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François Hollande, la rose ou l'épine, par Hilaire de Crémiers

(Voici l'analyse politique d'Hilaire de Crémiers, parue dans le numéro 104 de Politique magazine, février 2012)

 

Jamais le système politique français n’a paru plus extravagant que dans ces temps d’échéances électorales. François Hollande peint l’avenir au couleur de sa rose, mais ce qui s’annonce, c’est un paquet d’épines.

        François Hollande s’est déclaré à la nation française : il veut l’épouser. Il l’a dit solennellement au Bourget, le dimanche 22 janvier, devant un parterre socialiste savamment rassemblé. Il a affirmé vigoureusement qu’il se montrerait apte à remplir sa fonction. Il a décliné son pédigree ; il a affiché son passé ; il a su convaincre qu’en dépit de l’envie, dans la conduite de sa vie, se lisait clairement la ligne de son destin : oui, son destin ! 

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        Maintenant quel doute serait permis ? Depuis l’origine, c’était prévu. Est-il besoin de préciser que ce qui était prévu, c’était que François Hollande était prévu ? Exactement comme naguère apparut François Mitterrand, cette figure exemplaire, à jamais tutélaire, dont il recueille aujourd’hui l’esprit, emprunte l’itinéraire, imite les formules et jusqu’aux gestes et jusqu’à la voix. Il en a les accents épiques qui étonnent le monde et qui cependant détonnent dans cette bouche aux nonchalances bourgeoises qu’on croyait plus habituée aux bons restaurants et aux bons mots des discours de compromis. Après tant de mois de luttes fraternelles, c’est acquis : François Hollande qui était pris pour un benêt diplômé, un mou sans envergure, est l’homme que les circonstances imposent, que la République veut, qui va s’unir à elle. C’est une révélation : le mot a été employé.

 

La gauche éternelle

        Son éloquence en a gagné une violence virile qui effarouche et enthousiasme, le but recherché ! Comme Mitterrand. Il se dresse face à l’histoire dans une posture à la fois protectrice et vengeresse. 

        Comme Mitterrand. Il invective ce qu’il dénonce comme son seul ennemi personnel, la finance, l’argent, « le gros argent ». Sa véhémence alors touche à cette indignation presque sincère où excellait le vieux Mitterrand. Les compagnons et anciens concurrents interloqués en sont venus, au pied du tréteau, à se regarder : l’art du disciple l’égalerait-il au maître ?

        Lui qui a toujours vécu à son aise et sans scrupule en se pliant d’instinct à toutes les roublardises du politicien, et qui par principe ne connaît pas de principes puisqu’il s’est plu à transgresser les mœurs bourgeoises, se hausse ainsi par la parole jusqu’à cette vertu rhétorique qui a toujours fait le succès des agitateurs d’opinion. Lui aussi, toujours comme Mitterrand et comme tant d’autres hiérarques du socialisme à la française, il vient d’une bonne famille où lui ont été inculqués et le souci de la vérité et les règles de l’honnêteté. Un aiguillon intime l’a poussé à la rupture. Ce fut avec détermination qu’il a résolu de se façonner une personnalité de gauche. Il l’a confessé au Bourget : il l’a fait contre son père. Comme d’autres, bien connus, de tout ce petit monde des hauts dignitaires socialistes. Qui ne compâtirait ? Ce n’est ni la faim, ni la soif, ni la misère, ni la vue du dénuement, ni le dévouement aux misérables, ni la dureté de la vie, ni le besoin d’amour et de solidarité qui l’ont rendu socialiste. Non, c’est l’épreuve d’une conviction personnelle qui a su très vite repérer que la voie socialiste était celle de sa réussite politique et qui s’est heurtée – avec quel courage – à la tradition de ses pères ! Douloureuse épreuve et qui mérite sa récompense.

         Des journalistes émus ont su noter qu’il a évoqué cette souffrance avec pudeur et discrétion. Comment ne pas être sous le charme d’une telle vergogne qui interdit le moindre sourire ? Il n’est pas douteux que, de telles épreuves, ne peuvent sortir que des personnalités trempées.

Le projet

        Aussi l’homme adhère-t-il au « projet ». Il ne fait qu’un avec lui. Le « projet » ! Répété à l’infini, ce mot est sacré. 

        Voici qu’il l’endosse comme un ornement sacerdotal ! Oui, « le projet » investit toute sa personne et l’élève à une dignité inviolable. Cependant il a précisé à l’entourage que ce « projet » était sien, même, bien sûr, et pourtant autre que le « projet » confectionné par le parti et les partisans. L’ambivalence du propos embrasse toutes les nuances du programme, de la rigueur la plus nette au laxisme le plus coulant. La conception générale, d’une générosité débordante, englobe tout le système qu’il ne s’agit que de régénérer, ce bon vieux système républicain qu’il a appris à aimer lors de son ambitieuse jeunesse, mis à mal aujourd’hui non par l’usure du temps, ni par la vieillerie de ses rouages trop compliqués, ni par la tempête actuelle qui secoue sa carcasse démantibulée, mais uniquement, exclusivement – il le répète – par les agissements irresponsables et criminels du président en exercice. Aussi se fait-il fort de le remettre en état et en marche, de lui redonner brillant et dynamisme. Il a certifié avec ce sourire qui lui est si caractéristique et qui se veut finaud, que ce serait tâche facile.

        Il résoudra tous les problèmes existants ; mieux encore : il les résoudra sans problème. Dans cette aisance se reconnaît cette force tranquille qui revendique « la normalité » et devant laquelle toutes les difficultés s’aplanissent. Il y a du prophétisme dans pareille assurance : égaliser les chemins, tous les chemins, c’est bien ce à quoi appelle cette voix qui crie son message de salut. Et aussitôt qui ne sent que le désert va fleurir ? Aucun roman d’anticipation n’a fait rêver pour la société à venir d’une plus parfaite platitude : tout sera raboté ; pas le moindre monticule sera épargné. Le nouveau messie peut passer. Cette égalité universelle à laquelle la France et l’Europe et le monde sont appelés par la voix exigeante de l’homme qui a su s’identifier à cette suprême loi morale, est devenue la norme absolue qui uniformise et harmonise toutes ses fameuses propositions aussi longues que larges : les deux barres du signe « égal » deviennent son logo de campagne. Il a même décidé, d’avance, de rabaisser sa rémunération de président. Qui fait mieux ?

 

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 l’art du disciple l’égalerait-il au maître ?

 

L’avenir en rose

        Aucun obstacle ne saurait résister à pareille détermination. 

        C’est déjà tout vu, tout dit, tout chiffré. La crise de la dette sera résorbée en cinq ans, calcul à l’appui. Toute la question de l’Éducation nationale sera traitée d’un seul coup en y mettant les moyens et les emplois qu’il faut et sans coûter un sou de plus. 

        Il n’y aura plus de problème de logement : l’offre sera multipliée, les prix encadrés, les mairies des « riches » contraintes à bâtir sous peine d’amendes. Travail, chômage, tout sera réglé par de nouvelles lois qui donneront au code du travail ce poids supplémentaire qui lui permettra d’écraser définitivement les problèmes sociaux. La Sécurité sociale trouvera naturellement les recettes suffisantes pour que ses avantages soient garantis indéfiniment et étendus, même au-delà de nos frontières, le modèle français ayant une vocation à l’universalité. Mais en même temps les PME seront soutenues : des fonds seront créés à cet effet. L’immigration sera conçue comme le régime normal d’accès à la citoyenneté, ce qui enlèvera tout prétexte de se manifester aux émeutiers et aux incendiaires.

        Il est certes reconnu que les chefs socialistes qui n’ont pas le privilège de vivre dans les zones de non-droit et de goûter les plaisirs raffinés qui s’y pratiquent, n’ont pas su évaluer l’importance de la sécurité pour « les petites gens ». Pour eux, par condescendance, il est admis que la sécurité doit aussi avoir la séduction d’une certaine rigueur. Cette audace du candidat n’a pas manqué d’être saluée. 150 000 emplois-jeunes viendront dynamiser les zones de pauvreté. L’argent sera pris sur les familles françaises qui sont toutes soupçonnées à fort juste titre d’être riches. Impôts, taxes, prix des services, tout sera établi au prorata des revenus et des patrimoines qui seront par conséquent constamment vérifiés, inspectés, contrôlés, pesés.

        Nicolas Sarkozy ayant disparu et François Hollande étant au gouvernail, la croissance sera immédiatement au rendez-vous. Evidence incontestable et qu’il n’est pas besoin de démontrer. L’Europe subjuguée se convertira aux recettes hollandaises ; les traités seront révisés pour enregistrer ces merveilleuses trouvailles dans une unanimité telle que les sommets ne seront plus que de convention. 

        L’Amérique, la Chine, les pays émergents dont le masochisme est bien connu, se mettront avidement à l’école du nouveau président de la République française qui les flagellera de ses règles dont le nombre incalculable les fera gémir de volupté. Les islamistes n’auront pour la France que des sourires : ils n’auront plus à conquérir ce qui leur sera gracieusement offert. Par anticipation, l’islam sera reconnu comme la religion majoritaire en France. Il n’y aura donc plus de terrorisme et de guerre. La France retirera ses troupes d’à peu près partout et le budget de la Défense, déplacé vers l’Éducation nationale, ne sera maintenu que pour le minimum du défilé du 14 juillet. Les réformes sociétales, dans une conception hardie de l’écologie, favoriseront tout ce qui est contre nature, et comme il convient, au nom d’une implacable liberté, interdiront non seulement d’encourager mais même de penser le contraire !

 

L'épine

        Toute la presse soutenue, payée par « le gros argent » de gauche – inutile de donner les noms – et pour qui curieusement Hollande n’éprouve que de la sympathie, fera campagne pour lui ouvertement.

        À l’heure actuelle, sauf, renversement de tendances, c’est le candidat qui est donné vainqueur. Mélenchon, malgré ses coups de gueule, lui donnera ses voix, quitte à les monnayer pour les législatives. Dans cette hypothèse, la France se retrouvera intégralement à gauche, de haut en bas, alors qu’elle n’est pas de gauche ; elle l’est artificiellement, les vrais politologues le savent bien.

        Nicolas Sarkozy, dimanche soir 29 janvier, après que ces lignes seront écrites, expliquera les réformes qu’il propose pour essayer de sortir de la crise mais dont les effets ne pourraient que s’étaler dans le temps. Et le temps lui manque ! Et son bilan, c’est ainsi en France, ne plaidera pas pour lui. Il est mal pris dans une mécanique institutionnelle qui le broie : plus il en fera pour se montrer actif jusqu’au dernier moment, plus l’opinion le critiquera, et s’il n’en fait pas assez – et cette même opinion jugera que, vu les circonstances, il n’en fait pas assez ! – il sera tenu pour responsable de tous les échecs. À quoi s’ajoute l’écrasement impitoyable d’un étau électoral : François Bayrou qui joue maintenant le patriote, lui rafle le centre droit, avec des airs de juge et de maître, et Marine Le Pen ramasse à pleines pelletées un électorat populaire qui n’en peut plus d’une situation dont la classe politique est considérée comme responsable.

        Que peut-il sortir d’un pareil imbroglio, alors que l’affaire grecque pourrit la finance européenne, que malgré les 400 milliards avancés par la BCE aux banques, en attendant l’équivalent bientôt, ni le problème portugais, ni le problème italien, ni le problème espagnol ne sont réglés, loin s’en faut ? Quant à la France, elle a beau protester contre les dégradations de ses finances et de ses institutions financières, elle est dans une situation qui la livre au bon vouloir allemand, lui-même, malgré les apparences, fort fragile.

        Les élections présidentielles et législatives ne résoudront rien. 

        S’il est une solution, elle est ailleurs. C’est d’abord d’une autre conception politique que la France a besoin. À quand un État qui soit capable de dominer les évènements ? ■

Commentaires

  • Mauvais présage ! Souvenez vous c'est bien au Bourget en 1939 ,à
    son retour de Munich que le socialiste président Daladier , sortant de l'avion Languedoc et voyant la foule venu l'accueillir s'est écrié : Bande de cons !si vous saviez ce que je viens de faire ! Nous avons vu la suite , nous ? enfin moi je l'ai subie : nous vaincrons parceque nous sommes les plus forts , je suis pilote enfin ! j'étais pilote de chasse et pas d'avion ... ce fut la super catastrophe des millions de prisonniers , de morts, les camps de concentration et de la mort enfin toute la panoplie des malheurs et des trahisons , et j'ai une liste impréssionnante . Je suis un témoin de 91 ans qui n'a pas perdu les pédales ni le manche ni le palonnier et je suis détesté par un grand nombre de socialo-marxistes mais très aimé d'un nombre bien plus grand de vrais français dont le coeur est attaché à la vérité , la droiture , à NOTRE FRANCE !!! Augustin Sabatier

  • Sainte Jeanne d'Arc, Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, Priez pour la France. Elle est à l'agonie, comme en 1420, comme en 1789, comme en 1917, comme en 1940, comme en 1947, comme et depuis 1981 à nos jours. Libérez-nous de la médiocratie technocratique de l'Union Eurosoviétique. Nous n'avons d'autre choix que d'avoir recours à vous. La guerre gronde.

  • Je suis né en 1947, et jusque là, je ne pense pas avoir été une catastrophe !!!!!



    C'est une blague !

  • Il sera en effet très difficile après une telle campagne de dénigrement qui touche tous les prétendants de demander à un électeur honnête de croire en quelqu'un et donc de voter pour un quelconque candidat.
    On voit le bilan et le personnage Sarkozy, les autres dites-vous ne sont pas mieux.
    De toutes manières quoiqu'il arrive l'heureux élu sera le président d'une couche de la population et comme toujours l'autre subira.
    Excepté que cette fois il faut aller vers la rigueur et les sacrifices .
    Jusqu'à présent si j'ai bien compris, reste donc à savoir si ce sera une rigueur pour les riches ou un étranglement pour les pauvres.

  • Quand on n'a pas tenu les rênes du pays en pleine tempète
    il est facile de jeter l'opprobe et surtout de clamer que l'on fera
    mieux. Je pense que dans la situation dans laquelle a évolué
    M. Sarkozy il s'en tire pas trop mal. Cela ne veut pas qu'il n'a
    pas fait de nombreuses erreurs mais je ne vois pas beaucoup
    d'hommes politiques capables de faire beaucoup mieux. Sa
    précipitation au départ de vouloir tout réformer lui a causé
    bien des déboires. Peut-être peut-on parler d'esbrouffe !! C'est
    sans doute dans son caractère.

  • L'image que donne le président a été et reste désastreuse et ce n'est pas madame Merkel ni Cameron qui diront le contraire malgré leurs encouragements officiels.
    Son bilan n'est pas moins désastreux . La dette se retrouve surmultipliée et nous perdons le tripe A. Il n'y a jamais eu autant de chômage et de mécontents dans tous les corps de métier sur fond de dissensions internes entre les communautés et les partis.
    En effet qui dit mieux ?
    Nous gardons les yeux fixés sur les pays qui sont ruinés et en perdition mais nous ne le sommes pas beaucoup moins.
    Brouillon, matamore, inculte, grossier..et j'en passe .. même son entourage ne l'épargne pas.
    Il est le seul artisan de la chute de la droite et pour quelques années et ce ne sont pas ses repentances et ses revirements qui changeront quelque chose. Ouvrez les yeux, c'est aussi triste que dramatique.

  • Il n'est pas le seul artisan de la chute de la droite ; avant lui il y a eu ce pauvre imbécile de Chirac et auparavant Giscard dit d'Estaing, dont le père a usurpé le nom glorieux d'un amiral de la Royale, guillotiné par la Convention dont le nom est désormais porté par un Conventionnel européen.

  • Et bien Sol c'est donc une dégringolade qui arrive à son point de non-retour. Je ne partage pas totalement cet avis ou alors l'autre parti a ses équivalences. ce qui tempère un peu les actions des prédécesseurs.
    Les réformes se font lorsque tout va bien, elle coûtent trop cher en période de crise, elles n'ont pas été faites quand il le fallait et maintenant l'esprit sans suite brouillon et frimeur de Sarkozy le porte à des travaux de replâtrage rapide d'illusionniste . "Son caractère est son pire ennemi" disait Cécilia qui le connaissait bien.
    Ce n'est pas entouré de thuriféraires qui le craignent avec un épouse officiellement confite en admiration qu'il risque de muer bénéfiquement. Il se perd et se cantonne dans des invectives de collégien . Tout sera toujours pour lui la faute des événements ou des autres. Les gens ayant un pouvoir qui ne se remettent jamais en question ne supportent pas les critiques et n'ont aucun recul sont dangereux.

  • Le docteur Hollande doit se retourner dans sa tombe et murmurer: "Tu quoque, fili"

  • Parce qu'à votre avis blh la médecine nage en plein épanouïssement avec la droite de Sarkozy ?

  • Les critiques tous azimuts sont très confortables,surtout lorsqu'elles sont peu courageusement protégées par un anonymat qui permet d'énoncer sans vergogne tout et n'importe quoi,y compris son contraire,sans crainte d'être sanctionné, ou même sans s'en rendre compte soi-même.Mais le lecteur peut tout de même en sourire !
    Cependant lorsque les critiques sont toujours négatives, et surtout émotionnelles,elles n'ont aucune valeur réelle.Marquées au coin du parti pris le plus élémentaire,et saupoudrées de mauvaise foi,comme toujours,elle peuvent atteindre des sommets de bêtise à l'état brut,l'accessoire dissimulant alors
    l'essentiel (un peu comme les minijupes de M.Albin Chalendon,notre ancien ministre de l'Industrie,dissertant devant l'Assemblée Nationale sur l'utilité des statistiques !)
    A ce point,le fameux théorème de Léon Gambetta, qui votait,lui, pour le plus bête, est dépassé et ne s'applique même plus,et l'on se trouve ramené à celui de Gribouille qui se jetait à l'eau de peur de se mouiller.
    Seules comptent les critiques constructives, et par conséquent raisonnées.De grâce,il s'agit de la France et de son avenir dans le monde,et non pas d'un concours de rhétorique!
    En fait,le choix laissé à la sagacité de nos compatriotes se révèle fort restreint :-ou Sarkozy dont les innombrables défauts ont été dénoncés par ses opposants dès le jour-même de son élection en mai 2007, et tout au long de l'exécution de son mandat au travers d'une sévère crise mondiale, dont finalement il s'est sorti moins mal que la plupart des pays du globe,-ou Hollande dont les innombrables qualités sont encore inconnues de tous (y compris au sein de son propre parti) en dépit de nombreuses déclarations, souvent contradictoires, du jour au lendemain même,et toujours racoleuses à son seul profit.
    Alors, faites vos choix (et pas vos "mises"!) Votez français !

  • Votre commentaire monsieur Haizet prétend à une certaine hauteur mais il n'est en fait également qu'un critique sommaire des gens qui ne pensent pas comme vous.
    Il n'est pas question ici d'exposer le bilan de monsieur Sarkozy ni de détailler le montant de ses dépenses pharaoniques en temps de crise, elles sont connues de tous.
    Quant à la valeur émotionnelle face à un individu inculte et grossier (là aussi les exemples sont connus) elle est ressentie différément selon l'éducation et en effet la sensibilité de chacun suivant le sens qu'on donne à certaine décence attachée à la fonction .
    Vous prêchez l'aphorisme bien connu qui consiste à dire "on sait ce qu'on possède, mais on ignore ce qu'on va prendre"

    C'est votre droit, et à la différence de vous, je le respecte ; mais le mien est de ne pas voter au second tour si on me donne à choisir entre peste et choléra.
    Question d'éthique personnelle et non de littérature.

  • Un critique sommaire,pharaoniques ?,inculture et grossièreté,aphorisme !?,abstention (est-ce vraiment utile au pays,quand on sait que les abstentionnistes sont toujours malgré eux les complices de celui qui gagne,selon la loi du nombre-personne ne tenant compte de leur vote mêlé- aux votes blancs-.Cf.: le procès de Louis XVI,et la naissance de la IIIe république,tous deux votés à une voix près, et une abstention-),peste et choléra...,cqfd.
    Merci néanmoins pour le respect octroyé à la pensée que l'on prête à l'autre.

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