DSK n'a pas été "bon" sur TF1, dimanche soir. Pourtant le spectacle était taillé sur mesure ("Un acteur interviewé par une copine", écrit Plunkett). Et ce n'est pas en accusant L'Express et ses journalistes qu'il s'en sortira : il croit peut-être se défausser, botter en touche, comme en dit en sport, se faire oublier en parlant des autres, mais c'est nul....
Prendre violemment à parti l'Express, comme il l'a fait, le qualifiant de "tabloïd" ne pouvait avoir qu'un seul résultat : la réponse - il était évident que celui-ci la lui ferait... - de Christophe Barbier: "Le vrai sujet n'est pas l'attitude de la presse, c'est la vôtre".
Un enfant de sixième se serait méfié et n'aurait pas commis une bourde pareille. Eh, oui, il semble bien que DSK a, au moins en partie, perdu la main..... Certes, France info a recueilli les témoignages unanimes d'un quarteron de Sarcellois pros-Strauss-Kahn-perinde-ac-cadaver, jusqu'auboutistes aveuglés, prêts à dire et à jurer qu'il fait jour à minuit, ou nuit à midi, comme on voudra, pourvu qu'on ne touche pas à leur "saint" Dominique, leur chevalier blanc, leur ange, leur héros...
Il n'empêche : que ceux qui refusent de voir et d'entendre le fassent; qu'ils persistent dans leur déni de réalité : c'est Barbier qui a raison : le problème, c'est Strauss-Kahn.
Et on ne peut qu'être d'accord avec Libération : après l'esquisse d'une repentance biaisée, "la maestria retrouvée et virevoltante d'un DSK maître en économie, expliquant la crise grecque, semblait soudain aussi anachronique que déplacée."
La chute de la Maison Strauss-Kahn, avons-nous écrit, le dimanche 15 mai, dès le début de cette "affaire"... : LA CHUTE DE LA MAISON STRAUSS.pdf
explosion en vol, désintégration....