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malraux

  • Éphéméride du 30 mai

    1996 : Découverte des têtes des moines de Tibhirine (capture d'écran tirée de Des Hommes et des Dieux)

     

     

     

     

     

     

    1431 : Martyre de Jeanne d'Arc 

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  • Éphéméride du 25 mars

    1914 : Mort de Frédéric Mistral (Ici, le Pavillon de la reine Jeanne, aux Baux de Provence)

     

     

     

    507 : Date possible de la bataille de Vouillé

     

    Neuf ans auparavant, Clovis avait finalement connu le triomphe, contre les Alamans, lors de la terrible bataille de Tolbiac, alors qu'il y avait d'abord frôlé le désastre.

    Les conséquences de ce succès militaire furent immenses pour le futur de ce qui n'était pas encore la France, mais qui était en train de le devenir, et pour une très large part grâce à Clovis, qui venait de redonner à la Gaule sa frontière "romaine" du Rhin, en refoulant les Alamans sur l'autre rive du fleuve (voir l'Éphéméride du 10 novembre).

    Un autre danger subsistait cependant : celui de la puissance wisigothique, qui s'étendait alors sur la plus grande partie de la péninsule ibérique et sur un très large quart sud/sud-ouest de la France actuelle, comme on le voit sur la carte ci dessous  

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    D'une part, les rapports entre Francs et Wisigoths n'avaient jamais été bons. D'autre part, devenu le champion du catholicisme depuis sa conversion, Clovis était soutenu indéfectiblement par l'Église catholique, et regardé comme un espoir par la masse des populations gallo-romaines catholiques, sur laquelle régnaient des souverains tous acquis à l'hérésie arienne (notamment les Wisigoths).

    Dans les années 500, l'agitation des catholiques est à son comble dans le royaume wisigoth d'Alaric II : celui-ci exile à Bordeaux les évêques Rurice (de Limoges) et Césaire (d'Arles), accusés de comploter avec les Burgondes, alliés de Clovis.

    Théodoric le Grand, roi des Ostrogoths d'Italie, essaye de calmer les esprits, et pense pouvoir jouer les médiateurs, car il est marié à une soeur de Clovis, et le roi Alaric est marié à sa propre fille : il veut faire semblant de croire que l'opposition Francs/Wisigoths est purement territoriale et politique, et feint d'ignorer la détestation des ariens par les masses catholiques. Sur le conseil de Théodoric, Clovis et Alaric se rencontrent à la frontière de leurs deux royaumes, sur l'Île d'Or (ou Île Saint Jean), au milieu de la Loire, face à Amboise. Mais la guerre est en réalité inévitable, car Clovis veut à la fois redonner à la Gaule son autre frontière naturelle des Pyrénées et redonner ce vaste ensemble de territoires à la catholicité...

    Ainsi, donc, après de vaines tentatives de médiations, Clovis attaqua Alaric II, dans la plaine de Vouillé (ou peut-être de Voulon, mais, dans les deux cas, tout près de Poitiers), "au printemps 507", disent les historiens, sans donner de jour précis pour cet événement considérable qui, de toutes façons, recouvrait une période de temps bien plus étendue qu'une ou même plusieurs journées.

    Au même moment, l'Empereur d'Orient, Anastase, allié de Clovis, attaquait Théodoric le Grand, pour lui reprendre l'Italie, privant ainsi les Wisigoths de leur unique soutien. 

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  • Éphéméride du 23 novembre

    1900 : Première exposition des Nymphéas de Monet

     

     

     

    1654 : Le Mémorial de Pascal 

     

    Ce jour-là, entre dix heures et demi et minuit et demi, Pascal a une intense vision religieuse qu’il écrit immédiatement pour lui-même en une note brève, appelé le Mémorial.

    Il coud soigneusement ce document dans son manteau et le transfère toujours quand il change de vêtement.

    Un serviteur le découvrira par hasard après sa mort. 

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    En voici le - court - texte intégral : 

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  • Que se sont dit de Gaulle et Franco ?....

            On nous parle beaucoup de de Gaulle en ce moment, et c'est normal. FR3 lui a consacré à son tour un honnête téléfilm, après d'autres, sur d'autres chaînes. On apprend, ou plutôt, on précise toujours quelque chose, sur tel ou tel point, et c'est toujours utile et intéressant.

            Néammoins, on reste toujours, grosso modo, dans les mêmes épisodes. Et on continue d'approfondir toujours les mêmes pistes.

           On attend encore le vrai journaliste d'investigation, celui (ou celle...) qui osera briser le tabou et qui nous dira ce qui s'est réellement passé, et réellement dit, lors de la rencontre que de Gaulle a tenu à avoir avec Franco.

           Ou, du moins, qui essaiera de savoir ce qui s'est passé, qui essaiera de resituer le fait dans son contexte, car on sait bien que tout le monde est resté ultra discret sur le sujet. Justement, raison de plus....

    Francisco_FrancoX390.jpg

    Au moment de leur rencontre, il reste à Franco un peu plus de cinq ans à vivre; à de Gaulle, un peu moins de cinq mois.....

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  • Mieux connaître, pour mieux comprendre et mieux évaluer... : Regards croisés sur l'Islam (III)

                Notre troisième document est une lettre de Malraux -du 3 juin 1956- qui reste d'une actualité surprenante aujourd'hui ! La lucidité dont fait preuve Malraux (en 56 !...) est singulièrement remarquable (I).

                La source consiste en une bande sonore qui a été transcrite par sténo. Elle est détenue par l'Institut Charles De Gaulle, et reproduite dans Valeurs actuelles en décembre 2001.

    Malraux-v.jpg

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  • GRANDS TEXTES (22) : "Oh Jehanne, sans sépulcre et sans portrait..." par André Malraux.

    Rouen, Fêtes Jeanne d'Arc

    Discours d'André Malraux
    31 mai 1964

    ( Pour écouter l'intégralité de l'enregistrement de Malraux :

     http://www.rouen-histoire.com/Malraux/index.htm ).

    MALRAUX ROUEN JEANNE D'ARC 1964.JPG

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  • Décès de l'historien Jean-Paul Roux

                L'AFP communique : L'historien français Jean-Paul Roux, spécialiste du monde turc et de la culture islamique, est décédé hier à Saint Germain-en-Laye à l'âge de 84 ans, a-t-on appris auprès de sa famille. Ancien directeur de recherche au CNRS, ancien professeur à l'École du Louvre où il avait été nommé en 1965 sur proposition d'André Malraux, Jean-Paul Roux a consacré son oeuvre à faire connaître dans le monde érudit comme dans le grand public l'histoire et la mythologie des peuples turcs et mongols.

     
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  • GRANDS TEXTES (12) : la Préface de "Mademoiselle Monk", d'André Malraux

     

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    Il n’y a pas eu, entre Malraux et Maurras, le dialogue qui - sans doute - eût été possible, si Maurras avait eu le goût de s’y prêter.
    Dialogue ne signifie pas accord général. Et Maurras ne le niait pas, lui qui a dépensé tant d’énergie et de patience, par exemple, à son dialogue avec Marc Sangnier, dont plus grand monde ne se souvient.
    Maurras était un combattant, qui avait ses objectifs, et un dialogue qui n’aurait pas servi ou, a fortiori, qui aurait desservi sa stratégie du moment ne le retenait pas.
     
    Ainsi furent manqués, ratés ou interrompus des rencontres, des convergences, dont on regrette aujourd’hui qu’elles n’aient pas été cultivées. Ainsi fut manqué le dialogue avec Péguy, avec Bernanos, avec Maritain et quelques autres grands esprits qui, par la discussion avec Maurras, auraient sans-doute pu être plus utiles à la France qu’ils ne l’ont été. Malgré les conseils d’Henri Massis et, plus tard, de Pierre Boutang, Maurras n’a pas reconnu comme sérieuses et intéressantes certaines des analyses étonnantes et profondes d’André Malraux dont ils lui apportaient les textes, dans ses prisons d’après-guerre. Il ne sert, sans-doute à rien, d’en tenir une quelconque rigueur à Maurras. Ce fut ainsi.
     
    Aujourd’hui, il demeure néanmoins intéressant, d’évoquer ces convergences qui auraient pu se produire et, surtout, sur quels fondements elles l’auraient pu. Le texte que nous publions ci-dessous est une préface d’André Malraux à l’ouvrage de Maurras, Mademoiselle Monck, dans son édition de 1922, Malraux ayant alors 21 ans. A-t-il vraiment changé par la suite ? Certainement, en surface, par son action politique d’entre les deux guerres et maints aspects, en fait négatifs, plus tard, de son action de ministre de la culture.
     
    Il suffirait pourtant de relire son discours de la salle Pleyel, en 1948 (« Appel aux intellectuels », postface des Conquérants) pour mieux comprendre ce qui a pu, ou aurait pu, le relier en profondeur à la pensée et à l’œuvre de Charles Maurras.     

                                                 

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                                         (à Phnom Penh , 1923)

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  • Intermède presque burlesque à l'Assemblée. Ou : Quand les manipulateurs de mots s'étranglent lorsque d'autres font comme eux...

                Le projet Hadopi (1) traîne en longueur et tourne au mauvais feuilleton. Mais, au milieu des interminables enlisements qu'il connaît, on aura eu droit malgré tout à quelques moments réjouisssants, qui ont quelque peu dissipé l'ennui mortel qui s'attache à ce projet de loi.

                On a ainsi, par exemple, joué l'arroseur arrosé, le 19 mars, à l'Assemblée Nationale, lorsque Christine Albanel a "choqué" le PS (mon Dieu !) et qu'un député -toujours du PS- s'est même déclaré "bouleversé" : le pauvre homme, comme dirait Molière.....

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