Éphéméride du 17 mai
1953 : La Patrouille de France reçoit son nom
1642 : Fondation de Montréal
Une cinquantaine de Français débarquent en Nouvelle France (Québec) pour créer une communauté catholique. Emmenés par Paul Chomedey de Maisonneuve, ils fondent le village de Ville Marie de Montréal, sur une île située à 1 500 kilomètres à l'intérieur des terres, au confluent du fleuve Saint-Laurent et de la rivière des Prairies.
En 1535, l'explorateur Jacques Cartier l'avait baptisé "Mons realis" ("Mont royal" en latin).
Elle est aujourd'hui la deuxième ville francophone du monde, après Paris.
Personnalité complexe, ambigüe, c'est peut-être l'expression de pragmatique cynique qui le définirait le mieux :
- acquis à la révolution, mais lucidement convaincu, en 1814 et 1815, qu'au point où les choses en étaient arrivées, seul un Bourbon pouvait succéder à Napoléon (pour reprendre la formule de ce dernier);
- évêque, mais sans la foi;
- proposant la nationalisation des biens du clergé, mais qui devait finalement mourir réconcilié avec l'Église;
- diplomate au service de Napoléon puis des Bourbons...
On connaît la formule célèbre selon laquelle, s'il avait servi beaucoup de monde, il s'était efforcé de servir surtout la France...
Et si sa vie et ses actes s'expliquaient aussi, au moins en partie, par l'extra-ordinaire bouleversement qu'a connu la France à cette époque ?
• Sur Talleyrand en général : https://www.linternaute.fr/actualite/biographie/1776282-charles-maurice-talleyrand-biographie-courte-dates-citations/
• Pour davantage d'informations sur le rôle de Talleyrand et les évènements après la chute de l'Empire, voir les Éphémérides du 8 juillet et du 4 juin...
• Enfin dans notre Album Écrivains royalistes (I) : Chateaubriand voir la photo "Sur Talleyrand et Fouché", un des morceaux les plus célèbres - et les plus féroces, à juste titre - de la littérature française...
Belle conception de la fraternité, et de la liberté !...
La soi-disant devise de la République idéologique ("Liberté - Egalité -Fraternité") est tronquée et falsifiée; c'est une mystification de plus de la part du Régime, du Système. La vraie devise originelle, celle des révolutionnaires du 14 juillet 1789, à qui se réfèrent explicitement les deux lignes du préambule nocif de la Constitution de la Vème République, est à la fois plus longue et plus terrible, plus insupportable : elle commence par une affirmation qui n'a pas vraiment de sens et qui ne sert à rien, si ce n'est à "faire long" : "Unité, indivisibilité de la République"; mais, surtout, comme le faisait remarquer Soljénitsyne, elle se clôt sur cette menace terroriste : "Ou la mort". En somme, vous êtes libres d'accepter la liberté qu'on vous donne, sinon, c'est la mort ! Crois ou meurs !... Conception, on en conviendra, bien étrange et bien différente de la vraie liberté...
Déjà, l'absurdité de la devise saute aux yeux avec ses deux premiers termes, qui s'excluent mutuellement; quant au troisième terme, puisque c'est "la mort" qui guette ceux qui refusent le bonheur qu'on leur a préparé, on conviendra aussi qu'on est bien loin de la "fraternité" vraie : le Génocide vendéen est là pour montrer le vrai sens du mot "fraternité" pour les révolutionnaires !...
Ils l'ont dit, ils l'ont fait : le feu aux monuments de Paris !... Crime contre la France, son Patrimoine, son Être profond; mais aussi, crime contre l'Humanité, dont sait qu'ils sont imprescriptibles...
En même temps, s'il fallait bien écraser les vrais Communards, représentants de la "re-Terreur" - comme le disait Léon Daudet - Thiers a commis un crime contre le petit peuple parisien, qui, lui, avait été trompé, et n'aurait jamais du être traité avec la même férocité que les authentiques Communards : voir l'Éphéméride du 21 mai...
Un grand Français - aidé de beaucoup d'autres... - s'est illustré lors de ces journées tragiques, en sauvant les collections du Musée du Louvre : Martian de Bernardy, et toute sa "troupe" : voir l'Éphéméride du 13 décembre...
http://www.notreprovence.fr/tradition_festo-vierginenco.php
Joyeuse, riche de sens et hautement symbolique, cette Fête est inséparable de l'élection de la Reine d'Arles, élue tous les trois ans, le Premier mai (voir l'Éphéméride du 30 mars, jour de la première élection, pour le Centenaire de Mistral) :
dans notre Album Maîtres et témoins (I) : Frédéric Mistral. voir la photo "La Fèsto Vierginenco"
Trois de nos Éphémérides essayent de restituer au moins une partie de la puissance et de la beauté de la poésie mistralienne (8 septembre, naissance; 25 mars, décès; 29 février, Prix Nobel) : elles sont réunies et "fondues", pour ainsi dire, en un seul et même PDF, pour la commodité de la consultation :
Et six autres de nos Éphémérides rendent compte de son action, de ses initiatives ou d'autres prises de position importantes :
- la création du Félibrige et la fête de son Cinquantenaire (Éphéméride du 21 mai);
- l'institution de la Fèsto Vierginenco (Éphéméride du 17 mai) et celle de l'Élection de la Reine d'Arles (Éphéméride du 30 mars);
- le contexte historico/politique de la création de la Coupo Santo (Éphéméride du 30 juillet);
- Frédéric Mistral récite L'Ôde à la Race latine à Montpellier (Éphéméride du 25 mai);
- enfin, la publication de son brulot anti-jacobin, fédéraliste et décentralisateur, donc authentiquement "politique", traditionnaliste et réactionnaire : La Coumtesso (Éphéméride du 22 août)
Cette Éphéméride vous a plu ? En cliquant simplement sur le lien suivant, vous pourrez consulter, en permanence :
• la Table des Matières des 366 jours de l'année (avec le 29 février des années bissextiles...),
• l'album L'Aventure France racontée par les cartes (211 photos),
• écouter 59 morceaux de musique,
• et découvrir pourquoi et dans quels buts lafautearousseau vous propose ses Éphémérides :
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