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aix en provence

  • Éphéméride du 19 janvier

    2001 : Mort de Gustave Thibon (ici au Rassemblement royaliste des Baux de Provence, où il est venu pendant plus de vingt ans)

     

     

     

     

    1771 : Renvoi des Parlements 

     

    "Y a-t-il un seul souverain ? Ou la France est-elle soumise à douze aristocraties ?" (Maupeou).

    Dans la nuit du 19 au 20 janvier 1771, Louis XV et Maupeou (ci dessous) cassent les Parlements, et leurs membres sont exilés. Chaque parlementaire reçoit par huissier copie de l'arrêté du Conseil du roi confisquant les charges et interdisant aux magistrats de rendre des arrêts, sous peine de faux.

    Maupeou forme un nouveau Parlement avec les magistrats qui approuvent sa politique, supprime la vénalité des offices et introduit l'égalité de tous les sujets devant la justice...

    Les parlementaires avaient contre eux une bonne partie des "philosophes", Voltaire en tête, qui écrivait à d'Alembert : "Quoi les boeufs-tigres pleurent ? On ne rend plus la justice ? Les plaideurs sont réduits à s'accommoder sans frais..."

    La "destruction" des Parlements, qui bloquaient toute réforme, par égoïsme corporatiste et en fonction de la préservation de leurs seuls intérêts et privilèges, était le début, et la condition sine qua non,  de la Révolution royale ; celle qui aurait apporté au pays les réformes nécessaires, et donc empêché la funeste Révolution idéologique.

    Celle-ci se produira malheureusement moins de vingt ans plus tard : le jeune Louis XVI (20 ans) commettra l'erreur - et la folie... - , à son avènement, en mai 1774, de restaurer les magistrats dans l'intégralité de leurs charges !...

    Fatale décision : "On peut sans exagération dire que la Révolution date de 1774", écrit l'historien Jean Tulard... 

     

    maupeou.jpg
    Amer, et surtout lucide, Maupeou déclara :
    "...le roi ne peut avoir d'autre reproche à me faire que mon trop de zèle pour le maintien de son autorité. Je lui avais fait gagner un procès qui durait depuis trois cents ans. Il veut le reprendre; il en est le maître..."
     
    Certains contemporains affirment l'avoir entendu dire, en aparté, "...il est perdu..." (sur ce désastreux "rappel des Parlements", voir l'Éphéméride du 12 novembre)

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  • Éphéméride du 15 janvier

    Le choeur de la Basilique Saint Remi de Reims

     

     

    533 : Fête de Saint Remi 

     

    Mort le 13 janvier, il est fêté le 15, jour de sa mise au tombeau (et, à Reims, le 1er Octobre, conformément à une tradition locale remontant à la fin du IVème siècle).

    Ci-dessous, son tombeau dans la très belle basilique de Saint Rémi, à Reims. 

    800px-Tombeau_St_Remi.jpg 

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  • Loin, très loin de la caillera... : Aix en Provence rend hommage à Bigeard....

                Une bouffée d'air pur dans un océan de miasmes !

                Loin des voyous, pourris de fric, de frime et de purement matériel, passons quelques instants avec un grand soldat qui, lui, a aimé et servi la France. La voyant, vers la fin de sa vie, s'enfoncer dans une décadence certaine, dont les piteux anti-héros de l'idéologie multiculturelle sont les tristes représentants, il lui adressait un Adieu, ma France, plein de nostalgie et de sombres pressentiments.... 

    bigeard rond point.jpg

                Voici que la ville d'Aix-en-Provence vient d'inaugurer un rond-point qui porte son nom : la cérémonie a eu lieu en présence du général Piquemal, président de l’Union Nationale des Parachutistes, et des élus de la ville : BIGEARD La PROVENCE 20.06.2010.pdf

                Les drapeaux des associations d'Anciens combattants étaient là, pour rendre hommage à celui qui avait reçu la distinction de Légionnaire de 1ère classe honoraire, matricule 105.265/bis, le 30 avril 1954, lors des combats de  Dien-Bien-Phu. Après les discours des autorités et la minute de silence, l'assistance a entonné le chant Si tu crois en ton destin ....

                On était loin, très loin, de la caillera....

    bigeard adieu ma france.jpg

                 "Adieu ma France... Tu n’es plus celle que j’ai connue, le pays du respect des valeurs, de l’hymne et du drapeau, le pays de la fierté d’être français. Adieu ma France des trafics en tous genres, du chômage, de l’islamisme, de la polygamie, du laxisme, de la permissivité, de la famille décomposée... Adieu ma France réduite à l’état d’urgence, ma France déconstruite, en guerre avec elle-même. Je veux, néanmoins, demeurer optimiste et croire en ton sursaut. Mais qui te sauvera ?...

                C’est donc à un réarmement moral du pays que je veux appeler en rédigeant ces pages, afin de conjurer la menace qui risque de nous engloutir corps et biens. Je pourrais, sur les affaires, rédiger des livres entiers. Mais en résumé, que faut il retenir de ce constat ? Tout simplement que, pour sortir la France de sa torpeur, l’une des toutes premières conditions est de restaurer la morale publique dans le pays...."