Éphéméride du 17 janvier
La montagne Sainte-Victoire
Célébration de Saint Antoine, Patron de la Légion...
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La montagne Sainte-Victoire
Célébration de Saint Antoine, Patron de la Légion...
1995 : Premier vol pour l'Airbus A-319
218 Avant Jésus-Christ : Hannibal est sur le Rhône
Après avoir franchi les Pyrénées, et avant de franchir les Alpes, Hannibal franchit le Rhône, très probablement entre Arles et Avignon.
S'agissant d'un événement aussi lointain, on n'aura jamais de certitude absolue sur telle ou telle date précise, mais le jour du 25 août est communément retenu par plusieurs spécialistes pour le franchissement du fleuve.
Hannibal emmène avec lui cinquante mille hommes, neuf mille chevaux et trente-sept éléphants de guerre, sans compter ses impedimenta : Polybe, Sénèque, Tite Live, Varron (et, plus généralement, l'ensemble du monde antique) ont considéré cette marche d'Hannibal comme l'un des exploits les plus fascinants de l'Histoire. Cet épisode, qui frappa l’imagination des anciens, fut considéré comme un exploit Herculien parce que c’était la première fois qu’une armée entière le réalisait.
Encore faut-il préciser qu’Hannibal, parti de Carthagène avec 100.000 hommes avait déjà perdu la moitié de ses effectifs en arrivant au Rhône, et qu'il allait en perdre encore la moitié puisque, sur les 50.000 hommes qui franchissent le Rhône avec lui, seuls 26.000 entreront en Italie...
15 Mars 44 : Assassinat de Jules César, conquérant des Gaules
Nos lecteurs en ont maintenant l'habitude : dans la mesure du possible, et sauf contrainte majeure (liée par exemple à un évènement extraordinaire) nous consacrons les pages du samedi et du dimanche à une sorte de Magazine, faisant la part belle à la détente et à la culture : si l'on continue de parler de l'actualité, c'est avec plus de recul que pendant la semaine, et en faisant la part la plus large possible à la civilisation, aux Racines, au Patrimoine, à nos Traditions etc.....
Aujourd'hui, donc, dimanche, voici un lien qui permettra peut-être à certains de mieux approfondir la connaissance des bases latines de la Provincia romaine, qui devait devenir la Provence.
La forme en est un peu désuète et surannée, mais la qualité du fond est inchangée...
PROVENCE ROMAINE :
http://www.francebalade.com/provence/provenceantique.htm#provenceromaine
C'est encore une fois sur le Blog de Benoît de Sagazan qu'on trouve la bonne info :
Narbonne était, dans l'Antiquité, une "petite Rome". Les fouilles archéologiques le prouvent, comme en témoigne ce reportage réalisé par Corinne Sabouraud et publié par L'Inéoendant.fr; le 10 septermbre 2011 :
Narbonne était considéré comme le deuxième port romain, en Occident, après celui d'Ostie....
Oui, on parle beaucoup de Bainville, en ce moment, et c'est tant mieux.
Le livre de Dickès n'y est évidemment pas étranger, qui a motivé l'excellente chronique de Philippe Meyer sur France culture (du lundi 7 mars) et la présentation qu'en a faite Jean Sévillia, dans Le Figaro magazine du 19 mars, sous le titre Jacques Bainville, historien et prophète (1).
On vous remet l'une et l'autre ici :
http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2011/03/08/philippe-meyer-bainville.html
Jacques Bainville Historien et prophète.pdf
Voici qu'à son tour La France pittoresque s'intresse à Jacques Bainville, et présente son Histoire de France, en fondu enchaîné.....
(1) : Jacques Bainville, La monarchie des lettres, Histoire, Politique & Littérature, 1152 pages, 30 euros
Tout à fait inattendu ! Un jardin d'aujourd'hui, tout neuf, qui nous vient directement... des Romains !
Explication(s).....
C'est La Provence - du samedi 18 septembre - qui nous explique que le Musée d'Arles antique (où se trouve notamment le magnifique buste de César récemment trouvé dans le Rhône) vient de s'offrir le jardin idéal imaginé, il y a vingt siècles, par Pline le Jeune (1).
Lequel l'avait si bien décrit qu'il a suffi - si l'on peut dire... - de suivre ses plans, ses conseils, ses directives.... : et voilà le résultat : pas mal non ?
Astérix dut-il s'en retourner dans sa tombe, il nous pardonnera - pour une fois... - cette petite entorse à son célébrissime "delirant, isti romani" (pour les non latinistes : ils sont fous ces romains !... ); sans rancune, et merci, Pline !
(1) : neveu de Pline l'Ancien, c'est lui - Pline le Jeune - qui a si bien décrit l'éruption du Vésuve, avec une telle précison et une telle rigueur scientifique, que l'on appelle depuis "éruption plinienne" les éruptions volcaniques....
Ce sont nos Racines, c'est notre Patrimoine...: une Villa et un Mausolée antique ont été découverts à Carcassone, et cette découverte est d'importance. Elle n'a pas échappé à Benoît de Sagazan, qui la communique sur son Blog ( http://patrimoine.blog.pelerin.info/ ):
(Texte paru pour la première fois le 23 septembre 1901 dans la Gazette de France, puis repris en 1931 dans le recueil Principes, en 1937 dans Mes idées politiques, et enfin dans les Œuvres capitales).
(Texte paru pour la première fois le 9 septembre 1901 dans la Gazette de France, repris en 1931 dans la revue Principes; en 1937 dans Mes idées politiques; enfin dans les Oeuvres capitales).
Peu de mots sont plus employés, peu de mots sont moins définis que celui-là. On entend quelquefois par civilisation un état de moeurs adoucies. On entend d'autres fois la facilité, la fréquence des relations entre les hommes. On imagine encore qu'être civilisé,c'est avoir des chemins de fer et causer par le téléphone. En d'autres cas, au minimum, cela consiste à ne pas manger ses semblables. Il ne faut pas mépriser absolument ces manières un peu diverses d'entendre le même mot, car chacune est précieuse; chacune représente une acception en cours, une des faces de l'usage, qui est le maître du sens des mots.
Trouver la vraie définition d'un mot n'est pas contredire l'usage, c'est au contraire, l'ordonner; c'est l'expliquer, le mettre d'accord avec lui-même. On éprouve une sorte de plaisir sensuel à survenir dans ce milieu troublé et vague pour y introduire la lumière avec l'unité.
Voici la très belle page du site internet de l'Archevêché de Paris, qui relate la visite du couple présidentiel russe à la cathédrale Notre-Dame. Et voici aussi le lien qui vous permettra d'accéder directement à cette page: http://www.notredamedeparis.fr/Visite-du-President-de-la
Mais, dira-t-on peut-être, pourquoi s'enthousiasmer ainsi pour une visite, certes fort chaleureuse, mais qui s'inscrit malgré tout dans le cadre plus vaste d'un déplacement officiel ?....
Parce que, justement, cette visite, n'est pas anodine.
Parce que l'Europe -incluant évidemment la France...- a tout intérêt à se rapprocher le plus possible des Russes, d'un point de vue économique, politique et, n'ayons pas peur des mots, géostratégique.
Mais aussi et surtout parce que du point de vue spirituel -de très loin le plus important...- l'Europe et la France ont tout intérêt à s'appuyer sur la Russie. Et réciproquement. Il y a longtemps déjà qu'ont été employées des expressions comme "un supplément d'âme"; ou "les deux poumons de l'Europe". Pour faire face aux défis du temps présents -qui sont d'abord et essentiellement culturels, moraux, spirituels, bien plus qu'économiques- la fraternité retrouvée avec nos alliés naturels russes est plus qu'une necessité: elle est vitale.
Le rapprochement entre les deux parties d'une même Église- porte ouverte à une réunion qui n'est plus de l'ordre du chimérique- est, ou serait, de ce point de vue, l'un des évènements les plus considérables de ce temps. Le plus porteur d'espoirs. Le plus à même de changer radicalement la donne dans bien des domaines majeurs, car ses conséquences sont potentiellement incalculables.
Et cela, quel que soit le point de vue d'où l'on se place: qu'on le considère d'un strict point de vue religieux -interne, pour ainsi dire, au Christianisme- ou que l'on fasse un peu de prospective, en essayant d'imaginer les retombées concrètes et générales, qui seront forcément aussi politiques, de l'évènement...
En guise de conclusion....
Arrivés à ce stade de notre raisonnement, faisons une sorte de petite pause, et convenons qu'il est -somme toute- assez amusant de constater qu'en réalité les choses ne se passent pas tout à fait, et même pas du tout, comme le souhaitaient -et comme prétendaient les organiser- nos idéologues de gauche et d'extrême gauche.
Et la vie dans les banlieues, dans les cités, n'est pas toujours -loin s'en faut- un long fleuve tranquille....
Eh oui, les chiffres sont là, et ils sont intrafiquables: au total, ce sont bien presque cinq millions de Français perdus, volatilisés, sortis de l'histoire dans le siècle et demi qui a suivi la Révolution.... Dont énormément de jeunes, qui n'ont pas eu le temps de fonder un foyer, et d'avoir une descendance.
Voilà pourquoi -et c'est la seule et unique raison: la dé-raison de la politique (?) menée par ceux qui se voulaient pourtant les tenants de la Raison- voilà pourquoi, donc, la France a eu besoin, après la première Guerre Mondiale, et pour la première fois de son histoire, de faire appel à des populations extérieures.
Encore celles ci vinrent elles d'Europe, pour l'essentiel. Elles avaient donc, en gros et à peu de choses près, les mêmes fondements spirituels, culturels, mentaux et moraux que nous. Et leur proportion, par rapport à la population française, est de toutes façons restée raisonnable, permettant leur intégration, puis leur assimilation.
Malgré de réelles -et inévitables- frictions, qu'il serait vain et sot de nier, mais qui n'ont, au final, pas entravé l'irrésistible processus d'intégration/assimilation.
Il faut donc tordre le cou à cette contre vérité flagrante des soi disant "vagues migratoires successives".
Et il suffit d'observer l'Histoire pour démontrer l'inanité, l'imposture (le révisionnisme ?: ce serait amusant, pour des gens de gauche...) de la position des immigrationnistes.
A l'époque de la Gaule, et des Celtes, la conquête militaire par Jules César devait nous assurer une longue période de "Pax Romana". Époque féconde et bienheureuse s'il en fut, l'arrivée des Romains dans ce qui devenait -lentement mais sûrement- "chez nous" permit de créer le vrai socle, les vrais fondements, solides et définitifs de ce qui n'allait pas tarder à être la France, peuplée par le Peuple français.
Même si, on ne peut le nier, la conquête fut rude, et la romanisation menée -comme toujours avec Rome....- d'une poigne de fer: certains historiens avancent qu'un tiers des peuples gaulois aurait été tué, ou serait resté gravement blessé, voire invalide; un autre tiers deplacé ou vendu comme esclave; seul un tiers restant en l'état, si l'on peut dire.... Peu importent les chiffres, qu'on ne connaîtra de toutes façons jamais, à l'unité près....
Dans la masse des âneries que l'on entend sur l'identité nationale, il s'agira donc, pour certains, de simples erreurs, due à l'ignorance dans laquelle le Système a volontairement voulu les tenir, éloignés qu'ils sont de la connaissance de leur Histoire vraie. Et ils sont pardonnables, pour cette raison.
Mais, pour ceux qui en coulisse tirent les ficelles de l'offensive contre notre Nation historique, il s'agit évidemment bel et bien d'un mensonge délibéré, cachant leurs noirs desseins...