Pour nous, c'est une chose entendue depuis longtemps : l'amour de la petite patrie nourrit, vivifie celui de la grande, et il en est la meilleure introduction : les langues et cultures locales sont le meilleur terreau pour la culture et la civilisation française, et c'est pour cela que nous avons dès le début été séduits par ce que faisait Nolwenn Leroy.
Comme le dit Maurras, qui parle bien évidemment du provençal puisqu'il est provençal, mais le propos vaut, naturellement, pour la Bretagne et les Bretons, et pour tous les autres :
"...En travaillant à la reconstruction de la ville ou de la province, on travaille à reconstituer la nation. Le provençal ne fait aucun obstacle à l'épuration et à l'illustration de la langue française, et bien au contraire il y aide. Le patriotisme français nourri et rafraîchi à ses vives sources locales est peut-être un peu plus compliqué à concevoir et à régler que le patriotisme unificateur, simpliste, administratif et abstrait de la tradition révolutionnaire et napoléonienne. Mais comme il est plus fort ! Et surtout, comme il est plus sûr ! À la place d'un simple total de milliers de fiches contenues dans un carton vert, voici la plante naturelle qui boit la sève de son sol...."(Charles Maurras, texte complet consultable dans la dernière livraison de Maurras.net).
La présentation vidéo que nous avons diffusée hier en était resté aux 200.000 exemplaires vendus, mais aujourd'hui, après deux mois, Bretonne, l'album de standards celtes de Nolwenn, s'est écoulé à 300.000 exemplaires. Chaque semaine, le disque, sorti le 6 décembre, augmente son score de 40 %. D'ici à la fin mars, les ventes devraient atteindre 500 000 unités....
Il reste donc à souhaiter que toutes les langues et cultures régionales trouveront des artistes qui les pratiqueront et qui les chanteront : le basque, le catalan, le flamand, l'Alsacien, le Provençal (si on "chantait" Mistral comme Nolwenn chante le Bro gozh !.....), comme le fait ici Nolwenn Leroy, qui chante le Bro gozh va zadou
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