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westminster

  • Éphéméride du 25 décembre

    496 : Baptême de Clovis à Reims

     

     

    Âgé de 32 ans, vainqueur des Alamans à Tolbiac, marié à une princesse chrétienne, Clotilde, Clovis - païen lui même - va se convertir au catholicisme...
     

    Les autres Rois, Burgondes ou Wisigoths, plus romanisés que lui, sont acquis à l'hérésie arienne. Clovis reçoit donc l'appui des évêques, rallie à lui la masse des fidèles gallo-romains, et apparaît comme le seul légitime des rois "barbares".

     

    L'empereur d'Orient, Anastase, lui décerne les titres de Consul et de Patrice. Malgré une dernière tentative des Burgondes et des Wisigoths, qu'il brise net, le royaume franc est fondé, du Rhin aux Pyrénées, et Clovis choisit Paris pour capitale.

     

    Même s'il faudra attendre encore un demi-millénaire pour voir entamer réellement l'oeuvre de construction de la France, au sens où on l'entend aujourd'hui, et qui sera l'oeuvre des Capétiens, il n'en demeure pas moins qu'avec Clovis et son baptême commence la grande aventure...

     

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    Certains historiens placent le baptême de Clovis en 498, voire 499, mais toujours un 25 décembre :

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  • Salih Kater, le Soudanais

     

    580234331.2.jpgOn sait comment, mardi dernier, une voiture-bélier a foncé sur les passants, à Londres, aux abords de Westminster, sans faire de grands dégâts ni de morts, seulement trois blessés.

    Un attentat de même type, au même endroit, perpétré il y a un an, par un jihadiste en quelque sorte plus doué avait été, en revanche, meurtrier. Ce genre d'attaques terroristes devient une habitude en ce lieu des bords de la Tamise où siège le parlement britannique. Et, comme on l'a vu, ne réussit heureusement pas toujours.

    Ce qui nous a arrêtés, sinon surpris, ce mardi, ce sont les procédés des médias. D'autres habitudes, en somme, et, au fond des choses, aussi dangereuses sinon plus, que les attentats en eux-mêmes.

    Très vite, nous sommes renseignés sur l'auteur de l'attentat - le terroriste : « c'est un Anglais ». Ah ? On se perd en doutes et conjectures...

    Quelques quarts d'heures plus tard les médias doivent bien préciser, avancer un peu dans l'aveu de la vérité : « C'est un Anglais originaire du Soudan. » 

    Tiens donc ! Il n'y a pas d'Anglais qui soit Soudanais ... Ni qui puisse l'être. Y a-t-il des Soudanais qui puissent être Anglais ? Ni l'un ni l'autre. Tout spécialement dans ce pays - le Royaume Uni - qui distingue si soigneusement, si radicalement et depuis si longtemps, entre ses Anglais, ses Ecossais, ses Irlandais et ses Gallois. Nul Soudanais ne peut être Gallois, Écossais ou Irlandais. Il ne peut pas davantage être Anglais. L'affirmation médiatique ne tient pas.

    Que veut-on dire ? Évidemment qu'à cause de la folie des temps que nous vivons, le Soudanais terroriste a été admis à la citoyenneté britannique. Ce qui ne fait toujours pas de lui un Anglais. 

    Tout le monde n'est pas anglais ni ne peut le devenir en claquant des doigts. Un Anglais,  ce n'est pas n'importe quel être humain. Il se définit assez précisément. Et d'abord par un héritage. En aucun cas ce n'est un Africain. Un Européen, sans aucun doute, mais pas tout à fait comme les autres, non plus. 

    Un Anglais est le fruit très particulier d'une terre qui est une île ouverte à la fois sur le continent européen et sur le grand large et d'un peuple chargé d'histoire, de culture et de traditions, dont beaucoup sont assez particulières pour le distinguer nettement des autres. De ses voisins britanniques et de ses voisins européens. D'un Soudanais, cela est simplement hors de propos. Nettement ridicule.

    On peut être tout à fait assuré que le Soudanais dont il est question, le terroriste dénommé Salih Kater ne croit pas une seconde être Anglais. Pas plus qu'au Soudan, dans son pays, il ne serait considéré comme tel.

    D'où vient que ce que nous exprimons là peut choquer, peut-être même quelques-uns de nos lecteurs ?

    C'est que l'on nous habitue à considérer le statut juridique d'un individu comme supérieur à sa réalité. A ce qu'il est vraiment. Si l'on veut : existentiellement. Comme si la décision d'un fonctionnaire d'accorder la citoyenneté britannique suffisait à transformer un Soudanais en Anglais. Comme si une ligne sur un grand livre, quelques coups de tampons et une quelconque pièce d'identité avec photo suffisait à opérer une aussi substantielle mutation.

    763.jpgNous sommes en train de mourir de ce juridisme irréel, issu de l'idéologie droits-de-l'hommiste, qui nous intime de penser et de professer que tel immigré habitant à Molenbeek est un Belge, tel autre vivant dans le 93 est un Français, ou tel autre venu de Birmingham à Londres pour y commettre un acte terroriste au petit matin du 14 août n'est pas un Soudanais comme tout l'indique, mais un Anglais. 

    Nous devons refuser ce juridisme abusif et pour nous mortifère qui sourd d'une nouvelle forme de trahison des « élites » européennes, une trahison d'esprit cosmopolite, multiculturaliste, diversitaire et postnational. 

    « Le parlement anglais peut tout faire sauf changer une femme en homme ou un homme en femme » selon un adage du Droit fort ancien. Il nous parait assez clair qu'il ne peut pas davantage faire d'un Soudanais un Anglais. Et ainsi de suite, bien-sûr. 

    Sans l'ombre d'un doute, hors tout juridisme, légalisme, etc. Salih Katter n'est pas Anglais. Il est Soudanais.   

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    En deux mots, réflexion sur l'actualité