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civilisation

  • Chut, faut pas le dire ! (II) : toutes les civilisations ne se valent pas......

            De Luc Ferry : "Toutes les civilisations se valent-elles? Evidemment non. Est-il scandaleux de le dire? Pas davantage"

            Luc Ferry a dénoncé dans une Tribune du Figaro "l'effervescence proprement stupide" autour des propos de Claude Guéant : "Les cris d'orfraie poussés par les bien-pensants touchant les propos de Guéant sont d'autant plus ridicules que ces derniers relèvent plus de l'évidence que de la provocation".

            Luc Ferry est "prêt à parier qu'en leur for intérieur, nos éléphants du PS pensent exactement la même chose… Au nom de quoi pourrait-on refuser à quiconque le droit de préférer les traditions qui ont engendré une grande littérature à celles qui commandent les sociétés sans écriture?"

            Quant à vouloir distinguer civilisation et régime politique, "l'argument est spécieux : de toute évidence les deux sont inséparables". Ferry cite André Comte-Sponville, ("l'un des plus éminents penseurs se réclamant aujourd'hui de la gauche") : "Toutes les civilisations ne se valent pas, ni tout dans chacune d'elles".

    (source : fil actu LCI du jeudi 9 février)

  • Les vidéos d'Hilaire de Crémiers sur le Maurras qui méditait "d'ingénieuses fables" ....

            On les annonçait depuis longtemps; on en avait eu les prémices lors de deux courtes mises en bouche, publiées à partir de la fin septembre. Voici que la première vidéo d'envergure vient d'être envoyée sur le Blog d'Hilaire de Crémiers.

            D'une durée de trois quarts d'heure environ, elle est comme une sorte d'introduction générale au sujet, qu'elle présente dans son ampleur insoupçonnée - du moins, du grand public....

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    "Aux bords des eaux de lumière fleuries...", à Martigues, la pointe du Brescon, le "miroir aux oiseaux", dans le prolongement du quai natal de Charles Maurras....

    On aura retrouvé, dans le titre que nous avons choisi, la phrase empruntée au poème envoyé par Anatole France à Charles Maurras (et qui figure en préambule des Contes du Chemin de paradis)accompagné du billet suivant  : « Voici, cher ami, l’épigramme dans la manière de Christodore de Coptos, qui mit des inscriptions aux statues de Zeuxippe. J’aurai voulu qu’elle fût plus digne de votre beau livre. » :

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  • Jacqueline de Romilly, de la race des "mainteneurs malgré tout"...

            Comment mieux rendre hommage à cette très grande dame que de se mettre, tout simplement, à son écoute ? Canal Académie (une fois de plus...) va nous y aider... :

            http://www.canalacademie.com/ida6299-En-Ecoute-facile-qui-est.html

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  • De l'éloge de la Normandie aux élucubrations d'Eric Besson, en passant par la sagesse de Pierre Boutang.....

                France info nous offre souvent matière à des notes, soit pour critiquer tel ou tel propos, soit aussi, souvent, pour signaler ce qui nous a paru intéressant sur cette radio, ainsi la chronique sur Bainville et son Histoire de France que vous pouvez retrouver dans notre Catégorie Audio…

                Aujourd'hui, ce sera chapeau bas, et pas pan sur le bec : c’est une fois de plus à l’occasion de la toujours très intéressante rubrique de Philippe Vallet, Le livre du jour. Il recevait, le dimanche 6 juin, Jacqueline Monsigny, qui venait présenter son ouvrage L’extraordinaire histoire de la Normandie...

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    L’extraordinaire histoire de la Normandie, de Jacqueline Monsigny
    Editions Alphée - Jean-Paul Bertrand
     356p., 21,00€

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  • GRANDS TEXTES (21) : Amis ou Ennemis ?, de Charles Maurras.

    (Texte paru pour la première fois le 23 septembre 1901 dans la Gazette de France, puis repris en 1931 dans le recueil Principes, en 1937 dans Mes idées politiques, et enfin dans les Œuvres capitales).

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  • GRANDS TEXTES (20) : Qu'est-ce que la Civilisation ?, de Charles Maurras.

    (Texte paru pour la première fois le 9 septembre 1901 dans la Gazette de France, repris en 1931 dans la revue Principes; en 1937 dans Mes idées politiques; enfin dans les Oeuvres capitales).

     

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    Peu de mots sont plus employés, peu de mots sont moins définis que celui-là. On entend quelquefois par civilisation un état de moeurs adoucies. On entend d'autres fois la facilité, la fréquence des relations entre les hommes. On imagine encore qu'être civilisé,c'est avoir des chemins de fer et causer par le téléphone. En d'autres cas, au minimum, cela consiste à ne pas manger ses semblables. Il ne faut pas mépriser absolument ces manières un peu diverses d'entendre le même mot, car chacune est précieuse; chacune représente une acception en cours, une des faces de l'usage, qui est le maître du sens des mots.

    Trouver la vraie définition d'un mot n'est pas contredire l'usage, c'est au contraire, l'ordonner; c'est l'expliquer, le mettre d'accord avec lui-même. On éprouve une sorte de plaisir sensuel à survenir dans ce milieu troublé et vague pour y introduire la lumière avec l'unité.

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  • En marge de l'année Henri IV: histoire d'un portrait voyageur...

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    Le portrait royal d'Henri IV, daté du XVIIe siècle, a été retrouvé cet été dans une maison de la vallée d'Ossau par Patrice Carrère. (PHOTO JEAN-LOUIS DUZERT)

                Nous avons déjà commencé -et nous continuerons...- à présenter cette Année Henri IV qui s'annonce riche d'un grand nombre de manifestations de qualité et de haut niveau; et prometteuse quant à ses retombées. En effet, on ne parlera pas en vain, sur plus d'une année, de pacification et de réconciliation, deux choses dont la France d'aujourd'hui a tant besoin...; et on ne présentera pas ce grand modèle, ce grand exemple que fut Henri IV, sans que cela ait, d'une façon ou d'une autre, des retombées forcément positives

                Les manifestations de cette Année seront, donc, très diverses et très variées -ce qui est un bien- et nous en rendrons compte au fur et à mesure. Aujourd'hui c'est un fait culturel et artistique qui va retenir notre attention, mais demain ce sera un fait économique (création de la première Chambre de Commerce de France), religieux, spirituel intellectuel.... avec, à chaque fois, la participation des meilleurs esprits et des toutes premières compétences de notre pays... 

                Place donc, aujourd'hui, à une bonne nouvelle artistique. C'est un petit joyau de la peinture du XVIIe siècle: une peinture anonyme de grande dimension (1,5 mètre par 1,16 mètre), qui représente le roi Henri IV, en pied, ceint d'une armure noire et d'une écharpe blanche. Ce portrait d'Henri IV, retrouvé fin 2009 en vallée d'Ossau, est sans doute passé par la Suède...

                « Un portrait royal », assure Patrick Carrère, commissaire-priseur qui a découvert le tableau. Mais, selon lui, outre sa qualité, c'est surtout l'histoire de ce tableau qui sort de l'ordinaire.

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  • A propos de "l'émeute contre les morts": un débat entre Finkielkraut et Orsenna. Fort...

                Philippe Dufay a eu la bonne idée de faire dialoguer Alain Fikielkraut et Eric Orsenna (1). "Leur existence, leur engagement leur dernier livre... Tout les réunit dans la défense de la culture, de la transmission. Aux maux qui appauvrissent la civilisation, l'académicien et le philosophe opposent le pouvoir des mots", écrit-il joliment.

                Et cela nous vaut un - très - bon moment. Extraits....

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  • Le Prince Jean à Rome, pour l'ouverture de l'année Henri IV

                Dans la note du 22 novembre dernier ("2010, l'année Henri IV"), nous vous avons présenté les objectifs et l'importance de cette initiative, placée rappelons-le sous le parrainage direct du chef de l'Etat; et nous avons tenté d'expliquer l'intérêt qu'il y avait à la soutenir.

                "En rendant compte -écrivions-nous- de cette initiative officielle du Gouvernement français, en s'y associant et en y participant, on fait tout à fait autre chose que de se complaire dans un passé aboli. On accomplit, certes, un geste de mémoire, en exaltant ce roi pacificateur et réconciliateur, mais tourné vers le présent et l'avenir. On contribue à pousser à la roue pour la reconquête de notre Histoire, la ruine de la Bastille du mensonge de l'histoire officielle, grâce à laquelle nos adversaires ont réussi à falsifier notre passé, à le faire prendre en haine à une part du peuple, le coupant ainsi de ses Racines authentiques. Beaucoup de français en effet, abusés par l'ignorance et le mensonge, ne s'aiment pas, n'aiment pas la France, du moins la caricature mensongère qu'on leur en a montrée, et ne souhaitent donc pas prolonger cette aventure exaltante que représente notre Nation.

                 Exaltante, du moins, quand on connaît vraiment son Histoire, avec ses grandeurs et ses faiblesses (et même ses laideurs...) car comment pourrait-elle l'être -exaltante- lorsqu'on a été élevé en haine de son passé ? La réflexion n'est pas nouvelle, et elle n'est pas de nous: l'histoire de France -l'histoire officielle, enseignée dans les Écoles- paraît avoir été écrite par les ennemis de la France......"

               ( pour lire, ou relire l'intégralité de cette note:  2010 année Henri IV.pdf ).

                Le Prince Jean était à Rome, tout récemment, pour les festivités et manifestations marquant le coup d'envoi de cette année Henri IV. L'occasion de signaler, donc, le démarrage de cette année, et aussi de revenir un petit peu sur deux points d'histoire, mais qui vont vont bien plus loin que l'anecdote, puisqu'ils nous ramènent à l'Histoire, à la Culture et à la Civilisation: parlons donc un peu de la Messe annuelle célébrée depuis 1604 dans la cathédrale de Rome « pro felice statu gallicæ nationis », et des Pieux Établissements français de Rome.....

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    Le Prince en compagnie du cardinal Poupard et de l'Ambassadeur de France auprès du Saint-Siège, Stanislas de Laboulaye

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  • Le regard vide, extraits n° 22, 23, 24 et 25 (et dernier)

                Voici les quatre derniers extraits de la série dont nous avons commencé la publication le lundi 7 septembre.
     
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    Il faut être reconnaissants à Jean-François MATTEI, avons-nous dit, d’avoir écrit « Le regard vide - Essai sur l'épuisement de la culture européenne ». Et, en effet, il faut lire et relire ce livre, le méditer, en faire un objet de réflexion et de discussions entre nous. Il dit, un grand nombre de choses tout à fait essentielles sur la crise qui affecte notre civilisation – et, bien-sûr, pas seulement la France – dans ce qu’elle a de plus profond.  

     Ce livre nous paraît tout à fait essentiel, car il serait illusoire et vain de tenter une quelconque restauration du Politique, en France, si la Civilisation qui est la nôtre était condamnée à s’éteindre et si ce que Jean-François MATTEI a justement nommé la barbarie du monde moderne devait l’emporter pour longtemps.

     C’est pourquoi nous publierons, ici, régulièrement, à compter d’aujourd’hui, et pendant un certain temps, différents extraits significatifs de cet ouvrage, dont, on l’aura compris, fût-ce pour le discuter, nous recommandons vivement la lecture. 

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  • Le regard vide, extraits n° 20 et 21.

     

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    Il faut être reconnaissants à Jean-François MATTEI, avons-nous dit, d’avoir écrit « Le regard vide - Essai sur l'épuisement de la culture européenne ». Et, en effet, il faut lire et relire ce livre, le méditer, en faire un objet de réflexion et de discussions entre nous. Il dit, un grand nombre de choses tout à fait essentielles sur la crise qui affecte notre civilisation – et, bien-sûr, pas seulement la France – dans ce qu’elle a de plus profond.  

     Ce livre nous paraît tout à fait essentiel, car il serait illusoire et vain de tenter une quelconque restauration du Politique, en France, si la Civilisation qui est la nôtre était condamnée à s’éteindre et si ce que Jean-François MATTEI a justement nommé la barbarie du monde moderne devait l’emporter pour longtemps.

     C’est pourquoi nous publierons, ici, régulièrement, à compter d’aujourd’hui, et pendant un certain temps, différents extraits significatifs de cet ouvrage, dont, on l’aura compris, fût-ce pour le discuter, nous recommandons vivement la lecture.

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  • Le regard vide, extrait n° 19.

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    Il faut être reconnaissants à Jean-François MATTEI, avons-nous dit, d’avoir écrit « Le regard vide - Essai sur l'épuisement de la culture européenne ». Et, en effet, il faut lire et relire ce livre, le méditer, en faire un objet de réflexion et de discussions entre nous. Il dit, un grand nombre de choses tout à fait essentielles sur la crise qui affecte notre civilisation – et, bien-sûr, pas seulement la France – dans ce qu’elle a de plus profond.  

     Ce livre nous paraît tout à fait essentiel, car il serait illusoire et vain de tenter une quelconque restauration du Politique, en France, si la Civilisation qui est la nôtre était condamnée à s’éteindre et si ce que Jean-François MATTEI a justement nommé la barbarie du monde moderne devait l’emporter pour longtemps.

     C’est pourquoi nous publierons, ici, régulièrement, à compter d’aujourd’hui, et pendant un certain temps, différents extraits significatifs de cet ouvrage, dont, on l’aura compris, fût-ce pour le discuter, nous recommandons vivement la lecture.

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  • GRANDS TEXTES (16) : Le regard vide, de Jean-François Mattéi (3/3)

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    Il faut être reconnaissants à Jean-François MATTEI d’avoir écrit "Le regard vide - Essai sur l'épuisement de la culture européenne". 

    Il y dit, un grand nombre de choses tout à fait essentielles sur la crise qui affecte notre civilisation – et, bien-sûr, pas seulement la France – dans ce qu’elle a de plus profond.  

    Ce livre nous paraît tout à fait essentiel, car il serait illusoire et vain de tenter une quelconque restauration du Politique, en France, si la Civilisation qui est la nôtre était condamnée à s’éteindre et si ce que Jean-François MATTEI a justement nommé la barbarie du monde moderne devait l’emporter pour longtemps.

     

    Le regard vide - Essai sur l'épuisement de la culture européenne, de Jean-François Mattéi. Flammarion, 302 pages, 19 euros.

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  • GRANDS TEXTES (15) : Le regard vide, de Jean-François Mattéi (2/3)

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    Il faut être reconnaissants à Jean-François MATTEI d’avoir écrit "Le regard vide - Essai sur l'épuisement de la culture européenne". 

    Il y dit, un grand nombre de choses tout à fait essentielles sur la crise qui affecte notre civilisation – et, bien-sûr, pas seulement la France – dans ce qu’elle a de plus profond.  

    Ce livre nous paraît tout à fait essentiel, car il serait illusoire et vain de tenter une quelconque restauration du Politique, en France, si la Civilisation qui est la nôtre était condamnée à s’éteindre et si ce que Jean-François MATTEI a justement nommé la barbarie du monde moderne devait l’emporter pour longtemps.

     

    Le regard vide - Essai sur l'épuisement de la culture européenne, de Jean-François Mattéi. Flammarion, 302 pages, 19 euros.

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  • Le regard vide: extraits n° 14/15/16

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    Il faut être reconnaissants à Jean-François MATTEI, avons-nous dit, d’avoir écrit « Le regard vide - Essai sur l'épuisement de la culture européenne ». Et, en effet, il faut lire et relire ce livre, le méditer, en faire un objet de réflexion et de discussions entre nous. Il dit, un grand nombre de choses tout à fait essentielles sur la crise qui affecte notre civilisation – et, bien-sûr, pas seulement la France – dans ce qu’elle a de plus profond.  

     Ce livre nous paraît tout à fait essentiel, car il serait illusoire et vain de tenter une quelconque restauration du Politique, en France, si la Civilisation qui est la nôtre était condamnée à s’éteindre et si ce que Jean-François MATTEI a justement nommé la barbarie du monde moderne devait l’emporter pour longtemps.

     C’est pourquoi nous publierons, ici, régulièrement, à compter d’aujourd’hui, et pendant un certain temps, différents extraits significatifs de cet ouvrage, dont, on l’aura compris, fût-ce pour le discuter, nous recommandons vivement la lecture.  

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