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Éphéméride du 23 juin

1940 : Hitler à Paris...

 

 

 

1148 : Fondation de l'Abbaye de Sénanque

 

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https://www.senanque.fr/

Fondées quasiment au même moment (dans la même décennie...), par le même Ordre de Cîteaux et très proches géographiquement, les trois Abbayes de Sénanque, Sylvacane et Le Thoronet sont communément appelées "les trois soeurs provençales"...

https://www.avignon-et-provence.com/monuments/abbayes-cisterciennes-de-provence#:~:text=En%20Provence%2C%20les%20Cisterciens%20fondent,%C3%A0%20la%20Roque%20d'Anth%C3%A9ron.

Reportez-vous à notre article du dimanche 4 août 2019, pour un très rapide aperçu de l'histoire mouvementée de ce splendide monument, et des causes aberrantes qui l'ont mise en danger réel d'écroulement, à partir de 1970... :

On peut raisonnablement l'espérer : Sénanque sera probablement sauvée...

• Et :

- pour l'Abbaye de Sylvacane, à notre Éphéméride du

- pour l'Abbaye du Thoronet, à notre Éphémeride du  

 

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1336 : Consécration de la première tranche des travaux du Palais des Papes 

 

En avril 1335, l'architecte Pierre Peysson, sur l'ordre du pape Benoît XII, avait commencé la construction de la Tour des Anges et de la chapelle pontificale nord. Ce sera la Palais vieux (ci dessous).

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Édifié à partir de 1335, en moins de vingt années, le Palais des papes - qui est, pour l'essentiel, l’œuvre de deux papes bâtisseurs, Benoît XII et son successeur Clément VI - constitue le plus important palais gothique du monde, (15.000 m2 de plancher, soit en volume 4 cathédrales ogivales).

Le palais est formé par l'imbrication de deux bâtiments, le Palais vieux de Benoît XII, véritable forteresse assise sur l'inexpugnable rocher des Doms, et le Palais neuf de Clément VI.

Il est le fruit, pour sa construction et son ornementation, du travail conjoint des meilleurs architectes français, Pierre Peysson et Jean du Louvres, dit de Loubières, et des plus grands fresquistes de l'École de Sienne, Simone Martini et Matteo Giovanetti (voir l'Éphéméride du 23 juillet).

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Le premier pape à fuir Rome fut Clément V (voir l'Éphéméride du 5 juin). Après son élection à Pérouse, le 24 juillet 1305 et son couronnement à Lyon, le 15 novembre, le pape refusa de rejoindre Rome où se déchaînait la lutte entre Guelfes et Gibelins, et chercha un lieu où établir sa résidence.

Son choix se porta sur la ville d'Avignon, possession du comte de Provence, parce que sa situation sur la rive "Empire" du fleuve∗ la mettait en relation avec le nord de l'Europe, par l'axe Rhône/Saône. Par ailleurs, avec le pont Saint-Bénézet, la ville d'Avignon était un lieu de passage obligé entre l'Espagne et le Languedoc, la Provence et l'Italie (c’est le premier pont sur le Rhône depuis la mer).

∗ Les mariniers et bateleurs qui descendaient ou remontaient le Rhône n'employaient ni l'expression "à doite/à gauche", ni les mots "babord/tribord", mais donnaient l'ordre de tirer à "Reiaume", s'il fallait se rapprocher de la rive droite (territoire du roi de France) ou bien à "Empèri", s'ils souhaitaient se rapprocher de la rive gauche, terre du Saint Empire romain germanique, jusqu'à la réunion de la Provence à la France (voir l'Éphéméride du 15 janvier).

 

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Clément V n'arriva en Avignon que le 9 mars 1309 et logea d'abord au couvent dominicain des frères prêcheurs; puis, il résida à Carpentras, Malaucène ou Monteux. Mais il ne construisit rien : c'est Benoît XII (le troisième pape d'Avignon - il y en aura sept -) qui avait fait construire le premier Palais, le Palais vieux (ci dessous).
 

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Après Clément V, Clément VI entra dans le palais construit pour Benoît XII, qui ne lui parut pas adapté. Jean du Louvres, dit de Loubières, fut chargé d’édifier un nouveau palais, le Palais neuf. Il attaqua ses travaux le 17 juillet 1342 : lors de la clôture des travaux, le 21 octobre 1351, la superficie totale du palais des Papes atteignit 6.400 m2.

Tous ceux qui virent, en ce temps-là, le Palais neuf furent impressionnés, à l’exemple de Jean Froissart qui le tint pour "la plus belle et la plus forte maison du monde".

Un siècle plus tard, César de Nostredame, le fils puîné de Nostradamus, tombait toujours en admiration devant "sa fière et austère façade" (ci dessous).

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1701 : Mort d'Augustin-Charles d'Aviler

 

Il est à l'origine du merveilleux ensemble du Peyrou, à Montpellier, puisque c'est lui qui édifia la Porte du Peyrou, porte d'apparat avec son pont et ses rampes d'accès, en 1692/1693.

L'ensemble que l'on admire aujourd'hui se compose en fait de trois parties : après que d'Aviler eut construit la Porte proprement dite, une Promenade, appelée Place royale du Peyrou, fut aménagée à partir de 1689, puis en 1766/1777 par J-A Giral et J. Donnat. Enfin, Henri Pitot édifia, entre 1753 et 1764 l'Aqueduc de la source Saint-Clément.

Grâce aux Édits royaux de 1775 et 1779, la hauteur des constructions est limitée aux environs, offrant depuis le Peyrou des vues superbes jusqu'à l'horizon.

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http://www.montpellier.fr/431-le-peyrou.htm

 

 

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1789 : Séance au cours de laquelle Mirabeau s'oppose à l'ordre royal de dispersion de l'Assemblée constituante

 

Le mot qu'on lui prête ("la force des baïonnettes...") est probablement apocryphe, mais l'exaltation du moment était bien réelle.

Pourtant, très vite lucide sur la tournure que prenaient les évènements, Mirabeau se mit à regretter d'avoir imprudemment, comme tant d'autres, contribué à lancer un mouvement dont nul ne pouvait prévoir l'issue...         

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Il se rapprocha de la famille royale, et se mit à conseiller Louis XVI : c'est lui qui suggéra au roi de quitter Paris, afin de se mettre à la tête de troupes fidèles, projet qui devait se concrétiser plus tard dans l'évasion - réussie mais, paradoxe, finalement manquée... - de Varennes.

Il mourut malheureusement trop tôt, agité de sombres pressentiments sur l'évolution des choses. Chateaubriand se fait l'écho de ces inquiétudes de Mirabeau lorsque celui-ci se rendit compte, mais trop tard, et sans plus pouvoir intervenir sur les évènements, qu'il avait en quelque sorte, comme tous les autres, joué les apprentis sorciers... :

 

"Le fond des sentiments de Mirabeau était monarchique; il a prononcé ces belles paroles : "J'ai voulu guérir les Français de la superstition de la monarchie et y substituer son culte."

Dans une lettre destinée à être mise sous les yeux de Louis XVI, il écrivait : "Je ne voudrais pas avoir travaillé seulement à une vaste destruction." C'est cependant ce qui lui est arrivé : le ciel, pour nous punir de nos talents mal employés, nous donne le repentir de nos succès."

 

 

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1821 : Mort de Louise-Marie de Bourbon-Penthièvre

 

(une fois n'est pas coutume : cette "entrée" n'est pas rédigée par nos soins, mais provient d'un de nos lecteurs et amis, Patrick Jaehrling, qui nous l'a faite parvenir, sous forme de "commentaire"; nous la reproduisons donc telle quelle, sans y rien changer... Merci à lui !)

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"Ephémérides obligent.
Cette excellente recension des conséquences de la loi d'exil, qui certainement doit figurer au "Panthéon" des "valeurs républicaines", me fait penser à un autre membre de la famille royale, princesse exilée elle aussi, exil subi de 1797 à 1814, parmi d'autres avanies vécues par Louise-Marie de Bourbon-Penthièvre qui a disparu ce 23 Juin 1821, il y a tout juste deux cents ans... Elle semble bien oubliée aujourd'hui. À moins qu'elle ne figure  dans l'historique de vos éphémérides.

Arrière-petite-fille du Soleil, fille du bon duc de Penthièvre, "L'homme le plus fin de mon royaume" selon le roi Louis XV, mère de roi, Louis-Philippe 1er, arrière-grand-mère d'un tsar de Bulgarie, Ferdinand 1er... Elle même, mère de six princesses et princes, dont la  descendance est présente dans bien des familles d'Europe. On lui doit le début de l'élévation de la Chapelle Royale de Dreux en 1816, magnifiée par son fils, le Roi des français. La ferveur ou la curiosité peut nous y conduire, elle y repose parmi les siens, de Philippe II d'Orléans, dit le Régent, jusqu'aux Princes contemporains.
Elle partagea les vertus de son père à l'égard des humbles, permettant ainsi l'accès au parc de son domaine de Sceaux-Penthièvre aux Scéens pour la promenade ou les fêtes de village dès les années 1780 (Musée d'Ile-de-France aujourd'hui), participant à Rambouillet à la pérennité  d'ateliers de bienfaisance pour les jeunes gens qui y apprirent les métiers du textile  et d'un hôpital  pour les villageois démunis. Digne mère qui soutint ses enfants jeunes prisonniers au fort Saint-Jean de Marseille sous la Terreur (Montpensier et Beaujolais, qui avaient pour tort d'être nés princes français); ce témoignage figure en plusieurs passages des "Mémoires" du jeune duc de Monpensier.
Ces quelques évocations de la vie discrète de Louise-Marie-Adélaïde de Bourbon-Penthièvre (13/3/1753-23/6/1821) puissent-elles faire qu'on se souvienne d'elle, encore."

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https://www.chapelle-royale-dreux.com/fr/

 

 

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1863 : L'eau de source de Vergèze reconnue "Eau minérale naturelle" par décret impérial

 

Dès l'Antiquité, nos ancêtres avaient remarqué l'intérêt de cette eau qui jaillissait en bouillonnant (ce qui provient du dégagement de dioxyde de carbone) : ce phénomène a d'ailleurs donné son premier nom à la source Perrier de Vergèze (dans le Gard) : les Bouillens.

On dit qu'Hannibal se serait désaltéré dans la source lorsqu'il traversa le sud de la France actuelle pour aller attaquer Rome (voir notre Éphéméride du 25 août)

En 1769, le domaine des Bouillens devint la propriété de la famille Granier, Alphonse Granier étant le premier à s'intéresser aux vertus curatives de la source, dès 1841, en créant l’Établissement Thermal de Vergèze.

Au début, l’eau était gratuite; puis, l'exploitation commerciale  de la source des Bouillens fut autorisée par décret, ce 23 juin 1863 par Napoléon III, qui reconnaissait cette au de source comme eau minérale naturelle...

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L'usine Perrier : http://www.visitez-perrier.com/fr/accueil-1-0-0

 

 

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1894 : Rétablissement des Jeux Olympiques

 

Un Comité international olympique, réuni à la demande du baron Pierre de Coubertin, voit le jour et vote le rétablissement des Jeux olympiques :

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 Le site d'Olympie, mis au jour par des archéologues allemands...

http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/histoire_des_jeux_Olympiques/185985

 

Charles Maurras, jeune journaliste à La Gazette de France, "suivra" les premiers Jeux, organisés en 1896, en envoyant ses articles du 15 au 22 avril (voir l'Éphéméride du 6 avril)...

 

 

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1910 : Naissance de Jean Anouilh

 

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1940 : Visite éclair d'Hitler à Paris...
 
 
 La République, en France ?
 
 Un Allemand - Bismarck - a aidé de toutes ses forces à son installation, poussant même la France à s'embarrasser d'un Empire colonial;
 
un autre Allemand, Hitler, l'a fait disparaître en moins de trois mois : la IIIème République, qui eut une naissance sans gloire, connaîtra une fin elle aussi sans gloire...
 
 
 
 
23 juin,jean anouilh,pierre de coubertin,olympie,jeux olympiques,mirabeau,chateaubriand,louis xvi,révolution,varennes,palais des papes,avignon,d'aviler,peyrouEn 1918, une France héroïque remporta une guerre que la République n'avait su ni empêcher ni préparer. Le prix à payer fut épouvantable : un million et demi de morts, "couchés froids et sanglants sur leur terre mal défendue", selon le mot de Maurras.
 
Sitôt l'armistice signé, l'Action française et tous les Français lucides demandèrent que l'on ne s'arrêtât pas sur place, mais que l'on pénétrât en Allemagne, jusqu'à Berlin, et que l'on détruisît la puissance allemande; puis que l'on démembrât l'Allemagne (l'Empire Allemand, proclamé en 1870, n'avait même pas cinquante ans d'existence !...).
Dans cette optique, les pays rhénans - de la frontière nord de l'Alsace à Cologne - devaient accéder à l'indépendance, et, ainsi libérés de la tutelle prussienne, la rive gauche du Rhin redevenait ouverte aux influences françaises, avec possibilité de réunions ultérieures...
 
C'était l'exigence du Bien commun, et du bon sens le plus élémentaire : en revenir à la sage politique traditionnelle des rois de France, qui avait culminé aux Traités de Westphalie, voulus par Richelieu, et "chef-d'oeuvre absolu" pour Jacques Bainville.
Nos "excellents alliés" (!) anglo-saxons ne le voulurent pas et ne le permirent pas; et, par idéologie anticatholique, Clémenceau détruisit bien un Empire, mais pas le "bon": il détruisit l'Empire austro-hongrois, parce que catholique, laissant "l'Allemagne unie" intacte !
Depuis la prussophilie des auto-proclamés philosophes du XVIIIème puis de leurs successeurs, et le suicidaire principe des nationalités, Clemenceau et la République idéologique se trouvaient mentalement en "intelligence avec l'ennemi", c'est-à-dire avec l'Allemagne unifiée, création de la Révolution, de la République et des deux Empires - comme l'était tout ce qui se prétendait "progressiste" depuis l'époque des auto-proclamés "Philosophes"... Aussi ne fut-il pas question de démembrement de l'Allemagne au funeste et tragique Traité de Versailles, où la République perdit la paix là où la France, au prix fort du sang de sa jeunesse, avait glorieusement et héroïquement gagné la guerre...
 
"On écrase une Nation, on ne l'humilie pas", disait Bismarck : Clémenceau fit tout le contraire : il n'écrasa pas l'Allemagne, la laissa même intacte, dans toute "ses" puissances (démographique, territoriale, militaire...) mais il l'humilia. Hitler fit de cette humiliation le terreau de son idéologie mortifère...
 
23 juin,jean anouilh,pierre de coubertin,olympie,jeux olympiques,mirabeau,chateaubriand,louis xvi,révolution,varennes,palais des papes,avignon,d'aviler,peyrouClemenceau laissa, donc, l'Allemagne intacte, avec toute sa puissance, dont elle ne perdait que quelques miettes, et se contenta de l'humilier par d'incessantes condamnations morales (autant de "paroles verbales"...) et la fallacieuse promesse de mirobolantes indemnités, qui ne furent quasiment pas payées.
Clémenceau (ci contre) prononça les paroles terribles qui scellaient la tragédie en ouvrant le Congrès de Versailles, présentant, d'un côté les Alliés, "et, de l'autre, l'Allemagne...". Dès ce moment, les choses étaient écrites...
 
Pourtant, quotidiennement, Jacques Bainville, les militaires et tout ce que la France comptait d'esprits raisonnables expliquaient ce qu'il fallait faire, et qu'il suffisait de faire, puisque les Alliés étaient vainqueurs : rien n'y fit, et, comme l'annonçaient Bainville, Foch et d'autres encore, on eut, "dans les vingt ans", la seconde Guerre mondiale et toutes ses horreurs; on eut... Hitler à Paris, et, de cela, la République française, le Régime, le Système porte la lourde, l'écrasante responsabilité... 
 
Dans notre Catégorie Grandes "Une" de L'Action française, voir particulièrement les deux suivantes :
 

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Dès six heures du matin, Hitler entreprend au pas de course une visite de Paris : l’Opéra, la Concorde, l’arc de triomphe : sur l’esplanade du Trocadéro, il pose devant les photographes, dos à la Tour Eiffel, puis se dirige vers l’École militaire.

Aux Invalides, il se recueille longuement devant le tombeau de Napoléon 1er. Il remonte ensuite vers le jardin du Luxembourg, s’arrête au Panthéon, descend le boulevard Saint-Michel à pied, ses deux gardes du corps à distance, remonte en voiture la place Saint-Michel.

Sur l’île de la Cité, il admire la Sainte-Chapelle et Notre-Dame, puis la rive droite (le Châtelet, l’hôtel de ville, la place des Vosges, les Halles, le Louvre, la place Vendôme). Il remonte ensuite vers l’Opéra, Pigalle, le Sacré-Cœur, avant de repartir à 8h15. Un survol de la ville complète sa visite.

Il ne remettra plus jamais les pieds à Paris...

 

 Quant à Hitler et au nazisme proprement dit, alors que Charles Maurras a été condamné d'une façon aussi injuste qu'aberrante pour intelligence avec l'ennemi en 45 (voir l'Éphéméride du 28 janvier), on se reportera avec profit à l'excellente mise au point de Laure Fouré, juriste, dans Boulevard Voltaire :

Oui, l'Action française a toujours été anti-nazie...

 

 

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1969 : Ionesco prend publiquement parti pour la monarchie...

 

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Article intitulé "Nos contemporains, les Gaulois", paru dans Le Figaro littéraire du 23 juin 1969 et repris dans l'ouvrage d'Eugène Ionesco intitulé Antidotes (Gallimard, 1977)
 
 
 

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Commentaires

  • A ce que je sache, Clémenceau voulait bel et bien l'écrasement de l'Allemagne, et son morcellement en divers états. Ce sont nos "amis" Anglais, aidés des Américains, qui s'y sont opposés, trop heureux de pouvoir gêner la France.

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