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gauche

  • Gérard Leclerc et le dernier Julliard : "Les gauches françaises - 1762/2012. Histoire, politique et imaginaire"

    leclerc,julliard,lumieres,gaucheIl ouvrira, samedi, à Marseille, la Troisième saison des Cafés politiques de lafautearousseau (comme il avait d'ailleurs ouvert la seconde, l'année dernière, avec son remarquable exposé sur la Théorie du Genre, où, tout simplement, il a dit l'essentiel).

    Voici ce qu'il publie, dans le n° 1020 de Royaliste, et dans la Page Idées qu'il y anime et que nous citons régulièrement, sur le dernier Julliard, Les Gauches françaises... :

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  • Leçons du premier tour des élections présidentielles françaises. L’étonnante stabilité du corps électoral, par Yvan Blot

            Les résultats du 22 avril 2012 montrent une très grande stabilité du corps électoral français.

    La gauche reste minoritaire

            La gauche représentée par les candidats Hollande, Mélanchon, Joly, Poutou et Arthaud  atteint au total 43,50%  des voix. Elle n’est pas majoritaire et ne l’était pas non plus il y a dix ou vingt ans. C’est la rupture entre le Front National et la droite modérée qui donne ses chances à la gauche comme l’ancien président socialiste François Mitterrand l’avait bien vu et instrumentalisé en son temps (voir mon livre « Mitterrand, Le Pen, le Piège » paru en 2007.)

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  • François Hollande, la rose ou l'épine, par Hilaire de Crémiers

    (Voici l'analyse politique d'Hilaire de Crémiers, parue dans le numéro 104 de Politique magazine, février 2012)

     

    Jamais le système politique français n’a paru plus extravagant que dans ces temps d’échéances électorales. François Hollande peint l’avenir au couleur de sa rose, mais ce qui s’annonce, c’est un paquet d’épines.

            François Hollande s’est déclaré à la nation française : il veut l’épouser. Il l’a dit solennellement au Bourget, le dimanche 22 janvier, devant un parterre socialiste savamment rassemblé. Il a affirmé vigoureusement qu’il se montrerait apte à remplir sa fonction. Il a décliné son pédigree ; il a affiché son passé ; il a su convaincre qu’en dépit de l’envie, dans la conduite de sa vie, se lisait clairement la ligne de son destin : oui, son destin ! 

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  • Défilé du 14 juillet : "Eva dans le mur" veut supprimer l'hommage à l'Armée...

     Comme beaucoup de révolutionnaires, de leurs héritiers et descendants - et assimilés... - , Eva Joly est, sur certains points, une grande conservatrice....

            Sont-ils plus niais que provovateurs, ou l'inverse, ses propos ? Et si, en réalité, ils nous renvoyaient à quelque chose de beaucoup plus profond, s'ils signifiaient autre chose, qui n'a pas été bien vu - et, a fortiori, pas bien analysé... - dans le brouhaha sans réflexion approfondie qui les a suivi; bref, s'ils étaient autre chose ?

    * 1. rappel des propos d'Eva Joly : http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20110714.AFP7142/eva-joly-propose-la-suppression-du-defile-militaire-du-14-juillet.html 

    * 2. et un autre "rappel" qui s'impose... :

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  • Succès de la gauche au Brésil ? Peut-être, mais il y a gauche et gauche.....

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    Il resterait encore à s'assurer que cela est vrai, mais, si cela l'était, il y a aussi une explication qui a peut-être échappée à ceux qui on fait cette Une.....

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  • Le sourire du dimanche : dédié à la gauche idéologique.....

     
    .....après les déclarations de BHL au Journal du Dimanche (19 juillet 2009)/
     
     
     
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  • « Le PS est une maison morte » (Bernard-Henry Lévy) ? Mais c'est toute la gauche idéologique qui est un vaste cimetière !...

                Oui, nous pensons qu’il  a raison, BHL (1). Mais ce n’est pas seulement le PS qui est mort. On a bien vu récemment la mort du PC. En fait, c’est toute la gauche idéologique qui est morte. Morte de l’échec et de la mort de la révolution d’octobre,quintessence de la grande Révolution originelle, mère et matrice de toutes celles qui ont suivi, jusque dans l’extrême-orient  de Mao et de Pol Pot.

                 Le tsunami, né à Paris en 1789, a atteint sa limite extrême. Il est fini, il est mort. La vague reflue. C’est ce que BHL ne sait pas, ne peut pas ou ne veut pas voir.    

                 Pourtant, cela apparaît et apparaîtra de plus en plus comme une évidence aveuglante à tous, y compris dans les rangs de la gauche idéologique.

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  • Au NPA, ce "nouveau" parti où tout est vieux...

                  Quelle différence entre la période où est née la LCR et celle où naît le NPA !

                  Entre ces deux moments, le marxisme est mort. L'idéologie révolutionnaire marxiste-léniniste est morte, elle qui fut une véritable espérance et une véritable religion, puisées dans la matrice originelle de la grande Révolution française de 1789. Et qui se voulut l'approfondissement jusqu'à la perfection de cette révolution, sa forme la plus achevée, sa quintessence.

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  • Marina Petrella ne sera pas extradée : la grossière erreur de Nicolas Sarkozy…

               Nous ne sommes pas des charognards. Nous sommes chrétiens, et nous savons que le devoir d'oubli et que le pardon existent. Qu'ils sont justes et légitimes. Mais justement, devoir d'oubli et pardon s'appliquent sitôt que le fautif a reconnu sa faute, qu'il l'a rejetée avec horreur et qu'il la regrette sincèrement. Comment pardonner à un Battisti, à une Petrella, à un Rouillan, à une Ménigon ou une Aubry (décédée depuis...) qui ne demandent absolument pas à être pardonnés, et qui restent persuadés que ce qu'ils ont fait il fallait le faire (c'est la teneur exacte des répugnants propos tenus dans la presse, il y a peu, par Rouillan, et qui lui ont valu de retourner dans une prison dont il n'aurait jamais dû sortir....). Nous, on veut bien pardonner, oublier. On n'est pas des monstres. Les monstres ce sont eux. Ils ont fait le mal et ils en restent fiers.....

              Voilà pourquoi nous sommes révoltés, écoeurés, scandalisés de voir comment, soi-disant pour des raisons humanitaires ( il a bon dos, l’humanitaire…. ! ) Sarkozy a, en réalité, cédé aux cris, à l’agitation et aux pressions de tout ce que notre pays compte encore d’admirateurs de la violence révolutionnaire (dans laquelle ils retrouvent comme un lointain écho des origines de la république....)

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  • La Gauche est morte ...

               ... Ou : comment les soubresauts qui agitent la gauche s’expliquent fondamentalement, et uniquement, par son échec intellectuel et, ce qui revient au même, par le non renouvellement de sa pensée (1) : la Gauche reste sans voix devant  l’échec planétaire de l’idéologie qui était son fond de commerce; et elle n’a plus rien de neuf non plus à proposer pour répondre aux grand problèmes de l’heure.....

               La chute du communisme semble avoir clôturé le cycle des révolutions ouvert en 1789 et ruiné l’idéologie révolutionnaire (photo : départ grotesque, dérisoire et sans gloire d'une statue de Lénine déboulonnée...). De ce fait, la gauche (et, plus largement d’ailleurs, la république française…) dispose-t-elle encore aujourd’hui d’un fondement, d’une légitimité idéologique ?

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  • Quelle chance il a eu, Tony Blair!....

              Invité vedette du Congrès de l'UMP, au cours duquel il a prononcé l'intégralité de son discours en français, Tony Blair a insisté entre autres choses sur le point suivant: "Les différences entre la Gauche et la Droite sont réelles et elles le resteront. Et pourtant, aujourd'hui, une chose est aussi importante que la distinction entre la Gauche et la Droite, et c'est la différence entre une politique qui se tourne vers l'avenir et une autre qui s'accroche au passé."

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  • La réflexion de Jacques Julliard (1/3)...

              1) : Où en est la Gauche ?...

              Dans le "Nouvel Observateur" du 2 août (numéro 2230), Jacques Julliard publie un texte extrêmement intéressant: il s'agit de l'intervention qu'il a prononcée le 16 juillet, en tant qu'observateur externe, lors de la rencontre organisée par Ségolène Royal, afin de tirer les premières leçons de l'élection présidentielle; la réflexion est lucide et pertinente; elle est aussi profonde et intelligente, comme d'habitude avec Julliard. A côté des conseils qu'il donne pour l'avenir, au PS en particulier et à la Gauche en général, et dont nous ne traiterons pas ici car, au fond , c'est une affaire interne aux partis de gauche, et qui ne nous concerne pas..., il analyse froidement la situation du point de vue intellectuel et idéologique: dans quel état sont "les idées de gauche" ?.dans quel état est la Gauche?

              Julliard n'y va pas de main morte: le Parti Communiste? "...il est entraîné dans un inexorable processus d'annihilation. D'ores et déjà il n'est plus guère qu'une amicale d'élus municipaux des banlieues. Comme disent les médecins, le pronostic vital est engagé. Qui se plaindrait, hormis quelques vieux nostalgiques, de la disparition de cette survivance ?".

              Le gauchisme ? Il a raisonné "au passé prolongé" à partir du "Non" au référendum de 2005, et il a en quelque sorte cru acquise pour toujours cette base électorale d'environ 10% à laquelle il lui a plu de croire obstinément, alors qu'en fait elle n'était que conjoncturelle; et "pour comprendre les différences entre les trois groupuscules trotskistes qui se partagent une poignée d'irréductibles et une autre de populistes, il faut se référer au programme de transition de Trotski, datant de 1939....Cette déroute de l'intelligence ne peut être compensée par l'intense noyautage des "luttes", dont les flambées intermittentes ne sauraient tenir lieu de critique sociale cohérente.

              "Les alter-mondialistes? c'est un mouvement "incapable de comprendre que l'ancien tiers-monde se rue dans le capitalisme et voit dans la mondialisation sa chance historique. Que pèse la critique de celle-ci face à un taux de croissance à deux chiffres comme celui de la Chine ?"

            Enfin les Verts ? "...ils ont fait un naufrage que l'on peut croire définitif. On dirait qu'ils s'acharnent à ne retenir du grand souffle écologique qui balaie aujourd'hui la planète que ses absurdités. Comment comprendre leur acharnement anti-nucléaire, quand le nucléaire est la principale source d'énergie sans responsabilité dans l'effet de serre et le réchauffement de la planète? Comment comprendre leur obsession, peu crédible scientifiquement, à propos des OGM ?" Bref, on le voit, pour Jacques Julliard, la Gauche est mal barrée; telle l'écrevisse, qu'on peut lui proposer d'adopter comme symbole, elle "avance" à reculons....                   (à suivre...)

  • François Bayrou récupéré par le Système...

              Il était sympathique au début de la campagne, François Bayrou: sa posture et sa position représentaient en effet l'espoir de quelque chose de nouveau, dans un monde politique très conformiste, voire sclérosé dans son opposition répétitive, lassante et finalement assez stérile entre deux blocs antagonistes, toujours les mêmes; chacun répétant presqu'inlassablement les mêmes choses, excluant à priori tout ce qui n'était pas lui, rejetant d'avance dans les ténèbres extérieures toute personne ou toute idée proposée par "les autres"...: de ce "jeu" politique là, François Bayrou s'est démarqué nettement et, en le critiquant vertement, il a trouvé un écho véritable dans l'opinion; il s'est attiré la sympathie de bon nombre de nos concitoyens; il a porté pendant quelques semaines un projet qui semblait à même de dépasser ce clivage stérile des partis et de proposer à un plus grand nombre de citoyens des objectifs fédérateurs en dehors du sempiternel affrontement "bloc conte bloc"....

              Ce faisant, il rencontrait, en même temps qu'il lui donnait des arguments, une part non négligeable de l'opinion qui, depuis quelque temps, se méfiait et se détournait de la classe politique. Oui mais voilà: nous sommes dans un système donné et, comme nous l'avons dit souvent, ce ne sont pas (ou pas forcément...) les hommes ou les femmes qui sont sont mauvais, c'est le système qui les empêche de donner leur pleine mesure et qui les stérilise. Ainsi en fut-il de François Bayrou: son parcours, commença dans le sillage et le souvenir volontiers évoqué d'Henri IV, autre béarnais, autre rassembleur fameux; Bayrou souhaitait lui aussi rassembler, et guider vers les sommets. Noble ambition, et fort sympathique; mais n'est pas Henri IV qui veut; il ne suffit pas de vouloir, il faut aussi pouvoir; et c'est là que les chaînes politiques du système auquel appartient Bayrou -et qu'il n'a pas remis en cause-  le retinrent et le ramenèrent violemment au sol, d'où il avait tenté de s'extraire; autour des maisons qu'ils protègent, on voit ainsi parfois de grands chiens de garde, attachés à des chaînes assez longues, qui semblent prendre leur envol et se ruer sur quelqu'un qui passe à proximité; à peine ont-ils fait quelques mètres, la chaine brise net leur élan...!

              Ainsi en fut-il pour François Bayrou, qui commença sous les auspices d'Henri IV, mais finit assez piteusement comme Iznogoud, le héros de bande dessinée qui "voulait être calife à la place du calife": ce qui au début représentait vraiment quelque chose de positif fut peu à peu absorbé et comme recouvert par les intérêts de groupe et de parti, puis par les intérêts personnels tout courts; on passa des grandes visions et des grands projets aux querelles personnelles de préséance, les rancoeurs et les inimitiés refirent surface: bref, très vite le système récupéra et "recycla" (qu'on nous pardonne l'image...) celui qui avait eu l'audace de vouloir faire autre chose, de vouloir être différent, et qui finit tellement semblable à ce qu'il dénonçait la veille, tellement conforme à la pratique habituelle de l'intérêt partisan avant l'intérêt général. Sic transit...mais quelle tristesse tout de même, quelle dérision ! c'est une leçon à méditer....

  • Le mensonge et la méchanceté...

              N'ayant pas vraiment grand'chose d'original ni d'intéressant à proposer, et ce depuis pas mal de temps, la gauche en général, et Madame Royal en particulier, en reviennent à ce qu'elles manient le mieux: la tentative de démolition de l'adversaire au prix de n'importe quelle contre-vérité, pourvu qu'elle tue politiquement (cela peut tuer aussi physiquement, on l'a vu pendant la Révolution...): mais on dirait que le bon vieux temps a passé pour la gauche, et qu'elle ne règne plus autant qu'avant sur l'opinion, d'une façon souveraine, et sans aucun partage; qu'elle n'arrive plus, ou plus aussi facilement, à imposer ses diktats, à disqualifier, à faire ces "jugements derniers" qu'elle a si souvent fait pendant le demi-siècle écoulé, en décrétant sans cesse où était et qui était le "bien" et le "mal"...

              Ainsi, aujourd'hui, que font cette gauche et son ex-candidate: ne digérant pas leur défaite, qui tient à leur manque d'idées et de propositions, et plutôt que de chercher à en analyser vraiment les causes profondes, on les voit persister dans leur erreur et se livrer à des polémique stériles sur l'adversaire; plutôt que d'enthousiasmer leurs troupes en suscitant l'espoir, avec un vrai programme, elles croient que les vieilles recettes vont encore marcher cette fois-ci; elles pensent qu'en accusant Sarkozy d'être le représentant du CAC 40 et du Grand Capital, et en l'accusant de dominer la Presse et les Médias (rien que ca !) elles vont réussir à le discréditer dans l'opinion; mais celle-ci ne suit pas, ne suit plus; il faut dire que l'outrance du propos n'a d'égale que l'outrecuidance de celles et ceux qui le tiennent.....

              Jusqu'à preuve du contraire, on peut affirmer que la Haute Finance, "la Fortune anonyme et vagabonde" ou, pour être encore plus précis, "le fric" a plus souvent été du côté de la gauche, voire des révolutionnaires, que du côté d'en face. Ce sont douze banques, parmi lesquelles la Banque Lazard, qui ont fondé l'Humanité; plus près de nous, Rotschild est entré au capital de Libération; entre ces deux faits marquants, le nombre de personnes "très, très, très à l'aise" financièrement a toujours été important à gauche, et l'est toujours (voyez les ténors du Parti Socialiste: ils sont tout, sauf à plaindre...). Lénine ne disait-il pas, d'ailleurs, a peu près ceci: "Les capitalistes sont tellement bêtes qu'ils nous vendront la corde qui nous servira à les pendre".....

              Que Sarkozy ait des amis dans la Presse ou la Finance, c'est une évidence; mais la gauche a été la première depuis plus d'un siècle a profiter des largesses de cette Finance, et cela continue...; et, en plus de la presse écrite, depuis 1945 elle s'est octroyé une place dans les médias audio-visuels hors de proportion avec son influence réelle dans l'opinion; aussi, qu'elle se drape comme elle le fait aujourd'hui dans la position de la Vertu offensée, voilà qui frise le ridicule, et qui relève de la malhonnêteté intellectuelle la plus scandaleuse. Heureusement, semble-t-il, l'époque de la domination absolue de l'intelligentsia de gauche sur l'opinion et sur l'Intelligence est révolue: un cycle s'achève ? on ne le regrettera pas...