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europe

  • Éphéméride du 27 avril

    2005 : Premier vol pour l'Airbus A380

     

     

     

    1404 : Mort de Philippe II le Hardi, duc de Bourgogne 

     

    Quatrième fils de Jean II le Bon et de Bonne d’Armagnac, frère de Charles V, Roi de France, Philippe s’illustra à la bataille de Poitiers (19 septembre 1356) en combattant aux côtés de son père assailli par les Anglais, restant dans l'Histoire pour son célèbre : "Père, gardez-vous à droite ! Père, gardez-vous à gauche !".

    Philippe le Hardi fut un prince extrêmement intelligent, doublé d’un très bon chef de guerre, robuste et courageux au combat, comme en témoigne son surnom.

    Jean Froissart disait de lui qu’il "voyait loin".

    Christine de Pizan louait son "souverain sens et conseil".

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  • Quelle Europe voulons-nous ?

    Ce n’est pas un gaz, mais c’est franchement hilarant : il y en a encore qui veulent voir la Turquie adhérer à cette pauvre épave à la dérive qu’est « leur » Union européenne, ce mélange de monstre et d’Ubu, mâtiné de Kafka, noyée sous ses dettes, incapable d’exister vraiment…

    Alors qu’une autre Europe, une bonne Europe était, et reste possible, mais encore faut-il la vouloir…:

    http://sciencesetavenir.nouvelobs.com/monde/20130212.REU7196/la-france-fait-un-geste-europeen-en-direction-de-la-turquie.html

    Profitons-en pour annoncer, pour demain, la vidéo du quatrième volet de notre Enquête sur la République, avec Alain Bourrit, consacré, justement, à l'Europe : Quelle Europe voulons-nous ? 

    europe,turquie

  • VIDEO - LA FRANCE, L'EUROPE ET LE MONDE : RETOUR GEOPOLITIQUE

    Gaullistes ou anti-gaullistes des années 1960, tout comme les plus jeunes d'entre nos lecteurs qui n'ont connu cette époque que par les livres, les récits ou les documents de toute nature, regarderont certainement cette vidéo avec intérêt, sans-doute avec profit, et, pour quelques uns, avec une certaine nostalgie pour un temps - à ce jour révolu, il est vrai (mais les "retours" sont toujours possibles) - où le Politique s'exprimait dans le langage de la culture et avec - au moins - les apparences de l'autorité et de la puissance.

    Après cinquante ans (cette conférence de presse élyséenne de De Gaulle date du 15 mai 1962), bien des choses ont changé en France, en Europe et dans le monde. De Gaulle évoque la menace des "Soviets" : elle s'est effondrée; il parle d'une Allemagne qui, selon son expression avait "les reins cassés", l'Allemagne coupée en deux par un rideau de fer. Elle a retrouvé aujourd'hui son unité et sa puissance qui, à bien des égards, dépasse la nôtre, pour l'instant. Tout, cependant n'a pas changé. Quelques grandes constantes demeurent et restent d'actualité. En particulier tout ce qui a trait à la construction européenne, à l'heure où, justement, chacun s'interroge sur son devenir. Quelle Europe voulons-nous ? Comme Maurras, De Gaulle voulait l'Europe, mais ne voulait pas que l'on fît "comme si c'était fait". De plus, elle ne pouvait être, pour lui, que souveraine, c'est à dire indépendante des Etats-Unis d'Amérique, sans quoi elle n'existerait pas. Son projet était réaliste, progressif, volontaire mais construit sur la base des peuples et des Etats. On sait que c'est une démarche inverse qui a été suivie depuis; une démarche idéologique et technocratique, d'ailleurs plus mondialiste qu'européenne. On sait ce qu'il en est aujourd'hui et qu'au lieu d'être une force centripète qui eût uni peu à peu peuples et nations d'Europe occidentale s'habituant progressivement à leur unité, "l'Union" que l'on a tenté d'imposer aux peuples européens finit par être une force centrifuge qui oppose et divise. De fait, les peuples l'ont rejetée. D'ailleurs, à bien y regarder, l'affaiblissement des Etats, la décadence du Politique, n'ont pas du tout, comme d'aucuns l'espéraient, favorisé la construction européenne. Bien au contraire, ils l'ont rendue presque impossible. 

    Est-il encore temps, comme il faut sans doute le souhaiter, de reprendre avec le réalisme qui s'impose un grand projet européen ? Ou, comme à d'autres époques de notre Histoire commune, faute de volonté, faute d'autorité, faute de solidarité, ce projet, cent fois repris, finira-t-il par se dissoudre et s'évanouir une fois de plus, comme une perpétuelle utopie ? Telle est la question.  

    Mon bureau 3 Lucs.jpgCliquez sur l'image pour lire la vidéo 

  • Les rats quittent le navire, par Louis-Joseph Delanglade

    grande bretagne,schengen,europe,mitteleuropaEn annonçant le 23 janvier dernier la tenue d’un référendum sur le maintien de son pays dans l’Union Européenne, M. David Cameron a peut-être signé l’arrêt de mort de ce que les européistes appellent « Europe ». Déjà l’eurosceptique Danemark s’interroge et, en France même, les réactions sont vives et partagées.

    La Grande-Bretagne avait réussi, suite à la levée du veto français (prix à payer pour le ralliement centriste à M. Pompidou), à intégrer la C.E.E. en 1973. Elle le voulait pour des raisons commerciales (briser ce nouveau blocus continental que représentait pour elle la C.E.E.) et politiques (garder la main sur toute évolution postérieure de cette même C.E.E.). Pendant quarante ans, elle a toujours refusé ce qui lui semblait menacer son indépendance (comme l’espace Schengen et la monnaie unique). Aujourd’hui que l’« Europe » n’est décidément plus que ce qu’elle souhaitait qu’elle fût – un marché ouvert à tous les vents – et que ses intérêts commerciaux sont ailleurs (son commerce avec le reste du monde est supérieur à son commerce avec l’U.E.), elle envisage la sortie. Belle leçon de réalisme politique.

    En fait, l’attitude de la Grande-Bretagne souligne cruellement la vacuité de l’« Europe ». Celle-ci n’est effectivement qu’un grand marché libre et sans protection aucune, avec comme corollaire une immigration massive, mal contrôlée et dévastatrice. Cette « Europe » amnésique et aboulique, cheval de Troie d’une mondialisation qui nous ruine et nous détruit, libéraux et sociaux-démocrates l’ont voulue ensemble. M. Montebourg a donc parfaitement raison de défendre (France 2, « Des paroles et des Actes », jeudi 24 janvier) le protectionnisme contre le libre-échangisme de M. Minc, exemples probants à l’appui (comme celui d’Apple, taxé par le Brésil, et même les Etats-Unis, et donc contraint de se relocaliser dans ces deux pays).

    Croire encore au prétendu et salvateur modèle allemand serait, par ailleurs, se faire beaucoup d’illusions. L’Allemagne est elle aussi victime de la mondialisation et de l’impuissance de l’« Europe », même si elle donne l’impression d’une sorte de prospérité décalée. La vérité est que l’industrie allemande a exploité la Mitteleuropa, y délocalisant une grande partie de sa production industrielle, se contentant de rajouter une griffe finale garante de la « deutsche qualität », avec comme résultat une baisse des coûts sociaux lui permettant de réaliser 80% de ses excédents au détriment de…ses propres partenaires européens – mais pour combien de temps encore ?

    On doit donc remercier M. Cameron. Son initiative pourrait être à l’origine d’une prise de conscience permettant de dépasser le clivage stérile nationalisme~européisme. Dans la perspective de ce débat d’idées, la seule certitude est que l’Europe que nous pourrions appeler de nos vœux n’aurait rien de commun avec celle qu’on nous a concoctée et imposée - et qui est un véritable fiasco.

  • « Le procès de l’Europe » de Jean-François Mattéi, par Pierre de Meuse

    PdM AG DREUX 026.jpgJean-François Mattéi nous a donné il y a déjà trente mois un nouveau sujet de réflexion avec un livre intitulé « le procès de l’Europe ». La lecture de cet ouvrage est, comme toujours, pleine d’enseignements et même dispensatrice de plaisir. Jamais, en effet, on n’y trouve d’austères périodes, ni surtout de langage obscur ou ampoulé comme malheureusement de nombreux philosophes nous en infligent trop souvent le déchiffrement. Non, Mattéi parle en clair, dans un français hellénique, nous donnant sans cesse à penser avec le jeu des étymologies, un exercice que nous ont transmis les grecs, et qui révèle le sens des mots cachés sous l’acception commune. Parler avec élégance et naturel des choses graves et essentielles est le propre des grands esprits. Ils ne sont pas très nombreux par les temps qui courent. A l’érudition et la clarté, Mattéi ajoute le courage, puisque le sujet de son livre est  la culpabilisation de l’Europe et sa mise en accusation par la pensée dominante. A-t-on le droit de vouloir que l’Europe soit autre chose qu’un marché ou une expression géographique ? Peut-on être fier de son identité européenne alors que tant de penseurs, de Julien Benda à Bédarida, en passant par Frantz Fanon, pointent du doigt les crimes qui jalonnent l’Histoire de notre vieux continent, simple excroissance à l’extrémité de l’Asie ? Mattéi, non seulement se refuse à plaider coupable, mais réclame le non-lieu.  

    Avec sa connaissance exceptionnelle de la philosophie, notamment celle de Platon, mais aussi des sciences et de la musique, le philosophe montre comment la connaissance et la mesure du monde ont été possibles, non seulement par l’expérience de la main, comme l’ont fait toutes les cultures humaines, mais par deux inventions des grecs : la logique et l’abstraction, qui procèdent par généralisation et progression dialectique. Ainsi les Européens ont accumulé des inventions permettant de dominer la nature comme personne ne l’avait fait avant eux. Grâce à eux, selon Mattéi, le monde est devenu intelligible. De sorte qu’aujourd’hui, s’il existe encore des sciences et des musiques propres à certaines cultures, personne ne conteste que LA science et LA musique sont celles que les Européens ont conçues. Les fils de l’Europe ont créé un modèle universel de la raison et l’ont offert à l’humanité. Leur société, ouverte sur les autres et sur l’extérieur, a permis l’invention de l’humanisme. En effet, c’est l’Europe et l’Europe seule, éclairée par la pensée grecque et le christianisme, qui a imaginé que l’homme, l’homme en soi, pouvait exister. Et Mattéi d’égrener les étapes de cette naissance : de la Magna Carta à la controverse de Valladolid et aux bills of Rights, jusqu’à la déclaration des Droits de l’homme de 1948.mattei en attente.jpg

     

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  • "Une révolution sous nos yeux", de Christopher Caldwel, préfacé par Michèle Tribalat

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    550 pages, 23 euros

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  • Turquie/Europe : fiction, anticipation ?...

            Nos lecteurs  - du moins les plus anciens - y sont habitués, depuis assez longtemps, maintenant. Lorsque le regretté François-Georges Dreyfus nous a demandé si nous accepterions de l'aider à diffuser La Dizaine de Magistro, nous avons immédiatmernt accepté, et nous la répercutons, depuis, ... tous les dix jours, comme son nom l'indique !

            Nous voyons là un service rendu à la réflexion et à la pensée, mais aussi une manière de remercier François-Georges Dreyfus de  son apport aux idées qui sont les nôtres. Maurras ne disait-il pas "Le meilleur d'entre nous subsiste lorsque le matériel disparaît tout entier..." ?

    tancrede josseran.jpg          Chaque "Dizaine" nous apporte donc son lot d'articles toujours intéressants, souvent de haut niveau, et nourrissant toujours la réflexion.

            Cette semaine, la "Dizaine" nous a fait découvrir un "nouveau" : T. Josseran, professeur d'Histoire, part d'un livre écrit en Turquie, par un Turc : fiction ? anticipation ? Cela permet en tout cas de dire ou de redire certaines choses qu'il serait bon d'appprendre, si on les ignore, ou de se remémorer, si l'on a tendance à les oublier.....

    * Tancrède JOSSERAN est Attaché de Recherche à l'Institut de Stratégie et des Conflits (ISC). 

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  • Document, à conserver "à titre informatif" : retour sur un sondage de l'Ipsos...

    (Comme tout sondage, celui qui suit ne vaut qu'en tant qu'information parmi d'autres; les sondages, il ne faut ni les rejeter à priori, ni leur acorder une importance plus grande qu'ils n'en ont....) 

            L'insitut IPSOS a publié - le 4 août 2011 - un sondage « Vision globale sur l'immigration », mené entre le 15 et 28 juin auprès d'un échantillon représentatif de citoyens de neufs pays européens : Belgique, Grande Bretagne, France, Allemagne, Hongrie, Italie, Pologne, Espagne et Suède. Des sondages de ce type existent déjà, mais localement. C'est une des premières fois que les pays européens sont sondés en même temps sur le même sujet, et que les réponses sont mises en perspective, pays par pays.

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  • L'image du jour : l'hommage à l'un de ceux qui ont fait chuter le marxisme-léninisme....

     

    Ce n'est pas seulement la Russie, c'est toute la "vieille Europe" qui a "bu le communisme, comme le buvard boit l'encre...".

    Seule exception : le Pays légal français, et ses représentants de gauche et d'extrême-gauche, mélange coloré d'idéologues indécrottables, à mi-chemin entre le pithécanthrope et le néanderthalien, qui refusent obstinément de sortir de la caverne de ce que l'on ne peut plus appeler une "pensée", et qui s'obstinent à pratiquer un cromagnonisme qu'on ne peut plus non plus qualifier d' "intellectuel"..........

  • Patrimoine, Racines, Traditions : Balade au-dessus de l'Europe....

            ..... avec - et grâce à... - Yann Arthus-Bertrand;

            On commence par Paris :

            Fly_Over_Europe.pps

  • Une Europe de patries, de Nations, d'Etats, ou les rêveries mortifères de José Manuel Barroso

    S’il est des institutions et des personnalités qui n’auront pratiquement pas compté dans les difficultés gravissimes que traverse l’Europe, c’est bien la Commission européenne, le Parlement de Strasbourg, Herman Van Rompuy,José Manuel Barroso et consorts. A tel point qu’il n’est pas déraisonnable de se demander si leur suppression ou leur renvoi à leur pays d’origine ne serait pas à mettre au répertoire des économies qu’il ne serait pas préjudiciable de décider. Car tout ce monde ne coûte pas peu … et, tous comptes faits, ne sert à rien.

     

    Il n’empêche : José Manuel Barroso continue de nous faire la leçon et contre toute apparence, tout sens du réel, il vient de déclarer ce qui suit, devant les parlementaires européens :

     

    « Renationaliser les décisions de la zone euro n'est pas la bonne méthode (…) Seule la méthode communautaire européenne permettra de résoudre les problèmes ».

     

    Qu’est-ce donc « la méthode communautaire » ? S’en remettre à la Commission ? Au Parlement ? A Monsieur Barroso soi-même ? Mais qui accorderait crédit à leurs décisions ? Qui obéirait à leurs injonctions dès lors que des intérêts vitaux sont en jeu ? Dès lors, par exemple, qu’il s’agit de payer ?

     

    L’Europe a été bâtie sur les sables de l’idéologie et, dès lors que des situations graves surgissent, les institutions idéologiques qu’elle s’est données finissent pas compter pour moins que rien.

     

    L’Europe historique est constituée de Patries, de Nations, d’Etats et, si grand que soit leur affaiblissement, face aux « Marchés », ce sont les Chefs d’Etat ou leurs ministres qui doivent se réunir pour tenter de prendre les bonnes décisions, lorsqu’il en apparaît de possibles, ce qui, dans toute cette affaire, n’est peut-être déjà même plus le cas.

     

    C’est sur un dialogue institutionnel entre Etats que l’Europe aurait du se construire et c’est le contraire qui a été tenté. Peut-être est-ce un malheur, mais la communauté européenne en soi, n’existe qu’à partir des Etats. Si leur consensus n’existe pas, elle n’a pas plus de réalité que la prétendue Communauté internationale qui n’en a, à vrai dire, aucune.

     

    Pour l’Europe, dans ces heures difficiles, c’est la convergence entre Etats, à commencer par les deux plus grands d’entre eux, qu’il faudrait, si elle est possible, rechercher avec sérieux et réalisme. Les rêveries de José Manuel Barroso sont mortifères.   

  • Le procès de l'Europe : quelques instants avec Jean-François Mattéi... et Chantal Delsol(2/2)...

            L'aujourd'hui sans lendemain : sur une pleine page du n° 96 de Politique magazine (mois de mai) Hilaire de Crémiers présente les deux derniers ouvrages de Chantal Delsol et Jean-François Mattéi, ces "deux remarquables philosophes français qui comptent parmi les plus profonds de notre temps", et qui proposent, là, "deux synthèses puissantes sur l'état actuel de la pensée occidentale"... "originales l'une et l'autre".....

            Jean-François Mattéi expose "cette terrible crise de la pensée contemporaine qui se rapproche d'un suicide..." : "...lisez cet essai de l'homme qui, de Platon à Camus, n'ignore rien des violences des flux de la pensée solaire, ne serait-ce que pour reprendre goût à une réflexion dont on peut dire qu'elle est en elle-même une source d'espérance".

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  • Le procès de l'Europe : quelques instants avec Jean-François Mattéi (1/2)...

            Comme prévu, dans son numéro du jeudi 26 mai, et dans sa série Les grands entretiens, Le Point a interrogé Jean-François Mattéi sur son dernier ouvrage Le procès de l'Europe. Grandeur et misère de la Culture.

            L'entretien devait, initialement, être réalisé par Elisabeth Lévy, mais c'est finalement Michel Colomès qui en a été chargé.

            S'agissant d'un texte à peine paru, et comme cela nous a déjà été demandé par d'autres revues et magazines, nous ne le publions pas en PDF, pour l'instant, et donnons simplement le lien pour y acceder... :

            http://www.lepoint.fr/grands-entretiens/jean-francois-mattei-la-colonisation-vecteur-d-universalite-26-05-2011-1336593_326.php 

    mattei le point.jpg

             Jean-François Mattéi est familier aux lecteurs habituels de ce Blog. Mais, profitons de l'occasion pour préciser à celles et ceux qui sont venus nous visiter plus récemment ce qu'ils peuvent trouver d'important, sur notre quotidien, le concernant...

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  • A l'occasion de la sortie de son dernier ouvrage, Jean-François Mattéi communique

    IX : Samedi 11 juin, à La Beaume-lès-Aix (Centre culturel des Jésuites à 3 kms d'Aix-en-Provence) : l'association Carrefour des Savoirs de Marseille et le Centre de Réflexion et d'Études Aixois organisent un Colloque sur l'Europe qui réunira, dès 14 h, les personnalités suivantes :

    - Chantal DELSOL (Académie des sciences morales et politiques); 

    - Yves Charles ZARKA (Professeur de Philosophie à Paris 3 et directeur de la revue Cités); 

    - Raphaël LIOGIER (Professeur d'Anthropologie à l'IEP d'Aix ); 

    - Patrice HALIMI (médecin et chercheur); 

    - Mezri HADDAD (professeur de Science politique au Daedalus Institute de Nicosie, ancien ambassadeur de Tunisie à l'UNESCO).

            Les deux Tables Rondes consacrées au passé et à l'avenir de l'Europe seront animées par Franz-Olivier GIESBERT, romancier, journaliste et directeur du Point.

            L' entrée en sera libre, et les différents auteurs signeront leurs ouvrages à la fin du colloque. Les voitures pourront se garer dans la propriété.

            Membres fondateurs de Carrefour des Savoirs Marseille.docx

            AFF_EUROPE.pdf

            Couverture.pdf

  • D'accord avec Benoît Duteurtre, et son regard sur "cette" Europe.....

            ... qu'il livre dans Le Figaro du vendredi 31 décembre 2010, sous le titre En 2011, parlez l'européen.

            On ne peut qu'apprécier sa définition de la Chine ("dictature communiste reconvertie dans le capitalisme sauvage, où la folie de la croissance infinie tient lieu d'unique religion sous le regard béat des hommes d'affaires occidentaux") qui lui permet, justement, d'introduire, pour les dénoncer, les inepties répétées et funestes de tant d'européeens qui ne pensent, ne veulent, ne vivent l'Europe que comme une gigantesque machine à la mettre à la remorque des États-Unis : "...ce mélange de déréglementation économique et de réglementation envahissante de la vie quotidienne, qui transforme ce continent en province de l'Amérique (jusque dans sa monnaie barrée de deux traits, ses parcs de loisirs, ses séries télévisées, sa nourriture rapide). Elle joue sans remords son rôle de bonne poire de l'économie mondiale, première victime de l'immense nivellement par le bas qui conduit son industrie à s'effondrer, son chômage à augmenter, son train de vie à s'effriter au profit des travailleurs asiatiques, des consommateurs américains et des marchés financiers..."

            Avec lui, ce n'est pas l'Europe, en tant que telle, que nous rejetons, mais cette Europe là.

           C'est classique, ce n'est - certes - pas nouveau, mais il est bon de le répéter de temps en temps; en application du vieil adage Ce qui va sans dire, va encore mieux en le disant...

            Voici le texte :

           benoit duteurtre.jpg