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Actualité France

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  • EXIT L'EXIL, par Fabrice de Chanceuil

     

    (ndlr : merci à notre Ami Joël Broquet, qui nous a transmis ce texte)

     

    Anniversaire

     

    EXIT L'EXIL

     

    Le 24 juin de cette année, outre la fête annuelle de Saint-Jean Baptiste, marque le 75ème anniversaire de l'abrogation de la loi d'exil. A cette occasion, le Comte de Paris, Chef de la Maison de France, s'est rendu à Rennes le week-end précédent où il a été reçu dans les locaux du journal Ouest-France.

    Celle qu'on appelle communément la loi d'exil était la loi du 22 juin 1886 relative aux membres des familles ayant régné sur la France. Cette loi avait pour objet d'interdire l'accès et la résidence en territoire français des chefs de familles ayant régné sur la France, ce qui visait, d'une part, la famille de Bourbon-Orléans dont le dernier roi, Louis-Philippe Ier, avait été chassé par la Révolution de 1848 et la famille Bonaparte, dont le dernier empereur, Napoléon III, avait été renversé en 1870 en pleine guerre franco-prussienne.

    Alors que la tentative de restauration monarchique avait échoué en 1873 et que le Comte de Chambord, ultime représentant de la branche aînée des Bourbons, était mort, sans héritier, en 1883, on aurait pu penser que la République, installée depuis le 4 septembre 1870, se sentait suffisamment assurée pour ne pas craindre un éventuel renversement du régime.

    C'est en fait un événement mondain qui a réveillé les inquiétudes des républicains, en l'occurrence les fiançailles, célébrées le 14 mai 1886 à l'Hôtel de Matignon, d'Amélie d'Orléans, fille du Comte de Paris, avec le Prince Charles, héritier de la Couronne du Portugal. La cérémonie fastueuse, favorablement commentée par une partie de la presse, avait ému les soutiens du pouvoir au point de relancer l'idée d'une loi d'exil pour les anciennes familles royale et impériale.

    Ce n'était pas la première fois qu'une telle loi allait être votée puisqu'à chaque changement de dynastie ou de régime, une législation de bannissement avait frappé les anciens monarques et leur famille, que ce soit en 1816 à la chute de Napoléon Ier, en 1832 après celle de Charles X et en 1848 au départ de Louis-Philippe Ier.

    La nouvelle loi d'exil, votée par 315 voix contre 232, est donc promulguée le 22 juin 1886. A la différence des précédentes, elle présente la particularité de ne concerner que les chefs de famille et leurs héritiers directs, sans mentionner de princes en particulier. Sont ainsi touchés, pour les Bonaparte, le prince Jérôme Napoléon et son fils Victor, tous deux concurrents pour le trône impérial, qui partent respectivement en Belgique et en Suisse et, pour les Bourbon-Orléans, le Prince Philippe et son fils Louis-Philippe, alors élève à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr, qui s'embarquent ensemble pour la Grande-Bretagne. A noter que les princes de la branche Bourbon-Anjou, sans doute considérée comme espagnole, n'ont jamais été affectés par cette loi et ont toujours pu circuler librement en France.

    Avec le temps, la loi a commencé à s'appliquer avec moins de rigueur, les princes s'autorisant des incursions en territoire français sans être réellement inquiétés. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les deux chefs de famille, le prince Louis Bonaparte et le prince Henri d'Orléans, s'engagent dans la Légion étrangère puis participent, d'une manière ou d'une autre, à la Résistance, rendant assez incompréhensible le maintien de la loi. A la Libération, au moment où s'affirmaient les principes d'une Europe ou s'appliquerait la libre circulation des personnes, cette restriction, n'était plus tenable.

    Le mérite de l'abrogation revient à Paul Hutin-Desgrées, député du Morbihan de 1946 à 1956 sous l'étiquette MRP (Mouvement républicain populaire, démocrate chrétien) et fondateur du quotidien Ouest-France, avec le soutien de plusieurs parlementaires dont Maurice Schumann, ancien porte-parole de la France libre. Ainsi la loi du 24 juin 1950, dont Paul Hutin-Desgrées est le rapporteur, abroge-t-elle celle du 22 juin 1886, le nouveau texte se réservant toutefois le droit de recourir à une nouvelle interdiction en cas de nécessités de l'ordre public, disposition supprimée à son tour en 2011 dans le cadre de la loi sur la simplification et l'amélioration de la qualité du droit.

    C'est pour célébrer cet anniversaire que le Comte de Paris a été reçu le 20 juin au siège du quotidien Ouest-France par Pierre-Xavier Lefranc, président du directoire du journal, permettant ainsi au Prince de découvrir les coulisses du premier quotidien français et de rendre hommage à son fondateur.

    Peut-être aussi une occasion de mettre un terme à l'exil intérieur dont semble être affectée la Famille de France.

     

    Fabrice de CHANCEUIL 22/06/2025

  • Réflexions vagabondes sur le terrifiant assassinat de Mélanie par un pré-ado de quatorze ans : le grand concours du crétinisme est ouvert...

    Quelqu'un de très souriant" : qui était Mélanie, la surveillante tuée par  un collégien à Nogent ? | TF1 INFO

    Bayrou veut interdire la vente des couteaux aux moins de quinze ans ? Il leur suffira d'en prendre un chez eux, dans la cuisine ! Et, s'ils n'ont pas de couteaux, ils pourront toujours étrangler, avec leurs deux mains. Et on va mettre partout des "portiques" hors de prix, alors qu'on a 3.400 milliards de dette ? Mais, ces portiques, qui les surveillerait ? On va engager la moitié des Français pour surveiller l'autre moitié ?...

    Lorsque quelqu'un veut tuer, il tue.

    Le problème n'est pas "les couteaux" : le problème c'est ce qu'il y a dans la tête des gens. Lorsque les cerveaux (d'enfants et d'adultes) sont gavés d'ordures, ils auront des comportements de gens gavés d'ordures...

    La Nature a horreur du vide : les Grecs anciens recherchaient "le Vrai, le Beau, le Bien"; puis est venue le Christianisme; et, en Gaule, devenant peu à peu "la France", l'heureuse synthèse du Christianisme et du Génie de l'Antiquité gréco-romaine permit l'éclosion d'une civilisation magnifique, façonnée par ce Peuple qui "étonna l'univers", pour reprendre la belle formule de Jean Dutourd.

    Mais vint la Révolution, puis Jules Ferry, qui voulut - avec ses maudits hussards noirs - extirper Dieu et le Roi de la tête des enfants de France.

    "Vous fabriquerez des enfants qui ne croiront en rien, pas même en vous" lui objecta un député royaliste. Ferry répondit que "la morale de nos pères" suffirait. Elle n'a pas duré cent cinquante ans, cette "morale/coquille creuse", et on en voit le résultat aujourd'hui, avec ces bêtes fauves que deviennent les gens, adultes et enfants confondus...

    Et, maintenant, on en est là, avec comme deux populations dans le même Pays :

    • D'un côté, on a ces vingt mille jeunes Pèlerins qui s'élancent de Paris à Chartres, parcourant cent kilomètres en trois jours, priant, chantant et riant, bref... CROYANT ! Évidemment, avec des jeunes pareils et tous les autres signes, partout dans le pays, d'un très réel renouveau de la Foi, tous les espoirs sont permis, pour le retour d'un futur à nouveau radieux...

    • Mais, de l'autre, on a ces pauvres enfants de Jules Ferry, assassins certes, et monstres qu'il faut enfermer à vie puisque la peine de mort n'existe plus. Mais qu'il faut aussi plaindre, car ils ont été privé, amputés de leur héritage spirituel, intellectuel, moral et mental...

    Au Moyen-Âge, probablement seraient-ils partis aux Croisades... Aujourd'hui, leurs pauvres têtes sont vides de toutes les chose d'en Haut, de tout ce qui tire vers le Haut; elles ne sont remplies que d'ordures et d'immondices, car, nous l'avons dit, la Nature a horreur du vide, et là où il n'y a pas le propre, il y a le sale; là où il n'y a pas le Bien, il y a le Mal; chez ces misérables (mais malgré tout victimes) il n'y a, dans les têtes que le fric, le sexe, les drogues...

    On voit bien que le problème de cette horrible affaire n'est pas d'interdire la vente des couteaux aux mineurs; le problème est : que met-on dans la tête des enfants en particulier, des gens en général ? Par l'École, par les médias et les réseaux sociaux... 

    Si on stérilisez leurs vaisselle, mais qu'on laisse leurs cerveaux se remplir d'ordures, qu'on ne s'étonne pas, après, de voir déferler des hordes de barbares, qui ne sont que le reflet et la conséquence d'une société ensauvagée elle-même : l'arbre pourri produit des fruits pourris...

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  • QU'ON SE LE DISE !

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  • En réponse aux laïcards/pleurnichards...

    La France est la fille aînée de l'Église et à ce titre les drapeaux sont en berne sur les bâtiments publics aujourd'hui, jour des obsèques du pape François.

    Nous avons émis à la fois les réserves que nous pensions devoir émettre... :

    LE PAPE FRANÇOIS EST MORT...

    ... et signalé les points positifs que nous pensions devoir signaler :

    Retour sur la merveilleuse "Journée du Pape" à Ajaccio...

    Ceci étant dit, il est plus que normal que les drapeaux soient en berne aujourd'hui, en France : et bisque, bisque rage, les laïcards !...

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  • Un entretien de Sarah Knafo, sur Atlantico

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    Quand 92 % des données occidentales sont stockées aux États-Unis, qui peut croire que nous sommes souverains ?  Découvrez ci-dessous mon entretien avec Atlantico qui me permet de présenter mon rapport sur notre souveraineté...

    Sarah Knafo : « Le retard technologique de l’Europe l’expose à une dangereuse vulnérabilité stratégique »

    Députée européenne membre de Reconquête et de l’Europe des Nations Souveraines (ENS), Sarah Knafo invite l’Union européenne à suivre la vision française concernant la souveraineté dans le Cloud afin de nous protéger de l’extraterritorialité des droits américains et chinois. Elle invite aussi la France et l’Europe à « sortir de la naïveté » et montrer les dents dans le domaine des nouvelles technologies. Entretien.

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  • La seule riposte possible pour l’Europe : faire la même chose que Trump ! par Marc Rousset

     

    Le Figaro du mercredi 9 avril, page 17, a eu l’honnêteté de présenter sur la même page deux thèses opposées, celles d’une personne intelligente et réaliste, madame Julie Girard, avec son article intitulé « Trump, le président du peuple contre l’élite financière ?» et un autre article écrit par Bertille Bayart, journaliste de la pensée unique, ayant pour titre : « Pourquoi la Chine risque de gagner la guerre commerciale », alors qu’il est plus que certain que l’Empire du milieu va la perdre !

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  • La décision visant Marine Le Pen est infondée en Droit sur ce qui relève de l’exécution provisoire...

    Sur notre Compte "X" Lafautearousseau Royaliste - LFAR :

    "On salue Noëlle Lenoir, membre honoraire du Conseil Constitutionnel, soulignant que la décision visant @MLP_officiel est infondée en Droit sur ce qui relève de l’exécution provisoire. Cette analyse rejoint celle de la Rédaction de lfar !
     
    Noëlle Lenoire, membre honoraire du Conseil Constitutionnel, à propos de l'inéligibilité de Marine Le Pen : "Cette décision n'est pas fondée en droit... Les juges ont tué la monarchie, ils vont tuer la République."
     
    (extrait vidéo 2'01)
     
     

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  • Affaire Le Pen : "Ça finira mal !..." dit le perroquet, dans le Conte de Jacques Bainville...

    Thucydide a raison :  "l'Histoire est un perpétuel recommencement...".

    Sous Louis XV et Louis XVI les Juges et les Parlements sont sortis de leur rôle et, ne se contentant plus de la Magistrature, ils firent de la Politique (du moins, celle de leurs intérêts de caste, de privilégiés, qu'ils étaient). Louis XV les renvoya, faisant ainsi la vraie révolution qui s'imposait alors, mais Louis XVI commit l'erreur fatale de les rappeler, ce qui rendit inévitable la catastrophe nationale, européenne et planétaire que l'on connaît sous le nom de "la Révolution" (car, lorsqu'il voulut les renvoyer à son tour, en 1787, se rendant compte de l'erreur fatale du début de son règne, il était trop tard).

    Mitterand, qui fit un passage par l'Action française, ne disait-il pas : "Méfiez-vous des Juges : ils ont détruit la Monarchie, ils détruiront la République..."

    Nous en sommes là. Politisés (à gauche, bien entendu), les Juges ne se contentent plus de jouer leur rôle (rendre la Justice) mais veulent faire - et font - de la politique (de gauche, bien entendu).

    Hier, ils ont flingué Fillon : résultat, on a eu les deux quinquennats calamito/cataclysmiques de Macron.

    Aujourd'hui, ils se "payent" Marine Le Pen.

    Ce n'est plus de la Justice, mais de l'injustice politicarde, car - on l'a bien compris, en France, en Europe et dans le monde - le but de la manoeuvre est d'empêcher Marine Le Pen de se présenter à la prochaine Présidentielle.

    Quitte, pour cela, à tourner le dos à près de huit siècles de saine et bonne Justice royale, qui survécut même à la funeste révolution : c'est Saint Louis qui, dans son Ordonnance de 1258, imposa le fait que toute décision de Justice serait dorénavant susceptible d'appel.

    On ne peut ici noyer le lecteur sous de volumineux détails en langue du Moye-Âge; citons seulement ce très court passage de l'Ordonnance royale :

    "Se aucun vaut fausser jugement, ou païs, ou il appartient que jugement soit faussé, il n’i aura point de bataille, mès les clains, et les respons, et les autres destrains de plet seront apportez en nostre court, et selon les erremens du plet, len fera depécier le jugement, ou tenir, et cil qui sera trouvé en son tort, l’amendera selon la coutume de la terre..."

    Même le lecteur non juriste d'aujourd'hui comprend que cette principale mesure du texte n’emploie pas le terme "appel", mais le très féodal "faussement". 

    Or, aujourd'hui, quel appel peut faire Marine Le Pen ?

    Aucun !

    Il est donc bien clair qu'on n'est plus, là, dans "la Justice" mais dans l'injustice politisée la plus insupportable; et la plus rétrograde, la plus passéiste, qui nous ramène plus de huit siècles en arrière !

    Et par quoi est-elle "justifiée", cette injustice ?

    • Par la crainte de récidive ? Mais il y a belle lurette que Marine Le Pen n'est plus député européenne !

    • Par la crainte que la personne poursuivie ne se soustraie à la Justice ?  Qui peut oser affirmer, sans crainte du ridicule qui tue encore, que Marine Le Pen envisagerait un seul millième de seconde de quitter la France ?

    • Par la crainte de destruction de preuves ? Mais, depuis le temps que dure cette "affaire", quelle preuve craint-on qu'il soit encore possible de détruire ?

    N'étant ni le Rassemblement national, ni les fondés de pouvoir de Marine Le Pen, ce n'est pas à nous d'entrer dans le jeu de cette misérable querelle.

     Nous nous contenterons d'en tirer la leçon politique : un tel scandale sert nos idées et notre proposition de "révolution de la Révolution", car il montre bien la perversité intrinsèque du Système issu de la république idéologique, elle-même issue de la Révolution; et que nous ne sommes ni en république, ni en démocratie...

    Il achève de discréditer ce Système, dont une récente étude - qui a fait grand bruit - montre qu'il ne jouit plus de la confiance des Français, qui ne croient plus en lui

    Au fond, ce que Maurras et la magnifique école de pensée que regroupa l'Action française n'ont pas réussi à faire en leur temps (détruire ce Système maléfique), c'est peut-être le Système lui-même qui est en train de le faire sous nos yeux, par ses tares et ses défauts intrinsèques (Chateaubriand dirait "son imperfection en politique..."); en s'affaissant sur lui-même, en se décomposant sous nos yeux, en ayant perdu toute force de respectabilité, de conviction et d'adhésion du Peuple...

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  • Affaire Le Pen : "Ça finira mal !..." dit le perroquet, dans le Conte de Jacques Bainville...

    Affaire Le Pen : "Ça finira mal !..." dit le perroquet, dans le Conte de Jacques Bainville...

    Thucydide a raison :  "l'Histoire est un perpétuel recommencement...".

    Sous Louis XV et Louis XVI les Juges et les Parlements sont sortis de leur rôle et, ne se contentant plus de la Magistrature, ils firent de la Politique (du moins, celle de leurs intérêts de caste, de privilégiés, qu'ils étaient). Louis XV les renvoya, faisant ainsi la vraie révolution qui s'imposait alors, mais Louis XVI commit l'erreur fatale de les rappeler, ce qui rendit inévitable la catastrophe nationale, européenne et planétaire que l'on connaît sous le nom de "la Révolution" (car, lorsqu'il voulut les renvoyer à son tour, en 1787, se rendant compte de l'erreur fatale du début de son règne, il était trop tard).

    Mitterand, qui fit un passage par l'Action française, ne disait-il pas : "Méfiez-vous des Juges : ils ont détruit la Monarchie, ils détruiront la République..."

    Nous en sommes là. Politisés (à gauche, bien entendu), les Juges ne se contentent plus de jouer leur rôle (rendre la Justice) mais veulent faire - et font - de la politique (de gauche, bien entendu).

    Hier, ils ont flingué Fillon : résultat, on a eu les deux quinquennats calamito/cataclysmiques de Macron.

    Aujourd'hui, ils se "payent" Marine Le Pen.

    Ce n'est plus de la Justice, mais de l'injustice politicarde, car - on l'a bien compris, en France, en Europe et dans le monde - le but de la manoeuvre est d'empêcher Marine Le Pen de se présenter à la prochaine Présidentielle.

    Quitte, pour cela, à tourner le dos à près de huit siècles de saine et bonne Justice royale, qui survécut même à la funeste révolution : c'est Saint Louis qui, dans son Ordonnance de 1258, imposa le fait que toute décision de Justice serait dorénavant susceptible d'appel.

    On ne peut ici noyer le lecteur sous de volumineux détails en langue du Moye-Âge; citons seulement ce très court passage de l'Ordonnance royale :

    "Se aucun vaut fausser jugement, ou païs, ou il appartient que jugement soit faussé, il n’i aura point de bataille, mès les clains, et les respons, et les autres destrains de plet seront apportez en nostre court, et selon les erremens du plet, len fera depécier le jugement, ou tenir, et cil qui sera trouvé en son tort, l’amendera selon la coutume de la terre..."

    Même le lecteur non juriste d'aujourd'hui comprend que cette principale mesure du texte n’emploie pas le terme "appel", mais le très féodal "faussement". 

    Or, aujourd'hui, quel appel peut faire Marine Le Pen ?

    Aucun !

    Il est donc bien clair qu'on n'est plus, là, dans "la Justice" mais dans l'injustice politisée la plus insupportable; et la plus rétrograde, la plus passéiste, qui nous ramène plus de huit siècles en arrière !

    Et par quoi est-elle "justifiée", cette injustice ?

    • Par la crainte de récidive ? Mais il y a belle lurette que Marine Le Pen n'est plus député européenne !

    • Par la crainte que la personne poursuivie ne se soustraie à la Justice ?  Qui peut oser affirmer, sans crainte du ridicule qui tue encore, que Marine Le Pen envisagerait un seul millième de seconde de quitter la France ?

    • Par la crainte de destruction de preuves ? Mais, depuis le temps que dure cette "affaire", quelle preuve craint-on qu'il soit encore possible de détruire ?

    N'étant ni le Rassemblement national, ni les fondés de pouvoir de Marine Le Pen, ce n'est pas à nous d'entrer dans le jeu de cette misérable querelle.

     Nous nous contenterons d'en tirer la leçon politique : un tel scandale sert nos idées et notre proposition de "révolution de la Révolution", car il montre bien la perversité intrinsèque du Système issu de la république idéologique, elle-même issue de la Révolution; et que nous ne sommes ni en république, ni en démocratie...

    Il achève de discréditer ce Système, dont une récente étude - qui a fait grand bruit - montre qu'il ne jouit plus de la confiance des Français, qui ne croient plus en lui

    Au fond, ce que Maurras et la magnifique école de pensée que regroupa l'Action française n'ont pas réussi à faire en leur temps (détruire ce Système maléfique), c'est peut-être le Système lui-même qui est en train de le faire sous nos yeux, par ses tares et ses défauts intrinsèques (Chateaubriand dirait "son imperfection en politique..."); en s'affaissant sur lui-même, en se décomposant sous nos yeux, en ayant perdu toute force de respectabilité, de conviction et d'adhésion du Peuple...

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  • RIDICULE !

    (rédigé/publié en direct, au moment même où la nomination de Bayrou était annoncée, ce vendredi...)Ridicule
     
     

    OUI, RIDICULE !

     

    Tout le monde se souvient des promesses du "jeune" Macron, pour se faire élire, avant son premier calamiteux quinquennat (le second l'étant tout  autant, avec cette seule consolation que ce sera le dernier : ouf !) : "je ferai de la politique autrement", et "je tournerai le dos à l'ancien monde"...

    Résultat : après sept années cataclysmiques, durant lesquelles il a fait à lui tout seul, passer notre Dette de 2.000 à 3.300 milliards (le Covid a bon dos !...) Macron nous sort de son chapeau tout rapiécé de vieux saltimbanque de rue tout misérable... un nouveau (!) premier Ministre, nommé... Bayrou !

    On éclaterait de rire, on se roulerait par terre, si ce n'était la France qui payait, qui faisait les frais de la "folie Macron", et, à travers la France,

    NOUS TOUS !

    En somme, tourner le dos à l'ancien monde et faire de la politique autrement, c'était donc pour "ça", après sept années de descente aux enfers : 

    Le marigot et ses caïmans installés au coeur du gouvernement !

    Et faire du vieux avec du vieux...

    On notera que la caïmane Bachelot (tout un programme !) appelait cette nomination de ses voeux, juste avant la nomination du caïman ancêtre : c'est bien connu, les loups ne se mangent pas entre eux...

    Que conclure de cet épisode tragi-comique, risible et, nous le disons en titre, carrément ridicule ?

    Que le Système, la République idéologique est à bout, qu'elle n'a plus rien à proposer , qu'elle est totalement déconnectée des réalités et du Pays réel, qui commence à n'avoir plus que de l'indifférence - au mieux - du mépris - au pire - pour cette République idéologique, qui agonise sous nos yeux...

    Macron, chef pitoyable d'un Système ridicule, se moque ouvertement de nous, et le Système est bloqué.

    ALORS ?

    ALORS, À BAS CE SYSTÈME SCLÉROSÉ, ARCHAÎQUE ET QUI NE RÉPOND PLUS AUX "EXIGENCES NATURELLES DES RÉALITÉS DE CE TEMPS" (COMME LE DISAIT LE COMTE DE PARIS, GRAND-PÈRE DE L'ACTUEL).

    Mais, si le Système se meurt, si le Système est mort (comme dirait Bossuet), nous, la France et les Français, ne voulons pas mourir !

    La France a un incroyable talent, c'est bien connu; elle regorge de personnes compétentes et entreprenantes : elles sont simplement stérilisées, bloquées par le Système.

    Entre la fertilité du Peuple français - qui ne demande qu'à étonner le monde, de nouveau - et la stérilité du Système mort qui nous entraîne vers le fond, nous avons choisi :

     

    À BAS CE SYSTÈME MORTIFÈRE,

     

    CETTE RÉPUBLIQUE IDÉOLOGIQUE

     

    QUI NOUS TUE !

     

    VIVE LA FRANCE !

     

    MAIS, POUR QUE VIVE LA FRANCE, 

     

    VIVE LE ROI !

     

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  • Novembre Résistance, par un double "NON" !

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    • Non au remplacement de la façon de vivre française par une pseudo et "anti" fête début novembre ("à l'eau, ouine !), puis par un matraquage mercantile poussant à la sur-consommation souvent inutile, source de gaspillage anti-écologique et souvent prétexte à des arnaques en tous genres fin novembre...

    • Non à l'imposition de la sous-culture en plastoc des états-désunis, et à l'anglo-ricanisation forcée par les intérêts strictement matériels du "fric", "la Fortune anonyme et vagabonde" dont parlait l'Action française...

    • Non à la dé-francisation, si bien menée par ce Système, cette République idéologique qui s'est construite, sans nos Racines historiques, culturelles et chrétiennes, en dehors d'elles et contre elles...

    NON À CES DEUX IMPORTATIONS FORCÊES !

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  • Macron s’en va-t-en guerre…

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    Le système gouverne mal mais se défend très bien…Être maurrassien, c’est avoir raison avant tout le monde quitte à avoir raison contre le monde entier. 

    Ces deux aphorismes pourraient résumer ce à quoi nous assistons ces derniers jours sur le front ukrainien. 
     
    Vaincue, désavouée, éliminée par le peuple américain - qui n’a sans doute ni oublié ni  pardonné les circonstances douteuses et les nombreuses incohérences du processus électoral de Jo Biden - l’administration Biden-Harris a donné dans la précipitation la plus totale, nous faisant presque penser à ces décisions gravissimes prises dans les dernières heures d’une défaite inéluctable, l’autorisation au gouvernement ukrainien de frapper la Russie avec des missiles de longue portée américains. 
     
    Cette décision, lourde de conséquences, a tout de suite été applaudie par le Royaume (bientôt désuni ?) de Grande Bretagne et la République macroniste du Francistan, qui ont immédiatement emboîté le pas de Washington, scellant un peu plus leur renoncement et l’anéantissement de tout rôle diplomatique pour ces deux ex puissances désormais valets et télégraphistes de la (corrompue) administration Biden - Harris. 
     
    Immédiatement après cette décision britannique et « francistaise » d’autoriser des missiles de longue portée, le Kremlin faisait savoir qu’il se réservait le droit de frapper les pays directement impliquées dans ces frappes, rappelant sa récente doctrine nucléaire. 
     
    On passera sur les pseudo experts militaires nous expliquant que Poutine se livre à un numéro d’intimidation, l’Action française n’ayant pas pour habitude de commenter les racolages ou les âneries. 
     
    Toutefois, il n’échappera à personne que l’administration Biden - Harris a violé une coutume constitutionnelle américaine consistant à préparer toute transition et passation de pouvoir dans le calme et de ne pas engager le pays diplomatiquement ou militairement de façon grave comme c’est le cas en l’espèce. Il n’y a pas de quoi s’en offusquer, d’aucuns nous diront que nous enfonçons des portes ouvertes, mais la vérité n’a pas de prix, a fortiori lorsque l’on est intégralement de l’Ecole de pensée d’Action française. 
     
    Pour revenir à la France (La France seule, non pas au sens d’une France isolée mais au sens de SEULEMENT la France !), on relèvera que cette décision émanant de l’Elysée, strictement de l’Elysée, est clairement assimilable à un acte de guerre. 
     
    N’écoutant que l’agenda de ses maîtres, Foutriquet II (le premier ayant tenu le rôle selon l’ouvrage éponyme de notre Maître, après Maurras, Pierre Boutang, était feu VGE) nous reparle de « souveraineté militaire et stratégique européenne », envoyant le Corniaud (pardon, Lecornu !) nous expliquer sur les plateaux de télévision que bombarder la Russie permet de faire fonctionner l’industrie de l’armement français. Le Corniaud feint d’oublier que si un missile hypersonique russe (déjà utilisé en Ukraine depuis quelques jours) est déclenché sur Paris, il nous sera très difficile, voire impossible d’éviter cette catastrophe. 
     
    Le jour où les Français seront sous les bombes russes, l’industrie sera probablement le cadet de leur souci. Mais l’essentiel n’est pas là, l’essentiel est d’appliquer l’agenda. 
     
    Ce jour, Foutriquet II envisage sérieusement un envoi de troupes au sol sous bannière bruxelloise. On ne reparlera même pas de la violation de la Constitution laissée par De Gaulle sur les conditions de déclaration de guerre, l’envoi de troupes au sol étant en lui-même, en Droit international public, un acte de guerre. 
     
    Lors de son procès, en 1945, Charles Maurras dans sa défense (dont la lecture dura près de 7 heures !) avait magnifiquement et brillamment visé ces politiciens lâches et inconscients, pacifistes d’alors qui se révélèrent bellicistes ! Les troupes de « crosses en l’air et rompons les rangs ! » devinrent les premiers sergents recruteurs aux mains pleines du sang des innocents qu’ils envoyèrent à la mort en ayant sciemment refusé la préparation à la guerre pourtant réclamée par Charles Maurras et l’Action française. 
     
    Pendant ce temps, Donald Trump crie dans le désert en attendant d’être investi Président des États Unis d’Amérique, ayant affirmé à plusieurs reprises sa volonté inébranlable d’arrêter le massacre en Ukraine et le financement du corrompu et clownesque Zelensky et de sa clique. 
     
    Les anti Américains primaires en sont pour leurs frais. L’Etat profond n’a ni nationalité, ni colonne vertébrale, ni foi (sauf peut-être celle dans le prince de ce monde ?), ni loi sauf celle de ses propres intérêts financiers et de pouvoir. 
     
    Étrangement, c’est la même administration qui finance l’Ukraine et soutient les lobbys du « Big Pharma ». 
     
    Il est grand temps que les criminels en col blanc regagnent les abîmes d’où ils sont sortis pour mentir, séduire, duper les peuples afin de les mener au suicide. Ne nous y trompons pas, Pierre Debray nous avait prévenu : La troisième guerre mondiale est commencée. 
     
    Ainsi revient cet aphorisme de Pierre Boutang lorsqu’il écrit que le dépositaire de la véritable légitimité « le premier rebelle et serviteur de la légitimité révolutionnaire » sera le Prince Chrétien. 
     
    Du front de l’Est au Proche Orient, du vieux Royaume de Kiev qui nous donna notre Reine Anne aux Etats Latins de Jérusalem, le Prince Chrétien, ou rien. 
     
    La Rédaction 
  • "L'AFFAIRE LE PEN" : UN COUP D'ÉTAT JUDICIAIRE...

    Inéligibilité requise contre Marine Le Pen: "Le parquet est passé dans un  domaine qui n'est pas judiciaire, mais politique", estime Jean-Paul Garraud  (député européen RN)

     

    En 1771, Louis XV avait, sagement, "renvoyé" les Parlements, car ceux-ci sortaient constamment de leur rôle, qui était judiciaire, et se mêlaient de faire de la politique. Et, en plus, non pas une politique pour le Peuple, pour la Nation, et à leur service, mais une politique de classe et de caste, ne visant qu'à préserver leurs intérêts et privilèges.

    Par cette sage décision, Louis XV évitait la Révolution, et permettait à l'administration royale d'organiser et mettre en pratique toutes les réformes dont le Pays avait besoin.

    Louis XVI - l'un des rares adeptes du "l'homme naît bon..." de Rousseau... - commit l'erreur funeste de "rappeler" ces Parlements, les croyant "bons" et pensant que son grand-père avait commis une erreur : revenus hautains et pleins de morgue, bien décidés à se venger, au lieu de servir le Peuple et la Nation, les Parlementaires reprirent leur travail de blocage de la Société afin de ne se préoccuper que de la seule chose qui leur importait : le maintien et la défense de leurs intérêts personnels égoïstes de classe et de caste.

    C'est ce blocage de la révolution royale en cours, grâce à Louis XV, qui rendit la Révolution inévitable. Mitterand - qui côtoya l'Action française dans sa jeunesse... - savait cela. C'est le sens de son mot bien connu : "Méfiez-vous des Juges : ils ont détruit la Royauté, ils détruiront la République..."

    Aujourd'hui, nous sommes revenus à cette époque des Parlementaires sortant de leur rôle - judiciaire - pour faire de la politique. "Leur" politique, de gauche et d'extrême-gauche, bien entendu... Et "l'affaire Marine Le Pen" - qui nous occupe ici - n'en est que le dernier exemple : l'incroyable sévérité des réquisitions du Procureur, dans une affaire ancienne et dans laquelle il n'y a aucun enrichissement personnel, montre bien que le Parquet est sorti - comme sous Louis XVI - du champ judiciaire pour entrer dans le domaine politique.

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