Éphéméride du 27 janvier
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Sauvée par Viollet-le-Duc, la Cité de Carcassonne
1814 : Naissance d'Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc
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Sauvée par Viollet-le-Duc, la Cité de Carcassonne
1814 : Naissance d'Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc
2001 : Mort de Gustave Thibon (ici au Rassemblement royaliste des Baux de Provence, où il est venu pendant plus de vingt ans)
1771 : Renvoi des Parlements
"Y a-t-il un seul souverain ? Ou la France est-elle soumise à douze aristocraties ?" (Maupeou).
Dans la nuit du 19 au 20 janvier 1771, Louis XV et Maupeou (ci dessous) cassent les Parlements, et leurs membres sont exilés. Chaque parlementaire reçoit par huissier copie de l'arrêté du Conseil du roi confisquant les charges et interdisant aux magistrats de rendre des arrêts, sous peine de faux.
Maupeou forme un nouveau Parlement avec les magistrats qui approuvent sa politique, supprime la vénalité des offices et introduit l'égalité de tous les sujets devant la justice...
Les parlementaires avaient contre eux une bonne partie des "philosophes", Voltaire en tête, qui écrivait à d'Alembert : "Quoi les boeufs-tigres pleurent ? On ne rend plus la justice ? Les plaideurs sont réduits à s'accommoder sans frais..."
La "destruction" des Parlements, qui bloquaient toute réforme, par égoïsme corporatiste et en fonction de la préservation de leurs seuls intérêts et privilèges, était le début, et la condition sine qua non, de la Révolution royale ; celle qui aurait apporté au pays les réformes nécessaires, et donc empêché la funeste Révolution idéologique.
Celle-ci se produira malheureusement moins de vingt ans plus tard : le jeune Louis XVI (20 ans) commettra l'erreur - et la folie... - , à son avènement, en mai 1774, de restaurer les magistrats dans l'intégralité de leurs charges !...
Fatale décision : "On peut sans exagération dire que la Révolution date de 1774", écrit l'historien Jean Tulard...
1483 : Pierre Tarisel est nommé "maître maçon" de la ville d'Amiens...
Né vers 1442 et mort en août 1510, Pierre Tarisel fut d'abord maître-maçon du roi de France.
En 1475, il inspecta la cathédrale de Noyon, qui se détériorait, puis, en 1477, il passa à Arras.
Le 4 novembre 1483, Tarisel fut nommé maître maçon de la ville d'Amiens : il devait s'illustrer dans son poste en sauvant la cathédrale de l'effondrement...
Il se rendit rapidement compte que les piliers du transept étaient déformés par le poids des arches latérales, et comprit qu'une catastrophe imminente se préparait, et allait causer l'écroulement de la cathédrale : il n'avait pas oublié le désastre de Beauvais, en 1284, lorsque la voûte du chœur de la cathédrale Saint Pierre s'était effondrée, douze ans seulement après son achèvement.
Et donc, après des premiers travaux de confortement, il entreprit les travaux d'urgence nécessaires : il fit poser des arcs-boutants supplémentaires pour renforcer les arcs-boutants de la nef et du transept, mais surtout, s'étant rendu compte que les gros piliers de la croisée du transept bouclaient sous l'effet de la poussée des grandes arcades s'élevant à 42,3 mètres, il eut l'idée de génie qui allait sauver la cathédrale d'un effondrement certain : il décida de cercler presque tout l'édifice d'un chaînage en "fer d'Espagne", réputé le meilleur à l'époque. Ce chaînage, qui court dans le triforium de la nef et des transepts, est toujours en place aujourd'hui.
Il ne fallut guère plus d'un an à Pierre Tarisel pour régler, ainsi, et définitivement le problème.
Augustin Rodin qualifia la cathédrale d'Amiens - et ses 200.000 mètres cube d'espace intérieur, qui en font la plus vaste des cathédrales françaises - d' "empire absolu de l'élégance suprême"...
https://www.patrimoine-histoire.fr/Patrimoine/Amiens/Amiens-Notre-Dame.htm
2007 : Premier vol commercial pour l’A 380
732 : Charles Martel repousse les Maures
Probablement sur le territoire de la commune de Moussais (rebaptisé depuis Moussais-la-Bataille), les Francs commandés par Charles Martel ont repoussé une razzia menée par Abd el Rahman, lors de la bataille de Poitiers :
https://www.herodote.net/25_octobre_732-evenement-7321025.php
Partis de Pampelune, les musulmans - qui ont envahi l'Espagne en 711 - ont conquis le Sud-ouest et ravagé Bordeaux; ils ont aussi fait des incursions dans le Sud-est : des légendes locales (comme celle de la Cabro d'Or, aux Baux-de Provence) et la toponymie en gardent quelques souvenirs (le massif des Maures; la Garde-Freinet...).
Ils remontent maintenant vers le Nord-ouest, pour y piller les riches monastères. C'est là que Charles Martel - y gagnant son surnom... - stoppera définitivement leur avancée.
Charles Martel mourra neuf ans plus tard, en 741 : sur son importance et le rôle politique qu'il a joué, voir l'Éphéméride du 22 octobre.
1773 : Naissance du futur Louis-Philippe (ici, le roi entouré de ses cinq fils sortant par la grille d’honneur du château de Versailles, Horace Vernet, 1846)
105 Avant Jésus-Christ : les Cimbres et les Teutons détruisent deux armées romaines à Orange...
L'année 113 avant Jésus-Christ, de graves désordres climatiques se produisirent dans toute la région de l'actuel Jutland, entendue dans un sens très large, tout autour des régions sud de la mer Baltique.
Les populations de ces contrées, où la vie était déjà très difficile, décidèrent, alors, de les quitter pour toujours, et de migrer vers le sud, pour s'installer sous des cieux plus cléments, des climats moins rigoureux, dont les marchands, venus précisément du sud, avec leurs caravanes, leur avaient parlé...
Dès leur retour, ces marchands et les espions/informateurs qui les accompagnaient avaient bien informé le Sénat romain de cette formidable et inédite migration de population (on parle d'un million deux cent mille personnes au total, dont 3 à 400.000 combattants...), mais personne ne les prit au sérieux, et, d'une façon insensée, on laissa cette masse immense descendre, certes très lentement, vers le sud, et cela pendant plusieurs années...
Ce n'est qu'en 105 - huit ans de perdus !... - et lorsque cette masse arriva près d'Orange (alors appelée Arausio), après avoir massacré trois légions romaines déjà, que le Sénat et le peuple se rendirent enfin compte du danger mortel encouru par Rome...
1856 : Naissance de Paul Marmottan (ici, le Musée Marmottan Monet, à Paris)
1346 : Désastre de Crécy
La Guerre de Cent ans commence mal...
Et, aussi, la dynastie des Valois : il y a dix-huit ans, en 1328, que Philippe VI - le premier des Valois - a été désigné comme roi, à la mort - sans enfants - de Charles IV, le dernier des Capétiens directs (voir l'Éphéméride du 1er février).
Mais, depuis cette date, Édouard III, petit-fils de Philippe le Bel par sa mère, Isabelle, conteste la nomination de Philippe, et réclame la couronne pour lui-même : assez mollement, au début, puis, de plus en plus fermement, jusqu'à ce 7 octobre 1337, lorsqu'il lança publiquement un défi à son cousin, le roi de France, dans l'abbaye de Westminster, contestant la légitimité de Philippe et revendiquant - cette fois, officiellement - la couronne de France pour lui-même.
Au-delà du fond du problème - qui remonte donc à la mort de Charles IV, en 1328 - cette contestation formelle, proclamée depuis Westminster, signe le début de la Guerre de Cent ans...
1987 : Début de la construction du Tunnel sous la Manche
1656 : La Reine Christine de Suède débarque à Marseille
C'est un personnage tout à fait hors du commun - excentrique, disent certains - qui entame un voyage en France; un voyage qui sera, comme toute sa vie, marqué par le surprenant : la reine causa - par exemple - un grand scandale lorsque, au cours de son séjour, à Fontainebleau, elle fit assassiner son écuyer et amant, Monaldeschi (1657).
Très cultivée, elle avait convaincu Descartes de venir en Suède, et correspondait avec Pascal, Gassendi ou Madeleine de Scudéry.
Pour Louis XIV, il ne fit aucun doute qu'il fallait recevoir magnifiquement cette reine d'un pays nordique protestant : l'importance diplomatique de sa "visite" ne peut se comparer qu'à la traversée de la France par Charles Quint, sous François premier.
Christine de Suède et sa cour (partie droite du tableau).
La Reine écoute Descartes faisant une démonstration de géométrie, en présence du Prince de Condé, d'Élisabeth de Bavière (princesse Palatine) et du père Marin Mersenne.
Louis Michel Dumesnil (1680-1746), Musée national du Château de Versailles
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/caief_0571-5865_1957_num_9_1_2097
1945 : Sortie du film Les enfants du paradis
1107 : Le Pape Pascal II consacre La Charité sur Loire
http://medieval.mrugala.net/Architecture/France,_Nievre,_La_Charite_sur_Loire,_Eglise_Notre-Dame
Pour avoir une idée de la diffusion de l'art roman et de l'art ogival (en France et en Europe) voir, dans notre album L'aventure France racontée par les cartes, les deux photos :
Expansion de l'Art roman et Expansion de l'Art ogival (ou Art français)
1806 : Début de la construction de l'Arc de Triomphe de l'Étoile
1725 : Naissance de Nicolas Cugnot
Il est le père du fardier, la première automobile.
En 1988, le lycée N.J. Cugnot a réalisé une copie du Fardier à l'échelle 1/2 avec la collaboration de l'Etablissement Régional du Matériel, le lycée Hanzelet et le lycée Loritz.
Il nous semble également, pour alimenter le débat, que l'on peut jeter, en vrac, les réflexions et interrogations suivantes, après quoi il n'y aura plus qu'à attendre les réactions de qui voudra réagir.....
Voici maintenant nos commentaires. D.C. parle d'or quand il parle de res publica. Comment ne pas être d'accord avec lui ?
Ce n'est en effet, et bien sûr pas, "la" République, en tant que technique ou forme de gouvernement qui nous gêne et que nous critiquons. C'est "cette"république, qui a une histoire, à laquelle elle ne peut ni ne veut -semble-t-il...- échapper, et qui est fondamentalement anti-chrétienne, anti-historique, dans la mesure où elle rejette nos racines et se construit sans elles, en dehors d'elles et contre elles ("du passé faisons table rase...").
Elle qui fonctionne un peu -prenons une image- comme un diffuseur d'ambiance: elle diffuse un esprit, une mentalité, mais cet esprit et cette mentalité vont directement contre nos Racines historiques profondes; elles nient et combattent ces Racines historiques et chrétiennes....
L'avantage avec les commentaires que postent nos lecteurs ou -comme ici- les messages ou les questions qu'ils nous envoient directement à maisaquilafaute ? c'est, tout simplement, mais c'est essentiel, qu'ils font réfléchir, et qu'ils obligent à préciser toujours plus et toujours mieux tel ou tel point délicat. Ils permettent ainsi, dans un échange fécond, de progresser dans l'approfondissement et -ce sera probablement le cas cette fois- dans la formulation de nos idées.
D.C. nous a ainsi envoyé plusieurs courriers, auxquels nous en avons en partie répondu, mais en privé, en interne, en quelque sorte. Pourtant, à la réflexion (son premier courrier date de mai !), et comme le problème qu'il soulève est important, il nous a semblé utile de porter à la connaissance de tous le débat qui s'est engagé, afin que d'autres puisent apporter leur contribution.
Le point de départ semble simple, mais il emmène tout de suite très loin, beaucoup plus loin... D.C. pense que nous devrions modifier notre formulation et ne pas/ne plus attaquer "la" République. S'agirait-il seulement de sémantique, et de changer simplement un mot ? Bainville aimait à rappeler que c'est par les mots qu'on désigne les Idées, et que c'est sur les Idées qu'on s'entend. Autant dire qu'en attirant l'attention sur un mot, D.C. va -et c'est tant mieux, nous obliger à remuer, pour les préciser, plusieurs Idées.
Allons-y...
I : A Senlis :
C’est à Senlis, berceau des Capétiens, que les fiancés ont souhaité se marier. La cérémonie religieuse aura lieu, le samedi 2 mai 2009, à 11 heures, en la cathédrale Notre-Dame (ci dessous).
Nous ne sommes pas racistes, et nous ne le serons jamais, tout simplement parce-que nous ne pouvons pas l'être: cela nous est strictement impossible, car les fondements même de notre Culture et de notre Héritage sont aux antipodes de ce fléau. Un fléau dont il est du reste piquant de constater que l'implantation en France a été, au contraire, largement facilité et favorisé par.... les torrents de haine, de xénophobie et de fureur hystérique libérés et exploités par la Révolution et la République ( l' "autrichienne..", "qu'un sang impur abreuve nos sillons !..." ).
Ce sont en fait quatre Traditions majeures qui structurent à tout jamais notre pensée sur ce sujet: la première étant notre Christianisme, consubstantiel à la Royauté depuis le sacre de Clovis à Reims: depuis cet évènement fondateur, Catholicisme et Royauté ont toujours cheminé ensemble, s'appuyant l'un l'autre et guidant de conserve le Peuple Français, chacun dans son ordre, distingués mais non séparés; est-il besoin de redire en quoi - et pourquoi - le message libérateur universel de Jésus Christ contredit et exclut radicalement le racisme, et le mot et la chose ?
Notre deuxième tradition majeure est notre Romanité: pour notre plus grand bien, et notre plus grand bonheur, nous avons fait partie pendant 500 ans de cette merveille que fut -malgré ses parts d'ombre...- l'Empire Romain (Jacques Bainville aimait à rappeler qu'un quart de notre Histoire est romaine); or l'Empire Romain c'est la Patrie Humaine, le rêve utopique devenu réalité, réunissant sous les mêmes lois bénéfiques et la même bienheureuse Pax Romana le Gaulois et l'Egyptien, le Maure et le Grec, l'Hispanique et le Roumain; nous regrettons toujours cette "plage brillante", selon Pierre Grimal, que fut notre grand Empire Romain, et ce n'est pas à nous qu'il faut venir expliquer l'interêt de la diversité dans l'Unité...
Notre troisième tradition majeure nous vient de notre Famille de France elle même, de la façon dont les Rois ont vécu et gouverné: la famille royale a toujours été très internationale, par les mariages qui ont été conclus avec des princesses de presque toutes les régions d'Europe, et la politiques des Rois a toujours été une politique d'accueil envers tous ceux qui souhaitaient servir la France (ministres, chefs de guerre, artistes: Lulli et Léonard de Vinci, le maréchal de Saxe, Anne d'Autriche et Blanche de Castille, Mazarin...qui oserait accuser la Royauté de frilosité ou de fermeture envers "l'autre" ?)...
Enfin, une dernière tradition majeure, mais non la moindre, nous vient de notre passé militaire: grâce à Louis Philippe, et à sa géniale intuition qui lui a fait creer la "Légion Étrangère", la France est le seul pays au monde a accueillir une si grande quantité d'étrangers qui viennent, avec une constance qui ne se dément pas, la servir et l'aimer, au point de répandre leur sang pour elle: Louis Philippe, avec cette Légion unique au monde, récapitulait magnifiquement la grande tradition de la Royauté qui a toujours accueilli des étrangers au service de la France ("Royal Allemand", "Royal Irlandais"...); l'Armée Française ne dit-elle pas:
"Qui sait si l'Inconnu, qui dort sous l'arche immense,
Mêlant sa gloire épique aux orgueils du passé,
N'est pas cet étranger devenu fils de France
Non par le sang reçu, mais par le sang versé ?"
On rappellera juste, pour conclure et pour mémoire, qu'avec pas loin de 1000 ans d'avance sur la république, la Royauté a, six fois dans son histoire, donné tout le pouvoir à des femmes (à l'occasion des Régences); et, qui plus est, quatre fois à des femmes étrangères !: Blanche de Castille (régente, deux fois, pour Saint Louis); Anne de Beaujeu (pour Charles VIII); Louise de Savoie (pour François Ier); Catherine de Médicis (pour Charles IX); Marie de Médicis (pour Louis XIII); Anne d'Autriche (pour Louis XIV).
Anti racisme et promotion de la femme : où est la modernité ? Dans le match République/Royauté, n'y a-t-il pas quatre/zéro, six/zéro pour la Royauté ?....