de lui-même, de l'Église catholique.
Rien de tel ne s'est passé pour l'Action française en 1926 : aucune Lettre Encyclique n'est venue "condamner" le Royalisme, ni Maurras, ni l'Action française, et les choses sont donc radicalement différentes (émanant toutes trois d'un même Pape, Pie XI) : nazisme et marxisme-léninisme furent condamnés en tant que tels, irrévocablement, alors qu'l y a "seulement" eu des "sanctions" pontificales, le 29 décembre 1926, les ouvrages de Charles Maurras ainsi que le quotidien "L'Action française" ont "simplement" été "mis à l'Index", c'est-à-dire interdits de lecture pour les catholiques. Et, un peu plus de deux mois plus tard, le 8 mars 1927, ces "sanctions" furent aggravées : les catholiques qui restaient fidèles au mouvement royaliste se voyaient privés de tout sacrement, y compris au moment de leur mort...
Sur cette pénible et lamentable "affaire", due uniquement à l'abus de pouvoir du Pape germanophile qu'était Pie XI, voir nos cinq "Grandes "Une" de L'Action française...", qui récapitulent et résument le sujet :
• numéro du Mercredi Premier Septembre 1926 :
Grandes "Une" de L'Action française :(1/5) Pie XI, pape d'enfer, "lance" l'énorme et misérable machination qui aboutira aux iniques "sanctions vaticanes" contre l'Action française...
• numéro du Vendredi 24 Décembre 1926 :
Grandes "Une" de L'Action française : (2/5) "NON POSSUMUS", L'Action française réfute "sur le fond" les fausses accusations vaticanes er rejette les iniques sanctions du pape d'enfer...
• numéro du Mardi 29 Mars 1927 :
Grandes "Une" de L'Action française : (3/5) 8 Mars 1927, "Nouvelle aggravation plus brutale et plus incompréhensible encore que les précédente..." (Commandant Dromard, président de l'Union Royaliste provençale)
• numéro du Vendredi 14 Janvier 1927 :
Grandes "Une" de L'Action française : (4/5) Dans toute la France, l'Action française se dresse, comme un seul homme, pour dénoncer l'abus de pouvoir du tyrannique Pape d'enfer...
• numéro du Dimanche 16 Juillet 39 :
Grandes "Une" de L'Action française : (5/5) Élu le 2 Mars 1939, Pie XII lève - à peine quatre mois après, le 10 Juillet - les iniques sanctions pontificales prises par son prédécesseur...
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