Il est inutile d'ajouter quoi que ce soit à ces deux documents que publie Le Figaro à propos du déclin annoncé des ports français en général, et du blocage de celui de Marseille en particulier.
Le Président Sarkozy a beaucoup parlé de rupture, avant de se faire élire et depuis qu'il est élu. Il tient là une occasion inesperée de rompre avec l'héritage empoisonné de 1945, lorsque le pouvoir politique céda aux révolutionnaires l'Enseignement, les Ports, EDF, les Transports... obligé qu'il était de compter avec la puissance immense - à l'intérieur - des révolutionnaires français, aidés - à l'extérieur - par la puissance non moins immense de Staline...
Il est juste de reconnaître que ces deux puissances, associées et additionnées, contraignaient de Gaulle à manoeuvrer, à la Libération. Il ne pouvait donc probablement pas faire autre chose que ce qu'il a fait, en 45. Mais il aurait pu - et dû... - supprimer en 58 les privilèges exorbitants qu'il avait été contraint d'accorder 13 ans auparavant : le contexte était radicalement différent, et lui était beaucoup moins défavorable....
Et, en tout état de cause, on ne voit vraiment pas aujourd'hui pourquoi, 65 ans après 45, un gouvernement - de droite qui plus est... - continue à tolérer une telle anomalie.
Alors, vous avez dit rupture ?.....
Port bloqué, économie asphyxiée... : désolant !
Lire la suite