Éphéméride du 9 septembre
1668 : Création de L'Avare (ici, remarquablement joué par Louis de Funès)
1087 : Mort de Guillaume le Conquérant
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1668 : Création de L'Avare (ici, remarquablement joué par Louis de Funès)
1087 : Mort de Guillaume le Conquérant
À Nantes, le Traité d'union entre la Bretagne et la France est voté par les États de Bretagne, après quarante ans d'unions matrimoniales entre les duchesses de Bretagne et les rois de France (voir l'Éphéméride du 7 janvier);
Trois rois de France successifs épousèrent en effet la "duchesse de Bretagne" : Charles VIII puis son successeur Louis XII se marièrent avec "la duchesse Anne"; puis François premier, successeur de Louis XII, épousa leur fille, "la reine Claude", celle qui aimait... une certaine variété de prunes !...
edit-union-france-bretagne-1532.pdf
Et, dans notre album L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo Agrandissements de François premier
1802 : Fondation de l'École Spéciale militaire de Saint Cyr
1402 : Jean de Béthencourt quitte La Rochelle avec son associé, Gadifer de la Salle
Jean de Béthencourt est alors Chancelier de Charles VI.
Il débarque à Lanzarote, île peu peuplée de l’archipel des Canaries, et soumet facilement les Guanches qui habitent l’île. Il conquiert ensuite les îles voisines de Fuerteventura et de El Hierro, reconnaissant la suzeraineté du roi de Castille, Henri III. Celui-ci lui concède en retour le titre de Roi des îles Canaries.
Originaire de Grainville-la-Teinturière, dans le pays de Caux, en Normandie, il meurt sans descendance, transmettant ses biens et son nom à ses familiers. Il est ainsi à l'origine des diverses familles Bettencourt ou Betancour (l'orthographe variant selon les zones géographiques et linguistiques).
68 : Aux origines de Saint Tropez, et de sa Bravade
C'est le 17 mai pour les uns, le 29 avril pour les autres (date officielle de sa célébration, aujourd'hui) que Caius Torpetius - devenu Torpés, puis Tropez... - fut décapité, à Pise, sur ordre de Néron, pour avoir refusé d'abjurer sa foi chrétienne.
Patricien, Officier de l’empereur, chef de sa Garde personnelle, Intendant de son palais, Torpés fut converti par Saint Paul, avec qui il avait été emprisonné, comme chrétien.
À l’occasion d’une cérémonie dans le temple de Diane, à Pise, sa ville natale, il refusa de sacrifier aux dieux et fit profession de foi chrétienne : Néron ordonna de le décapiter.
Avec Irénée - qui à connu Polycarpe, disciple de Saint Jean l'Évangéliste (voir l'Éphéméride du 28 juin), c'est donc un autre témoin direct des évènements de Palestine qui vient, dès les premières années du christianisme, implanter la nouvelle religion en Gaule; en Gaule où, par ailleurs, d'autres témoins directs de ces événements - mais non chrétiens, eux - ont terminé leurs jours : Ponce Pilate et le roi Hérode, qui, tous deux, jugèrent et condamnèrent Jésus (voir l'Éphémeride du 27 février).
Le corps supplicié de Torpetius fut placé dans une barque - entre un coq et un chien, dit-on - laissée à la dérive depuis Pise, et qui échoua sur la côte provençale, en un lieu qui prit son nom : Saint Tropez.
Fête double, civile et religieuse, à la fois fête historique et fête patronale, la fête de la Bravade lui rend hommage, chaque année, en mai, pendant trois jours, en même temps qu'elle commémore un autre événement : le 24 juin 1558 fut nommé un Capitaine de Ville, chargé de gérer la sécurité de Saint-Tropez, alors constamment assaillie par les Sarrasins; celui ci forma alors les Tropéziens à la défense et au maniement des armes à feu : escopettes, haquebutes (une sorte d'arquebuse) et bombardes...
https://www.saint-tropez.fr/454e-bravade-de-saint-tropez/
Aigues Mortes aujourd'hui
1254 : Retour de Louis IX en France
Saint Louis quitte la Terre Sainte pour rentrer en France, après six ans d'absence : c'est la fin de la Septième Croisade.
Le roi s'était embarqué à Aigues Mortes (ci dessus) en 1249.
Après de sérieux revers militaires (il fut même fait prisonnier, et ne dut sa libération qu'à la forte rançon payée par l'Ordre du Temple, voir l'Éphéméride du 11 février), le roi désira rester plusieurs années en Terre Sainte afin de consolider les États latins d'Orient, mais il fut contraint de retourner en France par le décès de sa mère, Blanche de Castille.
On a dans ce seul fait la démonstration que la royauté française faisait toute leur part aux femmes : dès le XIIIème siècle, elle donna - lorsque la nécessité l'imposait - tout le pouvoir politique, sur la totalité du territoire national, à six femmes, dont quatre étaient étrangères !
Et, parmi ces six femmes, le cas de Blanche de Castille fut unique, puisqu'elle exerça deux fois la régence :
• au début du règne de son fils, à cause de la minorité de celui-ci,
• et en août 1248, jusqu'à sa mort en 1252, afin de lui permettre d'aller en Terre Sainte.
On parle beaucoup aujourd'hui, et on abuse des mots de féminisme, non sexisme, non discrimination, ouverture et autres, sans parler, bien sûr, du prétendu anti-racisme, promu valeur suprême et horizon indépassable de la tartufferie et de l'hypocrisie de la République idéologique... : la royauté, elle, parlait moins, mais montrait d'une façon tout à fait concrète son vrai visage, d'ouverture et de progrès, n'en déplaise aux mensonges officiels et eux travestissements d'une désinformation aussi haineuse que sectaire.
Le roi rembarqua à Tyr (ci dessous), dans le sud du Liban.
Dans notre album L'aventure France racontée par les cartes voir la photo "Saint Louis et le Liban"
1945 : Sortie du film Les enfants du paradis
1107 : Le Pape Pascal II consacre La Charité sur Loire
http://medieval.mrugala.net/Architecture/France,_Nievre,_La_Charite_sur_Loire,_Eglise_Notre-Dame
Pour avoir une idée de la diffusion de l'art roman et de l'art ogival (en France et en Europe) voir, dans notre album L'aventure France racontée par les cartes, les deux photos :
Expansion de l'Art roman et Expansion de l'Art ogival (ou Art français)
1635 : Fondation de l'Académie française
1107 : Le Pape Pascal II consacre l'Abbaye Saint Martin d'Ainay, à Lyon
Joyau de l'art roman, la Basilique est pourtant l'un des rares édifices de ce style conservé à Lyon :
http://www.patrimoine-lyon.org/la-presqu-ile/ainay-3/la-basilique-d-ainay
Poitiers, de nos jours
367 ou 368 : Mort d'Hilaire de Poitiers
Né dans une famille gallo-romaine païenne d'Aquitaine, noble et riche, Hilaire demande le baptême à 30 ans, puis est élu évêque de Poitiers.
Il rencontre saint Athanase d'Alexandrie, alors en exil en Gaule à cause de l'hérésie arienne.
Combattant à son tour cette hérésie, il est exilé en Phrygie sur ordre de l'empereur Constance pour avoir défendu la foi trinitaire dans une Gaule acquise à l'arianisme. Il revient d'Orient après la mort de Constance pour finir ses jours à Poitiers en 367 ou 368.
En accueillant saint Martin, pour fonder le monastère de Ligugé, il favorisa l'instauration du monachisme.
Saint Hilaire et Saint Athanase, champions de l'orthodoxie chrétienne face à l'arianisme
http://sainthilaire-culture.monsite-orange.fr/hilairedepoitiers/index.html
Le pèlerinage de Compostelle, de nos jours
460 ou 461 : Célébration de Saint Corentin
Évêque de Quimper, il fait partie des Sept-Saints qui évangélisèrent la Bretagne :
Né en Armorique, Corentin vécut pendant plusieurs années la vie érémitique, dans les bois qui couvraient le versant sud du Ménez-Hom, en Plomodiern. Le prince Gallon s'égara un jour dans ces bois, au cours d'une partie de chasse et prit avec sa suite un repas dans la cabane de Corentin. Pour le récompenser, le prince lui fit don d'un vaste domaine. Corentin y construisit un monastère et une école pour les enfants.
Quelques années plus tard, Gallon, désireux de fonder un évêché dans sa province, envoya Corentin à saint Martin de Tours, dont la juridiction s'étendait sur toute la Bretagne, et qui lui donna la consécration épiscopale. Au retour de Corentin, Gallon lui offrit son château de Kemper pour en faire une église.
Aujourd’hui, on l’oublie souvent, le nom complet de Quimper est Quimper Corentin
Les reliques du saint, dispersées lors des invasions normandes (Marmoutier - Abinbdon, Waltham et Glastonbury en Grande-Bretagne), furent partiellement restituées à la cathédrale de Quimper (ci-dessous) en 1623.
La cathédrale de Quimper Corentin, joyau de l'art ogival breton
http://www.quimper.bzh/624-la-cathedrale-saint-corentin.htm
1967 : Première présentation du prototype du Concorde 001
1686 : Mort de Louis II de Bourbon-Condé, dit le Grand Condé
D'abord Duc d'Enghien, Louis de Bourbon devint ensuite Prince de Condé.
Son influence fut décisive et capitale à un moment lui aussi décisif et capital de notre Histoire. En remportant ses grandes victoires, comment ne pas voir qu'il fut le bras armé de notre politique extérieure et que c'est grâce à ses rares talents militaires que la France dût de voir couronnés les efforts de sa politique et de sa diplomatie.
Université d'Aix hier, IEP aujourd'hui
1409 : Fondation de l'Université d'Aix-en-Provence
C'est une Bulle du Pape Alexandre V qui fonde officiellement cette Université. Selon la volonté du comte de Provence, Louis II d'Anjou, elle est sise au coeur de la ville, face à la cathédrale Saint Sauveur, dans l'hôtel actuellement occupé par l'Institut d'études politiques (IEP).
Le comte se voit ainsi récompensé de sa fidélité, lui qui a été l'un des premiers soutiens du Pape.
On y enseigne alors le droit civil, le droit canonique et la théologie.
En 1679, sur ordre exprès de Louis XIV, les enseignements qui étaient dispensés jusque là en latin sont donnés en français.
Paul Cézanne, Frédéric Mistral, Adolphe Thiers, Jean-Étienne Portalis - le corédacteur du Code civil - y ont étudié.
1483 : Pierre Tarisel est nommé "maître maçon" de la ville d'Amiens...
Né vers 1442 et mort en août 1510, Pierre Tarisel fut d'abord maître-maçon du roi de France.
En 1475, il inspecta la cathédrale de Noyon, qui se détériorait, puis, en 1477, il passa à Arras.
Le 4 novembre 1483, Tarisel fut nommé maître maçon de la ville d'Amiens : il devait s'illustrer dans son poste en sauvant la cathédrale de l'effondrement...
Il se rendit rapidement compte que les piliers du transept étaient déformés par le poids des arches latérales, et comprit qu'une catastrophe imminente se préparait, et allait causer l'écroulement de la cathédrale : il n'avait pas oublié le désastre de Beauvais, en 1284, lorsque la voûte du chœur de la cathédrale Saint Pierre s'était effondrée, douze ans seulement après son achèvement.
Et donc, après des premiers travaux de confortement, il entreprit les travaux d'urgence nécessaires : il fit poser des arcs-boutants supplémentaires pour renforcer les arcs-boutants de la nef et du transept, mais surtout, s'étant rendu compte que les gros piliers de la croisée du transept bouclaient sous l'effet de la poussée des grandes arcades s'élevant à 42,3 mètres, il eut l'idée de génie qui allait sauver la cathédrale d'un effondrement certain : il décida de cercler presque tout l'édifice d'un chaînage en "fer d'Espagne", réputé le meilleur à l'époque. Ce chaînage, qui court dans le triforium de la nef et des transepts, est toujours en place aujourd'hui.
Il ne fallut guère plus d'un an à Pierre Tarisel pour régler, ainsi, et définitivement le problème.
Augustin Rodin qualifia la cathédrale d'Amiens - et ses 200.000 mètres cube d'espace intérieur, qui en font la plus vaste des cathédrales françaises - d' "empire absolu de l'élégance suprême"...
https://www.patrimoine-histoire.fr/Patrimoine/Amiens/Amiens-Notre-Dame.htm
1362 : L'Abbé de Saint Victor, à Marseille (ci dessus), devient le Pape Urbain V
878 : Le Pape Jean VIII consacre la première église carolingienne de Vézelay
La crypte carolingienne
http://monumentshistoriques.free.fr/abbayes/vezelay/vezelay.html
Plusieurs demandes de précision(s) - sur maisaquilafaute ?- de plusieurs personnes différentes, mais se rapportant toutes au même sujet.
C'est donc l'occasion d'une réponse groupée, si l'on peut dire, qui sera très rapide (1) mais qui va surtout nous permettre -une fois les renseignements demandés communiqués- d'insister sur la grande qualité d'un blog que nous avons déjà présenté à nos lecteurs, mais sur lequel il est bon de revenir et d'insister, vu son extrême intérêt : le blog de Benoît de Sagazan: http://patrimoine.blog.pelerin.info/
Personne, nous l'espérons bien !
Nous avons déjà dit, à propos de L'évasion de Louis XVI, tout le bien que nous pensions des conseils et de l'assistance historique prodigués par Jean-Christian Petitfils à Arnaud Sélignac.
Voici qu'après ses Louis XIV et Louis XVI, Petitfils nous donne maintenant un Louis XIII (1).