1841 : Naissance de Clément Ader (ici, l'Aéroplane de Clément Ader, dit Avion III, 1897, Musée des Arts et Métiers)
1715 : Aux origines du Haras du Pin
Dès 1665, Colbert et Louis XIV créèrent l’Administration des Haras, afin d’y élever des étalons et de pouvoir travailler à l’amélioration des races chevalines.
En 1714, la région de l'actuel Haras fut retenue pour la qualité de ses pâturages et les facilités d’approvisionnement en eau.
Le 2 avril 1715, on procéda au déménagement de l’ancien Haras royal de Saint-Léger vers le Buisson d'Exmes. Enfin, le domaine du Pin fut acheté à Louis de Bechameil.
Les bâtiments actuels (écuries et château) furent construits sous le règne de Louis XV, entre 1715 et 1730, par Pierre Le Mousseux, sur des plans de Robert de Cotte, le parc ayant été imaginé par Le Nôtre, qui y montra une fois de plus ses dons dans la création des jardins à la françaises.
C'est Jean de la Varende qui a parfaitement nommé cette merveille, qui s'étend sur 1.000 hectares : "le Versailles du cheval"
http://www.haras-national-du-pin.com/
Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon, a parlé admirablement du cheval :
"La plus noble conquête que l'homme ait jamais faite est celle de ce fier et fougueux animal, qui partage avec lui les fatigues de la guerre et la gloire des combats; aussi intrépide que son maître, le cheval voit le péril et l'affronte; il se fait au bruit des armes, il l'aime, il le cherche et s'anime de la même ardeur: il partage aussi ses plaisirs; à la chasse, aux tournois, à la course, il brille, il étincelle. Mais docile autant que courageux, il ne se laisse point emporter à son feu; il sait réprimer ses mouvements. Non seulement il fléchit sous la main de celui qui le guide, mais il semble consulter ses désirs, et, obéissant toujours aux impressions qu'il en reçoit, il se précipite, se modère ou s'arrête : c'est une créature qui renonce à son être pour n'exister que par la volonté d'un autre, qui sait même la prévenir; qui par la promptitude et la précision de ses mouvements, l'exprime et l'exécute; qui sent autant qu'on le désire, et se rend autant qu'on veut; qui, se livrant sans réserve, ne se refuse à rien, sert de toutes ses forces, s'excède, et même meurt pour obéir..."
Le cheval tient une place éminente dans la culture et la civilisation française : en plus de celle-ci, deux autres de nos Éphémérides lui rendent l'hommage qu'il mérite : l'Éphéméride du 3 juin (sur l'ouverture du Musée du Cheval à Chantilly) et l'Éphéméride du 20 juin (première présentation au public du Cadre noir).
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