Éphéméride du 18 Octobre
Amboise aujourd'hui
Célébration de Saint Luc...
...Patron du Service de Santé des Armées :
https://dioceseauxarmees.fr/actualites/6932-saint-luc-patron-du-service-de-sante-des-armees-2/
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Amboise aujourd'hui
Célébration de Saint Luc...
...Patron du Service de Santé des Armées :
https://dioceseauxarmees.fr/actualites/6932-saint-luc-patron-du-service-de-sante-des-armees-2/
1517 : Fondation du Havre
Armoiries de la ville :
"de gueules à la salamandre d'argent couronnée d'or sur un brasier du même, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or, au franc-canton cousu de sable chargé d'un lion d'or armé et lampassé de gueules"
La salamanndre est l'emblème de François 1er qui fonda la ville. Le chef au fleurs de lys fut ajouté au XVIIème siècle, et le franc quartier au lion rend hommage au roi Albert 1er de Belgique qui séjourna dans la ville pendant la première guerre mondiale. La devise accompagant ce blason est celle de François 1er :
"Nutrisco et Extinguo"
, soit :
"Je me nourris du bon feu et j'éteins le mauvais"
Célébration de Sainte Réparate...
Comme Torpés, officier de la Garde de Néron, la jeune Réparate fut décapitée, et son corps déposé dans une barque, que l'on laissa naviguer sur les flots : la barque vint s'échouer sur les rivages niçois, ce qui explique que cette jeune martyre soit devenue la patronne de la ville et du diocèse de Nice.
Mais, si Torpés fut exécuté sous Néron, et sur son son ordre (voir l'Éphéméride du 29 avril), ce n'est que beaucoup plus tard, sous le règne de l'empereur Dèce, et durant la courte mais terrible persécution qu'il déclencha, que la jeune Réparate accepta son martyre : à partir de décembre 249, l'empereur ordonna à tous les Romains de sacrifier aux dieux ancestraux, ce que la jeune Réparate refusa...
https://cathedrale-nice.fr/
Il y a treize jours, dans l’année, pendant lesquels il ne s’est pas passé grand-chose, ou bien pour lesquels les rares évènements de ces journées ont été traités à une autre occasion (et plusieurs fois pour certains), à d'autres dates, sous une autre "entrée".
Nous en profiterons donc, dans notre évocation politico/historico/culturelle de notre Histoire, de nos Racines, pour donner un tour plus civilisationnel à notre balade dans le temps; et nous évoquerons, ces jours-là, des faits plus généraux, qui ne se sont pas produits sur un seul jour (comme une naissance ou une bataille) mais qui recouvrent une période plus longue.
Ces jours creux seront donc prétexte à autant d'évocations :
• 1. Essai de bilan des Capétiens, par Michel Mourre (2 février)
• 5. Quand Le Nôtre envoyait à la France et au monde le message grandiose du Jardin à la Française (13 mars)
• 7. Quand Louis XIV a fait de Versailles un triple poème : humaniste, politique et chrétien (28 avril)
• 9. Quand la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais a reçu, au XIIIème siècle, son extraordinaire vitrail du Miracle de Théophile (28 mai)
• 10. Quand Chenonceau, le Château des Dames, à reçu la visite de Louis XIV, âgé de douze ans, le 14 Juillet 1650 (26 juillet)
• 11. Le Mont Saint Michel (11 août)
• 12. Quand François premier a lancé le chantier de Chambord (29 septembre)
• 13. Quand Léonard de Vinci s'est installé au Clos Lucé (27 octobre)

1940 : Découverte de la Grotte de Lascaux
1213 : Bataille de Muret
Cette bataille est une étape essentielle dans la formation de la France.
Ce jour-là, les Français du nord et du sud se livrent bataille à Muret, au sud de Toulouse. Le roi Pierre II d'Aragon s'est rangé aux côtés des méridionaux. Il vient de remporter un triomphe contre les musulmans en Andalousie - à Las Navas de Tolosa - l’année précédente (1212), sauvant ainsi l'Europe et la Chrétienté de l'invasion des Almohades du Maroc et de Mauritanie, ceux-ci formant la seconde vague de l'invasion musulmane, après la première, qui était entrée en Espagne, par Gibraltar, en 711. Les représentants les plus célèbres de cette première vague d'invasion furent les Almoravides, au XIème siècle, contre lesquels lutta le non moins célèbre Cid Campeador...
Pierre d'Aragon songe peut-être aussi à prendre une sorte de revanche historique, et à revenir sur un événement qui s'était passé sept siècles auparavant : la bataille de Vouillé, en 507 (voir l'Éphéméride du 25 mars), victoire par laquelle Clovis avait définitivement chassé les Wisigoth de la Gaule, donnant ainsi à ce qui allait devenir la France sa frontière naturelle des Pyrénées : une seconde grande victoire, dans le sud de la France cette fois, lui vaudrait de jouer un rôle d'arbitre au nord des Pyrénées aussi bien que dans la péninsule ibérique, et d'y ré-introduire une influence politique qui en avait été chassée depuis des siècles.
Mais son imprudence et ses erreurs tactiques font que - à l'inverse de ce qu'il espérait... - la bataille tourne au désastre pour lui et son allié, Raymond VI. Leur armée est anéantie, Pierre II est tué, Raymond VI se réfugie en Angleterre (ci-dessus, enluminure des Grandes Chroniques de France, XIVème siècle).
1915 : parution de L'Histoire de deux peuples, de Jacques Bainville
1539 : Ordonnance de Villers-Cotterêts
François 1er - qui est aussi à l'origine du Dépôt légal et de l'Imprimerie nationale (voir l'Éphéméride du 28 décembre) - institue ce qui deviendra l'État civil en exigeant des curés des paroisses qu'ils procèdent à l'enregistrement par écrit des naissances, des mariages et des décès.
Il exige également que tous les actes administratifs, politiques et judiciaires soient dorénavant rédigés en français "et non autrement" : c'est-à-dire, concrètement, que les actes officiels ne soient plus rédigés en latin.
C'est une décision importante pour l'unification du royaume, même si, dans les faits, il faudra beaucoup de temps avant que l'édit royal entre partout en application.
Le premier acte notarié en français a été rédigé en 1532, soit sept ans avant l'ordonnance de Villers-Cotterêts, dans la ville d'Aoste, sur le versant italien des Alpes...

« CXI. Et pource que telles choses sont souventeffois ad-venues sur l'intelligence des motz latins contenuz esdictz arrestz, nous voulons que doresenavant tous arretz ensemble toutes autres procédeures, soyent de noz cours souveraines ou autres subalternes et inférieures, soyent de registres, enquestes, contractz, commissions, sentences, testamens et autres quelzconques actes et exploictz de justice, ou qui en dépendent, soyent prononcez, enregistrez et délivrez aux parties en langage maternel françois, et non autrement. »
Texte intégral de l'Ordonnance (les 192 Articles) :
https://fr.wikisource.org/wiki/Ordonnance_de_Villers-Cotter%C3%AAts
1169 : Louis VII pose la première pierre du château de Fontainebleau
La première mention officielle dont on dispose, à propos de Fontainebleau, remonte à 1137 : il s'agit de la charte de succession de Louis VI, mentionnant un château dans cette localité, mais très certainement fort modeste.
C'est Louis VII qui lancera une suite de travaux qui ne s'arrêteront plus, et qui feront de Fontainebleau - selon le mot de Napoléon - "la maison des siècles, vrai palais des Rois".
Et, probablement, celui qui aura hébergé le plus de souverains : trente deux !
Encore les travaux seront-ils, eux aussi, en cette année 1169, bien modestes, puisqu'il s'agit seulement cette année-là pour Louis VII d'adjoindre une simple chapelle - dédiée à Saint-Saturnin - au logis de son père. Laquelle chapelle sera consacrée par Thomas Beckett, archevêque de Cantorbery, alors exilé en France.
Il n'empêche : le mouvement est lancé, et il ne s'arrêtera plus. Même si, pour des époques aussi lointaines, planent toujours quelques incertitudes sur les dates exactes, il est juste de faire remonter à Louis VII, et à l'été 1169, le point de départ de la grande aventure de Fontainebleau...
Le château de Chenonceau, dans le cadre de ses visites nocturnes estivales...
Il y a treize jours, dans l’année, pendant lesquels il ne s’est pas passé grand-chose, ou bien pour lesquels les rares évènements de ces journées ont été traités à une autre occasion (et plusieurs fois pour certains), à d'autres dates, sous une autre "entrée".
Nous en profiterons donc, dans notre évocation politico/historico/culturelle de notre Histoire, de nos Racines, pour donner un tour plus civilisationnel à notre balade dans le temps; et nous évoquerons, ces jours-là, des faits plus généraux, qui ne se sont pas produits sur un seul jour (comme une naissance ou une bataille) mais qui recouvrent une période plus longue.
Ces jours creux seront donc prétexte à autant d'Évocations :
• 1. Essai de bilan des Capétiens, par Michel Mourre (2 février)
• 5. Quand Le Nôtre envoyait à la France et au monde le message grandiose du Jardin à la Française (13 mars)
• 7. Quand Louis XIV a fait de Versailles un triple poème : humaniste, politique et chrétien (28 avril)
• 9. Quand la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais a reçu, au XIIIème siècle, son extraordinaire vitrail du Miracle de Théophile (28 mai)
• 10. Quand Chenonceau, le Château des Dames, à reçu la visite de Louis XIV, âgé de douze ans, le 14 Juillet 1650 (26 juillet)
• 11. Le Mont Saint Michel (11 août)
• 12. Quand François premier a lancé le chantier de Chambord (29 septembre)
• 13. Quand Léonard de Vinci s'est installé au Clos Lucé (27 octobre)
Aujourd'hui : Quand Chenonceau, le Château des Dames, a reçu la visite de Louis XIV, âgé de douze ans, le 14 Juillet 1650.
1099 : Les Croisés s'emparent de Jérusalem
Partis de France en 1096, à l'appel du pape Urbain II, qui avait prêché la Croisade à Clermont (voir l'Éphéméride du 27 novembre), les Croisés, emmenés par Godefroy de Bouillon et le comte de Toulouse, font leur entrée dans la ville (enluminure d'époque ci-dessous) : c'est la naissance du Royaume latin de Jérusalem, Godefroy de Bouillon prenant en charge l'administration du lieu, au titre d'Avoué du Saint-Sépulcre.
• Écouter : Chanson de Croisade, de Thibaut IV, Comte de Champagne et Roi de Navarre : THIBAUT CHANSON 4.mp3
• Et, dans notre album L'Aventure France racontée par les cartes, voir les deux photos "La route des Croisades (I/II)" et "...et les Etats latins d'Orient (II/II)"
Le Sanctuaire des Grottes de Saint Antoine, aujourd'hui
1226 : Antoine de Padoue est nommé Custode du Limousin
Le 7 juin 1226, Antoine est nommé Custode du Limousin, c'est-à-dire supérieur des couvents des frères mineurs de cette région, au chapitre provincial d'Arles.
Il fonde en août 1226 le couvent de Brive, puis part pour Limoges, où il prononcera son premier sermon le 2 novembre suivant.
C'est à Brive-la-Gaillarde qu'il retrouve miraculeusement un manuscrit dérobé, aventure qui lui vaudra sa "spécialité" de saint à qui l'on s'adresse pour retrouver des objets perdus.
L'hôtellerie des Grottes de Saint Antoine, bâtie juste au-dessus des grottes a accueilli Saint Antoine de Padoue au XIIIème siècle. Devenues très vite un lieu de culte, les moines franciscains s'y installent pour recevoir les pèlerins : la grotte principale est alors transformée en oratoire.
Après maints pillages, destructions, reconstructions, changement de propriétaires et d'occupants, le sanctuaire, étape du chemin de Compostelle, est aujourd'hui rénové et ouvert à tous.
https://pelerinagesdefrance.fr/spip.php?article1342

1539 : Aux origines de la Loterie nationale
François Premier promulgue l'Édit de Chateauregnard, portant création d'une "Loterie royale" - ancêtre de l'actuelle Loterie nationale... - "pour porter remède aux jeux dissolus et empescher nostables bourgeois, marchans et aultres de blasphemer Dieu, de consommer leur temps, labeur, vertues et necessaire en jeux de hasard..."

1302 : Les "Mâtines" de Bruges (la ville, de nos jours)
http://www.ot-cergypontoise.fr/Decouvrir/Sites-majeurs/L-abbaye-de-Maubuisson
La Reine-mère s'y fera enterrer, son coeur étant déposé dans une autre Abbaye qu'elle avait fondée, Notre-Dame du Lys
Le Clos Lucé (où mourut Léonard) de nos jours
1519 : Mort de Léonard de Vinci
Il s'éteint au Clos Lucé, à l'âge de 67 ans : il vient d'écrire "Nul être ne va au néant", et de recevoir les sacrements de l'Église.
Ci dessous, son autoportrait (sanguine).
C'est François Premier, désireux d'introduire l’art italien dans le royaume, qui a décidé d’inviter le plus grand artiste de son temps, à le rejoindre en France avec le titre de "premier peintre, ingénieur et architecte du roi".
En 1517, Léonard, qui a déjà 65 ans, est universellement reconnu pour son génie et ses talents multiples dans le dessin, la peinture (il est à l'origine du sfumato, technique de l'estompé), la sculpture et l’architecture :
• Biographie, dessins et peintures : http://artdevinci.free.fr/
1524 : Mort de Pierre Terrail, seigneur de Bayard (Musée de l'armée des Invalides : Salle des Armures)
1331 : Naissance de Gaston Phoebus
Phoebus est le nom latin d'Apollon, dieu du soleil. Gaston de Foix et de Béarn - qui prit d'ailleurs le soleil comme emblème - reçut ce surnom flatteur dès sa naissance, en raison de sa grande beauté et de son éclatante chevelure blonde.
Ce n'est pas pour ses qualités politiques qu'il restera dans l'Histoire, car son action fut plutôt erratique : d'abord ami et allié du roi de France Philippe VI, il se brouilla avec son successeur Jean II le Bon, se rapprochant des Anglais, au tout début de la Guerre de Cent ans, puis se réconcilia avec Charles V, et laissa même tous ses biens en héritage à Charles VI, juste avant de mourir.
Ce sont plutôt ses qualités reconnues d'homme de goût, raffiné et grand amateur d'art qui font se souvenir de cet ami de Froissart, qui écrivit de lui :
"J'ai vu bien des chevaliers, des rois, des princes. Mais jamais je n'en vis qui fut de si magnifique stature et de si merveilleuse prestance. Son visage était très beau, coloré et rieur. Ses yeux étaient verts et amoureux. En toutes choses il était parfait. Il aimait ce qu'il devait aimer, haïssait ce qu'il devait haïr. Il était aimable et accessible à toutes gens et il leur parlait doucement et amoureusement. Mais dans son courroux nul n'avait pardon."
68 : Aux origines de Saint Tropez, et de sa Bravade
C'est le 17 mai pour les uns, le 29 avril pour les autres (date officielle de sa célébration, aujourd'hui) que Caius Torpetius - devenu Torpés, puis Tropez... - fut décapité, à Pise, sur ordre de Néron, pour avoir refusé d'abjurer sa foi chrétienne.
Patricien, Officier de l’empereur, chef de sa Garde personnelle, Intendant de son palais, Torpés fut converti par Saint Paul, avec qui il avait été emprisonné, comme chrétien.
À l’occasion d’une cérémonie dans le temple de Diane, à Pise, sa ville natale, il refusa de sacrifier aux dieux et fit profession de foi chrétienne : Néron ordonna de le décapiter.
Avec Irénée - qui à connu Polycarpe, disciple de Saint Jean l'Évangéliste (voir l'Éphéméride du 28 juin), c'est donc un autre témoin direct des évènements de Palestine qui vient, dès les premières années du christianisme, implanter la nouvelle religion en Gaule; en Gaule où, par ailleurs, d'autres témoins directs de ces événements - mais non chrétiens, eux - ont terminé leurs jours : Ponce Pilate et le roi Hérode, qui, tous deux, jugèrent et condamnèrent Jésus (voir l'Éphémeride du 27 février).
Le corps supplicié de Torpetius fut placé dans une barque - entre un coq et un chien, dit-on - laissée à la dérive depuis Pise, et qui échoua sur la côte provençale, en un lieu qui prit son nom : Saint Tropez.
Fête double, civile et religieuse, à la fois fête historique et fête patronale, la fête de la Bravade lui rend hommage, chaque année, en mai, pendant trois jours, en même temps qu'elle commémore un autre événement : le 24 juin 1558 fut nommé un Capitaine de Ville, chargé de gérer la sécurité de Saint-Tropez, alors constamment assaillie par les Sarrasins; celui ci forma alors les Tropéziens à la défense et au maniement des armes à feu : escopettes, haquebutes (une sorte d'arquebuse) et bombardes...
https://www.saint-tropez.fr/454e-bravade-de-saint-tropez/
1986 : Mort de Marcel Dassault (ici, son Rafale)
1524 : Giovanni da Verrazano atteint les côtes Est de l'Amérique du Nord
Explorateur italien au service de François 1er, celui-ci lui confia comme mission l’exploration de la côte Américaine, de la Floride à Terre-Neuve.
Arrivé à Cap Fear, il découvrit notamment la baie où devait s'élever New York, à laquelle il donna le nom de Nouvelle Angoulême, en l'honneur du roi François 1er qui, avant de monter sur le trône, était Comte d'Angoulême.