le prix orange: à Yvan Rioufol, pour son analyse de l' "affaire Hortefeux", sur laquelle nous nous rejoignons complètement:
"Si Hortefeux a eu tort, au-delà de son éventuelle blague pataude, c'est de n'avoir su résister aux coupeurs de tête. C'est à eux qu'il avait offert, il y a peu, celle du préfet Paul Girot de Langlade. Alors que ce dernier jurait n'avoir rien dit d'offensant à propos d'une broutille, le ministre avait voulu croire, sans preuve, la parole des accusateurs. Cette faiblesse devant des intimidations n'a pas fini de le poursuivre....
Mais une question se pose : pourquoi craindre encore cet antiracisme falsifié et instrumentalisé au profit de minorités ? Au-delà de la déplorable réflexion de bistrot prêtée au ministre, il devrait être légitime de débattre des évidentes difficultés à intégrer non plus des individus, mais des communautés qui veulent conserver leur mode de vie et leur culture. Les interdits sont tels qu'ils empêchent la droite d'aborder ces enjeux autrement qu'en récitant, avec Besson : "La France est une terre d'immigration et de métissage."
le prix citron : à Jean-François Copé, pour son interview du Monde dans laquelle il estime que "la Nation se fissure en silence parce qu'il n'y a pas de discours sur l'identité". Ce ne serait pas, plutôt, parce ce que, depuis son installation, la République idéologique qui nous gouverne mène une guerre incessante contre nos Racines historiques, et promeut inlassablement tout ce qui défait la société traditionnelle que nous avions héritée de l'Histoire ?
Impayable -et imperturbable- Copé poursuit, avec la même inconscience, ou la même inculture (on ne sait pas...): "Il faut que l'on positive le fait d'être une population aussi diverse que l'est devenue la nôtre, qu'on le vive comme une chance." Il oublie juste de dire que cette évolution est imposée au peuple français, qui ne l'a jamais demandée, et qu'elle est donc très loin d'être une évolution normale, naturelle: elle est le fruit d'un calcul idéologique visant, justement, à dissoudre ce qui persiste encore, deux siècles après la Révolution, à ne pas entrer dans le moule des nuées des grands ancêtres. Si c'est une chance, "ça" !...
Enfin, cerise sur le gâteau: "Que l'on arrête de vouloir faire croire à nos enfants que nos ancêtres étaient tous des Gaulois". Mais, à part les manuels scolaires de Jules Ferry et de la République idéologique, qui a dit une chose pareille ? Copé confond tout (volontairement, ou par ignorance ?....) et fait exprès de ne pas comprendre. Quel rapport entre un Clovis et ses Francs qui, certes étrangers au départ, viennent chez nous pour oublier leur langue, et prendre la nôtre; oublier leur religion, et prendre la nôtre; oublier leurs moeurs et coutumes et prendre les nôtres. Quel rapport, donc, entre ces "étrangers" là, et ceux d'aujourd'hui, qui viennent chez nous en branchant leurs antennes paraboliques sur Alger, ou sur n'importe quelle ville d'Afrique, en conservant langue, religion et moeurs incompatibles avec les nôtres (polygamie, excision, charia...) et professent ouvertement leur mépris et leur haine de ce que nous sommes, ainsi que leur volonté de nous assimiler à eux ?
Pauvre Copé !....