De la splendeur à l'horreur, les JO "PARIS 2024", une parfaite allégorie de la France sous le poids du Système...
De la beauté, des moments magnifiques et inoubliables, qui ont séduit et stupéfait la France entière et une grande partie du monde, il y en a eu, et en quantité, dès le début des JO "PARIS 2024"...
1. Dès l'arrivée du Belem à Marseille, l'émerveillement a commencé : les images aériennes de la retransmission télévisée ont bien montré la grande beauté du site naturel de notre Phocée, sous son magnifique soleil, lorsque le Belem se dirigeait vers l'entrée du Lacydon des Grecs : devant lui, à droite et à gauche, les deux forts voulus par Louis XIV :
à droite, le Fort Saint Nicolas, à gauche, le Fort Saint Jean, avec sa grosse tour carrée "du Roi René" et sa Tour du Fanal. À droite, au sommet de la colline, la Bonne Mère qui domine tout et, en dessous, les tours crénelées de l'Abbaye de Saint Victor, dont l'abbé devint le Pape Urbain V et où se trouve "la pierre de Volusianus", le plus ancien témoignage chrétien du monde occidental (Rome exceptée)... À gauche, une fois entré dans le Vieux Port, le Belem passa d'abord devant l'église Saint Laurent, la plus ancienne de Marseille, celle des pêcheurs, avec son clocher octogonal; puis devant la Mairie, sur la façade de laquelle le buste de Louis XIV trône en majesté; puis devant le clocher des Accoules, l'église double démolie à la Révolution mais dont il nous reste le clocher; et tout en haut de la butte, le magnifique Hôtel Dieu, dessiné par un Mansart. On vit la Vieille Charité, dont les plans sont de Pierre Puget, et la vieille cathédrale de la Major, où François premier fit marier son fils, le futur Henri II, à Catherine de Médicis, par le Pape Clément VII, oncle de Catherine... Et puis Florent Manaudou apporta "la flamme"... Quelle arrivée grandiose ! Et pas la moindre perturbation, pas le moindre attentat ou acte malveillant : ce fut le premier temps de satisfaction intense de ces Jeux...
2. Puis il y eut le voyage de "la flamme" dans de nombreux endroits de France et, là non plus, on ne compta aucun incident : du Mont Saint Michel au sommet du Mont Blanc; des châteaux de la Loire au château de Versailles; des Grottes de Lascaux à Alésia; de Douaumont, en hommage à "ceux de 14", aux Plages du Débarquement, dont on venait juste de célébrer le quatre-vingtième anniversaire; de la Cité de Carcassonne au Pic du Midi de Bigorre; chez Jeanne d'Arc et chez de Gaulle... et dans tant d'autres lieux magnifiques aussi... Et toujours sans le moindre incident, le moindre attentat : ce fut le deuxième temps d'intense joie et satisfaction de ces JO "PARIS 2024"...
3. Enfin, le grand jour arriva. Les craintes étaient toujours là, de la malveillance et du terrorisme, mais - à part la météo, et une pluie diluvienne, à un moment - rien ne vint perturber la magnifique et grandiose cérémonie, qui fut une grande "première" dans l'histoire des JO. Et - même si de nombreuses cérémonies furent très belles, avec de réels efforts d'inventivité et de créativité - on n'avait jamais rien vu de pareil, car toutes les cérémonies, malgré des trésors d'imagination, se passaient malgré tout, à chaque fois, à l'intérieur d'un stade. Aussi beau soit-il (le "nid d'oiseau" de Pékin !...), un stade reste, forcément, un lieu clos, restreint même s'il est immense et magnifique, et, somme toute, d'une certaine façon, ils se ressemblent tous, plus ou moins, et l'atmosphère générale y est la même, quelle que soit la nouveauté proposée.
Rien de tel à Paris, dans notre Ville lumière, que "les quarante Rois qui, en mille ans, firent la France" (Maurras) ont passé leur temps à embellir : là, ce n'était plus dans un stade fermé que les athlètes allaient se présenter au monde, et défiler, mais dans l'Histoire, en extérieur, et sur un fleuve mythique : la Seine ! "La plus belle rue de Paris", si joliment chantée par le grand Apollinaire... Et chacune des quatre-vingt cinq délégations allait, sur autant d'embarcations, remonter le Temps et l'Histoire en longeant, sur six kilomètres, entre les ponts d'Austerlitz et d'Iéna, ces monuments somptueux qui ont nom Le Louvre, l'Académie, Notre-Dame, le Pont neuf, les Invalides, le Grand Palais, la Tour Eiffel, l'ensemble extra-ordinaire des Quais et des Ponts de Paris... Et là non plus - hormis, à un moment, une grosse pluie - rien ne vint troubler la somptueuse fête : ni attentat, ni acte de malveillance ou de sabotage, jusqu'à ce que Teddy Riner et Marie-José Pérec allumassent - en guise de "final" - la superbe vasque olympique.
Oui, on peut vraiment le dire : le monde n'avait jamais vu une cérémonie aussi magnifique et grandiose, unique dans l'histoire des JO; et ce fut le troisième moment de joie intense, de fierté nationale, de bon heur collectif...
4. Pourquoi donc a-t-il fallu que le duo de ces deux mauvaises personnes que sont Patrick Boucheron et Thomas Jolly vinssent confisquer ce moment grandiose de la Cérémonie d'ouverture pour nous imposer leur(s) mauvais goût(s) et tenter de nous ré-éduquer, comme on le fait chez les révolutionnaires, en nous imposant leur vison du passé et leur conception du futur qu'ils veulent nous imposer, des chemins qu'ils veulent nous voir prendre. Et que nous ne prendrons certainement pas !...
Et aussi - et surtout... - pourquoi Macron et Estanguet ont-ils accepté "ça" : cette horreur, cette laideur, cette monstruosité; ce crachat sur la France, sur son Histoire, sur ses principes, idéaux et croyances millénaires, et plus ?
Boucheron et Jolly, "autorisés" par Macron/Estanguet sont, ainsi, responsables de la partie monstrueuse de la Cérémonie d'ouverture, qui a souillé la partie magnifique et grandiose de ce moment tant attendu, dont nous venons de dire la grande beauté (dans la suite de tout ce qui l'a précédée, et que nous venons d'évoquer aussi...)
Maintenant, ils viennent pleurer, tous les deux, en disant qu'ils ont reçu une grande quantité de critiques, d'insultes, voire de menaces... Comme vient pleurer aussi cette provocatrice de Barbara Butch, à qui nous avons écrit cette "Lettre ouverte"...
Mais ne sont-ils pas, tous les trois, aussi ridicules qu'inconséquents ? Ils se sont offert le luxe d'insulter - planétairement, si l'on peut dire... - un pays et une Nation, une Histoire bi-millénaire; de blesser - en direct - la Foi de millions, de centaines de millions de personnes, en France et dans le monde (même Erdogan a interdit la diffusion de "leur" soi-disant cérémonie, c'est dire !). Ils se sont accaparé l'Olympisme, le moment de joie et de fête de tout un Peuple pour imposer et faire passer "LEUR" vision des choses, de l'Histoire, des symboles... une vision que nous trouvons immonde et répugnante, à vomir.
Et maintenant ils pleurent !... Mais il faut assumer, au contraire !
Il fallait faire une grandiose cérémonie d'ouverture, mais grandiose en tous points, pas grandiose dans une moitié, contredite par l'autre... On pouvait partir de l'humble Lutèce des origines, en exaltant les grands moments de ceux qui ont bâti les monuments magnifiques devant lesquels défilaient les bateaux, pour arriver à la France d'aujourd'hui, au lieu de nous imposer les mochetés et les horreurs dont leur tête est pleine, le Boucheron, le Jolly et la Butch !
Au lieu de cela, au lieu d'une cérémonie nationale, ce petit mauvais monde a voulu - en quelque sorte - nous ré-éduquer, à la Pol Pot, à la Ho Chi Minh, comme au Laogaï ou au Goulag, en nous expliquant ce qu'il fallait penser de notre Histoire, comment il fallait la voir, comment nous devions la vivre et - surtout - en nous montrant le chemin que nous devions prendre, la France vers laquelle le sinistre trio nous enjoignait d'aller : un chemin que nous refusons catégoriquement de prendre, une vision du passé et du futur de la France que nous combattons radicalement, et que nous combattrons jusqu'à la dernière extrémité, jusqu'à l'avoir terrassée...
Nous avons, d'ailleurs, publié une première Lettre ouverte à Barbara Butch, en entame de notre Revue de Presse du Mercredi 31 Juillet; puis une sorte de seconde à Thomas Jolly, toujours en entame de notre Revue de Presse du Dimanche 4 Août...
En conclusion de ces réflexions, nous nous réjouirons de l'extraordinaire succès de ces Jeux et du fait que l'enthousiasme, la joie d'être ensemble pour une grande Fête de quinze jours, sans le moindre incident, la fierté et le bonheur tous simples d'être Français et de crier à tout bout de champ "VIVE LA FRANCE !", "ALLEZ LA FRANCE !", tout cela, dans ce cadre grandiose et somptueux de notre magnifique Ville lumière, qui est bien la plus belle ville du monde, a totalement éclipsé, fait oublier et disparaître les horreurs du duo sinistre Boucheron/Jolly, dont plus personne ne se souvient, maintenant qu'on n'a plus en tête que cette accumulation de moments inoubliables et si beaux.
Il est à noter, d'ailleurs, que la banalité et la platitude de la "cérémonie" (?) de clôture a bien montré - il l'a dit lui-même - que le triste sire Jolly voulait à tout prix éviter une deuxième vague de critiques, lui qui avait réussi à créer une sorte de "front commun" allant des pays arabes et d'Erdogan à Trump, en passant (même si ce fut un peu tard), par le Pape !. Trop longue, trop semblable à une fête banale de fin de Jeux, par moment même lassante - malgré quelques jolis instants... - comment le sinistre tandem Boucheron/Jolly pouvait-il mieux confirmer notre point de vue : la place de leurs "productions" (?) c'est : toilette, et on n'oublie pas de tirer la chasse !
TERMINONS DONC PAR L'ESSENTIEL :
VIVENT CES JO "PARIS 2024" MAGNIFIQUES !
VIVENT TOUS CES ATHLÈTES MAGNIFIQUES, EUX AUSSI !
VIVE LA FRANCE ET VIVE PARIS,
OÙ TOUS FURENT SI BIEN REÇUS !