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Idées, débats...

  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

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    Elle vous expliquera le puissant poème politique de Frédéric Mistral, La Coumtesso, dans lequel, sous une forme cryptée - très en vogue à l'époque... - l'auteur prône un sain régionalisme, un sain fédéralisme, face au centralisme jacobin réducteur et destructeur des libertés locales; et promoteur d'une désolante uniformité, aussi stérile qu'impolitique...

    Écrit par un Provençal, cette charge furieuse contre le Jacobinisme qui nous ampute de nos Racines concerne aussi bien un Basque qu'un Breton, un Corse qu'un Catalan, un Alsacien qu'un Flamand etc...

    Il concerne tous ceux qui sont fiers et heureux de leur patrie première, leur petite patrie, et veulent vivre un bi-linguisme et un bi-culturalisme enrichissant.

    lafautearousseau

  • De la splendeur à l'horreur, les JO "PARIS 2024", une parfaite allégorie de la France sous le poids du Système...

    De la beauté, des moments magnifiques et inoubliables, qui ont séduit et stupéfait la France entière et une grande partie du monde, il y en a eu, et en quantité, dès le début des JO "PARIS 2024"...

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    1. Dès l'arrivée du Belem à Marseille, l'émerveillement a commencé : les images aériennes de la retransmission télévisée ont bien montré la grande beauté du site naturel de notre Phocée, sous son magnifique soleil, lorsque le Belem se dirigeait vers l'entrée du Lacydon des Grecs : devant lui, à droite et à gauche, les deux forts voulus par Louis XIV :

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  • De la splendeur à l'horreur, les JO "PARIS 2024", une parfaite allégorie de la France sous le poids du Système...

    De la beauté, des moments magnifiques et inoubliables, qui ont séduit et stupéfait la France entière et une grande partie du monde, il y en a eu, et en quantité, dès le début des JO "PARIS 2024"...

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    1. Dès l'arrivée du Belem à Marseille, l'émerveillement a commencé : les images aériennes de la retransmission télévisée ont bien montré la grande beauté du site naturel de notre Phocée, sous son magnifique soleil, lorsque le Belem se dirigeait vers l'entrée du Lacydon des Grecs : devant lui, à droite et à gauche, les deux forts voulus par Louis XIV :

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : Sociaux parce que royalistes !

    1784 : Naissance d'Alban de Villeneuve Bargemon

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    Il est sans conteste l'un des pionniers du magnifique mouvement des royalistes sociaux au XIXème siècle :

     

     (le scripte de cette vidéo ici : https://www.actionroyaliste.fr/le-precurseur-de-la-justice-sociale-alban-de-villeneuve-bargemont/)

     

     

    Avec Albert de Mun, voir l'Éphéméride du 6 octobre), La Tour du Pin (voir l'Éphéméride du 1er avril), Le Play (voir l'Éphéméride du 5 avril) et d'autres, il fait partie de ces Légitimistes trop souvent ignorés aujourd'hui, et injustement traités, à qui Michel Mourre a rendu justice, dans son Dictionnaire encyclopédique d’Histoire, article Légitimistes (page 2624, extrait) :

    "…Ce serait faire une caricature que de représenter tous les légitimistes comme des nostalgiques du passé, fermés aux problèmes de leur temps ; bien au contraire, ils furent les premiers, avec les socialistes, à dénoncer les méfaits du capitalisme sauvage. Villeneuve-Bargemon, dans son Traité d’économie politique chrétienne (1834) et Villermé, dans sa grande enquête de 1840 sur la condition ouvrière, furent les précurseurs du catholicisme social. Bénéficiant de la confiance d’une grande partie des masses rurales, les légitimistes firent campagne, souvent en liaison avec les républicains, contre le régime électoral censitaire de la Monarchie de Juillet. Leur force électorale se manifesta après la Révolution de 1848, avec 100 élus à l’Assemblée constituante (avril 1848) et 200 à l’Assemblée législative (mai 1849). Cédant à l’affolement suscité par l’émeute socialiste de juin 1848, la plupart des députés légitimistes se réunirent avec les orléanistes dans le "parti de l’Ordre" . Fermement hostiles au coup d’Etat du 2 décembre et au second Empire, ils apparurent, après les défaites de 1870, comme les hommes de l’ordre et de la paix et eurent de nouveau près de 200 élus à l’Assemblée nationale élue en février 1871.

    Ils incarnaient toujours la vieille France rurale, mais, avec Albert de Mun et La Tour du Pin, ils continuaient aussi à affirmer leurs préoccupations sociales et leur soucis de défendre les ouvriers contre les abus du capitalisme..."

  • Rémi Soulié communique...

    Nouvelle émission des Idées à l’endroit, @tvlofficiel, consacrée à Maurice Barrès. Merci à Sarah Vajda, Axel Tisserand, Jérémy Baneton et Jean-Luc Gagneux.

    Rémi Soulié

     

     
  • Autour de Jacques Bainville...

    Proposé par Alexandre - Newsletter Histoire, sur tweeter :
     

    https://www.moraledelhistoire.com/p/jacques-bainville-prophete-histoire?r=49x0e&utm_campaign=post&utm_medium=web

  • Autonomie en Corse : la revanche de Maurras, par Benoit Vaillot, historien...

    Merci à Philippe Kaminski, pour nous avoir transmis ce texte, que nous avions "laissé passer" : il y ajoute ce court "commentaire" :  "L'hommage du Vice à la Vertu... Peu importe que ce soit en bien ou en mal, l'essentiel c'est qu'on en parle..."

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    Tribune publiée dans l'Humanité du 28 mars 2024

    Le projet visant à inscrire un statut d’autonomie pour la Corse dans la Constitution, porté par Gérald Darmanin, met au jour la vraie nature de toute la politique territoriale entreprise par Emmanuel Macron depuis son arrivée au pouvoir : une conception maurrassienne de l’identité, de l’État et de la France. Nous avions déjà pu apprécier les propos du président de la République en 2020, lorsqu’il distinguait un « pays légal » et un « pays réel ».

    Devant les élus corses, en septembre 2023, il évoquait la reconnaissance en Corse d’une « communauté historique, linguistique, culturelle ayant développé un lien singulier à sa terre ». Des paroles, Emmanuel Macron est passé aux actes, sa déclaration constituant mot pour mot le premier alinéa de l’article proposé par Gérald Darmanin aux élus corses pour inscrire l’autonomie de la Corse dans la Constitution, dans la perspective de sa révision.

    La classe politique française ne saisit pas la revanche historique de Charles Maurras à laquelle nous assistons. L’intellectuel réactionnaire défendait en effet un « nationalisme intégral » en opposant un « pays réel », enraciné dans la religion, les traditions et les langues régionales, à un « pays légal », incarné par la raison, l’égalité entre les citoyens et les institutions républicaines, dominé par les quatre « États confédérés des protestants, juifs, francs-maçons et métèques ».

    Selon Charles Maurras, « la loi doit se plier aux variétés physiques et morales du pays, ou plutôt découler de ces variétés » afin d’abattre le « pays légal ». L’un des principes fondamentaux de la pensée maurrassienne a ainsi trait à la question de l’organisation territoriale, et prône une organisation politique et administrative différente pour chaque territoire. L’autonomie de la Corse n’est ainsi rien d’autre que le triomphe de la conception ethnique de l’identité des « nationalistes intégraux » corses contre la République.

    Le président de la République et le ministre de l’Intérieur ne sont pas les seuls à céder au maurrassisme ambiant, plusieurs élus régionaux, comme des vautours autour du cadavre de la République, se sont empressés de réclamer à leur tour, non pas les moyens d’assurer les compétences dont ils ont la charge – ce qui s’entend –, non pas des prérogatives supplémentaires dans le cadre d’un nouvel acte de décentralisation – ce qui se discute –, mais rien moins que la même chose que pour la Corse.

    La différenciation territoriale mise en œuvre par Emmanuel Macron depuis son arrivée au pouvoir transpire une vision maurrassienne de la France remaniée à la sauce néolibérale. En a-t-il même conscience ? Ne nous y trompons pas, accorder l’autonomie à la Corse ou à un quelconque autre territoire aujourd’hui, c’est adhérer à une vision ethnique de l’identité, participer à la destruction des services publics et préparer les sécessions territoriales, demain.

    Cette conception de l’organisation territoriale de la France, même l’État de Vichy n’avait pas osé la mettre en œuvre. La prochaine étape sera sans nul doute l’abolition des départements et l’abandon pur et simple de certains territoires ; cela a déjà commencé outre-mer. Rappelons que cette différenciation territoriale, dans toutes ses variantes, a été refusée par les Français chaque fois qu’on les a interrogés. On ne prend plus le risque de les consulter, et pour cause !

    Les Corses interrogés par référendum en 2003 ont explicitement refusé la création d’une collectivité unique : elle a été créée de manière insidieuse à travers la loi NOTRe. Les Alsaciens, eux aussi, ont écarté par référendum en 2013 la fusion des conseils généraux du Bas-Rhin et du Haut-Rhin : non seulement la collectivité européenne d’Alsace leur a été imposée, mais on l’a aussi dotée de pouvoirs exorbitants de droit commun.

    C’est plus de services publics, plus d’État et plus de République que réclament les Français, et non la destruction des premiers, le désengagement du deuxième et la dissolution de la dernière. La crise du logement en Corse est-elle une question d’autonomie ou la conséquence d’une absence de politique de logement ? L’existence de déserts administratifs et médicaux est-elle une affaire de compétence législative ou d’abandon des services publics par l’État ?

    Emmanuel Macron répond par la différenciation territoriale à toutes les conséquences de sa politique antisociale. Voilà, là encore, une constante des héritiers de Charles Maurras, de répondre par l’identité à une question sociale et politique. Le formidable travail de soi sur soi, où la France, pendant mille ans, a constitué son unité, où la République, pendant deux cents ans, l’a rendue indivisible, est en train d’être brisé par ceux-là mêmes qui devaient en être les protecteurs.

  • LA RÉPUBLIQUE INSTITUTIONNALISE LA MORT ! (communiqué du GAR, Groupe d'action royaliste)

     

    Quelle gloire pour la république maçonnique d’inscrire dans sa constitution le droit pour toutes les femmes de pouvoir tuer leurs enfants à naître en leur sein. Et gare à celui qui s’y oppose ! Celui-là n’est que l’incarnation d’un obscurantisme Moyen Âgeux, un retour en arrière honteux, un arriéré qui n’a rien compris à la femme et à son rôle dans la société moderne.

    Les républicains nous présentent l’avortement comme un progrès pour la femme. Mais en quoi le fait de pouvoir tuer son fils ou sa fille impunément, sur le simple motif qu’elle n’en a pas envie, est-il un progrès ? Ces avorteuses ne voient dans le futur bébé à naître qu’un simple fardeau à porter. Un peu à la façon d’un parasite qui a pris possession de son corps, et dont il est préférable de s’en débarrasser. Sauf que ce « parasite » en question n’est pas un être étranger au corps de la femme, étant donné qu’il est fait avec la moitié du sang de sa génitrice. L’autre moitié étant le père. Mais peu importe ! Une décision émanant d’un simple caprice est désormais suffisant pour que les femmes décident de tuer leur enfant en plein développement dans leur ventre. Un peu à l’instar de la Sparte païenne qui faisait tuer par des oracles, les enfants nés avec une apparence trop chétive ou malformé.

    Et pour être sûr que cet acquis du « progrès » de la femme ne soit surtout pas remis en cause, les républicains l’inscrivent dans leur constitution à la gloire de leur chère Simone Veil, qui doit voir défiler de là-Haut les 230 000 âmes des bébés qui sont tués chaque année, sur l’autel du féminisme et de la déesse Marianne.

    Bref ! La mort est une valeur consubstantielle à la république. Que ce soit l’avortement, l’euthanasie ou les suicides qu’elle déclenche chez beaucoup de personnes, il n’y a rien à attendre de la république et de ses pseudos valeur ! L’histoire et l’avenir nous imposent une seule chose : abolir la république en France et instituer un régime qui porte la vie comme valeur haute de la société, incarnée dans l’épanouissement d’une fleur de lys au soleil ! Criez « Victoire » chers républicains, avec la mort comme socle de vos idéaux. Si vous n’êtes pas faits pour la vie, alors vous n’êtes pas faits pour l’avenir ! Le futur nous appartient, parce que la vie est le moteur de nos idéaux !

    Notre jour viendra !

    P-P Blancher

  • Parution de "Notre Faux Ami l'Amérique/ Pour une Alliance avec la Russie", de Marc Rousset (Préface de Piotr Tolstoï)...

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    Nombre de pages: 369 - Prix de vente : 24,90 euros 

     

    Le livre “ Notre Faux-Ami l'Amérique / Pour une Alliance avec la Russie” de Marc Rousset, préface de Piotr Tolstoï, arrière-petit-fils de Léon Tolstoï, Vice-Président de la Douma, explique d'une façon complète, érudite, claire, pourquoi la France et l'Europe libérées du protectorat américain doivent se rapprocher de la Russie et conclure à terme une Alliance.

    Cet ouvrage, c’est 30 ans de réflexion géopolitique, le point Oméga de la réflexion de l’auteur. Les 33 chapitres de ce livre posent le problème pour un Français ou un Européen du choix de l’Alliance avec les Etats-Unis (Bilan calamiteux depuis la fondation des Etats-Unis – Titre I) ou avec la Russie (Alliance prometteuse pleine d’Avenir -Titre II).

    L’ouvrage est la suite logique, l’aboutissement des premières réflexions de l’auteur avec Raymond Barre en 1987, de la « Nouvelle Europe de Charlemagne » préface d’ Alain Peyrefitte, couronné par le Prix de l’Académie des Sciences Morales et Politiques sous la Coupole, en 1995, puis du livre « Les Euro-ricains » préfacé par l’Académicien et ancien Président du MEDEF Yvon Gattaz (2001), puis  du livre pionnier « La Nouvelle Europe Paris-Berlin-Moscou » , préface de l’Académicien russe Youri Roubinski, en 2008, et  enfin du dernier ouvrage « Pour une Europe des nations avec la Russie », paru en 2021.

    Ce livre a un intérêt équivalent, pour un Européen, au “Choc des Civilisations” d'Huntington ou au “Grand Echiquier ” de Zbigniew Brzezinski. Cet ouvrage grand public est donc aussi un livre de référence qui mérite de rentrer dans la mémoire collective des Européens.

    Résumé, par l'auteur :

     

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  • Dans Valeurs, le bel et émouvant hommage de Zemmour à Patrick Buisson...

    https://www.valeursactuelles.com/societe/exclu-va-eric-zemmour-patrick-buisson-un-ami-de-trente-ans

    Philippe de Villiers, Eric Zemmour et Patrick Buisson, l'emblématique trio de la droite. @DR

  • Dans notre Éphéméride de ce jour : 1792 : Quand les royalistes, en Martinique, ont battu les révolutionnaires...

    Tous nos lecteurs connaissent bien Antoine de Lacoste, qui nous offre très régulièrement ses chroniques moyen orientales. Qui nous offre aussi ses très intéressants et précieux conseils de lecture, que nous "passons" chaque vendredi dans notre Chronique "Littérature"  : Les livres d'Antoine.

    Aujourd'hui, c'est sa soeur, Odile, qui a les honneurs de notre quotidien, dans notre Éphéméride du jour. Celle-ci relate un fait d'arme évidemment passé sous silence par la vérité officielle, qui n'est qu'un grossier mensonge; et, pour rédiger cette "entrée", nous nous sommes basés sur la très intéressante monographie d'Odile de Lacoste : Vendée créole - La chouannerie en Martinique, dont nous conseillons la lecture à tous...

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    Page facebook : https://www.facebook.com/pages/category/Book/Les-livres-dAntoine-1636571 566438413/

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  • JUSTICE IMMANENTE, par Guy Adain

    La théorie de la justice : épisode • 1/4 du podcast Lectures de "La  République" de Platon
     
    Nous sommes nombreux à ne plus comprendre notre Justice !
     
    La Main de Justice semble se tendre plus, aux agresseurs qu’aux agressés. La compassion va presque toujours aux offenseurs, rarement aux offensés. Les victimes, si elles survivent, auront droit à la Cellule Psychologique, et dans le cas contraire, si elles périssent, au grand jeu : Marches blanches, petites bougies, allocutions ministérielle voire présidentielle, et décorations !!!
    La Justice de notre Pays nous paraît bien complaisante !
     
    Mais bien heureusement, il en est une autre, et à celle-ci, personne n’échappe ! 
    Une Justice qui n’est soumise à rien ni à personne, ni politique ni préférence ; celle-là est vraiment indépendante, elle est en nous, inaltérable !
    Une Justice qui présentera la facture à chacun !
    Le Peuple de France souffre de l’injustice régnante, le Peuple de France perd espoir, le Peuple de France ne comprends plus, l’esprit pays a disparu, le Franc a disparu, il est devenu Euro, la France aussi a disparu, elle prend ses ordres de l’ Europe !
    D’aucuns s’en satisfont et y trouvent certainement intérêt, mais l’ensemble du Peuple de France, la majorité, endurent cette détresse en perdant peu à peu l’espoir… 
    L’espoir de pouvoir laisser à leurs enfants une France d’Avenir !
     
    La Justice immanente, qui surviendra demain, présentera la facture à ceux d’aujourd’hui, tout sera réglé rubis sur l’ongle !
    Certes il faut être patient car comme le disait Pierre Dac : 
    « La justice immanente est rarement imminente; »
    Mais tout se paie et tout vient à son heure.
    Le Peuple de France retrouvera sa place, la France également ; 
    laissons la parole aux âmes, aux cœurs, le bon sens reviendra et avec l’Amour qui solutionne toujours tout, nous marcherons demain  à marche triomphale pour faire de la France 
     
    « ce qu’elle a été, ce qu’elle est et ce qu’elle veut être.» (Sic)

  • MARCHES DE FRANCE ET CANDÉLABRES, par Guy Adain

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    Aux Marches de France la situation n’est pas loin d’être désespérée, invasions, assassinats, crimes, voire décapitation deviennent notre lot quotidien d’agressions.
    Jusqu’alors, nous étions : « marches blanches et petites bougies » !
    Nous allons devenir : « Marches de France et candélabres » !
    Nous allons éclairer la France, de ses pleins feux ! Le Roi Soleil n’est plus, mais il nous reste Versailles en héritage et nous allons le faire resplendir de tous ses feux merveilleusement !
    Les marches forcées, genre marche arrière, les petites chandelles, les veilleuses réservées à :  veiller  nos morts : « C’est fini ! »
    Il faut que demain tout change, nous sommes lassés de vous, il faut changer ou partir 
     
    Bon appétit ! messieurs ! *
     
    Ruy Blas s’adressait aux Grands d’Espagne, et nous nous adressons aux petits marquis allumeurs de réverbères aux marches du Palais de l’Élysée…Pour leur dire, votre temps est écoulé, vous avez atteint toutes les limites d’âge possibles ; il faut partir !
    Voilà 235 ans que vous sévissez, c’est assez pour avoir fait la preuve de l’incapacité de vos doctrines pour faire régner en France un climat de mansuétude.
    La Vieille France reviendra pour faire renaître la Douce France que nous chérissons tant !
    Oui, mais qui dit cela ?
    Bien sûr, ce n’est pas moi, je n’aurai pas cette prétention gonflée d’orgueil, je ne fais que ressentir !
    Mais qui alors ?
    À part vous, sauf votre respect : «  tout le monde » !
    Oui, tous les autres Français, la Majorité, que vous minorité administrez envers et contre tous ! 
    Alors, changez ou partez ! 
     
    Bon appétit ! messieurs ! *

    Acte III, Scène II

    Ruy Blas

    L’acte III présente l’ascension fulgurante de Ruy Blas qui, devenu Premier ministre pour avoir agréé le couple royal, se décide à opérer un tour de force politique, aussi bien que dramatique et rhétorique du reste. Le ministre dénonce avec truculence, entre sublime et grotesque, les excès et les crimes des Grands. C’est la fameuse tirade du « Bon appétit ! messieurs ! » qui fait, encore aujourd’hui, la fortune de la pièce.
     
    RUY BLASsurvenant.

    "Bon appétit ! messieurs ! –
    Tous se retournent. Silence de surprise et d'inquiétude, Ruy Blas se couvre, croise les bras, et poursuit en les regardant en face.
    O ministres intègres !
    Conseillers vertueux ! voilà votre façon
    De servir, serviteurs qui pillez la maison !
    Donc vous n'avez pas honte et vous choisissez l'heure,
    L'heure sombre où l'Espagne agonisante pleure !
    Donc vous n'avez ici pas d'autres intérêts
    Que d'emplir votre poche et vous enfuir après !
    Soyez flétris, devant votre pays qui tombe,
    Fossoyeurs qui venez le voler dans sa tombe ! […]

    Et vous osez !... – Messieurs, en vingt ans, songez-y,
    Le peuple, – j'en ai fait le compte, et c'est ainsi ! –
    Portant sa charge énorme et sous laquelle il ploie,
    Pour vous, pour vos plaisirs, pour vos filles de joie,
    Le peuple misérable, et qu'on pressure encor,
    A sué quatre cent trente millions d'or !
    Et ce n'est pas assez ! et vous voulez, mes maîtres !... –
    Ah ! j'ai honte pour vous ! – Au-dedans, routiers, reitres,
    Vont battant le pays et brûlant la moisson.
    L'escopette est braquée au coin de tout buisson.
    Comme si c'était peu de la guerre des princes,
    Guerre entre les couvents, guerre entre les provinces,
    Tous voulant dévorer leur voisin éperdu,
    Morsures d'affamés sur un vaisseau perdu !
    Notre église en ruine est pleine de couleuvres ;
    L'herbe y croît. Quant aux grands, des aïeux, mais pas d’œuvres.
    Tout se fait par intrigue et rien par loyauté.
    L'Espagne est un égout où vient l'impureté
    De toute nation. – Tout seigneur à ses gages
    À cent coupe jarrets qui parlent cent langages."

    Victor Hugo, Ruy Blas, 1838
     
     

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  • Lu chez nos amis de "L’Appel au Peuple" (et communiqué par Guy Adain)

    Jérusalem : le Tombeau des rois ouvert à la visite dès jeudi - Togo  Diplomatie
     
    Lu chez nos amis de "L’Appel au Peuple" :
    La superbement belle déclaration de Madame Adeline Guibert; bien plus que l’expression du mouvement Bonapartiste, c’est le sentiment du "Parti des Français", ceux qui disent :
     
    «  Et nous, les petits, les obscurs, les sans-grades,
    Nous qui marchions fourbus, blessés, crottés, malades,
    Sans espoir de duchés ni de dotations;
    Nous qui marchions toujours et jamais n'avancions;
    Trop simples et trop gueux pour que l'espoir nous berne
    De ce fameux bâton qu'on a dans sa giberne.. » . (SIC) Edmond Rostand
     
    Les "Rassemblés ailleurs". Eux, pensent ce qu’elle exprime !  Au delà de nos différences, les Gens de France, du parti des Français, eux les Majoritaires sous la coupe des Minoritaires, ceux-là approuvent ce qui est dit et affirmé au nom de la France !
    Merci Madame !
     
    Guy Adain

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  • Lu chez nos amis de "L’Appel au Peuple" (et communiqué par Guy Adain)

    Jérusalem : le Tombeau des rois ouvert à la visite dès jeudi - Togo  Diplomatie
     
    Lu chez nos amis de "L’Appel au Peuple" :
    La superbement belle déclaration de Madame Adeline Guibert; bien plus que l’expression du mouvement Bonapartiste, c’est le sentiment du "Parti des Français", ceux qui disent :
     
    «  Et nous, les petits, les obscurs, les sans-grades,
    Nous qui marchions fourbus, blessés, crottés, malades,
    Sans espoir de duchés ni de dotations;
    Nous qui marchions toujours et jamais n'avancions;
    Trop simples et trop gueux pour que l'espoir nous berne
    De ce fameux bâton qu'on a dans sa giberne.. » . (SIC) Edmond Rostand
     
    Les "Rassemblés ailleurs". Eux, pensent ce qu’elle exprime !  Au delà de nos différences, les Gens de France, du parti des Français, eux les Majoritaires sous la coupe des Minoritaires, ceux-là approuvent ce qui est dit et affirmé au nom de la France !
    Merci Madame !
     
    Guy Adain

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