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clemenceau

  • Éphéméride du 17 novembre

    1994 : Mise en service de L'Eurostar

     

     

     

    594 : Mort de Georges Florent, dit "Saint Grégoire de Tours" 

     

    Évêque et historien, né en 538 à Augustonemetum (Clermont-Ferrand), Georgius Florentius est issu d'une famille sénatoriale.

    Ordonné diacre en 563, puis devenu évêque en 573, il assure la restauration de l'église Saint-Martin à Tours.

    Historien, il laisse plusieurs ouvrages dont le plus important, qu'il compose à partir de 575, est l'Historia Francorum, l'Histoire du peuple franc, des origines à 591. Les six derniers volumes constituent la source la plus intéressante d'informations historiques sur l'époque mérovingienne. 

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    Sacramentaire de Marmoutier à l'usage d'Autun, Tours, collégiale Saint-Martin
     
     
     

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  • Éphéméride du 1er octobre

    1291 : Aux origines du Pont Valentré 

     

    Philippe IV le Bel accorde à la ville de Cahors la permission de "lever et recevoir barre ou passage" pour la construction du Pont Neuf, ou Pont Valentré.

    C'est aujourd'hui le plus beau et le mieux conservé des ponts médiévaux européens.

     

    http://www.mairie-cahors.fr/tourisme/Pontval/Legende.html 

     

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  • Éphéméride du 1er août

    1793 : Première Loi de Lazare Carnot organisant le Génocide vendéen

     

     

     

     

     

    10 avant Jésus-Christ : Naissance du futur empereur Claude 

     

    à Lyon, Tiberius Claudius Drusus succèdera à Caligula en 41, devenant le quatrième empereur romain, alors qu'il avait plus de cinquante ans.

    Il est le premier Empereur romain né hors d'Italie. 

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  • Éphéméride du 28 juin

    1919 : Signature du calamiteux Traité de Versailles

     

     

     

     

    Célébration de saint Irénée, Primat des Gaules, mort en 202 

     

    Né à Smyrne, vers 130, Irénée arrive en Gaule en 157, et rejoint Pothin, à Lyon, dont il devient le deuxième évêque, puisqu'il succède à ce même Pothin, premier évêque de la ville - et même des Gaules - et qui fut victime (avec Blandine et ses compagnons) de la grande persécution de Marc-Aurèle en 177 (voir l'Éphéméride du 2 juin).

    Saint Jérôme et Grégoire de Tours affirment qu'il serait, lui aussi, mort martyr, durant la persécution de Septime-Sévère.             

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  • 24 août 1914 ... Un vent de démoralisation souffle de tous côtés

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    Une journée dont on se souviendra : la première qui soit marquée par une mauvaise action. Le sénateur Gervais raconte au Matin qu'une division, en Lorraine, a refusé de combattre et laissé tomber Lunéville aux mains de l'ennemi : le sénateur Gervais, en spécifiant que cette division vient du Midi, jette la suspicion sur le courage  de la moitié de l'armée. Tout ce qui est méridional et tout ce qui est français s'indigne. La carrière de ce monsieur comme journaliste me paraît bien compromise. D'après une version qui m'est donnée, le sénateur Gervais, en jetant le blâme et la honte sur les contingents du Var, a servi une intrigue politique dirigée contre Clemenceau, sénateur de ce département, et dont l'influence, en ce moment, est redoutée. Le Parlement contre l'union nationale, c'est parfait (1) !

    D'autre part, on a renvoyé de nombreux territoriaux dans leurs foyers, et ils sont revenus en disant qu'on n'avait pas de fusils à leur donner, que beaucoup de réservistes n'avaient "touché" que des fusils Gras.

    Un vent de démoralisation souffle de tous côtés. J'appends que, dans les sphères officielles, et en particulier au ministère de l'Intérieur, on broie du noir. Au Crédit Lyonnais un commis et le caissier m'interrogent avec anxiété. C'est un Paris nouveau... Les articles des journaux officieux destinés à rassurer sont si maladroitement conçus qu'ils répandent l'alarme, en somme qu'on commence à ne plus savoir qu'inventer. Ainsi, à 5 heures du soir, on signale de l'effervescence à Montmartre et dans quelques faubourgs où la misère grandit : renseignements pris, il s'agit de quelques plaintes, tout de suite apaisées, de femmes de mobilisés sur la manière dont était distribuée l'allocation journalière. Les imaginations ont un peu de fièvre...   

    Dom Besse sait de source sûre qu'il s'en est fallu de peu que la Belgique ne laissât passer l'invasion allemande. Le gouvernement de M. de Broqueville ne se souciait pas du tout de prendre une aussi lourde responsabilité. C'est le roi, appuyé par le général Léman, qui a triomphé de la résistance de ses ministres et même de certains généraux. 

    Allé voir Mme D..., qui est toujours infirmière à l'hôpital Saint-Martin. Elle soigne un adjudant, vieux briscard qui va perdre une jambe horriblement mutilée par une balle explosive. "On devrait bien répondre à ces procédés de sauvages par des procédés pareils" lui disait Mme D... Et l'autre, avec une conviction profonde : "Oh ! non, madame ! Il y a la Convention !" Il voulait parler de la Convention de Genève qu'il n'a certes jamais lue. Mais ce respect, quasi mystique, des traités, c'est une manifestation magnifique de ce sentiment de l'honneur si puissant chez les Français...

    La mobilisation est terminée : les communications sont rétablies au moins pour quelques jours avec la province. J'en profite pour aller régler quelques affaires en Normandie, voir ce qu'on pense dans les départements; mais rentrer à Paris sera-t-il possible ?... 

     

    (1) André Bellessort, qui revenait d'Extrême-Orient, eut connaissance, en escale à Ceylan, de l'article du Matin; cette diffamation de la France par un Français avait fait immédiatement le tour du monde. Voici ce que Bellessort a écrit à ce sujet dans la Revue des Deux Mondes du 1er janvier 1915 : "Des détails précis, ou qui semblaient l'être, il ne nous en arriva qu'un seul, et je ne sais comment... Je n'en dirais rien, s'il n'était bon de rappeler au sentiment de leur responsabilité ceux qui, dans des heures aussi graves, tiennent une plume de journaliste. Un article publié par un journal français et autorisé par la censure dénonçait je ne sais quelle défaillance de je ne sais quel régiment, une misère qui, en admettant qu'elle fût vraie, n'atteignait pas plus l'héroïsme de nos troupes que les ordures qu'elle roule à Bénarès ne corrompent l'eau du Gange. L'écho de cet article était venu jusqu'à Ceylan; un de nos compatriotes en fut insulté dans un hôtel de Kandy."

     

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  • GRANDS TEXTES (27) : Chapitre VII (et dernier) de L'Histoire de deux peuples : Le réveil de la Walkyrie, par Jacques Bainville

    Devant l'Histoire...

    Voici l'intégralité du chapitre VII (et dernier) de L'Histoire de deux peuples, de Jacques Bainville : Le réveil de la Walkyrie. 

    Dans cet ouvrage, remarquable en tous points, Bainville explique les causes lointaines de la Seconde Guerre mondiale et, pour ce faire, remonte aux sources, c'est à dire au calamiteux Traité de Versailles de 1918, qui a gâché la paix, après une guerre qui avait coûté tant de sacrifices matériels et humains au peuple français; et il montre bien comment le Régime en est responsable...

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  • Faut-il attendre la mort de François Reynaert ?...

     

    Nous avons parlé, le dimanche 21 novembre 2010, de François Reynaert : sous des dehors aimables et souriants, il s'agit de quelqu'un qui se veut, à l'occasion, historien, mais qui fait passer son idéologie avant la vérité; et qui est donc un vrai révisionniste et un vrai négationniste, pour cette raison même.

    Et qui fait de la résistance à la manifestation de la vérité historique.

    On vous remet ici ce que nous disons de lui ce jour-là : FRANCOIS REYNAERT.pdf

    Évidemment, en débitant des sornettes pareilles (et avec quel aplomb !...) il ne s’est pas fait que des amis ! Il s’est même fait beaucoup d’ennemis. Il fallait s‘y attendre… Or, voilà que ces inimitiés le blessent, et qu’il est venu « pleurer » à France info : « Allo, maman, bobo », en quelque sorte, comme dirait Alain Souchon. Il est vrai que quelqu’un a écrit sur son Blog :

    « Je ne prie pas pour la mort de François Reynaert. Je l'attends, le plus simplement du monde. Non sans une certaine impatience. »

    Ce qui, il est vrai, n’est pas très gentil. Notre charlatan de pacotille est donc venu épancher sa douleur d’être à ce point incompris sur les ondes de France info, appuyé – cela va sans dire… -  par le journaleux de service, aussi ignare que son « maître » (!), ce qui n’est pas peu dire.

    Il nous faut donc revenir sur cette affaire, malgré l’insignifiance totale du triste sire en question, et bien dire que, si nous ne partageons pas du tout ni l’état d’esprit de la personne qui a écrit ces mots sur son Blog, ni la forme, ni le fond de ses propos, nous ne pouvons que renouveler notre critique complète et du personnage, et de ses élucubrations (on ne peut tout de même pas dire ses « idées »…).

    Qui sème le vent récolte la tempête, dit l’adage populaire : en propageant des inepties pareilles, François Reynaert devait bien s’attendre à recevoir les volées de bois vert qu’il mérite. Et on est gentils en disant « inepties », car il y a offense, insulte et injure à la mémoire de tous ces hommes, de toutes ces femmes, de tous ces enfants martyrisés lors du Génocide vendéen, pour ne s’en tenir qu’au seul génocide vendéen….: on est donc bien loin de l’ineptie, et beaucoup plus près de l’apologie de meurtre….

    Encore a-t-il bien de la chance qu’il ne s’agisse que de bois vert : les Vendéens, eux, on les jetait vivants dans des fours chauffés à blanc (Amey), où on les noyait, attachés deux par deux, dans la Loire... et tant d’autres monstruosité de la Révolution, que François Reynaert ni ne dénonce ni ne rejette. Et pour cause : il les tait, il les enfouit, elles n'existent pas - ou plus - puisqu'on n'en parle pas. C'est tellement plus simple !......

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    La vérité est pourtant connue. Il n'y a donc que deux possibilités, pour François Reynaert : soit il l'ignore, soit il la connaît, mais ne la dit pas. Des deux, lequel est le plus grave ?...

    A noter que Reynaert n’est pas tout seul à vivre sereinement un révisionnisme et un négationnisme assumé : c’est, bien sûr, tout son « camp » qui est à englober dans la même condamnation : tel ce Clémenceau – Reynaert avant l’heure !... – qui a osé proférer l’horreur suivante (le 29 janvier 1881 suite à l’interdiction de la pièce Thermidor de Victorien Sardou, jugée « antirépublicaine », en réponse à Joseph Reinach) :

    « J'approuve tout de la Révolution : j'approuve les massacres de septembre où, pour s'éclairer, la nuit venue, les travailleurs plantaient des chandelles dans les yeux des morts. J'approuve les noyades de Nantes, les mariages républicains où les vierges accouplées à des hommes, par une imagination néronienne, avant d'être jetées dans la Loire, avaient à la fois l'angoisse de la mort et la souffrance de la pudeur outragée. J'approuve les horreurs de Lyon, où l'on attachait des enfants à la gueule des canons, et les égorgements de vieillards de quatre vingt dix ans et de jeunes filles à peine nubiles. Tout cela forme un bloc glorieux et je défends qu'on y touche. Je défends que, sur un théâtre qui dépend de l'Etat, un dramaturge illustre vienne, après plus de cent ans révolus, prononcer une parole de pitié qui serait un outrage aux mânes augustes de Robespierre et de Marat ». 
  • Autour du dernier empereur, avec Jean Sévillia...

                Nous avons déjà parlé deux fois du dernier ouvrage de Jean Sévillia, Le dernier empereur. Notamment lorsque Jean Raspail l'a présenté dans un excellent article du Figaro Magazine (1).....

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    Perrin, 358 pages, 21,80 euros

                Voici que le toujours excellent Canal Académie-première radio académique francophone sur internet- a reçu l'auteur, et mis en ligne -en novembre dernier- cet entretien extrêmement intéressant. David Gaillardon offre à Jean Sévillia la possibilité d'approfondir et de préciser encore un peu plus le sujet, et c'est pourquoi on l'écoutera avec profit:

               http://www.canalacademie.com/Charles-Ier-d-Autriche-Le-dernier.html

    (1) : Voici cette courte note, du dimanche, 06 septembre 2009 : Jean Raspail présente le dernier Jean Sévillia.....

                 Sous le titre L'incroyable destin de Charles de Habsbourg, Jean Raspail consacre dans Le Figaro Magazine (1) un bel article au dernier ouvrage de Jean Sévillia, Le dernier empereur.

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    Perrin, 358 pages, 21,80 euros


                     Il a choisi d'évoquer lui-même avec passion ce personnage de Charles Ier dont, dit-il, "notre ami Jean Sévillia retrace avec passion la vie méconnue",après avoir écrit celle de Zita, son épouse, "l'impératrice courage".Au point d'achever son article en se déclarant, lui, Jean Raspail, l'un "des sujets inconditionnels de l'empereur Charles Ier et de de l'impératrice Zita". C'est ainsi qu'on l'aime, notre Raspail, et Dieu merci, il ne change pas....

                     Vers la fin de son article, il évoque cette paix séparée que Charles souhaitait sincèrement offrir aux Alliés, secondant en cela les efforts intenses de la papauté pour abréger la Guerre. Il ne sert évidemment à rien de refaire l'Histoire, et Bainville -on le sait- ne cessait de mettre en garde contre ce défaut : l'uchronie. Il n'empêche: on a pourtant bien le droit de pointer les préjugés anticatholiques et -donc- antiautrichiens dont Clémenceau, entre autres, était accablés, et qu'il fit passer avant le Bien Commun, non seulement de la France mais de l'Europe, et de la Civilisation. Et l'on a bien le droit de penser, et de dire, que cette attitude fut, au-delà du mesquin, suicidaire; et, pour un homme politique, au-delà de l'erroné, scandaleux.

                     Ecoutons Raspail :

                     "....L'affaire est célèbre. C'est en Suisse, pays neutre, que va se tisser la trame. Émissaires occultes, fausses identités, entrevues secrètes, escaliers dérobés, complicités, trahisons, promesses vaines, lettres détournées, chausse-trappes et, dans l'ombre, les services de renseignements militaires des deux camps, acharnés à faire capoter le projet, sauf, peut-être, les services français -je le sais par mon père, qui, à Berne, les dirigeait et qui soutint tant qu'il le put les efforts des princes de Parme (Sixte et Xavier de Bourbon-Parme, ndlr). Dès son arrivée au pouvoir, et avec l'appui du président Wilson, Clémenceau assassine cette paix séparée qui, en épargnant le vieil Empire, aurait sauvé des centaines de milliers de vies, preservé l'équilibre des Balkans et peut-être écourté la guerre. Tout cela par haine du catholicisme ! Il fallait que disparaisse à jamais du pouvoir, où que ce fût, la moindre trace de référence à Dieu...." 

    (1) : Le Figaro Magazine, 29 août 2009, pages 72/73.

  • Requiem pour un Empire défunt, de François Fejtö

                Plusieurs commentaires sur la note Raspail/Sévillia. Peter Henri nous fait remarquer que nous aurions pu signaler l'ouvrage de Fejtö, Requiem pour un Empire défunt (et il est vrai que l'on compare souvent Fejtö  à Joseph Roth, et son Requiem à La marche de Radetzky...). Certes, mais - pour s'exprimer à la manière de  Julien Green- le moyen de toujours faire tout le temps tout ce que nous souhaiterions -et qu'il serait souhaitable- de faire ?...

                Voici donc le mal réparé, et le bouquin signalé; avec , ci dessous, un extrait d'un article de Daniel Vernet, dans Le Monde, 30 août 2001. Par contre, le livre semble bien épuisé, et introuvable en librairie...

                Dernière chose, pour Peter Henri et pour tout le monde: vous disposez de la possibilité de nous contacter, sur la page d'accueil du Blog en haut à gauche, juste en dessous des fleurs de lys: contactez-nous, une question ? maisaquilafaute ?

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    446 pages, 22 euros

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  • Jean Raspail présente le dernier Jean Sévillia...

                 Sous le titre L'incroyable destin de Charles de Habsbourg, Jean Raspail consacre dans Le Figaro Magazine (1) un bel article au dernier ouvrage de Jean Sévillia, Le dernier empereur.

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    Perrin, 358 pages, 21,80 euros

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  • Pourquoi le PC (mais pas seulement lui) est-il mort ?...

               En apprenant que Robert Hue quitte le Conseil national du PC, et justifie son départ en déclarant que celui-ci "n'est pas réformable", un lecteur dépité, et désolé, écrit dans un forum sur le Net que "Si le PC est mort, c'est qu'il n'a pas su évoluer".

               Certes, il y a du vrai là-dedans. Mais on pourrait formuler une objection à ce lecteur dépité/désolé : le PC n'a pas su évoluer, c'est vrai, mais n'est-ce pas parce qu'il ne pouvait pas évoluer ?...

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