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louis xvii

  • Éphéméride du 19 avril

    Ces remparts "trop bien construits" (César) qui arrêtèrent le grand Caius Julius, aujourd'hui visibles dans le Jardin des Vestiges à Marseille...

     

     

    49 avant J-C : Jules César entreprend le siège de Massalia 

     

    Depuis sa fondation, et bien qu'elle ait dû affronter plusieurs périls mortels, la ville de Rome n'a cessé de grandir et d'étendre son pouvoir et sa domination : d'abord à toute la péninsule italique, puis au-delà. Mais les institutions qui avaient présidé à sa naissance et à ses premiers agrandissements ne convenaient plus à une Cité - l'URBS - dont la vocation devenait méditerranéenne.

    Gouvernée d'abord par des rois, Rome devint très vite une République, mais celle-ci, malgré ses grandeurs,  se révéla rapidement incapable d'assurer l'autorité nécessaire pour maintenir la cohésion du nouveau grand ensemble qui, irrésistiblement, voyait le jour. Il fallait un pouvoir fort à une ville qui tendait à l'imperium universel.

    La guerre civile, pour le pouvoir, se déclencha donc, presque naturellement. Au milieu du premier siècle avant J-C, un triumvirat se forma entre trois généraux : César, Pompée et Crassus. Le troisième, de loin le moins compétent, disparut rapidement en Asie, face aux Parthes : Dion Cassius prétend que le roi Suréna lui aurait fait couler dans la bouche de l'or fondu, pour le punir de sa cupidité !

    Restaient les deux très grands généraux qu'étaient César et Pompée, tous deux hommes de grande valeur. Ne parvenant pas à s'entendre, la guerre totale était inévitable... Et il fallait que, dans toutes les régions où Rome dominait, l'on se déclarât pour l'un ou pour l'autre.

    Or, Massalia était l'amie et l'alliée de Rome, et ne souhaitait pas prendre parti pour des Romains contre d'autres Romains. 

    Le 6 avril 49 avant J-C, César se rend à Marseille; le 16, alors qu'il est en route, il écrit à Cicéron pour l’inciter à prendre parti pour lui; le 19, il arrive à Marseille, qui lui ferme ses portes. Après quelques pourparlers infructueux, César met en place le blocus de Marseille, et installe son camp sur l'actuelle place de la Joliette (Julii statio). Mais la ville est trop bien défendue, et lui résiste victorieusement. Elle ne se rendra que le 25 octobre, vaincue par la famine, non par les armes : César reste sur place et essaye vainement de conquérir la ville pendant deux mois, mais, ne pouvant perdre plus de temps - car il doit aller en Espagne affronter Pompée... - il quitte Massalia le 5 juin, laissant à son lieutenant Trebonius le soin de faire tomber la ville.

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    Maquette de la Massalia antique (Musée d'Histoire de la Ville) : "...Car la mer enveloppe Marseille de trois côtés; on n'y accède par terre que du seul quatrième..." dit César (ci-après)

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  • Éphéméride du 27 Mars

    Le théâtre romain d'Orange, "la plus belle muraille de mon Royaume" (Louis XIV)

     

     

    1660 : Louis XIV visite Orange 

     

    Le 28 juillet 1659, Louis XIV a quitté Paris pour Saint Jean de Luz : l'une des clauses du Traité des Pyrénées, en cours de signature avec l'Espagne, stipulait en effet que le Roi de France devait épouser la fille du Roi d'Espagne.

    En réalité, les pourparlers et la signature du traité traînant en longueur - le mariage espagnol manquant même d'échouer, et le Roi étant presque sur le point d'épouser une autre princesse ! - le voyage durera quasiment un an, le Roi ne rentrant à Paris, avec sa jeune épouse Marie-Thérèse, que le 13 juillet 1660.

    La Cour quitta d'abord Fontainebleau pour Bordeaux, où elle resta du 19 août au 5 octobre ; elle alla ensuite à Toulouse, du 14 octobre au 27 décembre, puis à Montpellier, du 5 au 8 janvier 1660 ; elle arriva à Nîmes le 9 janvier, et le Roi visita le Pont du Gard le lendemain, 10 janvier (voir l'Éphéméride du 10 janvier). Ensuite, le 17 janvier, la Cour arriva à Aix-en-Provence, où elle resta 12 jours, avant de se rendre à Toulon, pour douze jours également.

    Louis XIV en profita pour aller en pèlerinage à Cotignac pour témoigner sa reconnaissance à Notre-Dame de Grâce, à qui il devait sa naissance. Le 2 mars, le Roi entra dans Marseille, mais pas par la Porte de la Ville : il fit ouvrir une brèche dans le rempart, afin de punir l'indocilité des habitants (le 17 octobre précédent, un Ordre du Roi avait en effet été déchiré en pleine séance à l'Hôtel de Ville (voir l'Éphéméride du 11 février).  

    Le 27 mars, le Roi était à Orange : c'est là que, visitant le Théâtre antique, il eut le mot fameux : "Voici la plus belle muraille de mon royaume !" 

    Enfin, les choses finissant par se dérouler comme prévu au départ, et le mariage espagnol se précisant, après avoir manqué d'échouer, le Roi, avec toute la Cour, se rendit à Saint Jean de Luz, pour s'y marier, le 9 juin 1660 (voir l'Éphéméride du 9 juin), avant de retourner à Paris, presque un an après l'avoir quittée...

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    Le Théâtre antique le mieux conservé au monde, inscrit au patrimoine mondial de l'Humanité par l'Unesco :
    http://www.theatre-antique.com/
    Depuis 1869, le Théâtre d'Orange accueille le festival français le plus ancien : les Chorégies d'Orange (voir l'Éphéméride du 17 juin)...
     

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  • Éphéméride du 21 août

    1979 : Création du Parc national du Mercantour

     

     

     

     

    1165 : Naissance du futur Philippe Auguste

     

    Il a multiplié par quatre le territoire national, et c'est l'une des raisons pour lesquelles on l'a surnommé Auguste, c'est-à-dire le Grand.

    Mais c'est lui aussi qui remporta la victoire à Bouvines, triomphe retentissant dans lequel on peut - à bon droit... - voir la première manifestation publique du fait national français, et comme la première proclamation au monde qu'il existe une Nation française (voir l'Ephéméride du 27 juillet).   

     

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    Dans notre album L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo "La France avant et après Philippe Auguste"

     

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  • Éphéméride du 8 juin

    Au coeur de la Révolution, et du Système actuel qui en est l'héritier, il y a un infanticide : celui du petit roi martyr, Louis XVII...

     

     

     

     

    1637 : Parution du Discours de la Méthode

     

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    Le Discours de la Méthode pour bien conduire sa raison et chercher la vérité dans les sciences est la première grande œuvre philosophique et scientifique écrite en français, et non en latin, Descartes souhaitant être accessible à tous.

    Il y prône le doute méthodique et le recours à la raison, décidant de volontairement mettre en doute toutes ses connaissances et opinions.

    Que reste-t-il de cette remise en question : que c’est lui, sujet, qui doute. Or, pour douter, il faut penser. Donc, si je doute, je pense, et si je pense, je suis...

    Le doute, qui au départ mettait tout en question, se renverse ainsi, et devient au contraire source de certitude, celle de l'existence du sujet pensant...

      

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  • Paris : deux messes pour le deuxième Roi martyr...

    Louis XVII_2.jpg        ...et, à ce propos, queqlues réflexions générales, où l'on verra que la sémantique rejoint le politique....

           L'expression "le Roi martyr", pour désigner le seul Louis XVI, est bien, ainsi, l'un des exemples les plus frappants de ces perversions de vocabulaire que les royalistes se sont stupidement laissés imposer, et qu'ils ont fini par reprendre et employer à leur tour, comme tout le monde. Or, les mots ne sont pas innocents et, comme le faisait remarquer Bainville, c'est par les mots que l'on désigne les idées, et c'est sur les idées que l'on s'entend.....

           Ainsi, par exemple, "la prise de la Bastille", qui n'a jamais été prise, mais qui fut le théâtre de l'une des ignominies les plus infâmes de la Révolution : contre la promesse donnée au gouverneur qu'il n'y aurait aucune violence, celui-ci ouvre les portes, et l'on massacre tout le monde, on décapite les corps, et l'on promène les têtes au bout des piques ! Voilà la vérité, et elle est immonde : mais en disant et laisssant dire "prise de la Bastille", on laisse croire à un glorieux fait d'armes, ("les ridicules légendes de la Bastille", disait Bainville)...

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  • Aujourd'hui, on pense à Louis XVII : à Paris, en France et jusqu'à... Melbourne

           Notre ami et lecteur du bout du monde, Harald S., de Melbourne, nous signale qu'il a consacré sa page du jour à Louis XVII, en ce triste anniversaire :

           http://radicalroyalist.blogspot.com/2011/06/you-have-to-love-revolution.html

          Entre autres choses, il y rappelle la manifestation organisée aujourd'hui par l'Association Marais Temple, les propos de Clémenceau sur la Révolution qui est un bloc, le refus opposé par Jean-Pierre Caffet (de la majorité socialiste du Conseil municipal de Paris) à ceux qui demandaient que l'on donne le nom de Louis XVII au square du quartier (alors que le Conseil municipal a voté l'attribution d'une artère à Mohamed Bouazizi...) etc...

            Non sans humour, Harald rappelle que les choses n'ont pas changé pour les jacobins d'aujourd'hui : leurs vaches sacrées sont toujours aussi sacrées !...:  "For present day Jacobins the French revolution is still a sacred cow that should not be touched..." 

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           Il est le deuxième "Roi martyr"....

  • Paris : Hommage à Louis XVII, ce mercredi 8 juin

            En 2004, une cérémonie solennelle eut lieu à Saint-Denis, pour la déposition du coeur de Louis XVII. Des habitants du troisième arrondissement de Paris, soutenus par l’association Marais-Temple (1), ont, depuis, voulu rendre un hommage annuel à l’enfant-Roi mort dans le quartier : la Tour du Temple, aujourd’hui disparue était, en effet, située, entre l'actuel square du Temple et la Mairie du troisième arrondissement.

            C'est de cette Tour-prison que les parents du deuxième Roi martyr, Louis XVI, et Marie-Antoinette, ainsi que sa tante, Madame Elisabeth, partirent pour l’échafaud. 

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  • Commémoration du 8 juin 1795...

    (Communiqué)

    DEVOIR DE MEMOIRE AU COEUR DU MARAIS

    LE MEMORIAL DE FRANCE A SAINT-DENYS a souhaité s'associer au COMITE DE SOUTIEN POUR FAIRE MEMOIRE DE LOUIS XVII
    constitué spontanément autour d'un certain nombre d'habitants du IIIe arrondissement, afin de commémorer chaque année la mort de Louis XVII et de faire élever, Square du Temple, une stèle rappelant les évènements tragiques qui se sont déroulés dans l'enceinte du donjon.

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    Le second des "Rois martyrs"...

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  • Rappel : Samedi 20 mars : Les enfants du Temple...

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                 L’association Marais-Temple donnera la pièce de Dominique Sabourdin-Perrin intitulée « Les Enfants du Temple » le samedi 20 mars au théâtre Saint-Léon (XVe arrondissement).

                 Cette pièce a déjà été jouée le 27 janvier dernier, dans la Mairie du IIIème arrondissement, lieu symbolique s'il en est puisque cette Mairie a été edifiée -en partie- sur l'emplacement du Temple, détruit après la Révolution, afin d'eviter qu'il ne devienne un lieu de pélerinage(s) royaliste....

                 L'oeuvre, en cinq actes, porte sur les derniers jours de la famille royale dans la tour du Temple.

                 Le texte de la pièce est paru aux éditions Triartis le 27 janvier 2010.

    les enfants du temple affiche.jpg

    Infos pratiques :
    Date : samedi 20 mars 2010
    Heure :  19:30 - 22:30
    Lieu :   Théâtre Saint-Léon
    Adresse : 11 place du cardinal Amette, 75015
    M° La Motte Picquet Grenelle, réservations 06 50 62 33 11 ou par Internet, entrée 12€, enfants et groupes 8€.

    http://www.facebook.com/pages/Les-Enfants-du-Temple/193402717282 

  • Samedi 20 mars : Les enfants du Temple...

    LES ENFANTS DU TEMPLE.jpg

                 L’association Marais-Temple donnera la pièce de Dominique Sabourdin-Perrin intitulée « Les Enfants du Temple » le samedi 20 mars au théâtre Saint-Léon (XVe arrondissement).

                 Cette pièce a déjà été jouée le 27 janvier dernier, dans la Mairie du IIIème arrondissement, lieu symbolique s'il en est puisque cette Mairie a été edifiée -en partie- sur l'emplacement du Temple, détruit après la Révolution, afin d'eviter qu'il ne devienne un lieu de pélerinage(s) royaliste....

                 L'oeuvre, en cinq actes, porte sur les derniers jours de la famille royale dans la tour du Temple.

                 Le texte de la pièce est paru aux éditions Triartis le 27 janvier 2010.

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    Infos pratiques :
    Date : samedi 20 mars 2010
    Heure :  19:30 - 22:30
    Lieu :   Théâtre Saint-Léon
    Adresse : 11 place du cardinal Amette, 75015
    M° La Motte Picquet Grenelle, réservations 06 50 62 33 11 ou par Internet, entrée 12€, enfants et groupes 8€.

    http://www.facebook.com/pages/Les-Enfants-du-Temple/193402717282 

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  • 8 juin 1795 : Un petit enfant martyrisé cesse enfin de souffrir. Ou : les Rois Martyrs...

                8 juin 1795 : Isolé, en proie aux terreurs nocturnes sans que jamais personne ne vienne répondre à ses détresses, rongé par la maladie dûe à ses conditions inhumaines de détention, le martyr d'un enfant de dix ans cesse enfin. La mort libère le petit Louis-Charles, duc de Normandie, devenu Louis XVII -et deuxième roi martyr- à la mort de son père, Louis XVI, premier roi martyr....

               "L'enfant emmuré tel un cadavre au sépulcre, tenu dans un total isolement affectif et social, rongé par la vermine, ses articulations déformées et semées de tumeurs, passa seul sa dernière nuit en ce monde, sans avoir jamais cessé de croire que sa mère était encore présente à l'étage au-dessus de lui."... (Edmonde Charles-Roux, de l'Académie Goncourt).

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               Portrait de Louis XVII, par Greuze, premiers mois de 1795 (peinture à l'huile, 466 mm x 368).

               Le portrait où l'enflure du visage, le teint blafard, l'attitude affaissée, trahissent un état de maladie avancée, date, selon toute vraisemblance, de 1795. Il ne peut avoir été exécuté que d'après une impression directe.

               Greuze essaie une dernière fois d'idéaliser cette loque humaine que Laurent -le nouveau gardien, créole, que lui a affecté la Convention- a décrassée et revêtue de linge blanc. Mais il devra le peindre enflé, jaune, dos courbé, poitrine rentrée, yeux injectés de sang, assis semble-t-il sur son lit, avec une chemise et des bretelles, manquant de force pour se lever. Comme on n'a jamais retrouvé le profil tracé par Belanger le 31 mai 1795, le portrait de Greuze, où l'on sent une impression directe, est le dernier portrait certain de Louis XVII.

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  • Le 21 Janvier à Marseille : les vidéos intégrales.....

                Voici les vidéos intégrales des trois allocutions prononcées à Marseille, le 21 Janvier dernier. Nous publierons demain le texte de l'homélie du Père Xavier Manzano, prononcée juste avant, lors de la messe de Requiem en la basilique du Sacré-Coeur. 

                Comme nous le redisons à chaque fois, ce jour là, il ne s'agit nullement pour nous de faire de chaque 21 Janvier une manifestation rituelle, en quelque sorte, passéiste ou simplement mémorielle.

                Il s'agit bien au contraire de dater l'origine de nos maux, de remonter sans cesse aux sources, de bien montrer et de bien nommer ce qui nous accable : et de partir donc du 21 Janvier 1793, acte fondateur des Totalitarismes modernes.

                Jean-Baptiste Donnier et Jean-François Mattéi ont poursuivi, en l'approfondissant et en l'élargissant encore, leur réflexion entamée l'an passé. Chantal Delsol, de l'Institut, s'était fixé pour thème : Le mal contemporain : recherche des sources.....

                Jean-Baptiste Donnier (1° Partie) : 

                http://www.dailymotion.com/Adolphe13/video/x8acy1_colloque-210109-jb-donnier-a_news

                Jean-Baptiste Donnier (2° Partie) : 

                http://www.dailymotion.com/Adolphe13/video/x8ae6u_colloque-210109-jb-donnier-b_news

                Chantal Delsol : 

                http://www.dailymotion.com/Adolphe13/video/x8aed3_colloque-210109-c-delsol_news

                Jean-François Mattéi : 

                http://www.dailymotion.com/Adolphe13/video/x8aehd_colloque-210109-jf-mattei_news

              

     

     

     

     

  • les trois vidéos intégrales du 21 Janvier 2008 à Marseille....

    85f8897c8942aab46f23176a300369ba.jpg          Contrairement à ce que pourraient penser certains, la Révolution est bien la source, l'origine des maux dont souffrent aujourd'hui la France et, peut-être, le Monde. Elle n'est pas terminée; elle est toujours en cours ....

                1. Cliquez sur le lien pour écouter Hilaire de Crémiers ...               

              Comment, après avoir assassiné Louis XVI et Marie-Antoinette, les révolutionnaires firent subir un véritable martyre au Dauphin.

              2. :  Cliquez sur le lien pour écouter Christian Attias.....

              Le professeur Christian ATIAS, expliqua la symbolique de l'expression "Le roi est mort, vive le roi" et l'acharnement des révolutionnaires à la vider de sa substance.

              3. : Cliquez sur le lien pour écouter Jean-François Mattéi.....

            Jean-François MATTEI, professeur à l'Institut Universitaire de France, montra très clairement en quoi la Révolution est une rupture culturelle et civilisationnelle.  

  • Lundi 22 Octobre: lecture de la lettre de Guy Môquet.....Je la lirai si, et seulement si...

              Si l'on veut être honnête, il faut rendre justice à tous ceux qui le méritent, et pas seulement à une partie d'entre eux, choisis sur on ne sait trop quel (s) critère (s)....

              Nicolas Sarkozy, à peine élu, a voulu donner à la jeunesse un exemple à suivre: aussi a-t-il décidé qu'on lirait dans les écoles, le 22 octobre de chaque année, le court texte de la lettre de Guy Môcquet à ses parents, écrite juste avant que les Allemands ne le fusillent.....L'idée de "piocher" ainsi, dans notre Histoire, des modèles et des références n'est bien sûr pas condamnable en soi; déjà Jean-Paul II avait expliqué, en son temps, que l'on devait "purifier" et pacifier la Mémoire, et qu'il ne fallait pas hésiter pour ce faire à regarder en face, et lucidement, toutes les facettes du passé, les glorieuses et celles qui l'étaient moins.....

              Le Président veut donc que la France n'oublie pas, et qu'elle se livre à un vaste travail de justice et de réconciliation? Tout à fait d'accords; cela ne nous choque en rien, et nous y sommes même extremement favorables. Sauf qu'il ne faut pas, dans ce cas, limiter cela à une seule personne: il faut au contraire, hardiment, "faire bouger les lignes" -dans ce domaine comme dans tant d'autres....- et, puisqu'on parle de courage et de lucidité pour affronter les zones d'ombre et les pans de notre Histoire qui ne sont pas très glorieux, le faire à fond et jusqu'au bout....; privilégier un seul cas est une attitude forcément réductrice et forcément injuste: peut-on mesurer ou peser les douleurs, et choisir de se souvenir de celle-ci au détriment de celles-la? pourquoi ne pas réserver plutôt une journée à la réhabilitation de toutes les victimes, à la réparation de toutes les injustices, à l'apaisement de toutes les blessures?...

              Ce n'est donc pas parce que Guy Môcquet était communiste que j'aurais des réticences à lire sa lettre à mes élèves. C'est parce qu'il n'y a aucune raison que l'on ne fasse pas mention -si l'on tient absolument a accomplir un "devoir de mémoire"...- d'autres souffrances tout aussi respectables dans notre Histoire, et qu'il est tout aussi urgent de réparer: par exemple, pourquoi ne pas reconnaître enfin (212 ans après, ne serait-il pas plus que temps?...) l'épouvantable martyre du petit Louis-Charles, duc de Normandie (1). Lui n'a même pas pu atteindre l'âge de l'adolescence (il est mort à dix ans...); et il n'a même pas pu écrire à ses parents: ils étaient déjà morts, assassinés, depuis deux ans et plus!

              On l'a laissé seul, des nuits entières, hurlant de peur, en proie à ses terreurs enfantines, sans que personne ne vienne jamais le réconforter. "L'enfant emmuré, "tel un cadavre au sépulcre", tenu dans un total isolement affectif et social, rongé par la vermine, ses articulations déformées et semées de tumeurs, passa seul sa dernière nuit en ce monde....." Voilà un passage que je lirais à mes élèves, parallèlement à la lettre de Guy Môcquet, si je devais lire celle-ci. Ce passage est extrait d'un article d'une personne qui n'est pourtant pas "de chez nous", puisqu'il s'agit d'Edmonde Charles-Roux (veuve de Gaston Deferre), qui rend compte du livre écrit par son frère, prêtre, "Lousi XVII: la mère et l'enfant martyr".

              Que l'on ne se méprenne pas sur ce que nous souhaitons: bien loin de demander vengeance, réparation ou "repentance", nous demandons simplement la réintégration dans l'Histoire nationale de celles et ceux qui sont des victimes "occultées"; nous demandons simplement que les célébrations ne soient plus toujours "à sens unique" et réservées aux personnes d'un seul bord (toujours le même...), mais que l'on rende justice à toutes les victimes, et que l'on rétablisse la vérité pour toutes les victimes, sans privilégier telle ou telle...; et ceci afin de sortir du "mémoricide" qui entoure, pour des raisons de pur sectarisme, tant et tant de personnes qui méritent, autant voire plus que Guy Môcquet, que l'on "fasse mémoire" d'elles....En somme, nous demandons seulement à Nicolas Sarkozy qu'il fasse "vraiment", pleinement et à fond, ce qu'il dit vouloir faire.....

              Voilà pourquoi je lirai la "Lettre de Guy Môcquet" si, et seulement si, il m'est donné de lire, en parallèle, un petit texte de même longueur sur le martyre du petit Roi Louis XVII. Et si je ne le peux pas, quelle qu'en soit la raison, je ne la lirai pas.....

    F.D., Professeur...

    (1): voir la note "De Guy Môquet à.....Louis XVII" dans la Catégorie "Totalitarisme et révolution".

  • Encore un livre sur Louis XVII...

            Jerôme Garcin, journaliste à "La Provence", rend compte du livre de Christophe Donner sur Louis XVII: "Un Roi sans lendemain"(1).

            Dans le même journal, il y a peu de temps, Edmonde Charles-Roux avait présenté le livre écrit par son frère et consacré, lui aussi, à Louis XVII; ce qui lui avait permis d'évoquer, avec une noblesse de ton très touchante, l'enfant-Roi martyrisé (2).

            http://louis17.chez.com/

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