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capitalisme

  • Bien vu : de William Cavanaugh, sur l'état actuel de "l'économie"...

    cavanaugh,capitalisme,matérialisme        "La financiarisation a séparé l'économie du réel. On accuse quelquefois le capitalisme d'être un matérialisme, mais d'une manière très ironique, le vrai problème est que l'économie n'est plus assez matérialiste. Elle est devenue une sorte de spiritualité perverse : le désir le plus profond de l'économie financiarisée est d'échapper à notre finitude, à notre statut de créature. Par exemple, si vous regardez ce qui a précipité la crise aux États-Unis en 2008, c'est, par des crédits abusifs, la tentation de créer de l'argent à partir de rien.

            Le nouveau paradigme économique veut s'affranchir de l'incarnation. C'est là sa tentation majeure. Au contraire, il y a dans l'Ecriture un réalisme constant : nous sommes sauvés (ou pas) selon la manière dont nous nous comportons concrètement..."  (Migration du sacré, Éditions de L'Homme nouveau)

  • Mieux vaut en rire : Enfer et damnation ! Un délégué CGT candidat du FN ! Mais où allons-nous ?....

            On frémit en le rapportant, heureusement que nos fins limiers de la bien-pensance, vaillants débusqueurs d'ignominies et d'abominations, ont demasqué cet épouvantable Fabien Engelmann qui, délégué CGT, n'hésite pas à se présenter sur une liste Front National !

            Gloire soit rendue à ces intrépides chiens de garde, qui n'ont pas hesité à hurler sur les ondes pour nous mettre en garde contre le retour du fâchisme abhorré qui....que... etc... etc.....

            Plus inquiétant : on apprend aussi que d'autres fins limiers sont sur la piste d'un dangereux individu qui, au service de la haute finance internationale, de la fortune anonyme et vagabonde et du grand capital, prétendrait rouler dans la farine les vertueux ouvriers-écrasés-par-l'odieux-capitalisme-profiteur-affameur-et-exploiteur-du-peuple-et-des-masses-laborieuses (que Saint MARX les ait en sa sainte garde !...).

            On murmure que les fins limiers auraient pisté le redoutable personnage du côté de Washington....

  • Antoine Brunet aux Mercredi de la Nar: La puissance chinoise et l'Europe...

                Économiste, ancien élève de l’ENSAE, Antoine BRUNET a été chef stratégiste au Crédit Commercial de France ; de 2003 à 2006, il a dirigé la recherche économique de la salle des marchés de la banque HSBC. De 1997 à 2007, il a fait partie de l’équipe des cinq économistes de marché consultés tous les deux mois par la Banque de France. En mai 2007, il a pris sa liberté pour devenir consultant économique et financier et a créé sa propre entreprise, AB Marchés, qui édite un bulletin réputé.

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  • Ainsi va le monde : François Fillon parle toujours vrai.....

       François Fillon ne sera pas allé au Sommet de la Francophonie de Québec pour rien !

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              En marge de son travail és-qualité, le Premier ministre a profité de la tribune qui lui était offerte pour rappeler quelques vérités bien senties sur les véritables responsables de la crise économique actuelle.

              Il a ainsi pointé la responsabilité des Etats-Unis, dont le comportement relève tout à la fois de l'égoïsme et du cynisme :  

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  • Le mensonge et la méchanceté...

              N'ayant pas vraiment grand'chose d'original ni d'intéressant à proposer, et ce depuis pas mal de temps, la gauche en général, et Madame Royal en particulier, en reviennent à ce qu'elles manient le mieux: la tentative de démolition de l'adversaire au prix de n'importe quelle contre-vérité, pourvu qu'elle tue politiquement (cela peut tuer aussi physiquement, on l'a vu pendant la Révolution...): mais on dirait que le bon vieux temps a passé pour la gauche, et qu'elle ne règne plus autant qu'avant sur l'opinion, d'une façon souveraine, et sans aucun partage; qu'elle n'arrive plus, ou plus aussi facilement, à imposer ses diktats, à disqualifier, à faire ces "jugements derniers" qu'elle a si souvent fait pendant le demi-siècle écoulé, en décrétant sans cesse où était et qui était le "bien" et le "mal"...

              Ainsi, aujourd'hui, que font cette gauche et son ex-candidate: ne digérant pas leur défaite, qui tient à leur manque d'idées et de propositions, et plutôt que de chercher à en analyser vraiment les causes profondes, on les voit persister dans leur erreur et se livrer à des polémique stériles sur l'adversaire; plutôt que d'enthousiasmer leurs troupes en suscitant l'espoir, avec un vrai programme, elles croient que les vieilles recettes vont encore marcher cette fois-ci; elles pensent qu'en accusant Sarkozy d'être le représentant du CAC 40 et du Grand Capital, et en l'accusant de dominer la Presse et les Médias (rien que ca !) elles vont réussir à le discréditer dans l'opinion; mais celle-ci ne suit pas, ne suit plus; il faut dire que l'outrance du propos n'a d'égale que l'outrecuidance de celles et ceux qui le tiennent.....

              Jusqu'à preuve du contraire, on peut affirmer que la Haute Finance, "la Fortune anonyme et vagabonde" ou, pour être encore plus précis, "le fric" a plus souvent été du côté de la gauche, voire des révolutionnaires, que du côté d'en face. Ce sont douze banques, parmi lesquelles la Banque Lazard, qui ont fondé l'Humanité; plus près de nous, Rotschild est entré au capital de Libération; entre ces deux faits marquants, le nombre de personnes "très, très, très à l'aise" financièrement a toujours été important à gauche, et l'est toujours (voyez les ténors du Parti Socialiste: ils sont tout, sauf à plaindre...). Lénine ne disait-il pas, d'ailleurs, a peu près ceci: "Les capitalistes sont tellement bêtes qu'ils nous vendront la corde qui nous servira à les pendre".....

              Que Sarkozy ait des amis dans la Presse ou la Finance, c'est une évidence; mais la gauche a été la première depuis plus d'un siècle a profiter des largesses de cette Finance, et cela continue...; et, en plus de la presse écrite, depuis 1945 elle s'est octroyé une place dans les médias audio-visuels hors de proportion avec son influence réelle dans l'opinion; aussi, qu'elle se drape comme elle le fait aujourd'hui dans la position de la Vertu offensée, voilà qui frise le ridicule, et qui relève de la malhonnêteté intellectuelle la plus scandaleuse. Heureusement, semble-t-il, l'époque de la domination absolue de l'intelligentsia de gauche sur l'opinion et sur l'Intelligence est révolue: un cycle s'achève ? on ne le regrettera pas...