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europe - Page 2

  • L' "oubli" des racines chrétiennes de l'Europe : les déclarations de Laurent Wauquiez...

            C'est dans La Croix, du mercredi 16 février, et cela vient à point nommé nourrir la réflexion sur le sujet que nous évoquions dans notre note de mercredi (extrait) :

            "... Que l’Europe ait des racines chrétiennes, que le mouvement de christianisation ait joué un rôle majeur dans la construction européenne, qui peut contester ça ? », a interrogé le ministre. « Au nom de quoi aurais-je des complexes à assumer ce fait historique ?... "

            On le laissera, évidemment, à ses illusions - et à sa contradiction... - en ce qui concerne les Lumières, mais son propos méritait d'être relevé...

           http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2455632&rubId=4077

  • Servir Politique Magazine, et s'en servir : le numéro de Janvier 2011

            Nous avons de la chance d'avoir un outil de la qualité de Politique magazine. Encore ne suffit-il pas de l'avoir, mais de le faire rayonner au maximum autour de nous. Lafautearousseau ne s'en prive pas, qui, chaque dimanche, rappelle à ses lecteurs et amis l'intérêt et l'urgence qu'il y a à le diffuser - ainsi que La Nouvelle Revue universelle... - et qui, chaque mois, propose à ses lecteurs au moins deux articles de la revue.

            Voici donc l'analyse d'Hilaire de Crémiers, qui sera suivie, mercredi prochain, par la réflexion économique de François Reloujac, elle aussi toujours très attendue..... 

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  • L'Islam, l'Europe, la Chancelière Merkel, et nous, et nous, et nous...

            Interéssants, les propos tenus le 15 novembre dernier, à Karlsruhe, à l'occasion du Congrès de la CDU, par une Angela Merkel très en forme, qui a déclaré :

            "Nous n'avons pas trop d'Islam, nous avons trop peu de christianisme. Nous avons trop peu de débat public sur la conception chrétienne de l'humanité...."

            Angela Merkel a exhorté ses troupes à retrouver "les valeurs de la tradition judéo-chrétienne", leur demandant de les "défendre avec confiance : c'est ce qui nous permettra de redonner de la cohésion à notre société..."

            S'il y a une part d'angélisme dans le début de ce propos, et si on peut probablement le nuancer - car, tout de même, nous avons beaucoup d'Islam... - il est vrai que, comme le dit la Chancelière, cette présence massive peut être pour l'Europe une opportunité de défendre ses convictions. Et pas seulement religieuses...

            Encore faut-il le vouloir, et le pouvoir...

            Question : en menant un combat à mort depuis deux siècles contre tout ce qui fait les fondements de la culture française, de son Être profond, les Lumières, la Révolution et la République idéologique qui s'en est suivie ne portent-elles pas une lourde responsabilité dans cette sorte de léthargie, voire de tétanisation de l'Europe en général, de la France en particulier, face à ce défi de l'Islam ?.... 

  • 31'37" avec Jean-François Mattéi...

                Il vient de sortir un nouvel ouvrage avec Chantal Delsol, L'Identité de l'Europe (1).

                Nous avions déjà pu l'écouter sur Canal Académie parler de son Regard vide, et de Camus.

                Jamais deux sans trois: Damien Le Guay reçoit Jean-François Mattéi, toujours sur la toujours excellente Canal Académie: trente et une minutes d'altitude mentale, pour reprendre l'expression de Proust..... Il parle cette fois de son Sens de la démesure.

                Vivement la prochaine, pour son dernier....

                http://www.canalacademie.com/ida5564-Jean-Francois-Mattei-Le-sens-de-la.html

     

     

    (1) :

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    173 pages, 15,20 euros

     
    Les contributions sont d'Alain BESANÇON, Chantal DELSOL, Jacques DEWITTE, Gérard-François DUMONT, Mezri HADDAD, Jean-François MATTÉI, Philippe NEMO, Joanna NOWIKI et André RESZLER.

                En renonçant à assumer son identité, l'Europe enchaîne les paradoxes.

     

                Le premier est celui d'une culture universelle qui, Hugo, Valéry ou Camus en témoignent, n'a pas posé de problème aux créateurs qui s'en réclamaient.

     

                Le deuxième paradoxe est celui du refus de donner un contenu à l'idée d'Europe : parler de son identité serait une illusion rétrospective ou le masque d'un colonialisme culturel plus pernicieux que celui du passé.

     

                Le troisième paradoxe tient à ce que cette critique de l'Europe utilise ses propres outils intellectuels pour mettre en doute son existence. Mais en suivant la forme de ses récits, de ses connaissances et de ses oeuvres, il est possible de donner un sens à la quête de l'identité européenne. Si l'Europe n'ose plus se réclamer de sa culture en abdiquant son origine et son destin, elle se dissoudra sans voir qu'elle se prive tout simplement de sa présence au monde.

     
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                 Si "l'utilisation de la notion d'identité commence par une critique de cette notion", notait Claude Lévi-Strauss dans son séminaire sur L'identité, il est indispensable, nuançait-il, de voir en elle le "foyer virtuel" qui rassemble les traits dominants d'une culture.
    L'Europe a ainsi constitué son identité mouvante à travers les siècles en intégrant rétrospectivement dans ce foyer les sources grecque, romaine et chrétienne ainsi que de multiples influences extérieures. Tel est son premier paradoxe : sa culture particulière s'est reconnue comme le foyer de la culture universelle en soumettant le monde à une investigation rationnelle et critique. Mais lorsque la critique retourne la raison contre elle-même, elle succombe à la tentation de désavouer sa propre culture.
                 Tel est le second paradoxe de l'Europe : en doutant aujourd'hui de sa vocation à exprimer l'universel, elle se résigne à ce que Valéry appelait, dans Regards sur le monde actuel, "l'illusion perdue d'une culture européenne".
     
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  • Le dernier Mattéi - Delsol : L'identité de l'Europe, aux PUF...

                L'identité de l'Europe, le dernier ouvrage de Chantal DELSOL et Jean-François MATTÉI, est paru le lundi 7 juin dernier, aux Presses Universitaires de France

                Les contributions sont d'Alain BESANÇON, Chantal DELSOL, Jacques DEWITTE, Gérard-François DUMONT, Mezri HADDAD, Jean-François MATTÉI, Philippe NEMO, Joanna NOWIKI et André RESZLER.

     

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    173 pages, 15,20 euros

    Chantal Delsol, professeur de philosophie à l'Université Paris-Est, est membre de l'Institut, auteur d'ouvrages de philosophie, d'essais et de romans.
    Jean-François Mattéi est membre de l'Institut, professeur émérite de l'Université de Nice-Sophia Antipolis, et professeur de philosophie politique à l'Institut d'Études Politiques d'Aix-en-Provence.

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  • Mini-dossier sur la crise (2/5) : L'Europe ou le chaos, par Hilaire de Crémiers.

                Avant-hier, nous avons réagi aux propos tenus le matin même, sur France inter, par Bernard Guetta, et nous posions la question: "Les marchés" nous mènent-ils à plus d'Europe ?

                Nous laissons maintenant la parole a Hilaire de Crémiers -aujourd'hui- et à François Reloujac, après-demain. Leurs deux textes, que nous reproduisons intégralement ici, sont parus dans le numéro 85 (mai 2010) de Politique Magazine.

                Voici L'Europe ou le chaos, par Hilaire de Crémiers.

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  • Minin dossier sur la Crise (1/5) : "Les marchés" nous mènent-ils à plus d'Europe ?

                Sur France inter, ce matin, Bernard Guetta a expliqué, avec réalisme, pourquoi "les marchés" sont inquiets, nerveux, au point de conduire -ou paraître conduire- l'Europe et le monde, au fond des différentes impasses de la crise que nous vivons.

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  • Réflexion sur cette Europe qui craque... Ou : quand les fourmis ne supportent plus les cigales....

              C'est clair et net, ils le disent et ils l'assument : quelles que soient les tractations entre les gouvernements, l'opinion publique outre-Rhin y est farouchement hostile, les Allemands ne veulent pas payer pour la Grèce !...

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    La crise grecque met à mal la solidarité européenne, titrent pudiquement la plupart des journaux.
    Angela Merkel, confrontée à une opinion hostile à l'idée de régler les impayés de la Grèce et décidée dorénavant à faire clairement passer les intérêts de son pays avant ceux de l'Europe, est au centre des critiques...

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  • Antoine Brunet aux Mercredi de la Nar: La puissance chinoise et l'Europe...

                Économiste, ancien élève de l’ENSAE, Antoine BRUNET a été chef stratégiste au Crédit Commercial de France ; de 2003 à 2006, il a dirigé la recherche économique de la salle des marchés de la banque HSBC. De 1997 à 2007, il a fait partie de l’équipe des cinq économistes de marché consultés tous les deux mois par la Banque de France. En mai 2007, il a pris sa liberté pour devenir consultant économique et financier et a créé sa propre entreprise, AB Marchés, qui édite un bulletin réputé.

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  • Lucien Jaume aux Mercredis de la Nar...

     

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    www.canalacademie.com/ida3097-Tocqueville-dans-le-texte-et-le....

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  • Turquie, ou pas Turquie ? Les propos de bon sens d'Alain Minc...

                   alainminc.jpg                         C'est de bon sens qu'a fait preuve Alain Minc, sur I-télé, en réponse aux questions de deux journalistes, ce dimanche 14 février. Parce qu'il est parti des faits, et non d'a priori, favorables ou défavorables...

                Lorsque le débat vient sur l'entrée -ou non- de la Turquie en Europe, voici ce qu'il répond: "...Malheureusement, la Turquie quitte les rives de la laïcité, imposée il y a cent ans par Atatürk... Et j'ai tout de même du mal à imaginer que la frontière orientale de l'Europe soit la frontière irakienne... L'Europe, on ne peut la déséquilibrer indéfiniment..."

                Ce qui ne l'empêche pas - et nous le rejoignons tout à fait là-dessus - de proposer une intégration économique, notamment avec des accords les plus étroits possibles. N'est-ce pas du simple bon sens ? Personne -et nous pas plus que d'autres- ne nie l'intérêt qu'il y a, pour l'Europe, à entretenir avec la Turquie les meilleures relations économiques.

                Mais quel besoin y aurait-il, pour profiter pleinement de ces relations, de constituer un monstre, déséquilibrant encore - pour reprendre l'expression d'Alain Minc - une Union Européenne déjà de toutes façons ingérable et ingouvernable en l'état !...

  • Le regard vide, extraits n° 22, 23, 24 et 25 (et dernier)

                Voici les quatre derniers extraits de la série dont nous avons commencé la publication le lundi 7 septembre.
     
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    Il faut être reconnaissants à Jean-François MATTEI, avons-nous dit, d’avoir écrit « Le regard vide - Essai sur l'épuisement de la culture européenne ». Et, en effet, il faut lire et relire ce livre, le méditer, en faire un objet de réflexion et de discussions entre nous. Il dit, un grand nombre de choses tout à fait essentielles sur la crise qui affecte notre civilisation – et, bien-sûr, pas seulement la France – dans ce qu’elle a de plus profond.  

     Ce livre nous paraît tout à fait essentiel, car il serait illusoire et vain de tenter une quelconque restauration du Politique, en France, si la Civilisation qui est la nôtre était condamnée à s’éteindre et si ce que Jean-François MATTEI a justement nommé la barbarie du monde moderne devait l’emporter pour longtemps.

     C’est pourquoi nous publierons, ici, régulièrement, à compter d’aujourd’hui, et pendant un certain temps, différents extraits significatifs de cet ouvrage, dont, on l’aura compris, fût-ce pour le discuter, nous recommandons vivement la lecture. 

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  • Le regard vide, extraits n° 20 et 21.

     

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    Il faut être reconnaissants à Jean-François MATTEI, avons-nous dit, d’avoir écrit « Le regard vide - Essai sur l'épuisement de la culture européenne ». Et, en effet, il faut lire et relire ce livre, le méditer, en faire un objet de réflexion et de discussions entre nous. Il dit, un grand nombre de choses tout à fait essentielles sur la crise qui affecte notre civilisation – et, bien-sûr, pas seulement la France – dans ce qu’elle a de plus profond.  

     Ce livre nous paraît tout à fait essentiel, car il serait illusoire et vain de tenter une quelconque restauration du Politique, en France, si la Civilisation qui est la nôtre était condamnée à s’éteindre et si ce que Jean-François MATTEI a justement nommé la barbarie du monde moderne devait l’emporter pour longtemps.

     C’est pourquoi nous publierons, ici, régulièrement, à compter d’aujourd’hui, et pendant un certain temps, différents extraits significatifs de cet ouvrage, dont, on l’aura compris, fût-ce pour le discuter, nous recommandons vivement la lecture.

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  • Au coeur de l'actualité la plus immédiate, "Démocratie directe", le site d'Yvan Blot

                Il n'a pas encore eu le temps d'écrire sur les minarets, mais son site vaut d'ores et déjà le détour :

                www.democratiedirecte.fr

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                Voici un court extrait de l'éditorial du 23 septembre d'Yvan Blot: Editorial : L’heure de la démocratie directe a sonné !

                "...D’après une étude suisse récente, « les effets de la démocratie directe : que dit la science économique moderne » des professeurs Lars Feld  et Gebhard Kirchgässner, reproduite sur le présent site, les pays qui connaissent le référendum d’initiative populaire ont des impôts 30%  plus faibles, des dépenses publiques 30%  plus faibles et un endettement 50%  plus faible que les pays à démocratie purement représentative. Le tissu économique des petites et moyennes entreprises y est particulièrement vigoureux, comme on le voit en Suisse, en Allemagne ou en Italie du Nord.

                La démocratie directe comporte un frein et un moteur. Le frein, c’est le référendum déclenché par une pétition de citoyens contre une loi que vient de voter le parlement. C’est un instrument efficace contre les augmentations abusives d’impôts ou de dépenses publiques. En effet, dans les régimes parlementaires modernes, le parlement adopte toujours les projets du gouvernement, conçus essentiellement par les technocrates de l’administration. Il faut donc un autre moyen de contrôle pour les citoyens, c’est le référendum veto ! Le moteur, c’est l’initiative populaire : une pétition déclenche, si elle atteint suffisamment de signatures (100 000 en Suisse au niveau fédéral), un référendum sur un sujet que le gouvernement et le parlement n’osent pas aborder ! En Suisse, l’immigration, la lutte contre la drogue, la durée du travail sont des sujets fréquents (le peuple a refusé la semaine de 35h !)...

  • Le regard vide, extrait n° 19.

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    Il faut être reconnaissants à Jean-François MATTEI, avons-nous dit, d’avoir écrit « Le regard vide - Essai sur l'épuisement de la culture européenne ». Et, en effet, il faut lire et relire ce livre, le méditer, en faire un objet de réflexion et de discussions entre nous. Il dit, un grand nombre de choses tout à fait essentielles sur la crise qui affecte notre civilisation – et, bien-sûr, pas seulement la France – dans ce qu’elle a de plus profond.  

     Ce livre nous paraît tout à fait essentiel, car il serait illusoire et vain de tenter une quelconque restauration du Politique, en France, si la Civilisation qui est la nôtre était condamnée à s’éteindre et si ce que Jean-François MATTEI a justement nommé la barbarie du monde moderne devait l’emporter pour longtemps.

     C’est pourquoi nous publierons, ici, régulièrement, à compter d’aujourd’hui, et pendant un certain temps, différents extraits significatifs de cet ouvrage, dont, on l’aura compris, fût-ce pour le discuter, nous recommandons vivement la lecture.

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