Éphéméride du 17 janvier
La montagne Sainte-Victoire
Célébration de Saint Antoine, Patron de la Légion...
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La montagne Sainte-Victoire
Célébration de Saint Antoine, Patron de la Légion...
533 : Fête de Saint Remi
Mort le 13 janvier, il est fêté le 15, jour de sa mise au tombeau (et, à Reims, le 1er Octobre, conformément à une tradition locale remontant à la fin du IVème siècle).
Ci-dessous, son tombeau dans la très belle basilique de Saint Rémi, à Reims.
1303 : Fondation de l'Université d'Avignon
802 : Charlemagne reçoit l'éléphant blanc offert par Haroun-al-Rachid
Fresque romane, Musée du Prado, Madrid
C'est évidemment, dans la perspective d'une vision géopolitique ambitieuse qu'il faut replacer les contacts noués entre Charlemagne et le lointain sultan; tout comme la tentative - avortée... - d'épouser l'Impératrice Irène de Constantinople : en réalité - et comme l'a très bien montré Jacques Bainville - les deux premières dynasties franques - la Mérovingienne (Clovis...) et la Carolingienne (Charlemagne...) - souhaitaient restaurer l'Empire romain, et se sont - en partie - épuisées à courir après cette chimère.
A quoi il faut ajouter la terrible plaie des partages du royaume, à chaque décès du souverain.
Voilà pourquoi les deux premières dynasties, malgré des débuts brillants, ont toutes deux échoué : c'est à la troisième - celle des Capétiens - qu'il reviendra de réussir, dans la tâche plus modeste, certes, mais plus réaliste, qu'elle s'était fixée : construire la France...
http://lesitedelhistoire.blogspot.fr/2011/03/abul-abbas-lelephant-blanc-de.html
Marseille, aujourd'hui
Il y a treize jours, dans l’année, pendant lesquels il ne s’est pas passé grand-chose, ou bien pour lesquels les rares événements de ces journées ont été traités à une autre occasion (et plusieurs fois pour certains), à d'autres dates, sous une autre "entrée".
Nous en profiterons donc, dans notre évocation politico/historico/culturelle de notre Histoire, de nos Racines, pour donner un tour plus civilisationnel à notre balade dans le temps; et nous évoquerons, ces jours-là, des faits plus généraux, qui ne se sont pas produits sur un seul jour (comme une naissance ou une bataille) mais qui recouvrent une période plus longue.
Ces jours creux seront donc prétexte à autant d'Évocations :
• 1. Essai de bilan des Capétiens, par Michel Mourre (2 février)
• 5. Quand Le Nôtre envoyait à la France et au monde le message grandiose du Jardin à la Française. (13 mars)
• 7. Quand Louis XIV a fait de Versailles un triple poème : humaniste, politique et chrétien. (28 avril)
• 9. Quand la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais a reçu, au XIIIème siècle, son extraordinaire vitrail du Miracle de Théophile. (28 mai)
• 10. Quand Chenonceau, le Château des Dames, à reçu la visite de Louis XIV, âgé de douze ans, le 14 Juillet 1650. (26 juillet)
• 11. Le Mont Saint Michel. (11 août)
• 12. Quand François premier a lancé le chantier de Chambord. (29 septembre)
• 13. Quand Léonard de Vinci s'est installé au Clos Lucé. (27 octobre)
Aujourd'hui : Quand Massalia, la plus ancienne ville de France, rayonnait sur toute la Gaule et, préparant la voie à Rome, inventait avec les Celtes, les bases de ce qui deviendrait, un jour, la France.
1914 : Mort de Frédéric Mistral (Ici, le Pavillon de la reine Jeanne, aux Baux de Provence)
507 : Date possible de la bataille de Vouillé
Neuf ans auparavant, Clovis avait finalement connu le triomphe, contre les Alamans, lors de la terrible bataille de Tolbiac, alors qu'il y avait d'abord frôlé le désastre.
Les conséquences de ce succès militaire furent immenses pour le futur de ce qui n'était pas encore la France, mais qui était en train de le devenir, et pour une très large part grâce à Clovis, qui venait de redonner à la Gaule sa frontière "romaine" du Rhin, en refoulant les Alamans sur l'autre rive du fleuve (voir l'Éphéméride du 10 novembre).
Un autre danger subsistait cependant : celui de la puissance wisigothique, qui s'étendait alors sur la plus grande partie de la péninsule ibérique et sur un très large quart sud/sud-ouest de la France actuelle, comme on le voit sur la carte ci dessous
D'une part, les rapports entre Francs et Wisigoths n'avaient jamais été bons. D'autre part, devenu le champion du catholicisme depuis sa conversion, Clovis était soutenu indéfectiblement par l'Église catholique, et regardé comme un espoir par la masse des populations gallo-romaines catholiques, sur laquelle régnaient des souverains tous acquis à l'hérésie arienne (notamment les Wisigoths).
Dans les années 500, l'agitation des catholiques est à son comble dans le royaume wisigoth d'Alaric II : celui-ci exile à Bordeaux les évêques Rurice (de Limoges) et Césaire (d'Arles), accusés de comploter avec les Burgondes, alliés de Clovis.
Théodoric le Grand, roi des Ostrogoths d'Italie, essaye de calmer les esprits, et pense pouvoir jouer les médiateurs, car il est marié à une soeur de Clovis, et le roi Alaric est marié à sa propre fille : il veut faire semblant de croire que l'opposition Francs/Wisigoths est purement territoriale et politique, et feint d'ignorer la détestation des ariens par les masses catholiques. Sur le conseil de Théodoric, Clovis et Alaric se rencontrent à la frontière de leurs deux royaumes, sur l'Île d'Or (ou Île Saint Jean), au milieu de la Loire, face à Amboise. Mais la guerre est en réalité inévitable, car Clovis veut à la fois redonner à la Gaule son autre frontière naturelle des Pyrénées et redonner ce vaste ensemble de territoires à la catholicité...
Ainsi, donc, après de vaines tentatives de médiations, Clovis attaqua Alaric II, dans la plaine de Vouillé (ou peut-être de Voulon, mais, dans les deux cas, tout près de Poitiers), "au printemps 507", disent les historiens, sans donner de jour précis pour cet événement considérable qui, de toutes façons, recouvrait une période de temps bien plus étendue qu'une ou même plusieurs journées.
Au même moment, l'Empereur d'Orient, Anastase, allié de Clovis, attaquait Théodoric le Grand, pour lui reprendre l'Italie, privant ainsi les Wisigoths de leur unique soutien.
« Nous comptons, si je sais compter sur mes doigts, cinq Daudet qui ont tous du talent comme un seul Alphonse Daudet, et cela me semble vraiment extraordinaire. » Un siècle plus tard, la remarque de la romancière Rachilde laisse rêveur. Cinq Daudet ? L’auteur de La Chèvre de M. Seguin et de Tartarin de Tarascon ne serait donc pas le seul à avoir connu la gloire ? En racontant l’histoire des Daudet, Stéphane Giocanti scrute le mystère d’une famille dont tous les membres ou presque, pendant deux générations, jouèrent un rôle dans la vie littéraire française. Aux côtés d’Alphonse, bohème provençal et parisien, il dévoile la présence de Julia, sa femme, écrivain admirée par Edmond de Goncourt, et celle d’Ernest, son frère aîné, qui fut un historien de renom. À la génération suivante, ce sont les deux fils d’Alphonse, Léon et Lucien, qui se firent un prénom. Le premier fut écrivain et homme politique, compagnon royaliste de Maurras et mémorialiste truculent de la IIIème République. Le second fut l’opposé : dandy, poète, et amant de Proust et de Cocteau. Le roman de la famille Daudet est aussi l’occasion de vivre avec les milieux littéraires, artistiques et politiques de son temps ; pendant près d’un siècle, de la bohème insouciante du Second Empire jusqu’au début du régime de Vichy, d’un temps lointain, révolu, jusqu’à une époque plus proche, plus violente, dont l’empreinte dure aujourd’hui encore.
L'ouvrage de Stéphane Giocanti est présenté par Charles-Henri d'Andigné dans Famille chrétienne n° 1828, du 26 janvier :
* Notre Album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet a commencé vendredi dernier à être publié en feuileton; prochaine livraison (21 photos), vendredi prochain, 8 février...
Nos lecteurs en ont maintenant l'habitude : dans la mesure du possible, et sauf contrainte majeure (liée par exemple à un évènement extraordinaire) nous consacrons les pages du samedi et du dimanche à une sorte de Magazine, faisant la part belle à la détente et à la culture : si l'on continue de parler de l'actualité, c'est avec plus de recul que pendant la semaine, et en faisant la part la plus large possible à la civilisation, aux Racines, au Patrimoine, à nos Traditions etc.....
Aujourd'hui, donc, dimanche, voici un lien qui permettra peut-être à certains de mieux approfondir la connaissance des bases latines de la Provincia romaine, qui devait devenir la Provence.
La forme en est un peu désuète et surannée, mais la qualité du fond est inchangée...
PROVENCE ROMAINE :
http://www.francebalade.com/provence/provenceantique.htm#provenceromaine
Chaque année, la Provence est en Fête pour célébrer celles qui choisissent de porter le costume arlésien : c'est la Fête vierginenco, inventée et voulue par Frédéric Mistral lui-même, dès 1903. On n'a pas dérogé à la Tradition, pour la 107èmes fois cette année, dans tout le Pays d'Arles, ambassadeur et miroir, pour l'occasion, de toute la Provence.
Avec une particularité notable, cette année, que l'on ne retrouve que tous les trois ans : cette Fête vierginenco a suivi de quelques semaines l'élection de la Reine d'Arles. Celle-ci, élue pour trois ans, a donc été présentée au peuple d'Arles le premier mai dernier, et ce fut donc pour toute la Provence, comme tous les trois ans, une sorte de Fête double, ou de Fête continuée, pendant deux mois, cette année.....
C'est le 30 mars 1930 qu'eut lieu la première élection de la Reine d'Arles, décidée par le Comité des Fêtes de la Ville, afin d'honorer Frédéric Mistral, pour l'année de son Centenaire....
.....quand le Président de Région le plus mal élu de France n'arrive pas à sortir des aberrations technocratiques. Parce qu'il est lui-même un idéologue, membre du Pays légal, et fort éloigné de notre conception traditionnelle et charnelle de la France......
On apprend que Michel Vauzelle vient, selon son expression, de jeter l'éponge. Et, à propos de quoi ? Oh, pas grand-chose, en apparence, mais un pas grand'chose qui, en réalité, va loin, et même très loin. Car il s'agit de la dénomination de la Province qu'il dirige : la Provence.
Qui est, aujourd'hui, appelée, d'une façon aussi grotesque que contre-productive, Paca. Pour : Provence, Alpes, Côte d'Azur....
Les deux Blasons successifs de la Provence : de 1125 à 1246 les comtes de Barcelone étant comtes de Provence, le blason est celui de la Catalogne : "d'or aux 4 pals de gueules" :
En 1246, le dernier comte de Provence, Raimond Bérenger V, marie sa dernière fille, Béatrice, à Charles 1er d'Anjou, frère de St Louis. Celui-ci amene avec lui ses armes : "d'azur à fleurs de lys d'or":
En mai, "ils" ont célébré Sarah. En automne, "ils" célèbrent Marie Jacobé - la soeur de la Vierge - et Marie Salomé - la mère des apôtres Jacques et Jean (1).
Qui donc, "ils" ? Mais tout le monde dans cet endroit perdu au bout du monde, au bout de nulle part, riche comme peu d'endroits ailleurs d'une tradition vivante et vivifiante.
"Ils", ce sont les habitants des Saintes - les Saintois - les gitans, et la Nation gardiane, la Nacioun gardiano, de Folco de Baroncelli...
« Seigneur, nous voulons devenir des hommes ».
Cette fière imploration de Mistral dans son Psaume de la pénitence, écrit après la défaite de 1870, éclaire toute l’oeuvre du poète de la renaissance provençale. Car l’idée maîtresse de Mistral est que pour devenir des hommes, il faut savoir qui l’on est et d’où l’on vient : « Sian Gau-Rouman e gentilome » ; c’est cette identité qui fonde l’humanisme mistralien, mais aussi la haute politique qui se dégage de toute l’oeuvre du Maillanais. Médiation du particulier vers l’universel, la Provence de Mistral est à la fois patrie charnelle et patrie de l’âme, le lieu poétique de l’incarnation d’un projet politique ouvert sur la transcendance.
Ces fêtes remontent au Moyen Age et leur cérémonial est toujours le même : la foule, cierges en main, chante et acclame les Saintes Maries (1) :
http://www.camargue.fr/pages/pelrina.html
(à Phnom Penh , 1923)
Un signal fort (comme on dit aujourd'hui...) a été envoyé par l'Alsace à la France entière.
Pour la première fois, les conseils généraux des deux départements Alsaciens du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, ont tenu, le lundi 29 septembre, à Sélestat, une assemblée unique......