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Actualité Monde

  • Reçu de nos Amis Les Eveilleurs : Peut-on éviter la guerre (2/2)...

    A écouter sans modération !

    ​Dans cette deuxième partie, Régis Le Sommier et le Colonel (er) Hogard ont discuté des grands enjeux géopolitiques actuels : la guerre russo-ukrainienne, le conflit israélo-palestinien, les tensions entre les Etats-Unis et l’Europe et notre influence en Afrique...

  • Israël-Iran, jusqu’où ?, par Antoine de Lacoste

    Israël/Iran : jusqu'où ira le conflit ?

     

    Benjamin Netanyahou a finalement frappé l’Iran. L’attaque aérienne fut d’envergure avec plus de 200 avions utilisés en même temps, un chiffre sans doute inédit. Elle fut complétée par des attentats au sol visant notamment des ingénieurs nucléaires. L’Iran a riposté infligeant des dégâts importants à Israël. La situation est explosive.

    C’est dans la nuit du 12 au 13 juin qu’Israël a mobilisé une grande partie de ses moyens aériens, aidé par des avions ravitailleurs américains. Plusieurs responsables iraniens ont été tués. Le mode opératoire et la précision des frappes démontrent, une fois de plus, que l’aviation israélienne est une des meilleurs au monde et que l’appareil sécuritaire iranien est gangrené par le Mossad, le service secret israélien.

    La riposte iranienne fut à la mesure de l’attaque. Des drones bien sûr mais aussi des missiles hypersoniques qui ont facilement transpercé le dôme de fer israélien, décidemment bien en dessous de sa réputation.

    Les victimes civiles sont importantes dans les deux pays mais il est bien trop tôt pour établir un bilan. Bien entendu, chaque camp crie victoire et menace l’autre d’une destruction totale.

    Beaucoup d’observateurs occidentaux annoncent une grande victoire d’Israël et le début de la fin du régime iranien. L’affaire est plus complexe. Si l’attaque de l’Etat hébreu a confirmé que l’Iran n’avait plus de défense aérienne efficace, la riposte perse a montré la vulnérabilité d’Israël face aux missiles hypersoniques que l’Iran a lancés en grand nombre. Combien en a-t-elle ? C’est un secret bien gardé, mais il est probable que ce soit important : la guerre se prépare depuis longtemps. De plus, il semble bien qu’Israël ait gaspillé beaucoup de munitions sur des leurres, et se serait donc fait piéger à son tour.

    Pour justifier son attaque, Netanyahou invoque l’imminence de la fabrication de l’arme nucléaire par son ennemi. Rien ne dit que ce soit vrai, et cela fait des années que le feuilleton est soigneusement entretenu.

    En réalité, Netanyahou tente de profiter d’une conjoncture géopolitique favorable : après avoir affaibli le Hamas et le Hezbollah libanais, puis aidé à la chute du régime syrien, Israël n’a plus qu’un ennemi puissant dans la région : l’Iran. En l’attaquant, créant ainsi une inévitable escalade, il espère entraîner l’Amérique dans la guerre, ce qui pourrait provoquer la chute du régime des mollahs.

    C’est un pari et il est bien risqué. Trump, malgré l’aide américaine constante à Israël, y compris dans les attaques des derniers jours, ne souhaite pas une guerre totale contre l’Iran. De plus il n’aime pas Netanyahou qui a ouvert une boîte de Pandore dangereuse et incertaine, y compris pour Israël.

  • Reçu de nos Amis Les Eveilleurs : Peut-on éviter la guerre (1/2)...

    Dans un monde où les tensions géopolitiques se multiplient et où les incertitudes grandissent, nous avons réuni trois personnalités engagées et éclairées :

    • Régis Le Sommier, journaliste et ancien grand reporter;

    • Charles Millon, ancien ministre de la Défense;

    • et le colonel Jacques Hogard, officier de l’armée de terre en retraite...

    Dans cette première partie Charles Millon analyse l’état diplomatique de la France actuelle et revient sur notre influence en Afrique et l’effet Trump sur l’Europe.

  • ISRAËL - LIBAN :  UNE TRÊVE INÉGALE, par Annie Laurent

     

    Annie Laurent vient de me transmettre "LA PETITE FEUILLE VERTE N°103,  MAI 2025", que je vous fais partager aussitôt...

    François Davin, Blogmestre

     
     
     

    Manifestation du Hezbollah, à  Beyrouth

    Manifestation du Hezbollah, à  Beyrouth, Novembre 2023  Photo Creative Commons attribution

     

    Dans la guerre de Gaza, déclenchée le 7 octobre 2023 par le mouvement palestinien sunnite Hamas, Israël s’est trouvé confronté à un second ennemi, le parti libanais chiite Hezbollah, engagé dès le début aux côtés du premier dans un « axe de la résistance ».
     
    La précédente PFV (n° 102) ayant été consacrée aux diverses motivations et formes d’engagement israéliennes face au Hamas, nous abordons ici ses particularités dans l’affrontement avec le Hezbollah. Mais il convient d’abord de rappeler que la naissance de l’État hébreu, suivie de l’exode de réfugiés palestiniens vers le Liban (1948), est la cause première de la plupart des guerres qui se succèdent depuis lors au pays du Cèdre. Seule une entente entre les deux voisins permettra d’y mettre un terme. 

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  • Trump-Vance, révolution ou simple coup de barre à droite ? par Antoine de Lacoste

    C'est Trump qui commandera » : à Milwaukee, le très sulfureux J.D. Vance  adoubé par les Républicains - Le Parisien

     

    Les 100 premiers jours de la présidence de Donald Trump ont marqué le monde. Des centaines de décrets ont été pris en un temps record, dont beaucoup dès le premier jour. Licenciements massifs dans l’administration, nominations controversées, déclarations provocatrices, négociations avec la Russie : les signes de rupture sont multiples. Pour autant, s’agit-il d’une vraie révolution ou d’un simple coup de barre à droite, nimbé de protectionnisme et d’isolationnisme ?

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  • Vladimir Poutine, 25 ans de pouvoir et de popularité, par Antoine de Lacoste

    Vladimir Poutine, 25 ans de pouvoir et de popularité

     

    Les oligarques russes sont parfois étranges. Ils ont favorisé l’arrivée de Vladimir Poutine au pouvoir pensant le manœuvrer à leur guise pour continuer à piller la Russie. En commettant une telle erreur de jugement sur la personnalité d’un homme, ils ont directement mis fin à leur toute puissance, à la grande satisfaction du peuple russe. Un taiseux n’est pas nécessairement un falot, un travailleur acharné n’est pas toujours un rouage docile.

    Pour comprendre ce qui s’est passé, il faut revenir aux années terribles de la décennie qui a suivi la chute du Mur et l’éclatement de l’Union soviétique.

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  • UN TOURNANT HISTORIQUE À GAZA, par Annie Laurent

    1A.jpgAnnie Laurent vient de me faire parvenir LA PETITE FEUILLE VERTE N°102, pour le mois d'Avril 2025 : ISRAËL FACE À GAZA.

    Je l'en ai remercié vivement, et je suis certain que vous l'apprécierez, comme je l'ai appréciée moi-même...

    Bonne lecture, donc !

    François Davin,

    Blogmestre

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  • Donald Trump, la Chine et le reste du monde, par Antoine de Lacoste

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    Donald Trump est souvent accusé de pratiquer la diplomatie du chaos, menée à coup d’invectives et de provocations, orientée tous azimuts sans logique apparente.

    En réalité, si les provocations sont en effet une des caractéristiques de ses méthodes, la stratégie est beaucoup plus cohérente qu’il n’y paraît. Elle est même mûrement réfléchie et il a eu quatre ans pour la mettre au point.

    Peu satisfait de son premier mandat, et fort d’un succès électoral net, Trump est cette fois décidé à aller vite. Au président peu sûr de lui, contrairement aux apparences, et sensible au prestige de conseillers qu’en réalité il n’aimait pas, a succédé un homme expérimenté et résolu à aller au bout de ses idées.

    Car il en a, en particulier une : la Chine menace l’Amérique. Peut-être militairement dans la zone indo-pacifique, en tout cas économiquement. Et il n’est pas envisageable pour lui d’être le président du déclassement économique américain au profit de la Chine.

    Les autres sujets sont secondaires et c’est pourquoi il veut les régler rapidement afin que toutes les ressources américaines soient orientées contre le rival chinois.

    Ainsi,il a rudement obligé Israël à accepter un cessez-le-feu à Gaza, afin de satisfaire l’ami saoudien qu’il convient de ménager. Mais il laisse aussi Benjamin Netanyahou nettoyer la Cisjordanie pour en chasser les Palestiniens : quelle importance ? On convaincra bien la Jordanie et l’Egypte, financièrement dépendantes de l’Amérique, d’accueillir les réfugiés. C’est tout de même risqué, car Mohamed ben-Salman sera embarrassé vis-à-vis de son opinion publique si les Palestiniens sont trop malmenés, et ce n’est pas le moment de se fâcher avec Riyad à qui Pékin fait les yeux doux. Mais le courant suprémaciste, qui domine le gouvernement israélien, est décidé à coloniser la Cisjordanie. Trump en a pris acte et, pour l’instant, va laisser faire les choses.

    Au Proche-Orient, il reste le cas iranien qui n’est pas réglé. La grande puissance perse est en déclin depuis la défaite du Hezbollah et la chute de Bachar el-Assad en Syrie. Israël aimerait saisir l’occasion pour en découdre avec les mollahs, craignant que l’arme nucléaire soit un jour à leur portée. Mais Trump ne l’entend pas de cette oreille : pas question d’ouvrir un nouveau front. La stratégie anti-chinoise consiste justement à les fermer tous. Israël pourra continuer ses assassinats ciblés d’ingénieurs iraniens ou ses bombardements et sabotages sur des centres de recherche nucléaire, mais pas plus. Et cette fois, Netanyahou ne pourra passer outre.

    A côté de l’Orient compliqué, la guerre en Ukraine parait plus simple selon les critères de Donald Trump. Il a envoyé ses négociateurs ouvrir le bal avec les Russes à Riyad, rappelé que les responsables de ce conflit sont peut-être à chercher ailleurs qu’en Russie et asséné que Poutine n’était pas un dictateur. Cela signifie clairement qu’il souhaite mettre un terme à ce conflit et sans doute se réconcilier avec la Russie.

    Si cela a lieu, ce sera un bouleversement géopolitique majeur. Mais les positions russo- américaines sur l’Ukraine sont encore bien éloignées.

    Dans ce contexte, les malheureux européens, même s’ils continuent à bomber le torse, sont devenus quantité négligeable. Macron s’est couvert de ridicule à Washington en s’alignant sur la position américaine après avoir joué les matamores guerriers pendant des mois. Se renier aussi vite et à ce point-là, c’est tout de même fascinant. Les pays baltes et le Danemark feront de la résistance, mais que pèsent ces confettis ? L’Europe n’a pas les moyens de poursuivre la guerre en Ukraine sans l’Amérique. C’est ainsi et c’est tant mieux. Elle côtoie maintenant le néant. Le discours de Munich prononcé par JD Vance l’a clairement acté et de façon magistrale. Il fera date.

    Le vieux monde n’a jamais aussi bien porté son nom et regarde en coulisses les discussions américano-russes en attendant l’affrontement avec la Chine.

  • L’Arménie en danger de mort, par Antoine de Lacoste

    Le Haut-Karabakh, de la guerre sans fin au conflit par procuration - ritimo

     

    L’Arménie va-t-elle disparaître ? Cette question, qui eût été incongrue dans les années 1990, est aujourd’hui d’une actualité inquiétante.

    L’Azerbaïdjan et l’Arménie viennent en effet d’annoncer la conclusion prochaine d’un traité de paix. Ce qui pourrait augurer d’une bonne nouvelle, risque en réalité se révéler être la concrétisation des multiples concessions qu’exige le dictateur Aliev depuis la victoire de son armée.

    Revenons en arrière pour bien comprendre l’enchaînement des faits. Les conflits territoriaux entre les deux pays sont anciens. Avant même l’éclatement de l’Union soviétique, dont ils étaient deux des républiques, leurs armées s’affrontèrent au cours d’une guerre très meurtrière. Tout avait démarré le 12 juin 1988 lorsque la région autonome du Haut-Karabagh fit sécession de la république d’Azerbaïdjan à laquelle Staline avait décidé de la rattacher en 1920 malgré les protestations arméniennes. Tout au long de ces années, les tensions entre les deux pays avaient été nombreuses mais bien évidemment le système soviétique empêchait qu’elles dégénèrent en conflit armé.

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  • L’affaiblissement américain au Proche-Orient, par Antoine de Lacoste

     

     


     A l’heure où leurs ennemis s’effondrent ou s’affaiblissent au Proche et au Moyen-Orient, les Etats-Unis y voient leur influence reculer. Ils pèsent moins sur les évènements dont les principaux acteurs sont Israël, la Turquie, l’Iran et ce qui reste du Hezbollah et du Hamas. C’est bien sûr mieux que l’Europe, qui n’a plus rien à dire, ce qui tombe bien car personne ne l’aurait écoutée. Mais tout de même, que la région du monde la plus explosive échappe, au moins partiellement, à la domination américaine qui fut totale est un élément fondamental qu’il convient d’analyser.

    LA MONTEE EN PUISSANCE DES ANNEES CINQUANTE             

    C’est à partir des années cinquante que les Etats-Unis s’imposèrent dans la région et supplantèrent les anciennes puissances coloniales, la France et l’Angleterre. Les Américains ne jouèrent pas de rôle direct dans la création de l’Etat d’Israël, en 1948, mais ils se mirent en première ligne peu de temps après.


    Le 14 mai 1948, au musée de Tel-Aviv, David Ben Gourion prononce la déclaration d’indépendance d’Israël.

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  • Un espoir pour le Liban ? par Antoine de Lacoste

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    Aimer le Liban, observer tristement son déclin apparemment inexorable, peser ses chances de survie, réclament l’exercice permanent de la vertu d’Espérance.

    A vue humaine, le Liban semble perdu. Ruiné par une crise financière qui a dépossédé ses habitants de leurs économies, fracturé par le communautarisme, pris en otage par une classe politique corrompue, aucune porte de sortie ne semble possible. Alors beaucoup de jeunes, chrétiens notamment, fuient. Ils vont retrouver familles et amis en France, au Canada, en Australie, en Afrique même. Rien ne semble pouvoir arrêter cette descente aux enfers.

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  • La fin de la Syrie, le début du chaos, par Antoine de Lacoste

     
    Pourquoi la SYRIE pourrait DISPARAITRE ?
     

    « Le régime de Bachar al-Assad s’est effondré » clament haut et fort l’occident, ses médias dociles à la pensée unique et sa classe politique à l’ignorance crasse. Or ce n’est pas un régime qui s’est effondré mais un pays qui, dans un acte suicidaire incompréhensible, a choisi de se livrer sans combattre à ses pires ennemis : les islamistes.

    Toutefois, indépendamment du suicide syrien, un certain nombre d’acteurs ont favorisé cette tragédie. Les trois principaux sont facilement identifiables : la Turquie, Israël et les Etats-Unis.

    La Turquie a joué à l’évidence un rôle majeur dans ces évènements qui sont le début de l’aboutissement de sa stratégie proche-orientale. Dès le début de la guerre de Syrie, en 2012, elle a activement soutenu les milices islamistes. Son intérêt était double : favoriser l’émergence d’un pouvoir sunnite et contrôler, pour ne pas dire plus, les Kurdes.

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  • Requiem pour la Syrie, par Antoine de Lacoste

    RTL info. - Après des décennies d'oppression, Damas est... | Facebook
     

    Après des années dune guerre meurtrière et une victoire chèrement acquise, il n’a fallu que quelques jours aux islamistes précédemment vaincus pour balayer l’armée syrienne.

    Que s’est-il passé ? Pour le comprendre, il faut partir d’un constat simple : l’armée syrienne n’a jamais valu grand-chose et beaucoup de ses meilleurs éléments sont morts dans les premiers mois de la guerre. Ce n’est donc pas elle qui avait gagné. Les vainqueurs ont été les Russes dans les airs, le Hezbollah libanais, les gardiens de la révolution iraniens et des milices chiites irakiennes au sol. A ces trois forces, il faut ajouter une multitude de petits groupes chrétiens ou alaouites qui avaient pris l’initiative de défendre leurs villages ou leurs quartiers face aux islamistes venus du monde entier (plus de 100 nationalités représentées). On ne le rappellera jamais assez : ce fut le plus grand jihad international de l’histoire. Nous avons rencontré ces combattants chrétiens de Sqalbieh ou Mhardeh, ils n’ont jamais reculé et ont perdu des centaines d’amis : plus de 800 noms entourent la petite église Sainte Sophie construite pour fêter la victoire et remercier la Vierge dont ils ont tous des images chez eux.

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  • A la recherche de la stratégie israélienne, par Antoine de Lacoste

    A la recherche de la stratégie israélienne

     

    Depuis le 7octobre 2023 et la stupéfiante attaque du Hamas contre Israël, chacun cherche à décrypter la stratégie de riposte de l’Etat hébreu.

    Après une période de sidération absolue, la réponse militaire, logique et attendue, vint. Elle disposait en outre d’un paravent inattaquable : libérer les otages. Un déluge de feu s’abattit sur la bande de Gaza tandis qu’une vaste opération terrestre se déploya, à la recherche des tunnels et des combattants du Hamas, éventuellement des otages.

    Gaza ravagé, et après ?

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  • Les fractures américaines, par Antoine de Lacoste

    Présidentielle américaine 2024 : Tout ce qu'il faut savoir sur le débat  entre Kamala Harris et Donald Trump mardi soir

    L’Amérique est divisée comme jamais. Depuis sa fondation après sa guerre d’indépendance victorieuse, un large consensus régnait sur l’ensemble du pays. Il consistait à professer que les Etats-Unis constituent un pays à part, béni de Dieu et appelé à dominer le monde pour l’élever vers la liberté divine et démocratique en même temps. C’est sa « destinée manifeste ».

    Cette foi en sa mission divine a donné à l’Amérique une vision mystique de son propre peuple. C’est ainsi que les Pères pèlerins, les célèbres Pilgrims fathers, ont façonné la conquête et la construction de ce pays. Protestants fanatiques venus des Pays-Bas ou d’Angleterre, bible dans une main et fusil dans l’autre, ils ont donné au nouveau monde son corpus idéologique qui s’imposa jusqu’à nos jours. L’ambiance était à la prière, aux références permanentes à l’Ancien Testament et au châtiment de ceux qui constituaient un obstacle à la mission donnée pour créer cette « nouvelle Israël » : élimination des ennemis de l’extérieur, comme les Indiens, ou mise au ban des dissidents de l’intérieur. La lecture du célèbre roman de Nathaniel Hawthorne, La lettre écarlate, est, à ce titre, très intéressante.

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