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21 janvier

  • Éphéméride du 21 janvier

    21 janvier 1793, "l'acte le plus terriblement religieux de notre Histoire" (Prosper de Barante) 

     

     

     

     

    1338 : Naissance du futur Charles V, le Sage 

     

    Christine de Pisan, femme de lettres du XIVème siècle, nous a laissé cette description du roi :

    "De corsage estoit haut et bien formé, droit et large d'épaules, étroit par les flancs, le visage de beau tour, un peu longuet, grand front et large, les yeux de belle forme, bien assis, châtains de couleur, haut nez assez et bouche non trop petite, le poil ni blond ni noir, la charnure claire brune mais il eut la chair assez pâle et je crois que le fait qu'il était si maigre était venu par accident, non par tempérament.

    Sa physionomie était sage, raisonnable et rassise, à toute heure en tous états et en tous mouvements ; on ne le trouvait furieux et emporté en aucun cas, mais modéré dans ses actions, contenance et maintien.

    Eut belle allure, voix d'homme de beau ton, et, avec tout cela, certes, à sa belle parleuse était si bien ordonnée et si belle à entendre, sans aucune superfluité de discours, que je ne crois pas qu'aucun rhétoricien en langue française n'eût rien à en reprendre."  

    CHARLES CINQ.JPG

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  • Éphéméride du 20 janvier

    1601 : Henri IV ratifie le Traité de Lyon 

     

    Signé le 17 janvier par les plénipotentiaires de France et de Savoie, ce traité met fin à la guerre entre les deux pays.

    La France s'agrandit du Bugey, de la Bresse, du Valromey et du Pays de Gex (dont elle perdra une partie lors du désastreux Traité de 1815, consécutif aux folies révolutionnaires et napoléoniennes (voir l'Éphéméride du 20 novembre)...

     

    FRANCE HENRI IV TRAITE DE LYON 1601.gif

    http://ch.revues.org/index227.html 

     

     

    Et, dans notre album L'aventure France racontée par les cartesvoir la photo "Traité de Lyon (17 janvier 1601)"

     

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  • Louis de Funès, raconté par Bertrand Dicale...

                  "Louis de Funès n'est pas seulement un acteur français, il appartient à notre patrimoine culturel".

                 

    En cette période où l'on parle beaucoup de lui - à bon droit - à l'occasion du trentième anniversaire de son décès, voilà le genre de phrases que l'on peut savourer en lisant (ou relisant...) l'ouvrage de Bertrand Dicale, Louis de Funès, grimaces et gloire.   

     

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    Grasset, 528 pages, 20,90 euros.
     
    Quatrième de couverture :
     
    Nous aimons tous Louis de Funès. Nous ne savons plus combien de fois nous avons vu La Grande Vadrouille, Les Gendarmes, Le Tatoué ou L'Homme orchestre. Nous l'avons tous un jour imité quand il répète « alors là, il m'épate ! » dans Le Corniaud, quand il tire sur son nez dans Oscar, quand il se lance dans la danse des Aventures de Rabbi Jacob... ais que savons-nous de lui ? Qu'il n'a vraiment percé qu'après avoir joué dans plus de cent vingt films, qu'il a toujours refusé de jouer des rôles dramatiques, qu'il est le seul des grands acteurs français à être génial dans de mauvais films... Mais nous ignorons par quels prodiges d'opiniâtreté, de travail et même de chance Louis de Funès est passé pour que, à cinquante ans, l'éternel second rôle devienne l'acteur le plus populaire du cinéma français — et jusqu'à aujourd'hui. A travers des dizaines de témoignages, des milliers de critiques et d'articles de presse, des archives inédites et surtout les dizaines de films tournés par Louis de Funès, Bertrand Dicale raconte la vie et la carrière de notre acteur préféré. Ainsi, Louis de Funès, grimaces et gloire est la traversée d'un demi-siècle de notre culture populaire, une exploration de notre mémoire — et de nos amnésies — collective, une plongée dans les mutations de notre société depuis la Libération.

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  • 21 Janvier 2010, Marseille, Eglise des Réformés, 18h30: Messe de Requiem pour Louis XVI et toutes les victimes de la Révolution, en présence de Leurs Altesses Royales le prince Jean, la princesse Philoména et le prince Gaston de France.

                Cette année, le 21 Janvier 2010, l’évènement est à Marseille, Église des Réformés, à 18h30 : la Messe de Requiem pour Louis XVI et toutes les victimes de la Révolution, y est célébrée en présence de S.A.R le prince Jean de France....

                Les mots sont faibles pour rendre compte d'une cérémonie d'une telle intensité, et d'une telle hauteur de sentiments. On aura pourtant un aperçu, en cliquant sur le lien ci-après, de la grandeur du moment -réellement un moment de grâce - qu'il fut donné aux participants de vivre en cette Église des Réformés, ce jeudi 21 janvier. Et l’on en connaîtra l’essentiel, si l’on écoute – ou réécoute – l’homélie du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine.

                 Plus une place de libre dans l'église; des allées latérales remplies de fidèles debout; un nombre de jeunes impressionnant; une communion -pourtant distribuée par trois officiants- qui a duré douze minutes; un Salve Regina de conclusion, et d'anthologie, repris, en un choeur unanime, par la totalité des participants; la trompette de Laurent Friss et l'orgue de Jean-Robert Cain, sans le moindre petit raté, ni chez l'un, ni chez l'autre... oui, vraiment, les simples mots sont trop faibles pour traduire la beauté de cette cérémonie, et la grandeur de l'accueil qu'a reservé la père Michel-Marie Zanotti-Sorkine au couple princier, au petit prince Gaston de France, et à tous ceux qui sont venus -"sans haine et sans ressentiment"- prier pour Louis XVI et toutes les victimes de la Révolution.

                "Regardez, mes frères, comme l'âme humaine devient inhumaine lorsqu'on la laisse à ses propres forces, loin de l'Evangile qui la redresse !..."

             

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  • Les quatre jours du prince Jean en Provence: plein succès pour la première journée, à Marseille....

    La Fédération Royaliste Provençale communique :

    Cette première journée d'un déplacement en Provence qui en comptera quatre, s'est passée à Marseille, avant que le Prince et son épouse ne se dirigent vers Toulon, où ils passeront les trois jours suivants.

    Elle fut ouverte par une longue réception à la Mairie de Marseille, pendant laquelle le Prince s'est entretenu avec le sénateur-maire, Jean-Claude Gaudin. Ce n'est pas la première fois, du reste, que le Prince est reçu dans cette Mairie, où le même Jean-Claude Gaudin lui avait déjà remis la médaille d'honneur de la Ville (ci dessous).

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    Marseille: sur le balcon d'honneur de la mairie de Puget, sous le buste de Louis XIV et face à la Bonne Mère, Jean-Claude GAUDIN remet au Prince la médaille de la ville.
    Il lui déclare : "Ce sont mes deux sources d'inspiration".

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  • Albert Camus dégage le sens profond de l'assassinat de Louis XVI...

    Il y a cinquante ans, Albert Camus se tuait dans un accident de voiture. Ce fils des rivages d’Afrique du Nord, malheureusement fort éloigné du christianisme, n’en avait pas moins saisi le sens profond de l’assassinat de Louis XVI, beaucoup mieux que la grande majorité des hommes politiques et même que certains hommes d’Eglise qui rêvent de “baptiser” la Révolution ::

     « Le 21 janvier, avec le meurtre du Roi-prêtre, s’achève ce qu’on a appelé significativement la passion de Louis XVI. Certes, c’est un répugnant scandale d’avoir présenté, comme un grand moment de notre histoire, l’assassinat public d’un homme faible et bon. Cet échafaud ne marque pas un sommet, il s’en faut. Il reste au moins que, par ses attendus et ses conséquences, le jugement du roi est à la charnière de notre histoire contemporaine. Il symbolise la désacralisation de cette histoire et la désincarnation du Dieu Chrétien. Dieu, jusqu’ici, se mêlait à l’histoire par les Rois. Mais on tue son représentant historique, il n’y a plus de roi. Il n’y a donc plus qu’une apparence de Dieu relégué dans le ciel des principes.

      Les révolutionnaires peuvent se réclamer de l’Evangile. En fait, ils portent au Christianisme un coup terrible, dont il ne s’est pas encore relevé. Il semble vraiment que l’exécution du Roi, suivie, on le sait, de scènes convulsives, de suicides ou de folie, s’est déroulée tout entière dans la conscience de ce qui s’accomplissait. Louis XVI semble avoir, parfois, douté de son droit divin, quoiqu’il ait refusé systématiquement tous les projets de loi qui portaient atteinte à sa foi. Mais à partir du moment où il soupçonne ou connaît son sort, il semble s’identifier, son langage le montre, à sa mission divine, pour qu’il soit bien dit que l’attentat contre sa personne vise le Roi-Christ, l’incarnation divine, et non la chair effrayée de l’homme.

     Son livre de chevet, au Temple, est l’Imitation de Jésus-Christ. La douceur, la perfection que cet homme, de sensibilité pourtant moyenne, apporte à ses derniers moments, ses remarques indifférentes sur tout ce qui est du monde extérieur et, pour finir, sa brève défaillance sur l’échafaud solitaire, devant ce terrible tambour qui couvrait sa voix, si loin de ce peuple dont il espérait se faire entendre, tout cela laisse imaginer que ce n’est pas Capet qui meurt mais Louis de droit divin, et avec lui, d’une certaine manière, la Chrétienté temporelle. Pour mieux affirmer encore ce lien sacré, son confesseur le soutient dans sa défaillance, en lui rappelant sa « ressemblance » avec le Dieu de douleur. Et Louis XVI alors se reprend, en reprenant le langage de ce Dieu : « Je boirai, dit-il, le calice jusqu’à la lie ». Puis il se laisse aller, frémissant, aux mains ignobles du bourreau ».

     Albert Camus, L’homme révolté, La Pléiade, p. 528-529.

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  • Le 21 Janvier à Marseille : les vidéos intégrales.....

                Voici les vidéos intégrales des trois allocutions prononcées à Marseille, le 21 Janvier dernier. Nous publierons demain le texte de l'homélie du Père Xavier Manzano, prononcée juste avant, lors de la messe de Requiem en la basilique du Sacré-Coeur. 

                Comme nous le redisons à chaque fois, ce jour là, il ne s'agit nullement pour nous de faire de chaque 21 Janvier une manifestation rituelle, en quelque sorte, passéiste ou simplement mémorielle.

                Il s'agit bien au contraire de dater l'origine de nos maux, de remonter sans cesse aux sources, de bien montrer et de bien nommer ce qui nous accable : et de partir donc du 21 Janvier 1793, acte fondateur des Totalitarismes modernes.

                Jean-Baptiste Donnier et Jean-François Mattéi ont poursuivi, en l'approfondissant et en l'élargissant encore, leur réflexion entamée l'an passé. Chantal Delsol, de l'Institut, s'était fixé pour thème : Le mal contemporain : recherche des sources.....

                Jean-Baptiste Donnier (1° Partie) : 

                http://www.dailymotion.com/Adolphe13/video/x8acy1_colloque-210109-jb-donnier-a_news

                Jean-Baptiste Donnier (2° Partie) : 

                http://www.dailymotion.com/Adolphe13/video/x8ae6u_colloque-210109-jb-donnier-b_news

                Chantal Delsol : 

                http://www.dailymotion.com/Adolphe13/video/x8aed3_colloque-210109-c-delsol_news

                Jean-François Mattéi : 

                http://www.dailymotion.com/Adolphe13/video/x8aehd_colloque-210109-jf-mattei_news

              

     

     

     

     

  • Des réflexions qui se poursuivent, se complètent et s’enrichissent...

                Dans le cadre des Mercredis de la Nar, Jean-Dominique Merchet, journaliste à Libération et animateur du blog Secret Défense avait déjà évoqué, l’an dernier,  la crise de l'Armée française.

                Il revient avec un livre qui  soulève une question cruciale : "Nos soldats doivent-ils mourir pour l'Afghanistan ?" (1)

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  • les trois vidéos intégrales du 21 Janvier 2008 à Marseille....

    85f8897c8942aab46f23176a300369ba.jpg          Contrairement à ce que pourraient penser certains, la Révolution est bien la source, l'origine des maux dont souffrent aujourd'hui la France et, peut-être, le Monde. Elle n'est pas terminée; elle est toujours en cours ....

                1. Cliquez sur le lien pour écouter Hilaire de Crémiers ...               

              Comment, après avoir assassiné Louis XVI et Marie-Antoinette, les révolutionnaires firent subir un véritable martyre au Dauphin.

              2. :  Cliquez sur le lien pour écouter Christian Attias.....

              Le professeur Christian ATIAS, expliqua la symbolique de l'expression "Le roi est mort, vive le roi" et l'acharnement des révolutionnaires à la vider de sa substance.

              3. : Cliquez sur le lien pour écouter Jean-François Mattéi.....

            Jean-François MATTEI, professeur à l'Institut Universitaire de France, montra très clairement en quoi la Révolution est une rupture culturelle et civilisationnelle.