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médias

  • Ecoutez Hubert Védrine ...

            Avez-vous écouté France Inter ce matin ? (A propos des "révélations" de WikiLeaks).

     

            Hubert Védrine, comme presque toujours, excellent, a , avec l'appui de Bernard Guetta, mouché Patrick Cohen et Thomas Legrand .

     

            Nous retenons trois idées-forces :

     

    1. La "transparence" n'est pas une valeur en soi et le secret diplomatique est non seulement nécessaire (Védrine) mais légitime (Guetta);

     

    2.  Certains prétendus contre-pouvoirs (la presse) sont devenus des pouvoirs qui appellent des contre-pouvoirs (que, bien sûr, ils récusent...);

     

    3. Les médias « occidentaux » sont schizophrènes : ils prétendent annoncer au monde la "bonne nouvelle" des valeurs démocratiques tout en critiquant sans arrêt ce qui (a) fait la force de l'Europe : or, ils ne pourraient être entendus que si l'Europe était forte...

     

            Faites-vous votre propre opinion en écoutant Védrine. 


    Hubert Védrine
    envoyé par franceinter. - Regardez les dernières vidéos d'actu.

  • Ils sont les nouveaux privilégiés du nouvel Ancien Régime, et veulent tout bloquer, comme en 1789, pour défendre leurs intérêts personnels : Archaïsme + égoïsme = Syndicats !

                Il est inutile d'ajouter quoi que ce soit à ces deux documents que publie Le Figaro à propos du déclin annoncé des ports français en général, et du blocage de celui de Marseille en particulier.

                Le Président Sarkozy a beaucoup parlé de rupture, avant de se faire élire et depuis qu'il est élu. Il tient là une occasion inesperée de rompre avec l'héritage empoisonné de 1945, lorsque le pouvoir politique céda aux révolutionnaires l'Enseignement, les Ports, EDF, les Transports... obligé qu'il était de compter avec la puissance immense - à l'intérieur - des révolutionnaires français, aidés - à l'extérieur - par la puissance non moins immense de Staline...

                 Il est juste de reconnaître que ces deux puissances, associées et additionnées, contraignaient de Gaulle à manoeuvrer, à la Libération. Il ne pouvait donc probablement pas faire autre chose que ce qu'il a fait, en 45. Mais il aurait pu - et dû... - supprimer en 58 les privilèges exorbitants qu'il avait été contraint d'accorder 13 ans auparavant : le contexte était radicalement différent, et lui était beaucoup moins défavorable....

                Et, en tout état de cause, on ne voit vraiment pas aujourd'hui pourquoi, 65 ans après 45, un gouvernement - de droite qui plus est... - continue à tolérer une telle anomalie.

                Alors, vous avez dit rupture ?.....

    marseille ports bloques.jpg

    Port bloqué, économie asphyxiée... : désolant !

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  • Réflexion(s) : "Electoraliste", Sarkozy ? Evidemment, mais.....

                .....c'est le Système lui-même qui est tout entier, et intrinséquement, "électoraliste" !

               A propos de tout et de n'importe quoi, des Roms, de la dechéance de nationalité, de la politique de sécurité, on n'entend plus que ce mot, à propos de l'action du gouvernement ou des paroles présidentielles :  "Électoraliste !"...

               Voilà le reproche qu'ils lui font, à Sarkozy, et qu'on nous répète et qu'on nous ressasse en boucle sur toutes les radios, à la télé et ailleurs. "On", c'est-à-dire les journalistes aux ordres de la pensée unique, du politiquement correct et de la terreur intellectuelle que fait règner la minorité révolutionnaire a qui le pouvoir politique a abandonné les médias (et l'Université, et d'autres choses encore....) en 1945.

               Et ça dure, depuis.....

                Ils feraient mieux de dire la vérité : c'est le Système lui-même qui repose totalement sur l'électoralisme, sur le temps court et son immédiateté nocive et pernicieuse (le passage au quinquennat n'ayant fait qu'aggraver les choses); et un Système dans lequel les forces de l'Argent ("la fortune anonyme et vagabonde", comme le disait l'Action française...) ne rencontrent plus aucun pouvoir capable de les maintenir dans leur sphère légitime, là où l'argent, en tant que tel, en tant que moyen, peut se réveler l'une des meilleures choses (1)...

                Mais, que signifie, en réalité, cette manoeuvre (aux aspects multiples) de Nicolas Sarkozy ? Ne consiste-t-elle pas, de fait, à tâcher de trouver, ou de re-trouver, le contact avec les aspirations profondes du peuple, au niveau du vécu (comme on dit dans le jargon) ? Or, le peuple, il est exaspéré par la dégradation de ses conditions d'existence, et par les conséquences des politiques aberrantes menées d'en haut, sans qu'on lui demande jamais son avis. Et des conséquences négatives qui sont "pour lui", le peuple, mais jamais "pour eux", ceux de la Classe politique, qui prennent des décisions dont ils n'ont pas à subir les retombées.

                De ce point de vue là, le Pouvoir chercherait donc à coller aux aspirations populaires. Peut-on le lui reprocher ?... C'est sur le Système pervertisseur, qu'il faut concentrer les attaques, mais cela, bien sûr, n'intéresse pas nos idéolgues, et ce n'est pas leur problème.... 

     

    (1) : de Charles Maurras, dans L’Action Française du 1° Août 1921 :

                « L’Argent, en tant qu’argent, celui qui remplit sa fonction, honnête ou neutre, de simple Argent, ne m’inspire aucun sentiment d’hostilité, non plus que d’amitié ni d’envie. Je le voudrais bien à sa place. Je sais que, en démocratie, forcément, il monte trop haut. Le vertige démocratique le condamne à l’usurpation, parce qu’il ne peut trouver de contrepoids en démocratie. Cela est réglé, cela est vécu...."

  • Roms : A propos des propos du Pape, et de la soudaine "conversion" (!) des médias....

    Les médias, les « associations », se trouvent soudainement d’accord avec le pape Benoît XVI qu’ils ont tellement traîné dans la boue, par ailleurs. Ce n’est pas étonnant. Finie, pour un temps, sans-doute très bref, l’immense campagne qu’ils ont menée contre lui.  Voici que le Pape prononce des paroles qu’ils considèrent pouvoir les servir et le voilà à la Une de toutes les infos du matin ! En bonne part, pour une fois. Mais une fois n’est pas coutume …

    Qu’a dit le Saint Père ce dimanche aux pèlerins français de Castelgandolfo, lors de sa prière de l’Angelus ?  En voici le texte :

    « Je salue cordialement les pèlerins francophones, en particulier les étudiants de la paroisse Sainte-Anne de la Butte-aux-Cailles, de Paris. Les textes liturgiques de ce jour nous redisent que tous les hommes sont appelés au salut. C’est aussi une invitation à savoir accueillir les légitimes diversités humaines, à la suite de Jésus venu rassembler les hommes de toute nation et de toute langue. Chers parents, puissiez-vous éduquer vos enfants à la fraternité universelle. Que la Vierge Marie vous accompagne dans la préparation de la rentrée scolaire qui approche ! Bon dimanche à tous ! »

    On peut dire que les médias ont tiré un grand parti de ces quelques phrases ! Voici nos remarques :

    1. Nous aurions, tout d’abord, envie de dire respectueusement au Pape : « Très Saint Père, s’il faut, en effet, respecter toutes les légitimes diversités humaines, daignez accepter l’idée que la nôtre, celle d’une nation qui fut, longtemps, fille ainée de l’Eglise, doit être aussi respectée ; qu’elle est fondée à vouloir rester elle-même, à préserver son identité, y compris dans son évolution, à maintenir les grands équilibres de sa population, à lui garantir l’ordre et la paix civile, à conserver l’essentiel de sa culture propre et de sa civilisation ».

    2. D’autre part, si, pour les Chrétiens, Jésus est venu rassembler les hommes de toute nation et de toute langue, est-il venu pour les abolir, les fondre, les dissoudre, les niveler ? L’Eglise, jusqu’à présent, a toujours plutôt enseigné le contraire.

    3. Il est vrai que les jeux de notre démocratie, notamment les stratégies et objectifs électoraux, peuvent conduire nos gouvernants à des attitudes brutales, spectaculaires et sans considération réelle du Bien Commun. Ce sont là les tares de notre démocratie formelle, idéologique et décadente. Les Rom ne sont pas le danger le plus grave qui menace l’équilibre de la société française. En les choisissant pour cible de leur politique sécuritaire, plus spectaculaire que réelle, il nous paraît assez évident que, d’une certaine manière, le gouvernement a choisi une voie facile …

    4. Aux époques chrétiennes, il s’est souvent trouvé des Princes et des Rois, et même des républiques, pour dire aux pouvoirs spirituels, tout en respectant leur enseignement religieux : « De grâce, laissez-nous gouverner les nations dont Dieu nous a donné la charge ». La décadence du politique, soit qu’il soit laxiste, soit que, soudainement, il s’agite pour montrer sa force et briguer des suffrages, est certainement un grand malheur pour l’ordre et la paix des peuples.    

  • L'affaire Pérol est-elle un scandale ?...

                Pour être tout à fait francs, nous n'avons pas d'avis sur la nomination de François Pérol à la tête du groupe Caisse d'Epargne/Banque Populaire. Du moins, pas d'avis technique, sur les compétences ou l'absence de compétences dudit François Pérol, et si c'est lui qui est le plus à même de... ou si c'est un autre qu'il fallait nommer pour...

                Par contre nous avons un avis sur le tumulte et le tollé provoqué par cette nomination, et sur celles et ceux qui l'orchestrent...

    FRANCOIS PEROL.JPG

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  • Petites phrases, qui en disent long, entendues sur FR3.....

              Comme il est peu commode, voire impossible, de "raconter" une émission qui dure une heure quarante cinq (1), et dont le seul défaut est l'heure tardive de diffusion (2), voici simplement quelques unes des "perles" prononcées ce soir-là par Alain Finkielkraut:

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  • Le mensonge et la méchanceté...

              N'ayant pas vraiment grand'chose d'original ni d'intéressant à proposer, et ce depuis pas mal de temps, la gauche en général, et Madame Royal en particulier, en reviennent à ce qu'elles manient le mieux: la tentative de démolition de l'adversaire au prix de n'importe quelle contre-vérité, pourvu qu'elle tue politiquement (cela peut tuer aussi physiquement, on l'a vu pendant la Révolution...): mais on dirait que le bon vieux temps a passé pour la gauche, et qu'elle ne règne plus autant qu'avant sur l'opinion, d'une façon souveraine, et sans aucun partage; qu'elle n'arrive plus, ou plus aussi facilement, à imposer ses diktats, à disqualifier, à faire ces "jugements derniers" qu'elle a si souvent fait pendant le demi-siècle écoulé, en décrétant sans cesse où était et qui était le "bien" et le "mal"...

              Ainsi, aujourd'hui, que font cette gauche et son ex-candidate: ne digérant pas leur défaite, qui tient à leur manque d'idées et de propositions, et plutôt que de chercher à en analyser vraiment les causes profondes, on les voit persister dans leur erreur et se livrer à des polémique stériles sur l'adversaire; plutôt que d'enthousiasmer leurs troupes en suscitant l'espoir, avec un vrai programme, elles croient que les vieilles recettes vont encore marcher cette fois-ci; elles pensent qu'en accusant Sarkozy d'être le représentant du CAC 40 et du Grand Capital, et en l'accusant de dominer la Presse et les Médias (rien que ca !) elles vont réussir à le discréditer dans l'opinion; mais celle-ci ne suit pas, ne suit plus; il faut dire que l'outrance du propos n'a d'égale que l'outrecuidance de celles et ceux qui le tiennent.....

              Jusqu'à preuve du contraire, on peut affirmer que la Haute Finance, "la Fortune anonyme et vagabonde" ou, pour être encore plus précis, "le fric" a plus souvent été du côté de la gauche, voire des révolutionnaires, que du côté d'en face. Ce sont douze banques, parmi lesquelles la Banque Lazard, qui ont fondé l'Humanité; plus près de nous, Rotschild est entré au capital de Libération; entre ces deux faits marquants, le nombre de personnes "très, très, très à l'aise" financièrement a toujours été important à gauche, et l'est toujours (voyez les ténors du Parti Socialiste: ils sont tout, sauf à plaindre...). Lénine ne disait-il pas, d'ailleurs, a peu près ceci: "Les capitalistes sont tellement bêtes qu'ils nous vendront la corde qui nous servira à les pendre".....

              Que Sarkozy ait des amis dans la Presse ou la Finance, c'est une évidence; mais la gauche a été la première depuis plus d'un siècle a profiter des largesses de cette Finance, et cela continue...; et, en plus de la presse écrite, depuis 1945 elle s'est octroyé une place dans les médias audio-visuels hors de proportion avec son influence réelle dans l'opinion; aussi, qu'elle se drape comme elle le fait aujourd'hui dans la position de la Vertu offensée, voilà qui frise le ridicule, et qui relève de la malhonnêteté intellectuelle la plus scandaleuse. Heureusement, semble-t-il, l'époque de la domination absolue de l'intelligentsia de gauche sur l'opinion et sur l'Intelligence est révolue: un cycle s'achève ? on ne le regrettera pas...