Le système gouverne mal mais se défend très bien…Être maurrassien, c’est avoir raison avant tout le monde quitte à avoir raison contre le monde entier.
Ces deux aphorismes pourraient résumer ce à quoi nous assistons ces derniers jours sur le front ukrainien.
Vaincue, désavouée, éliminée par le peuple américain - qui n’a sans doute ni oublié ni pardonné les circonstances douteuses et les nombreuses incohérences du processus électoral de Jo Biden - l’administration Biden-Harris a donné dans la précipitation la plus totale, nous faisant presque penser à ces décisions gravissimes prises dans les dernières heures d’une défaite inéluctable, l’autorisation au gouvernement ukrainien de frapper la Russie avec des missiles de longue portée américains.
Cette décision, lourde de conséquences, a tout de suite été applaudie par le Royaume (bientôt désuni ?) de Grande Bretagne et la République macroniste du Francistan, qui ont immédiatement emboîté le pas de Washington, scellant un peu plus leur renoncement et l’anéantissement de tout rôle diplomatique pour ces deux ex puissances désormais valets et télégraphistes de la (corrompue) administration Biden - Harris.
Immédiatement après cette décision britannique et « francistaise » d’autoriser des missiles de longue portée, le Kremlin faisait savoir qu’il se réservait le droit de frapper les pays directement impliquées dans ces frappes, rappelant sa récente doctrine nucléaire.
On passera sur les pseudo experts militaires nous expliquant que Poutine se livre à un numéro d’intimidation, l’Action française n’ayant pas pour habitude de commenter les racolages ou les âneries.
Toutefois, il n’échappera à personne que l’administration Biden - Harris a violé une coutume constitutionnelle américaine consistant à préparer toute transition et passation de pouvoir dans le calme et de ne pas engager le pays diplomatiquement ou militairement de façon grave comme c’est le cas en l’espèce. Il n’y a pas de quoi s’en offusquer, d’aucuns nous diront que nous enfonçons des portes ouvertes, mais la vérité n’a pas de prix, a fortiori lorsque l’on est intégralement de l’Ecole de pensée d’Action française.
Pour revenir à la France (La France seule, non pas au sens d’une France isolée mais au sens de SEULEMENT la France !), on relèvera que cette décision émanant de l’Elysée, strictement de l’Elysée, est clairement assimilable à un acte de guerre.
N’écoutant que l’agenda de ses maîtres, Foutriquet II (le premier ayant tenu le rôle selon l’ouvrage éponyme de notre Maître, après Maurras, Pierre Boutang, était feu VGE) nous reparle de « souveraineté militaire et stratégique européenne », envoyant le Corniaud (pardon, Lecornu !) nous expliquer sur les plateaux de télévision que bombarder la Russie permet de faire fonctionner l’industrie de l’armement français. Le Corniaud feint d’oublier que si un missile hypersonique russe (déjà utilisé en Ukraine depuis quelques jours) est déclenché sur Paris, il nous sera très difficile, voire impossible d’éviter cette catastrophe.
Le jour où les Français seront sous les bombes russes, l’industrie sera probablement le cadet de leur souci. Mais l’essentiel n’est pas là, l’essentiel est d’appliquer l’agenda.
Ce jour, Foutriquet II envisage sérieusement un envoi de troupes au sol sous bannière bruxelloise. On ne reparlera même pas de la violation de la Constitution laissée par De Gaulle sur les conditions de déclaration de guerre, l’envoi de troupes au sol étant en lui-même, en Droit international public, un acte de guerre.
Lors de son procès, en 1945, Charles Maurras dans sa défense (dont la lecture dura près de 7 heures !) avait magnifiquement et brillamment visé ces politiciens lâches et inconscients, pacifistes d’alors qui se révélèrent bellicistes ! Les troupes de « crosses en l’air et rompons les rangs ! » devinrent les premiers sergents recruteurs aux mains pleines du sang des innocents qu’ils envoyèrent à la mort en ayant sciemment refusé la préparation à la guerre pourtant réclamée par Charles Maurras et l’Action française.
Pendant ce temps, Donald Trump crie dans le désert en attendant d’être investi Président des États Unis d’Amérique, ayant affirmé à plusieurs reprises sa volonté inébranlable d’arrêter le massacre en Ukraine et le financement du corrompu et clownesque Zelensky et de sa clique.
Les anti Américains primaires en sont pour leurs frais. L’Etat profond n’a ni nationalité, ni colonne vertébrale, ni foi (sauf peut-être celle dans le prince de ce monde ?), ni loi sauf celle de ses propres intérêts financiers et de pouvoir.
Étrangement, c’est la même administration qui finance l’Ukraine et soutient les lobbys du « Big Pharma ».
Il est grand temps que les criminels en col blanc regagnent les abîmes d’où ils sont sortis pour mentir, séduire, duper les peuples afin de les mener au suicide. Ne nous y trompons pas, Pierre Debray nous avait prévenu : La troisième guerre mondiale est commencée.
Ainsi revient cet aphorisme de Pierre Boutang lorsqu’il écrit que le dépositaire de la véritable légitimité « le premier rebelle et serviteur de la légitimité révolutionnaire » sera le Prince Chrétien.
Du front de l’Est au Proche Orient, du vieux Royaume de Kiev qui nous donna notre Reine Anne aux Etats Latins de Jérusalem, le Prince Chrétien, ou rien.
La Rédaction