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  • Éphéméride du 5 juillet

    1830 : prise d'Alger (Théodore Gudin : les hauteurs d’Alger, avec à l’arrière, en contrebas, la rade depuis laquelle la flotte française bombarde la ville 

     

     

     

     

    1709 : Naissance d'Étienne de Silhouette 

     

    Tout le monde sait ce qu'est une silhouette. Beaucoup moins savent d'où vient ce mot, exemple parfait d'antonomase.

    Étienne de Silhouette, Commissaire pour la fixation des limites en Acadie, puis Commissaire du roi auprès de la Compagnie des Indes, réussit à devenir Contrôleur général des finances, le 4 mars 1759.

    Commençant bien, il finit mal, et, surtout, très vite. Il réussit, dans un premier temps, à faire rentrer 72 millions de livres dans le Trésor, ce qui lui valut une popularité réelle; mais, poursuivies, ses réformes auraient heurté les privilégiés, possédants et rentiers, qui se liguèrent contre lui, et le firent tomber, au bout d'à peine huit mois.

    La guerre entre le désir de réformes du pouvoir royal et les privilégiés - qui allait si mal se terminer pour la Royauté, et pour la France... - était bel et bien commencée. Et, malgré ses réels talents, le pauvre Silhouette en fut l'une des victimes :

     "...Après sa chute, on s'acharna à le ridiculiser - dit Michel Mourre - et le nom de Silhouette resta à une manière de faire les portraits de profil en suivant l'ombre projetée par la figure...".

    Silhouette est donc, en un certain sens, une illustration plaisante des blocages de la situation en France, à son époque, du fait de la résistance acharnée des privilégiés égoïstes à toute tentative de réforme; et, donc, des événements tragiques qui allaient se dérouler dans le royaume, alors, le plus heureux et le plus insouciant de la terre.

    Comme l'écrit Jean Sévillia : "...Poussé par sa foi chrétienne et encouragé par le Roi, Silhouette entreprendra de taxer les riches pour aider les indigents, politique qui suscitera contre lui une levée de boucliers de la part des privilégiés, le forçant à la démission. C'est l'autre face d'avant la Révolution, celle dont la réussite aurait changé le cours de l'Histoire." 

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    Étienne de Silhouette fut le propriétaire le plus célèbre du château de Chevilly, près d'Orléans 

     

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  • Éphéméride du 21 mai

    1681 : Ouverture au trafic du Canal du Midi

     

     

     

    1539 : Aux origines de la Loterie nationale  

     

    François Premier promulgue l'Édit de Chateauregnard, portant création d'une "Loterie royale" - ancêtre de l'actuelle Loterie nationale... -  "pour porter remède aux jeux dissolus et empescher nostables bourgeois, marchans et aultres de blasphemer Dieu, de consommer leur temps, labeur, vertues et necessaire en jeux de hasard..."   

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  • Éphéméride du 20 février

    2002 : Ouverture du Centre européen du volcanisme, Vulcania

     

     

     

     

    197 : Fin de la Bataille de Lyon  

     

    Elle a duré deux jours : les 19 et 20 février.

    Victorieux, Septime Sévère assoit définitivement son pouvoir, en mettant en déroute les 40.000 hommes de son dernier adversaire, Clodius Albinus, Légat de Bretagne, qui meurt dans l'affrontement.

    La guerre civile s'achève dans l'Empire et, pour la première fois, la famille du nouvel Empereur n'a pas d'attaches italiennes : elle vient de Leptis magna, en Libye. 

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    Buste de Septime Sévère, 204 après Jésus Christ, musée du Louvre, Paris
     
     

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  • Jean-Marc Bastière interroge François Huguenin sur son Maurras...

            Sous l'effet conjugué - fruit d'un hasard heureux - de la parution du Cahier de l'Herne et du livre de François Huguenin, on parle de Maurras un peu partout, en ce moment....

           Un exemple : le récent entretien de Jean-Marc Bastière avec François Huguenin, justement, sur Maurras, dans Famille chrétiennne (1) : un entretien qui n'a pas donné cette fois-ci lieu à une polémique comme celle dont nous nous sommes faits l'écho ici-même, récemment, en reprenant à notre compte la très bonne réponse qu'avait faite Axel Tisserand à Patrice de Plunkett (2)....

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    (1) : Famille chrétienne, n° 1763, du 29 octobre au 4 novembre 2011.

    (2) : Pour celles etc eux qui n'auraient pas suivi "l'affaire", voici, d'abord les propos très critiques de Plunkett, suite à la parution du livre de Huguenin : PLUNKETT TISSERAND I HUGUENIN.pdf.

           Et la - très bonne - réponse à ces propos, par Axel Tisserand : Plunkett Tisserand II Poncifs anti maurrassiens.pdf

  • La Commune vue par Maurras et Bernanos (que cite Zemmour).....

                Le 18 mars dernier, dans les Ephémérides, nous avons évidemment evoqué le début de la Commune. Sans aller au fond, nous nous sommes contentés d'une évocation purement historique et narrative, si l'on peut dire.

                 Ce qui nous a valu un message énergique de Sébasto...

                 Voici donc comment nous avons complété cette note, au fond, cette fois, en espérant que cela rassurera Sébasto, et les autres, et en le remerciant de nous avoir, en quelque sorte, contraints à être plus clairs et plus complets, c'est-à-dire au fond, plus justes.....

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  • Tibehirine : Des Hommes pour l'eternité...

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                Il y a deux choses, ou deux aspects, ou deux façons de voir les choses, dans l'affaire Tibehirine, et les révélations du général Buchwalter.
     
     
     
                Il y a bien sûr la bassesse de certains comportements humains, exclusivement politiques, tout entier tournés vers les choses les plus vulgaires d'ici-bas, la soif du pouvoir pour lui-même, les réalités les plus matérielles et strictement temporelles.  Les moines de de Tibehirine servaient d’abord Jésus, dont ils suivaient l’enseignement : "Mon Royaume n'est pas de ce monde". 
     
                Nous en (re)parlerons certainement, forcément, mais plus tard.
      
                Car, avant tout, au-delà et au-dessus de toute considération politique et humaine, il y a la beauté et la force de ces sept vies de toutes façons, et quelles que soient les apparences terrestres, et quelles que soient les conditions pratiques de leur lâche assassinat, données, offertes à Dieu dès le départ, et une fois pour toutes.
     
     
                Là est l'essentiel, qui transcende tout le reste. Auprès de quoi tout le reste est -finalement...- dérisoire....
     
                Pour ce reste, donc, que les historiens fassent leur travail, que l'on finisse par savoir la vérité. Mais la chose première et fondamentale, c'est que -comme ces enfants dont parle Malherbe dans son poème- "ce furent de beaux lys" qui "s"en allèrent fleurir au printemps éternel". Certes, enfants, ils ne l'étaient plus, puisqu'aussi bien, pour concevoir, accepter et offrir ce sacrifice de leur personne auquel ils consentirent, il faut bien être, et pleinement, adulte. Mais, s'ils n'étaient plus des enfants, ils avaient conservé cet esprit d'enfance dont parle si bien Bernanos.
     
     
                 Alors, avant que l'on ne descende, ou redescende dans l'arène des fureurs du monde; avant que l'on ne remue les cendres malodorantes des laideurs humaines, que l'on aille à l'essentiel, et que l'on commence par le commencement. Que l'on honore, que l'on respecte et que l'on pose à sa juste place -la première...- le bel engagement et le beau sacrifice des sept de Tibehirine :
     
    • Dom Christian de Chergé, prieur de la communauté depuis 1984, 59 ans, moine depuis 1969, en Algérie depuis 1971.
    • Frère Luc Dochier, 82 ans, moine depuis 1941, en Algérie depuis 1947.
    • Père Christophe Lebreton, 45 ans, moine depuis 1974, en Algérie depuis 1987.
    • Frère Michel Fleury, 52 ans, moine depuis 1981, en Algérie depuis 1985.
    • Père Bruno Lemarchand, 66 ans, moine depuis 1981, en Algérie et au Maroc depuis 1990.
    • Père Célestin Ringeard, 62 ans, moine depuis 1983, en Algérie depuis 1987.
    • Frère Paul Favre-Miville, 57 ans, moine depuis 1984, en Algérie depuis 1989.
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  • Dialogue des carmélites...

                 Deuxième rendez-vous de la semaine, troisième en quinze jours, avec Kto. Cette fois-ci c'est Dialogue des Carmélites qui nous est proposé, dans sa version Opéra (1)...

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  • GRANDS TEXTES (12) : la Préface de "Mademoiselle Monk", d'André Malraux

     

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    Il n’y a pas eu, entre Malraux et Maurras, le dialogue qui - sans doute - eût été possible, si Maurras avait eu le goût de s’y prêter.
    Dialogue ne signifie pas accord général. Et Maurras ne le niait pas, lui qui a dépensé tant d’énergie et de patience, par exemple, à son dialogue avec Marc Sangnier, dont plus grand monde ne se souvient.
    Maurras était un combattant, qui avait ses objectifs, et un dialogue qui n’aurait pas servi ou, a fortiori, qui aurait desservi sa stratégie du moment ne le retenait pas.
     
    Ainsi furent manqués, ratés ou interrompus des rencontres, des convergences, dont on regrette aujourd’hui qu’elles n’aient pas été cultivées. Ainsi fut manqué le dialogue avec Péguy, avec Bernanos, avec Maritain et quelques autres grands esprits qui, par la discussion avec Maurras, auraient sans-doute pu être plus utiles à la France qu’ils ne l’ont été. Malgré les conseils d’Henri Massis et, plus tard, de Pierre Boutang, Maurras n’a pas reconnu comme sérieuses et intéressantes certaines des analyses étonnantes et profondes d’André Malraux dont ils lui apportaient les textes, dans ses prisons d’après-guerre. Il ne sert, sans-doute à rien, d’en tenir une quelconque rigueur à Maurras. Ce fut ainsi.
     
    Aujourd’hui, il demeure néanmoins intéressant, d’évoquer ces convergences qui auraient pu se produire et, surtout, sur quels fondements elles l’auraient pu. Le texte que nous publions ci-dessous est une préface d’André Malraux à l’ouvrage de Maurras, Mademoiselle Monck, dans son édition de 1922, Malraux ayant alors 21 ans. A-t-il vraiment changé par la suite ? Certainement, en surface, par son action politique d’entre les deux guerres et maints aspects, en fait négatifs, plus tard, de son action de ministre de la culture.
     
    Il suffirait pourtant de relire son discours de la salle Pleyel, en 1948 (« Appel aux intellectuels », postface des Conquérants) pour mieux comprendre ce qui a pu, ou aurait pu, le relier en profondeur à la pensée et à l’œuvre de Charles Maurras.     

                                                 

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                                         (à Phnom Penh , 1923)

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  • Année Bernanos: une émission qui promet sur KTO...

                        GeorgesBernanos_01.jpg                             On sait que cette année, pendant laquelle nous célébrons le soixantième anniversaire de sa mort, est une "Année Bernanos". Nous avons présenté recemment l'Espace Bernanos (1), et nous avons reproduit l'intéressant billet de Sébastien Lapaque, dans lequel celui-ci présente "La France contre les robots"...

              Ce soir, à 20h50 et pendant 55 minutes, KTO lui consacrera son magazine "La Foi prise au mot". Régis Burnet, l'animateur/présentateur, recevra Mgr Gaucher (évêque émérite de Bayeux-Lisieux) et Yves Bernanos, le petit-fils de l'écrivain. Pour Mgr Gaucher, Georges Bernanos "est l'écrivain du Vendredi saint et le chantre du matin de Pâques". Son petit-fils évoquera, lui, le "puissant écrivain, libre d'esprit, fin connaisseur de l'âme humaine"...

    (1):  Espace Bernanos, 4 rue du Havre, 75009, Paris. Tel : 01 45 26 65 26 ; www.espace-bernanos.com

     

  • 5 juillet 1948 : mort de Bernanos.

    GeorgesBernanos_01.jpg          L’Espace Bernanos (1) est situé au 4 rue du Havre, à Paris, tout près du 26 rue Joubert où est né l'écrivain (le 25 février 1888), et aussi de l’église Saint Louis d’Antin, où il a été baptisé. C’est par le biais d’une Année Bernanos qu’on y célébrera tout particulièrement cette année le soixantième anniversaire de sa disparition.

              Les hommages commencent à affluer. Pour Sébastien Lapaque (2), Bernanos est celui qui "a pressenti l’avènement d’un empire économique inhumain"….         

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