Éphéméride du 6 novembre
Moissac, de nos jours
1063 : Consécration de l'abbatiale Saint-Pierre de Moissac
http://950moissac.blogspot.fr/
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Moissac, de nos jours
1063 : Consécration de l'abbatiale Saint-Pierre de Moissac
http://950moissac.blogspot.fr/
1773 : Naissance du futur Louis-Philippe (ici, le roi entouré de ses cinq fils sortant par la grille d’honneur du château de Versailles, Horace Vernet, 1846)
105 Avant Jésus-Christ : les Cimbres et les Teutons détruisent deux armées romaines à Orange...
L'année 113 avant Jésus-Christ, de graves désordres climatiques se produisirent dans toute la région de l'actuel Jutland, entendue dans un sens très large, tout autour des régions sud de la mer Baltique.
Les populations de ces contrées, où la vie était déjà très difficile, décidèrent, alors, de les quitter pour toujours, et de migrer vers le sud, pour s'installer sous des cieux plus cléments, des climats moins rigoureux, dont les marchands, venus précisément du sud, avec leurs caravanes, leur avaient parlé...
Dès leur retour, ces marchands et les espions/informateurs qui les accompagnaient avaient bien informé le Sénat romain de cette formidable et inédite migration de population (on parle d'un million deux cent mille personnes au total, dont 3 à 400.000 combattants...), mais personne ne les prit au sérieux, et, d'une façon insensée, on laissa cette masse immense descendre, certes très lentement, vers le sud, et cela pendant plusieurs années...
Ce n'est qu'en 105 - huit ans de perdus !... - et lorsque cette masse arriva près d'Orange (alors appelée Arausio), après avoir massacré trois légions romaines déjà, que le Sénat et le peuple se rendirent enfin compte du danger mortel encouru par Rome...
1824 : Mort de Louis XVIII (ici, la Charte, "octroyée la dix-neuvième année de mon règne")
1380 : Mort de Charles V, le Sage
De Jacques Bainville (Histoire de France, chapitre VI) :
"...Un grand règne de réparation et de restauration commençait. Charles V, qui fut surnommé le Sage, c'est-à-dire le savant, celui qui sait, n'est pas un personnage de Froissart. Il est dépourvu de panache. Il vit comme vivra Louis XI, renfermé. Il calcule, médite, thésaurise, il suit un plan, c'est un constructeur, l'homme dont la France a besoin. Il pansera ses plaies, il la remettra à son rang en moins de vingt années.
1979 : Création du Parc national du Mercantour
1165 : Naissance du futur Philippe Auguste
Il a multiplié par quatre le territoire national, et c'est l'une des raisons pour lesquelles on l'a surnommé Auguste, c'est-à-dire le Grand.
Mais c'est lui aussi qui remporta la victoire à Bouvines, triomphe retentissant dans lequel on peut - à bon droit... - voir la première manifestation publique du fait national français, et comme la première proclamation au monde qu'il existe une Nation française (voir l'Ephéméride du 27 juillet).
Dans notre album L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo "La France avant et après Philippe Auguste"
1540 : Unique date certaine concernant le peintre Jean Clouet...
Jean Clouet fut vraisemblablement le fils de Michel Clauwet (ou Clauet), peintre de Bruxelles. Ses fils, Janet et Polet, sont cités en 1499 dans un acte de succession de leur grand-père, Simon Marmion.
La date de naissance de Jean Clouet, ainsi que celle de son arrivée en France, restent inconnues. Il entra probablement directement au service du roi François 1er, après avoir déjà travaillé pour Louis XII et pour Charles VIII. Cependant, aucune de ses œuvres n'est datée d'avant le règne de François 1er.
Clouet est cité comme peintre du roi dans les comptes royaux à partir de 1516 et jusqu’en 1536. D’abord valet de garde-robe, Janet (nommé aussi Jehannet ou Jainet) devint, en 1519, valet de garde-robe extraordinaire, puis, à partir de 1524, membre des "peintres et gens de mestier", catégorie créée par François 1er.
Entre 1521 et 1525 les actes notariaux indiquent que Jean Clouet habitait à Tours. Il y épousa, vers 1522, Jeanne Boucault, fille de Gatien Boucault, orfèvre et bourgeois de la ville. Vers 1529, probablement, le couple s’installa à Paris : en 1532, Clouet y fut parrain d’une fille de Guillaume Geoffroy, peintre, et le 8 juillet 1540, d’un enfant d’un autre peintre, Mathurin Régnier.
Clouet resta dans la capitale jusqu’à sa mort, habitant une maison de la rue Sainte-Avoye. Il fut principalement portraitiste, réalisant plusieurs de ses oeuvres en miniature.
Il mourut en 1540 ou 1541.
https://www.rivagedeboheme.fr/pages/arts/peinture-15-16e-siecles/jean-clouet.html
1629 : Début de la construction du Palais Cardinal, futur Palais Royal...
Célébration de Sainte Clotilde
Sainte Clotilde est la patronne de l'Aviation Légère de l'Armée de Terre (ALAT). Reine de France, elle amena son époux Clovis à se tourner vers Dieu lors de la bataille de Tolbiac (voir notre Éphéméride du 10 novembre), et marqua ainsi à jamais l'Histoire de France...
• https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1268/Sainte-Clotilde.html
Une cinquantaine de Français débarquent en Nouvelle France (Québec) pour créer une communauté catholique. Emmenés par Paul Chomedey de Maisonneuve, ils fondent le village de Ville Marie de Montréal, sur une île située à 1 500 kilomètres à l'intérieur des terres, au confluent du fleuve Saint-Laurent et de la rivière des Prairies.
En 1535, l'explorateur Jacques Cartier l'avait baptisé "Mons realis" ("Mont royal" en latin).
Elle est aujourd'hui la deuxième ville francophone du monde, après Paris.
Château-Gaillard, aujourd'hui
1204 : Chute de Château-Gaillard
Cinq ans après la mort de son adversaire, Richard Coeur de lion, Philippe Auguste s'empare de ce verrou stratégique et rattache la Normandie au Royaume.
Les Capétiens l'emportent sur les Plantagenêts, et terminent à leur avantage cette première Guerre de Cent ans.
Mais ce n'était pas écrit d'avance !
Plusieurs fois dans l'Histoire (comme avec Louis XI, opposé aux Ducs de Bourgogne...) le Roi de France finira par sortir vainqueur d'un duel engagé avec plus fort que lui au départ.
1571 : Mort de Benvenuto Cellini
Natif de Florence, Cellini ne vécut que cinq années en France, de 1540 à 1545.
Il fait partie de cette cohorte d'artistes italiens que François premier, ébloui par toutes les beautés qu'il avait vues lors de ses expéditions en Italie, fit venir en France afin d'y donner une impulsion définitive non pas à "la Renaissance", mais à la Renaissance française : car, comme plus tard Lully ou Le Bernin - italiens eux aussi - tous ces artistes travaillèrent, avec les artistes locaux, non à la simple importation d'un art extérieur, mais à la création d'une façon française de vivre et penser la Renaissance : Léonard de Vinci, bien sûr, mais aussi Andrea del Sarto - ancêtre direct de Maxime Real del Sarte, fondateur des Camelots du Roi en 1908 - Le Boccador, Luca Penni, Rosso, Le Primatice...
Si Léonard de Vinci et Le Boccador travaillèrent à Chambord (et Le Boccador à l'Hôtel de ville de Paris), Benvenuto Cellini, avec Luca Penni, Rosso et Le Primatice, fut essentiellement actif à Fontainebleau, à tel point qu'on a pu parler de l'Italie à Fontainebleau, ou de l'École de Fontainebleau...
Tout à la fois dessinateur, orfèvre, fondeur, médailleur, sculpteur, Cellini appliqua les techniques et la précision de l'orfèvrerie à son travail de sculpteur. On aura dans les trois liens suivants un aperçu de son travail à Fontainebleau :
• http://www.louvre.fr/oeuvre-notices/la-nymphe-de-fontainebleau
• http://www.panoramadelart.com/galerie-francois-1er-chateau-de-fontainebleau
• http://expositions.bnf.fr/renais/arret/4/index2.htm
La nymphe de Fontainebleau, au Musée du Louvre
Pour en savoir un peu plus sur le travail des Italiens au Château de Fontainebleau, voir notre Éphéméride du 7 août :
Louis VII pose la première pierre du château de Fontainebleau
Et pour en savoir un peu plus sur l'École de Fontainebleau :
http://www.italieaparis.net/ecolefontainebleau.php
...du 6 juillet 2012, sous la plume de Jean-Louis Tremblais, qui écrit ce qui ne peut être qu'une erreur - au mieux - ou un mensonge - au pire -, mais qui dans les deux cas est grave.
Voici la phrase : "...et le courageux Louis XVIII, rentré en France dans les fourgons des Cosaques et des Prussiens."
Écrire ceci est tout simplement honteux, et n'honore pas celui qui le fait. Et l'on est surpris de trouver une telle "hénaurmité" dans Le Figaro magazine, qui nous a habitués à plus de sérieux. Pourquoi ? Parce que les faits sont bien établis, et que la vérité historique est bien connue, et que nul ne peut la changer....
Le samedi 10 décembre, à l'heure exacte où nous tenions, à Marseille, notre troisième Café politique de cette saison, sur un sujet d'une éminente actualité (Présidentielles, le grand piège, par Jean- baptiste Donnier) des nostalgiques de l'Ogre, qui a fait tant de mal à la France, se réunissaient : conférence puis Dîner-débat et tout le toutim... La soirée était organisée dans le cadre des XVèmes journées d’Histoire Napoléonienne de Marseille-Provence en présence du Prince MURAT et de M. Christian FILEAUX, Président du Souvenir Napoléonien.
C'est consternant mais c'est ainsi : voilà des personnes qui n'ont pas du lire Jacques Bainville : "Sauf pour la gloire, sauf pour l' "art", il eût probablement mieux valu qu'il n'eût pas existé. Tout bien compté, son règne, qui vient, selon le mot de Thiers, continuer la Révolution, se termine par un épouvantable échec. Son génie a prolongé, à grands frais, une partie perdue d'avance."
Bon, donc, soyons francs, cet article dans Libé, ça commence mal….
Et pourtant, ce n’est pas le plus important, disions-nous en commençant ; parce que, heureusement, il y a quelque chose dans l’article. Et ce quelque chose est essentiel, et ce quelque chose est l’essentiel....