Éphéméride du 6 novembre
Moissac, de nos jours
1063 : Consécration de l'abbatiale Saint-Pierre de Moissac
http://950moissac.blogspot.fr/
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Moissac, de nos jours
1063 : Consécration de l'abbatiale Saint-Pierre de Moissac
http://950moissac.blogspot.fr/
1906 : Naissance de Léopold Sédar Senghor, Académicien français
Célébration de Sainte Réparate...
Comme Torpés, officier de la Garde de Néron, la jeune Réparate fut décapitée, et son corps déposé dans une barque, que l'on laissa naviguer sur les flots : la barque vint s'échouer sur les rivages niçois, ce qui explique que cette jeune martyre soit devenue la patronne de la ville et du diocèse de Nice.
Mais, si Torpés fut exécuté sous Néron, et sur son son ordre (voir l'Éphéméride du 29 avril), ce n'est que beaucoup plus tard, sous le règne de l'empereur Dèce, et durant la courte mais terrible persécution qu'il déclencha, que la jeune Réparate accepta son martyre : à partir de décembre 249, l'empereur ordonna à tous les Romains de sacrifier aux dieux ancestraux, ce que la jeune Réparate refusa...
https://cathedrale-nice.fr/
1773 : Naissance du futur Louis-Philippe (ici, le roi entouré de ses cinq fils sortant par la grille d’honneur du château de Versailles, Horace Vernet, 1846)
105 Avant Jésus-Christ : les Cimbres et les Teutons détruisent deux armées romaines à Orange...
L'année 113 avant Jésus-Christ, de graves désordres climatiques se produisirent dans toute la région de l'actuel Jutland, entendue dans un sens très large, tout autour des régions sud de la mer Baltique.
Les populations de ces contrées, où la vie était déjà très difficile, décidèrent, alors, de les quitter pour toujours, et de migrer vers le sud, pour s'installer sous des cieux plus cléments, des climats moins rigoureux, dont les marchands, venus précisément du sud, avec leurs caravanes, leur avaient parlé...
Dès leur retour, ces marchands et les espions/informateurs qui les accompagnaient avaient bien informé le Sénat romain de cette formidable et inédite migration de population (on parle d'un million deux cent mille personnes au total, dont 3 à 400.000 combattants...), mais personne ne les prit au sérieux, et, d'une façon insensée, on laissa cette masse immense descendre, certes très lentement, vers le sud, et cela pendant plusieurs années...
Ce n'est qu'en 105 - huit ans de perdus !... - et lorsque cette masse arriva près d'Orange (alors appelée Arausio), après avoir massacré trois légions romaines déjà, que le Sénat et le peuple se rendirent enfin compte du danger mortel encouru par Rome...
1824 : Mort de Louis XVIII (ici, la Charte, "octroyée la dix-neuvième année de mon règne")
1380 : Mort de Charles V, le Sage
De Jacques Bainville (Histoire de France, chapitre VI) :
"...Un grand règne de réparation et de restauration commençait. Charles V, qui fut surnommé le Sage, c'est-à-dire le savant, celui qui sait, n'est pas un personnage de Froissart. Il est dépourvu de panache. Il vit comme vivra Louis XI, renfermé. Il calcule, médite, thésaurise, il suit un plan, c'est un constructeur, l'homme dont la France a besoin. Il pansera ses plaies, il la remettra à son rang en moins de vingt années.
1933 : Création d'Air France (ici, une des affiches AIR FRANCE réalisées par Georges Mathieu)
1666 : Création de Lorient
De Michel Mourre (Dictionnaire encyclopédique d'Histoire) :
"...Lorient commença à se développer au début du XVIIème siècle, après que Louis XIII eut fait bâtir un fort près du hameau de Blavet, qui fut alors rebaptisé Port-Louis. En 1666, le lieu fut concédé à la Compagnie des Indes orientales, dont le port prit le nom de l'Orient. Au XVIIIème siècle, il devint un des principaux centres du commerce extérieur français, mais la Guerre de Sept ans mit fin à cette prospérité et la Compagnie fut dissoute en 1770. L'État devint possesseur des installations portuaires, créa un arsenal à Lorient en 1782. Au XIXème siècle, Lorient devint une importante base navale et le chef-lieu d'une Préfecture maritime. De 1940 à 1944, les Allemands en firent une base de sous-marins et, malgré l'investissement des troupes de Larminat, ils conservèrent la place jusqu'à l'armistice du 8 mai 1945."
C'est en juin 1666 que la Compagnie française des Indes orientales reçut, par une ordonnance de Louis XIV, des terres à Port-Louis, ainsi que de l'autre côté de la rade, au lieu-dit du Faouédic.
Elle en fit l'acquisition formelle ce 31 août : l'histoire de Lorient commençait...
Après délibération de la communauté de ville, les armoiries furent fixées par règlement de Louis Pierre d'Hozier, Juge général d'armes de France, le 20 mai 1744 :
"Un écu de gueules à un vaisseau d'argent voguant sur une mer de sinople et un soleil d'or se levant derrière des montagnes d'argent, posées au flanc droit de l'écu et un franc-canton d'argent semé de mouchetures d'hermines de sable. L'écu ayant un chef d'azur semé de besants d'or et surmonté d'un triton au naturel, ayant le bas du corps en forme de poisson, tenant de la main droite une corne d'abondance, et de la gauche une coquille en forme de cornet, qu'il porte à sa bouche pour servir de trompe."
Devise de Lorient : "Ab oriente refulget" : C'est de l'Orient qu'elle resplendit
La Ville martyre de Lorient a reçu la Croix de Guerre avec Palme et la nomination au grade de Chevalier de la Légion d'Honneur
Fière - à juste titre ! - de sa Celtitude, la Ville de Lorient organise chaque année, depuis 1971, le magnifique Festival interceltique de Lorient (en breton : Emvod ar Gelted en Oriant) :
https://www.festival-interceltique.bzh/
Dès notre création (en février 2007) nous avons salué cet enthousiasmant et extraordinaire évènement :
Tout ce qui est Racines est bon... : Le Festival interceltique de Lorient ( Août 2008)
1589 : Mort d'Henri III
Mortellement blessé la veille par le coup de poignard de Jacques Clément (voir l'Éphéméride du 30 juillet), Henri III meurt à deux heures du matin, le deux août, après avoir reçu l'extrême-onction vers minuit.
1830 : prise d'Alger (Théodore Gudin : les hauteurs d’Alger, avec à l’arrière, en contrebas, la rade depuis laquelle la flotte française bombarde la ville
1709 : Naissance d'Étienne de Silhouette
Tout le monde sait ce qu'est une silhouette. Beaucoup moins savent d'où vient ce mot, exemple parfait d'antonomase.
Étienne de Silhouette, Commissaire pour la fixation des limites en Acadie, puis Commissaire du roi auprès de la Compagnie des Indes, réussit à devenir Contrôleur général des finances, le 4 mars 1759.
Commençant bien, il finit mal, et, surtout, très vite. Il réussit, dans un premier temps, à faire rentrer 72 millions de livres dans le Trésor, ce qui lui valut une popularité réelle; mais, poursuivies, ses réformes auraient heurté les privilégiés, possédants et rentiers, qui se liguèrent contre lui, et le firent tomber, au bout d'à peine huit mois.
La guerre entre le désir de réformes du pouvoir royal et les privilégiés - qui allait si mal se terminer pour la Royauté, et pour la France... - était bel et bien commencée. Et, malgré ses réels talents, le pauvre Silhouette en fut l'une des victimes :
"...Après sa chute, on s'acharna à le ridiculiser - dit Michel Mourre - et le nom de Silhouette resta à une manière de faire les portraits de profil en suivant l'ombre projetée par la figure...".
Silhouette est donc, en un certain sens, une illustration plaisante des blocages de la situation en France, à son époque, du fait de la résistance acharnée des privilégiés égoïstes à toute tentative de réforme; et, donc, des événements tragiques qui allaient se dérouler dans le royaume, alors, le plus heureux et le plus insouciant de la terre.
Comme l'écrit Jean Sévillia : "...Poussé par sa foi chrétienne et encouragé par le Roi, Silhouette entreprendra de taxer les riches pour aider les indigents, politique qui suscitera contre lui une levée de boucliers de la part des privilégiés, le forçant à la démission. C'est l'autre face d'avant la Révolution, celle dont la réussite aurait changé le cours de l'Histoire."
Étienne de Silhouette fut le propriétaire le plus célèbre du château de Chevilly, près d'Orléans
2004 : Restitution du Bosquet des Trois fontaines, à Versailles
1658 : Turenne remporte la Bataille des Dunes
En battant ainsi les Espagnols et l'armée du Prince de Condé, près de Dunkerque, le maréchal met fin à 24 ans de guerre entre la dynastie française des Bourbons et la dynastie espagnole des Habsbourgs.
La paix sera signée dans les Pyrénées en 1659 et Turenne obtiendra le titre exceptionnel de Maréchal général des camps et armées du roi en 1660.
C'est avec ce même Turenne que, par deux fois... "Ils ont traversé le Rhin, les fiers Dragons de Noailles" : voir l'Éphéméride du 12 Juin
Dans notre Album Drapeau des Régiments du Royaume de France, voir les deux photos de drapeau du Régiment de Turenne (devenu Régiment du Maine), le régiment d'Henri de La Tour d’Auvergne de Bouillon, vicomte de Turenne puis Maréchal de Turenne, Maréchal de camp le 21 juin 1635, Lieutenant général des armées du roi le 11 mars 1642, Maréchal de France le 16 mai 1643, Maréchal général des camps et armées du roi le 5 avril 1660; mort le 27 juillet 1675.
C'est au CNAM qu'est exposé le pendule de Foucault : on est "invité à venir voir tourner la Terre" !
1067 : Philippe premier fait procéder à la dédicace de l'église Saint Martin des Champs
C'est sur ce site, et après un lent processus, que s'élèvera le premier musée de technologie. Il fut voulu et organisé par Louis XVI, en 1782 - un an avant qu'il ne fonde l'École des Mines - sous le nom de Musée des Sciences et Techniques, avant de devenir le Conservatoire national des Arts et métiers.
Les collections initiales du Musée provenaient de l'Académie des Sciences.
En 1819, le CNAM fut chargé de délivrer un enseignement en sciences de l'ingénieur, et le gouvernement de la Restauration calqua son organisation sur celle du Collège de France.
Toujours en 1819, Charles Dupin y créa la première Chaire d'enseignement de mécanique appliquée, et Jean-Baptiste Say la Chaire d'économie industrielle.
On y présente la machine à calculer de Pascal, la marmite de Papin, les métiers à tisser de Vaucanson et Jacquard, les instruments de laboratoire de Lavoisier, les premières machines électriques de Gramme, les avions d'Ader et de Blériot...
www.arts-et-metiers.net/musee.php?P=122&id=9&lang=fra&flash=f
Ce projet est établi par Emmanuel de l'Estang, qui le soumet à Pierre-Paul Riquet : l'ouvrage du Répudre sera le premier pont-canal construit en France. Accompagné d'un devis-contrat (uniquement consultable aux Archives du Canal), il décrit précisément les étapes de la construction de l'ouvrage.
Pierre-Paul Riquet accepte le projet, et le démarrage des travaux prendra effet au 8 septembre 1677, par la signature du contrat entre Emmanuel de l'Estang et M. de Contigny, représentant de Riquet.
Le Pont-canal du Répudre, vu aérienne...
• www.canaldumidi.com/Minervois/Repudre/Repudre.php
• www.canalmidi.com/aufildlo/repudre.html
Une cinquantaine de Français débarquent en Nouvelle France (Québec) pour créer une communauté catholique. Emmenés par Paul Chomedey de Maisonneuve, ils fondent le village de Ville Marie de Montréal, sur une île située à 1 500 kilomètres à l'intérieur des terres, au confluent du fleuve Saint-Laurent et de la rivière des Prairies.
En 1535, l'explorateur Jacques Cartier l'avait baptisé "Mons realis" ("Mont royal" en latin).
Elle est aujourd'hui la deuxième ville francophone du monde, après Paris.
En l'an 58, sous la pression des Germains, les Helvètes résolurent de quitter leurs montagnes et d'aller s'établir à l'Ouest, plus loin de ces ennemis menaçants : en Gaule. Mais les Gaulois, dont plusieurs tribus étaient déjà alliées de Rome en général, et de César en particulier, firent appel à celui-ci pour repousser ce qui était, de fait, une invasion pour eux, même si, pour les Helvètes, il ne s'agissait que de fuir devant la "pression" des Germains.
Jules César a relaté son intervention en Gaule contre les Helvètes, les Rauraques, les Boïens, les Latobices et les Tulinges : un premier affrontement à Genève, où les Helvètes ne purent enfoncer les lignes romaines, puis les Helvètes prenant la direction de la Loire, suivis par les six légions de César.
Le premier affrontement se produisit sur l'Arar (aujourd'hui la Saône), début juin : Labienus, le lieutenant de César, attaqua par surprise les Helvètes qui n'avaient pas encore traversé le fleuve, en tuant un grand nombre, le reste de l'armée helvète étant à l'abri sur l'autre rive. Après ce combat, César fit construire un pont sur la Saône pour poursuivre le gros de l'armée helvète : pendant deux semaines, il les suivit vers le nord, mais il n'y eut que quelques accrochages entre les cavaleries des deux camps.
Après ces quatorze jours de poursuites, César et Labienus se dirigèrent vers Bibracte, la capitale de leurs alliés Eduens, pour y chercher des vivres, laissant les Helvètes poursuivre leur chemin; mais ces derniers rebroussèrent chemin et attaquèrent l'armée romaine.
Engagée vers midi, la bataille de Bibracte dura jusque tard dans la nuit; les Helvètes se replièrent finalement vers la région de Langres, où, faute de soutien, ils durent capituler.