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  • Pourquoi le PC (mais pas seulement lui) est-il mort ?...

               En apprenant que Robert Hue quitte le Conseil national du PC, et justifie son départ en déclarant que celui-ci "n'est pas réformable", un lecteur dépité, et désolé, écrit dans un forum sur le Net que "Si le PC est mort, c'est qu'il n'a pas su évoluer".

               Certes, il y a du vrai là-dedans. Mais on pourrait formuler une objection à ce lecteur dépité/désolé : le PC n'a pas su évoluer, c'est vrai, mais n'est-ce pas parce qu'il ne pouvait pas évoluer ?...

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  • La réflexion de Jacques Julliard (1/3)...

              1) : Où en est la Gauche ?...

              Dans le "Nouvel Observateur" du 2 août (numéro 2230), Jacques Julliard publie un texte extrêmement intéressant: il s'agit de l'intervention qu'il a prononcée le 16 juillet, en tant qu'observateur externe, lors de la rencontre organisée par Ségolène Royal, afin de tirer les premières leçons de l'élection présidentielle; la réflexion est lucide et pertinente; elle est aussi profonde et intelligente, comme d'habitude avec Julliard. A côté des conseils qu'il donne pour l'avenir, au PS en particulier et à la Gauche en général, et dont nous ne traiterons pas ici car, au fond , c'est une affaire interne aux partis de gauche, et qui ne nous concerne pas..., il analyse froidement la situation du point de vue intellectuel et idéologique: dans quel état sont "les idées de gauche" ?.dans quel état est la Gauche?

              Julliard n'y va pas de main morte: le Parti Communiste? "...il est entraîné dans un inexorable processus d'annihilation. D'ores et déjà il n'est plus guère qu'une amicale d'élus municipaux des banlieues. Comme disent les médecins, le pronostic vital est engagé. Qui se plaindrait, hormis quelques vieux nostalgiques, de la disparition de cette survivance ?".

              Le gauchisme ? Il a raisonné "au passé prolongé" à partir du "Non" au référendum de 2005, et il a en quelque sorte cru acquise pour toujours cette base électorale d'environ 10% à laquelle il lui a plu de croire obstinément, alors qu'en fait elle n'était que conjoncturelle; et "pour comprendre les différences entre les trois groupuscules trotskistes qui se partagent une poignée d'irréductibles et une autre de populistes, il faut se référer au programme de transition de Trotski, datant de 1939....Cette déroute de l'intelligence ne peut être compensée par l'intense noyautage des "luttes", dont les flambées intermittentes ne sauraient tenir lieu de critique sociale cohérente.

              "Les alter-mondialistes? c'est un mouvement "incapable de comprendre que l'ancien tiers-monde se rue dans le capitalisme et voit dans la mondialisation sa chance historique. Que pèse la critique de celle-ci face à un taux de croissance à deux chiffres comme celui de la Chine ?"

            Enfin les Verts ? "...ils ont fait un naufrage que l'on peut croire définitif. On dirait qu'ils s'acharnent à ne retenir du grand souffle écologique qui balaie aujourd'hui la planète que ses absurdités. Comment comprendre leur acharnement anti-nucléaire, quand le nucléaire est la principale source d'énergie sans responsabilité dans l'effet de serre et le réchauffement de la planète? Comment comprendre leur obsession, peu crédible scientifiquement, à propos des OGM ?" Bref, on le voit, pour Jacques Julliard, la Gauche est mal barrée; telle l'écrevisse, qu'on peut lui proposer d'adopter comme symbole, elle "avance" à reculons....                   (à suivre...)