Éphéméride du 17 janvier
La montagne Sainte-Victoire
Célébration de Saint Antoine, Patron de la Légion...
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La montagne Sainte-Victoire
Célébration de Saint Antoine, Patron de la Légion...
Place Royale de Bordeaux (aujourd'hui, dite "de la Bourse")
1782 : Mort d'Ange-Jacques Gabriel
Premier architecte du roi, et jouissant de toute la confiance de Louis XV, on lui doit quelques unes des plus belles réussites architecturales de notre Patrimoine.
Véritables merveilles, expressions achevées d'un art et d'une civilisation raffinées parvenues à leur apogée, les constructions d'Ange-Jacques Gabriel symbolisent et résument parfaitement la société du XVIIIème siècle français, arrivée au plus haut degré de perfectionnement.
La Salle des Rubens, au Louvre
1600 : Marie de Médicis arrive en France
La nouvelle reine de France, seconde épouse de Henri IV - après la répudiation de la reine Margot, qui ne lui avait pas donné d'enfants (voir l'Éphéméride du 24 octobre)... - débarque à Marseille, venant de Florence, via Libourne.
La riche et plantureuse Florentine, âgée de bientôt vingt-sept ans, arrive à Marseille sur une galère de soixante-dix pieds de long, couverte "au-dedans comme au-dehors" de nacres, de dorures et de pierreries... et escortée des quelque dix-sept autres galères du grand-duc de Toscane.
Ci dessous, son arrivée à Marseille, par Rubens.
1362 : L'Abbé de Saint Victor, à Marseille (ci dessus), devient le Pape Urbain V
878 : Le Pape Jean VIII consacre la première église carolingienne de Vézelay
La crypte carolingienne
http://monumentshistoriques.free.fr/abbayes/vezelay/vezelay.html
303 : Martyre de Saint Victor à Marseille
L'abbaye construite sur la tombe du martyr et de ses compagnons est le plus ancien établissement monastique de l'Europe de l'Ouest : on a trouvé, lors de fouilles, une monnaie de l'empereur Dèce (249-251) dans les grottes et cavités - naturelles ou creusées par les premiers chrétiens - qui sont la base et le fondement de l'Abbaye que nous voyons aujourd'hui (ci dessus).
Du moins ce que la Révolution nous en a laissé...
Martigues, de nos jours
1581 : Martigues devient une commune
À la demande expresse du roi Henri III, les représentants des trois communes indépendantes et rivales, de Jonquières, l’Isle et Ferrières signent leur Acte d’union.
Deux mois plus tard, le 4 juillet 1581, Henri III érigera Martigues en Principauté.
Le roi souhaite pacifier définitivement cette région en proie aux soubresauts des Guerres de religion, mais il veut aussi renforcer la flotte française en Méditerranée, face aux barbaresques et aux espagnols. De ce point de vue, Martigues joue un rôle stratégique de premier plan sur la côte provençale grâce à son avant-port fortifié de Bouc (ci-dessous), qui commande et verrouille l’accès à l’Étang de Berre.
Mais rien n’était possible tant que duraient les continuelles divisions entre les trois communes rivales. D’où l’insistance du roi...
Marseille, aujourd'hui
Il y a treize jours, dans l’année, pendant lesquels il ne s’est pas passé grand-chose, ou bien pour lesquels les rares événements de ces journées ont été traités à une autre occasion (et plusieurs fois pour certains), à d'autres dates, sous une autre "entrée".
Nous en profiterons donc, dans notre évocation politico/historico/culturelle de notre Histoire, de nos Racines, pour donner un tour plus civilisationnel à notre balade dans le temps; et nous évoquerons, ces jours-là, des faits plus généraux, qui ne se sont pas produits sur un seul jour (comme une naissance ou une bataille) mais qui recouvrent une période plus longue.
Ces jours creux seront donc prétexte à autant d'Évocations :
• 1. Essai de bilan des Capétiens, par Michel Mourre (2 février)
• 5. Quand Le Nôtre envoyait à la France et au monde le message grandiose du Jardin à la Française. (13 mars)
• 7. Quand Louis XIV a fait de Versailles un triple poème : humaniste, politique et chrétien. (28 avril)
• 9. Quand la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais a reçu, au XIIIème siècle, son extraordinaire vitrail du Miracle de Théophile. (28 mai)
• 10. Quand Chenonceau, le Château des Dames, à reçu la visite de Louis XIV, âgé de douze ans, le 14 Juillet 1650. (26 juillet)
• 11. Le Mont Saint Michel. (11 août)
• 12. Quand François premier a lancé le chantier de Chambord. (29 septembre)
• 13. Quand Léonard de Vinci s'est installé au Clos Lucé. (27 octobre)
Aujourd'hui : Quand Massalia, la plus ancienne ville de France, rayonnait sur toute la Gaule et, préparant la voie à Rome, inventait avec les Celtes, les bases de ce qui deviendrait, un jour, la France.
1596 : La ville de Marseille se replace sous l'autorité d'Henri IV
La ville était, alors, dominée par Charles de Casaulx, consul, et par Louis d'Aix, viguier, qui avaient profité des troubles politico-religieux pour s'emparer du pouvoir dans la ville.
Ils s'apprêtaient à la livrer aux Espagnols lorsque Pierre de Libertat retourna la situation : Casaulx fut tué, Louis d'Aix parvint à s'évader, et la ville fit sa soumission à Henri IV.
Devenu premier consul grâce à la Ligue, Casaulx rêve de faire de Marseille une république catholique indépendante et la gère en despote.Il est assassiné, le 17 février 1596, par le Corse Pierre de Libertat, alors qu'une escadre espagnole vient le secourir...
La Septième Croisade avait pourtant bien commencé...
Le roi de France, non sans raison, jugeait que l'Égypte était, de fait, le centre de la puissance musulmane, et qu'en s'assurant d'elle, on s'assurerait définitivement de la Terre sainte.
Partis d'Aigues-Mortes, le futur Saint Louis et son armée étaient parvenus à prendre la ville de Damiette; encouragés par cette victoire, ils avaient alors imprudemment poursuivi leur route, s'enfonçant à l'intérieur des terres, dans le but de s'emparer du Caire. Ils se heurtèrent alors aux mamelouks - parfaitement à l'aise sur leur terrain - devant Mansourah, seule protection de la ville du Caire.
Touchée par la peste (déjà ! : on sait que le roi mourra de la peste, devant Tunis, lors de la Croisade suivante...) l'armée royale dût finalement rendre les armes.
Il fallut payer au sultan Turanshâh une rançon de 400.000 livres (ou un million de dinars), rendre Damiette et s'engager à quitter complètement le pays (ce qui fut fait dès la fin mai). Le roi sera délivré le 6 mai, après avoir donc passé près de trois mois en captivité (image ci-dessus).
Après Louis IX, deux autres rois seront faits prisonniers sur le champ de bataille : Jean II le Bon, et François premier; un autre, Louis XI, sera prisonnier de fait du duc de Bourgogne pendant près de trois semaines; enfin, si l'on parle de souverains ayant régné effectivement sur la France, il faut ajouter Napoléon III à cette liste des "souverains capturés".
La foire aux santons, à Marseille
1764 : Naissance de Jean-Louis Lagnel
Dès le XIIème siècle, on trouve de nombreuses représentations sculptées de la nativité, de l'âne, du bœuf, des Rois mages. La première mise en scène d'une crèche vivante avec des personnages et animaux, fut créée en 1223 par saint François d'Assise (dont la mère était originaire de Tarascon), lors d'une messe de minuit à Gréccio dans la forêt des Abruzzes en Italie.
Dès la fin du XIIIème siècle, les moines franciscains introduisent la crèche en Provence.
Quand la Révolution interdit la célébration du culte catholique, et donc la Messe de Minuit et les crèches d’église, les Marseillais résistèrent à leur façon à cette violence qui était faite à leur Foi, et l'usage se développa de monter une crèche dans chaque foyer : "La crèche" est donc, au départ, un acte de résistance au fanatisme révolutionnaire : évolution que Robespierre et sa clique étaient bien loin d’imaginer lorsqu’ils prenaient leurs mesures de déchristianisation de la France !
Et quand Napoléon, par calcul politique, fit la paix avec l’Église, par le Concordat, et que les églises rouvrirent, présentant de nouveau leurs crèches au public, l’habitude était prise, et se maintint, de "faire la crèche" aussi chez soi. La crèche familiale est, aujourd’hui, l’une des coutumes calendales (c’est-à-dire "de Noël", en provençal) les plus vivaces.
Jean-Louis Lagnel, venait juste d’inventer les santons d'argile. Avant sa création, les santons étaient en plâtre ou en bois : c’est lui qui eut l’idée de réaliser des moules figurant ses voisins, chacun dans son métier, et ses santons furent vêtus à la manière populaire de l'époque Ces moules de plâtre permirent de faciliter la reproduction de sujets à moindre coût : ces "santons d'un sou" permettaient en effet à chacun de posséder sa propre crèche.
C’est en 1803, juste après la signature du Concordat, qu’eut lieu à Marseille la première Foire aux Santons et aux Crèches, sur le Cours Saint-Louis, à côté de la Canebière.
Moules en plâtre de Lagnel au Musée Carbonel, Marseille
La Crèche est installée dans les maisons, au gré de chacun, à partir du premier jour de l'Avent, soit quatre dimanches avant la Noël. On la retire le 2 février, jour de la Présentation de Jésus au Temple : c'est alors l'Octave de la Chandeleur qui commence, aussi populaire et aussi célébré, et qui prend la suite des célébrations de la Noël, pour en marquer comme la conclusion :
Racines • Marseille, Chandeleur, Vierge noire, Navettes : la Tradition vivante, belle, joyeuse
C'est dans La Provence du dimanche 28 octobre; l'auteur de l'entrefilet déclare qu'à Marseille il y a 250.000 musulmans; il y a peu, on disait 200.000; dans un an, dans cinq, dans dix, ce sera combien ?
Les Marseillais - qui payent des Taxes d'Habitation et Foncière à la limite du supportable - ont-ils été consultés, et ont-ils donné leur accord, à cette présence massive ? En vertu de l'antique adage, Qui paye commande ?
Rappelons qu'au Maroc, pays musulman s'il en est, le roi sacrifie lui-même un mouton, symboliquement pour tout le peuple; ce qui évite ces torrents de sang partout que l'on voit ici chez nous, coutume nouvelle étrangère à nos moeurs, nos traditions, notre Culture, et qui en nous plaît pas, et ne nous convient pas.
Nous avons non seulement le droit mais le devoir de le dire....
Les "plastiques" ont fait très fort pendant la première quinzaine de septembre... C'est, évidemment, cette gendarme de Marseille qui a reçu une balle en pleine tête qui est l'évènement principal. Manuel Valls est une fois encore venu dans la cité phocéenne : il ferait mieux d'y prendre un hôtel et d'y rester en permanence, cela lui couteraît moins cher et lui ferait gagner du temps !
En tous cas, il a découvert l'eau tiède : nous savons maintenant, a-t-il déclaré en substance, que des individus sont lourdement armés et n'hésitent pas à tirer sur les forces de l'ordre...
Mais :
1. On le savait déjà, et depuis belle lurette !...
2. Qui sont ces charmantes personnes, et pourquoi le ministre ne les nomme-t-elles pas ? Là aussi, tout le monde sait très bien de qui il s'agit, et depuis belle lurette!...
Sinon, en vrac, la routine...
(Illustration : le guet-apens a eu lieu dans une cité du Parc Kallisté, dans le XVème arrondissement, qui fait partie des fameux "quartiers nord"; un de ces endroits où le candidat François Hollande a "capté" 93% des voix du "vote musulman"...)
...une autre politique "étant réellement d'opposition, c'est-à-dire prêchant ouvertement la subversion du Régime"... (Léon Daudet)
Pendant plusieurs jours "on" nous a bassiné avec "l'info" (!) : Marseille coule ! En boucle, sur les télés permanentes, en gros titres sur les Une de divers journaux, on y a eu droit jusqu'à saturation : le naufrage était sûr, aussi sûr que celui du Titanic, Marseille coulait !
Même le Premier ministre s'y est mis : dans la (très) mauvaise série, Plus gesticulateur que moi, tu meurs, apellée aussi Plus je brasse de l'air et plus on croira peut-être que j'existe, il est venu vivre deux jours à la Préfecture ! Alphonse Daudet, dans la veine de Le sous-préfet aux champs, en aurait probablement tiré un conte savoureux, genre Le Premier ministre au bord de l'eau, ou "à la plage", ou quelque chose dans ce style : mais Alphonse Daudet n'est plus là, et la littératue française a perdu quelque chose !
Bon.
Mais, si on redevenait sérieux ?
(Illustration : le Une du quotidien La Provence du samedi 12 mai 2012)
On le savait, mais on vient d'en avoir une manifestation éloquente : les traditions des gens de mer sont belles, émouvantes, fortes : témoin, le beau symbole de ce salut du majestueux "MSC DIVINA" (333 mètres de long !...) qui, en l'honneur de "la Bonne Mère", a fait "donner" sa corne de brume lors de son entrée dans le port de Marseille...
On était bien loin de l'orgueil du Titanic, dont on a "fêté" (!) récemment le centième anniversaire du naufrage ! Le photographe de La Provence était là : il n'a pas manqué son cliché....
Photo : Bruno Souillard
Légende : "Le paquebot "MSC DIVINA" a fait sensation hier en serrant la côte au plus près - avec une marge de sécurité - pour ensuite saluer la Bonne Mère en faisant donner sa corne de brume. Le remorqueur de la société Boluda donne l'échelle. Il mesure 30 m de long..."
Dans tout ce que l'on compte de politiquement/historiquement/moralement et n'importequoiment correct, on s'étrangle, on frôle l'infarctus, voire, carrément, l'AVC. Pourquoi ? A cause de Claude Guéant. Et qu'est-ce qu'il a fait, ou dit, Claude Guéant ?
Horreur et damnation : il a osé, oui, il l'a fait : il a "choqué". Choqué : le mot est écrit plusieurs fois, en différents caractères, dans différents propos de différentes personnes, mais toutes unanimes sur ce point : Claude Guéant a "choqué" !
Bien. Mais, dira-t-on, pourquoi, et en quoi ?
En ceci : il a dit "Il y a une immigration comorienne importante, qui est la cause de beaucoup de violences. Je ne peux pas la quantifier".
Souriez, vous êtes à......