Éphéméride du 13 juin

Le Professeur Jérôme Lejeune
1684 : Inauguration de la "Machine de Marly"
Louis XIV assiste à la mise en service de la Machine de Marly, construite par les Liégeois Arnold de Ville et Rennequin Sualem :
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Le Professeur Jérôme Lejeune
1684 : Inauguration de la "Machine de Marly"
Louis XIV assiste à la mise en service de la Machine de Marly, construite par les Liégeois Arnold de Ville et Rennequin Sualem :
Martigues, de nos jours
1581 : Martigues devient une commune
À la demande expresse du roi Henri III, les représentants des trois communes indépendantes et rivales, de Jonquières, l’Isle et Ferrières signent leur Acte d’union.
Deux mois plus tard, le 4 juillet 1581, Henri III érigera Martigues en Principauté.
Le roi souhaite pacifier définitivement cette région en proie aux soubresauts des Guerres de religion, mais il veut aussi renforcer la flotte française en Méditerranée, face aux barbaresques et aux espagnols. De ce point de vue, Martigues joue un rôle stratégique de premier plan sur la côte provençale grâce à son avant-port fortifié de Bouc (ci-dessous), qui commande et verrouille l’accès à l’Étang de Berre.
Mais rien n’était possible tant que duraient les continuelles divisions entre les trois communes rivales. D’où l’insistance du roi...
1930 : Antoine de Saint-Exupéry est fait Chevalier de la Légion d'honneur
451 : Metz incendiée par Attila
À la tête d’une armée coalisée hunno-germanique, Attila se lance au printemps 451 dans une campagne contre la Gaule. Cette armée réunit les peuples Gépides (les plus nombreux) : Wisigoths, Skires, Suèves, Alamans, Hérules, Thuringes, Francs, Burgondes, Alains, Sarmates...
Elle est donc majoritairement germanique et les Huns n’en composent qu’une infime partie.
Mais la Gaule va lui résister : le 7 avril, Attila brûle Metz, mais échoue, ensuite, devant Paris, sous l’impulsion de sainte Geneviève (voir l'Éphéméride du 3 janvier); il échoue ensuite de nouveau à Orléans - défendue par Saint Aignan - où il comptait franchir la Loire.
Attila verra une coalition se former contre lui, sous les ordres d'Aétius, composée de tous les peuples établis en Gaule à cette époque : c’est en Champagne qu'aura lieu la bataille finale des Champs catalauniques, scellant l'échec de cette invasion de la Gaule par les Huns (voir l'Éphéméride du 20 juin).
Dans notre album L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo La fin de la Gaule romaine (II) : Attila
1190 : Philippe Auguste désigne les 6 membres du premier Conseil municipal de Paris
Ces échevins, pour rappeler la dépendance de leurs activités au trafic fluvial de la Seine, adoptent pour devise "Fluctuat nec mergitur" ("il est balloté, mais non submergé"), ainsi qu'un blason orné d'un bateau aux couleurs rouge et bleu.
Plat rustique aux reptiles et écrevisses (Bernard Palissy, 1550)
1587 : Bernard Palissy est condamné au bannissement
La vie de Bernard Palissy fut à l'image de son époque : troublée à l'extrême par les horreurs des Guerres de religion.
Pourtant, les paradoxes n'y manquent pas : converti à la Réforme, il fut constamment protégé par de grands seigneurs catholiques, comme le connétable Anne de Montmorency, qui l'emmenait fréquemment chez lui, à Écouen (et c'est la raison pour laquelle la majeure partie de son œuvre est exposée au Musée national de la Renaissance du château d'Écouen); mais aussi par Catherine de Médicis, et par le roi lui-même : c'est tout simplement parce qu'il se trouvait dans ses appartements, le jour de la Saint-Barthélemy, qu'il échappa, lui, réformé, au massacre quasi général...
À partir de 1530, cet autodidacte - "peintre sur verre et faïence" - étudia la technique de cuisson des émaux. La découverte d'une coupe de céramique émaillée, d'un superbe blanc, dans la collection d'un grand seigneur, décida de sa carrière : il voulut à tout prix découvrir le secret de sa fabrication. De 1536 à 1556, il consacra vingt ans de sa vie à tenter de reproduire la glaçure de cette coupe qu'il avait vue : qui ne connaît l'histoire de Palissy ruiné, brûlant ses meubles et son plancher pour y parvenir ?
C'est en 1555, après une vingtaine d'années d'épreuves physiques et morales, endurant les reproches de sa femme et les moqueries de ses voisins, qu'il put enfin couvrir ses poteries d'un émail jaspé. Il innova en adaptant à la céramique le goût des grottes (d'où le terme de grotesques) importé d'Italie vers le milieu du XVIème siècle. Ses pièces les plus connues sont des céramiques (vases, bassins, plats ou ustensiles divers) qui incluent des fruits, des feuilles ou des reptiles dans leurs décors naturalistes en relief (ci-dessous, son célèbre "plat à bestioles" du Musée de Sèvres).
Anne de Montmorency, grand esthète, le fit travailler à la décoration de son splendide château d'Écouen, et le protégea comme de nombreux autres artistes tels que Jean Goujon.
Plat "à bestioles", Musée de Sèvres
Salle des pôvres - Hospices de Beaune
1452 : Le premier malade est reçu aux Hospices de Beaune
Le tout nouvel hôpital des Hospices de Beaune, l'Hôtel-Dieu, crée à l'initiative de Nicolas Rolin (chancelier du duc de Bourgogne, Philippe II le Bon) et de son épouse Guigone de Salins, accueille son premier patient :
http://www.hospices-de-beaune.com/
Sully, portrait, par Quesnel
1641 : Mort de Sully
De Michel Mourre :
"...Il mena une politique d'économies et de remise en ordre, réduisit les tailles, supprima les charges inutiles, poursuivit partout les abus et les prodigalités, et réussit par sa gestion rigoureuse à faire entrer dans les caisses de l'État de 12 à 13 millions de livres entre 1600 et 1610.
Pour relancer l'économie, il donna la liberté aux exportations de blé et de vin, abolit un grand nombre de péages, fit construire des routes, des ponts, des canaux (canal de Briare).
Il encouragea surtout l'agriculture, soutint les efforts d'Olivier de Serres pour l'élevage des vers à soie et proclama que "labourage et pastourage sont les deux mamelles dont la France est alimentée..."
Décembre 2009, le Prince Jean de France, à Rome, pour l'ouverture de l'Année Henri IV (ici, à Saint Jean de Latran, devant la statue de son ancêtre)
Célébration d'Urcisin de Cahors, ou Saint Urcize : dans l'église du village qui porte son nom, en Auvergne, se trouve le calice de la dernière Messe de Louis XVI...
Ursicin (aussi appelé saint Urcisse ou Urcize), évêque de Cahors mourut vers 595.
La petite commune de Saint Urcize, en Auvergne, porte son nom : elle possède un Belvédère du rocher de la Vierge, au centre du village sur lequel s'élevait autrefois le donjon d'un château fort. De ce château fort, ne subsiste aujourd'hui qu'une tour carrée, bien conservée, datant du XIIIème siècle.
Mais c'est surtout son Église Saint-Pierre-et-Saint-Michel qui retient l'attention : jolie église romane classée, datant du XIIIème siècle également, pourvue d'un clocher à peigne et du seul déambulatoire de haute Auvergne, elle abrite surtout le calice utilisé lors de la dernière messe de Louis XVI avant son assassinat, le
Saint Urcize, aujourd'hui...
Le pèlerinage de Compostelle, de nos jours
460 ou 461 : Célébration de Saint Corentin
Évêque de Quimper, il fait partie des Sept-Saints qui évangélisèrent la Bretagne :
Né en Armorique, Corentin vécut pendant plusieurs années la vie érémitique, dans les bois qui couvraient le versant sud du Ménez-Hom, en Plomodiern. Le prince Gallon s'égara un jour dans ces bois, au cours d'une partie de chasse et prit avec sa suite un repas dans la cabane de Corentin. Pour le récompenser, le prince lui fit don d'un vaste domaine. Corentin y construisit un monastère et une école pour les enfants.
Quelques années plus tard, Gallon, désireux de fonder un évêché dans sa province, envoya Corentin à saint Martin de Tours, dont la juridiction s'étendait sur toute la Bretagne, et qui lui donna la consécration épiscopale. Au retour de Corentin, Gallon lui offrit son château de Kemper pour en faire une église.
Aujourd’hui, on l’oublie souvent, le nom complet de Quimper est Quimper Corentin
Les reliques du saint, dispersées lors des invasions normandes (Marmoutier - Abinbdon, Waltham et Glastonbury en Grande-Bretagne), furent partiellement restituées à la cathédrale de Quimper (ci-dessous) en 1623.
La cathédrale de Quimper Corentin, joyau de l'art ogival breton
http://www.quimper.bzh/624-la-cathedrale-saint-corentin.htm
1994 : Mise en service de L'Eurostar
594 : Mort de Georges Florent, dit "Saint Grégoire de Tours"
Évêque et historien, né en 538 à Augustonemetum (Clermont-Ferrand), Georgius Florentius est issu d'une famille sénatoriale.
Ordonné diacre en 563, puis devenu évêque en 573, il assure la restauration de l'église Saint-Martin à Tours.
Historien, il laisse plusieurs ouvrages dont le plus important, qu'il compose à partir de 575, est l'Historia Francorum, l'Histoire du peuple franc, des origines à 591. Les six derniers volumes constituent la source la plus intéressante d'informations historiques sur l'époque mérovingienne.
1239 : Saint Louis dépose la Couronne d'épines à Notre-Dame de Paris
Neuf ans plus tard, en 1248, il la fera transporter à la Sainte Chapelle, qu'il a bâtie dans le but de l'abriter spécialement, ainsi que les autres reliques de la Passion, achetées à Beaudoin II, l'Empereur de Constantinople.
Le roi apporte lui-même la relique, pieds nus et vêtu d'une simple tunique blanche, s'étant totalement dépouillé de tous ses attributs royaux.