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église catholique

  • Louis de Funès, raconté par Bertrand Dicale...

                  "Louis de Funès n'est pas seulement un acteur français, il appartient à notre patrimoine culturel".

                 

    En cette période où l'on parle beaucoup de lui - à bon droit - à l'occasion du trentième anniversaire de son décès, voilà le genre de phrases que l'on peut savourer en lisant (ou relisant...) l'ouvrage de Bertrand Dicale, Louis de Funès, grimaces et gloire.   

     

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    Grasset, 528 pages, 20,90 euros.
     
    Quatrième de couverture :
     
    Nous aimons tous Louis de Funès. Nous ne savons plus combien de fois nous avons vu La Grande Vadrouille, Les Gendarmes, Le Tatoué ou L'Homme orchestre. Nous l'avons tous un jour imité quand il répète « alors là, il m'épate ! » dans Le Corniaud, quand il tire sur son nez dans Oscar, quand il se lance dans la danse des Aventures de Rabbi Jacob... ais que savons-nous de lui ? Qu'il n'a vraiment percé qu'après avoir joué dans plus de cent vingt films, qu'il a toujours refusé de jouer des rôles dramatiques, qu'il est le seul des grands acteurs français à être génial dans de mauvais films... Mais nous ignorons par quels prodiges d'opiniâtreté, de travail et même de chance Louis de Funès est passé pour que, à cinquante ans, l'éternel second rôle devienne l'acteur le plus populaire du cinéma français — et jusqu'à aujourd'hui. A travers des dizaines de témoignages, des milliers de critiques et d'articles de presse, des archives inédites et surtout les dizaines de films tournés par Louis de Funès, Bertrand Dicale raconte la vie et la carrière de notre acteur préféré. Ainsi, Louis de Funès, grimaces et gloire est la traversée d'un demi-siècle de notre culture populaire, une exploration de notre mémoire — et de nos amnésies — collective, une plongée dans les mutations de notre société depuis la Libération.

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  • Fabrice Hadjadj : la crise de l'Eglise ? "... pour un bien plus vaste et plus profond"

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    Source : Le Figaro, samedi 14 Août 2010

  • Foi et raison - fides et ratio - selon Jean-Luc Marion, le nouvel académicien "catholique"...

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                Jean-Luc Marion a été élu à l'Académie française au premier tour par 11 voix sur 22 votants au siège du cardinal Lustiger, dont il était un proche.
     
                Il a accordé un intéressant entretien au Pélerin (n° 6638, du 18 février), dont nous extrayons les deux questions/réponses suivantes:

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  • Et si la crise papale relevait de la géopolitique ?

                Ce mois-ci, on a fêté à la fois l'anniversaire personnel du pape (83 ans, né le 16 avril 1927) et le cinquième anniversaire de son élection (le 19 avril 2005).
                A sa façon, Roland Hureaux a célébré -si l'on peut dire...- ce double anniversaire, dans Marianne 2 du mercredi 15 avril: dans un article extrêmement interéssant, il se demande si, au-delà des polémiques sur le pape, nous ne serions pas en train d'assister à un basculement géopolitique. Tandis que Moscou se rapproche de Rome, le monde anglosaxon entre en guerre contre la Vatican: l'assaut anti-pape signifie-t-il, en réalité, la rupture du monde libéral atlantiste avec le catholicisme ?
                Certains le croient, l'espèrent en tout cas, et le disent: Patrice de Plunkett, enthousisaste, n'hésite pas à écrire (sur son Blog) un laconique mais très expressif et très révélateur "alléluia !"
                Suivons l'argumentation de Roland Hureaux: pour lui "il est clair aujourd'hui que les temps ont changé"....
     
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  • Pape moderne, affronté au monde moderne, "Benoît XVI est le seul vrai rebelle de la modernité"...

                 Ou: quand Tillinac parle comme Boutang, et dans la forme (avec les mêmes mots) et dans le fond.....

                 C'est dans France Soir du 3 avril, et les propos ont été recueillis par Philippe Cohen-Grillet...

                 Cette fort juste réflexion de Tillinac nous a fait penser que nous pouvions utilement redonner notre Grand Texte n° 5, consacré par Hilaire de Crémiers à Benoît le Romain. 

                 Vous pouvez le consulter en permanence dans notre Catégorie Grands Textes, mais pour les pressés, on vous le remet ici: GRANDS TEXTES 5 BENOIT LE ROMAIN.pdf

                

                 Nous redonnons également l'Appel d’intellectuels, journalistes, artistes et personnalités de la société civile, chrétiens ou non chrétiens, lancé à l’initiative de François Taillandier (écrivain), Frigide Barjot (humoriste), Natalia Trouiller (journaliste et blogueuse), Koz (blogueuret avocat), François Miclo (philosophe).

                 Vous pouvez signer, et faire signer cet Appel (déjà 18.000 signatures...): http://www.appelaverite.fr/

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  • Réflexions… en bref, sur deux aspects de la politique de l'Eglise

     
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    Il y a, aujourd’hui, deux domaines où l’Eglise romaine, très sage en beaucoup d’autres, nous paraît se tromper radicalement. Il faut en traiter avec le respect qui lui est, naturellement, dû, mais il n’y a aucune raison - même si nous ne contredisons pas de gaité de coeur la haute figure du pape Benoît XVI - de ne pas exprimer notre pensée sur ces deux points qui, après tout, ressortent du domaine politique :

    1. l’encyclique Caritas in Veritate croit pouvoir constater l’unification du monde. Elle le fait, il est vrai, dans sa logique propre, sa dynamique interne : elle y voit l’édification de la Cité de Dieu. A-t-elle raison ? Nous ne le croyons vraiment pas. Primo, parce que les exemples contraires de « déconstruction » de grands ensembles politiques, qu’ils fussent bons ou mauvais, tout au long du siècle dernier, et encore aujourd’hui, abondent, sans qu’il soit vraiment besoin de les citer. Comment peut-on les ignorer ? Secundo, parce que ce qui, en effet, s’unifie, ou, pour mieux dire, s’uniformise, le fait par le bas. Si nous raisonnions chrétiennement, nous y verrions, plutôt, l’œuvre du mal. Politiquement, ce n’est pas la Cité de Dieu, au sens catholique, qui se construit, dont on peut penser, même si l’on n’est pas chrétien, qu’elle élèverait les peuples, les nations et les civilisations. Mais celle du grand vide marchand où l’homme, mais aussi les cités, les nations, les civilisations du monde, perdent leur âme. En la matière, l’optimisme romain est confondant. Jusqu’à preuve du contraire, nous ne voyons aucune raison de le faire nôtre.  

    2. Sur la question de l’immigration, l’Eglise ne cesse de prêcher l’accueil de l’étranger à des peuples qui, pourtant, s’épuisent à en accepter bien plus qu’il n’est raisonnable. Pourquoi la sagesse romaine n’en voit-elle pas les limites, aujourd’hui largement franchies ? Elle s’exprime au nom de la charité due à tout homme et, sur ce terrain, nous la comprenons, nous partageons son souci. Nous ne sommes pas plus sauvagesqu’elle ! Nous ne voulons de mal à personne. Mais l’Europe est, aujourd’hui, confrontée, d’ailleurs en grande partie à son initiative et de son fait, à un problème sociopolitique de première ampleur qui brise de très anciens et très profonds équilibres : une invasion sans précédent par un prolétariat étranger à sa nature et à sa tradition, qui met en péril sa stabilité, son ordre, son identité même et jusqu’à son existence. Il faut, dit Rome, rechercher « des solutions justes ». Soit. Nous en sommes d’accord. Mais, à ce titre, des nations, une civilisation comme les nôtres, dont, à tous les sens du terme, la richesse, humaine, culturelle, spirituelle, est immense et remonte à quelques millénaires, ont toute raison de vouloir préserver et continuer de développer, sans qu’elles soient brutalement bouleversées, et, probablement, détruites, leurs identités historiques propres. Qu’en pense donc Rome ?

    Même si elle doit toujours être écoutée avec respect, L’Eglise n’a pas reçu, de son fondateur, les promesses de l’infaillibilité en tous domaines. Nous avons appris de Lui qu’il faut « rendre à César ce qui est à César ». Pour ce qui est de notre destin politique, c’est nous qui en sommes – ou devrions en être – maîtres. En l’occurrence, forts ou défaillants, comme, autrefois, les rois se France se voulaient empereurs en leur royaume, c’est nous qui sommes – ou devrions être - César.  

  • Les vrais amis de l'Afrique et des Africains : Carmes de Kaolack, Sénégal...(3/3)

    Développement durable au Sénégal.

     

    L'eau vive des Carmes, par Sophie Le Pivain (2/2).

     

                           (Pour accéder au site: http://www.carmel.asso.fr/Couvent-de-Kaolack.html ou http://www.lescarmesausenegal.org/ ).

     

     

    Franche coopération avec les chefs de village et amitié avec les habitants.

     

              En attendant, le Carmel de l'Enfant-Jésus, qui abrite la petite communauté -quatre Frères français, un novice venu de Guinée, et un jeune "regardant" Sénégalais-, s'est installé dans une maison de location dans la ville de Kaolack, a quinze kilomètres de leur terrain. Frère Luc-Marie, parfois accompagné ou relayé par ses Frères, se rend là-bas régulièrement pour s'occuper du projet. Il est devenu persona grata dans les villages.

     

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  • Les vrais amis de l'Afrique et des Africains : Carmes de Kaolack, Sénégal...(2/3)

    Développement durable au Sénégal.

     

    L'eau vive des Carmes (1), par Sophie Le Pivain (1/2).

     

                           (Pour accéder au site: http://www.carmel.asso.fr/Couvent-de-Kaolack.html ou http://www.lescarmesausenegal.org/ ).

     

               Onze heures et demie. La réunion prévue à neuf heures du matin peut enfin commencer. Les derniers villageois prennent place nonchalamment dans la salle aux murs blancs. Des chaises circulent de bras en bras pour asseoir la soixantaine de personnes.

     

               Des femmes aux boubous multicolores sont assises sur une natte tressée. En ce mois de février, elles ont fait plusieurs kilomètres à pied par plus de 35°C, leur bébé bien accroché dans le dos, pour représenter leur village à la rencontre d'aujourd'hui.

     

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  • Les vrais amis de l'Afrique et des Africains : Carmes de Kaolack, Sénégal...(1/3)

                Nous avons déjà parlé de l'activité magnifique des moines cisterciens de Koutaba ( http://www.koutaba.org ) qui œuvrent au Cameroun pour le développement durable de ce pays et de ses habitants.

                Appliquant le principe bien connu selon lequel "le Bien ne fait pas de bruit, le bruit ne fait pas de Bien" ils travaillent au quotidien, là-bas, loin des caméras; loin de l'agitation des pseudo-vedettes avec leurs milliers d'euros de colifichets sur elles, quand elles cherchent à s'acheter une bonne conscience à deux balles, en voulant faire croire qu'elles s'intéressent aux immigrés, entre deux louches de caviar dans leurs soirées mondaines...; loin des fantasmes et des délires du parti immigrationniste.

                Celui la même qui veut faire croire qu'il aime l'Afrique et les Africains, alors qu'il se sert d'eux et d'elle, dans le cadre d'une immigration massive, pour casser les Nations historiques, et les diluer dans un magma cosmopolite dont toute vraie générosité est évidemment exclue, et auquel tout véritable Humanisme est évidemment étranger (1).

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  • Tout ce qui est Racines est bon: Le pélerinage d'automne aux Saintes-Marie de la Mer...

    En mai, "ils" ont célébré Sarah. En automne, "ils" célèbrent Marie Jacobé - la soeur de la Vierge - et Marie Salomé - la mère des apôtres Jacques et Jean (1).

    Qui donc, "ils" ? Mais tout le monde dans cet endroit perdu au bout du monde, au bout de nulle part, riche comme peu d'endroits  ailleurs d'une tradition vivante et vivifiante.

    "Ils", ce sont les habitants des Saintes - les Saintois - les gitans, et la Nation gardiane, la Nacioun gardiano, de Folco de Baroncelli...

     

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  • Bruno

                A la manière de La Bruyère, Patrice de Plunkett a épinglé avec justesse, et beaucoup de finesse, l'un des travers de notre époque…

    Il l'a fait, le lundi 17 Août, en consacrant la note de son blog (http://plunkett.hautetfort.com/) à la relation faite par un média de la procession du 15 Août, à Paris.

    A partir de cette relation, Plunkett – qui note par ailleurs avec satisfaction que le média a rendu compte correctement de la procession - s’attarde sur le cas d’un certain Bruno, dont parle le journal : "La ferveur des fidèles tranchait parfois avec l'indifférence de certains curieux, à l'instar de Bruno Rocher, venu d'Alsace avec sa famille "simplement pour profiter de Paris". Bien qu'"élevé dans la plus pure tradition catholique", il estime que "l'Eglise catholique a un problème d'identité du fait qu'elle résiste à la modernité", allusion faite à l'interdiction de l'utilisation du préservatif et de la contraception."

     Voici l’opinion de Plunkett sur l’opinion de Bruno. C'est bien vu, et bien dit....

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  • Discours du pape: nos lecteurs ont du talent....

                  A la suite de notre Ephéméride du 11 Août, consacré au Mont Saint Michel, il nous avait paru opportun de publier, le lendemain, l'intégralité du discours de Benoît XVI aux Bernardins, dans lequel le Pape évoque longuement le rôle positif des moines, et leur contrubution essentielle et décisive au développement et à l'éclosion de la Civilisation occidentale. Ces deux notes (du 11 et du 12) ont fait réagir nos lecteurs.

                 D'abord il y a eu Sebasto, qui a posté le mercredi 12 un texte très intéressant, de Christophe Geffroy (comparaison des propos de Benoit XVI et de Nicolas Sarkozy sur la relation du politique et du religieux); et qui a récidivé le lendemain (jeudi 13), pour notre plus grand plaisir, en postant un second texte non moins intéressant, une analyse de M. l'abbé Christian Gouyaud sur le rôle civilisateur du monachisme occidental, tel qu'il est évoqué par Benoît XVI. C'est avec intérêt et plaisir que ces deux textes consistants ont été lus; ils ont eu comme mérite supplémentaire de déclencher une réaction de Lori qui, à son tour, a posté le commentaire que nous reproduisons ci-après.

                C'était l'un des souhaits que nous formions, en lançant ce Blog: qu'il favorise et permette des échanges féconds, dans tous les sens, et de tous avec tous; à l'évidence, avec cet exemple-ci, cet objectif est atteint. Puisse-t-il l'être très régulièrement. Merci aux intervenants, qui font ainsi vivre et progresser notre Blog à tous...

                Voici le texte intégral de la réponse de Lori aux deux textes de Sébasto (que l'on peut bien sûr consulter dans les Commentaires). On notera juste qu'il semble bien que Lori, comme nous, soit un admirateur (ou une admiratrice...) de Jean-François Mattéi.....

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    Benoît XVI prononce son allocution

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  • Benoît XVI, Pater et magister : L'encyclique caritas in veritate.

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       On peut lire l’encyclique sur le site du Vatican :

              http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/encyclicals/documents/hf_ben-xvi_enc_20090629_caritas-in-veritate_fr.html

     

       Et on a une synthèse proposée par Radio Vatican ici :

              http://www.oecumene.radiovaticana.org/FR1/Articolo.asp?c=300468

       Et déjà des premiers commentaires :

             -Gerard Leclerc, dans France catholique (et le cardinal Barbarin...): http://www.france-catholique.fr/

             -Patrice de Plunkett : http://plunkett.hautetfort.com/

             -l'agence Zénit : http://www.zenit.org/rssfrench-21533 (pour qui l'encyclique révèle le secret du "renouveau authentique de l'homme et de la société...").

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  • Les villes saintes : Rome, sur Kto...

                La semaine passée, Kto nous avait offert l'intéressant entretien avec le Prince Jean, que nous avons placé dans notre Catégorie "Vidéo/Audio/Conférences".

                Cette semaine, dans un registre très différent, la chaîne nous propose deux rendez-vous de qualité...

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  • Adieu Darcos (3/3) : III, "La" vraie réforme...

                La toute première chose à faire est d'agir sur la durée de la scolarité obligatoire. Celle-ci a d'abord été imposée de 6 à 13 ans révolus (loi de 1882), puis a été allongée par la loi de 1936 à 14 ans révolus. En juin 1947, le Plan Langevin Wallon proposa de la porter à I8 ans, ce qui ne fut partiellement réalisé qu'à partir de 1959, date à laquelle elle fut portée à 16 ans révolus.
     
                Ce mouvement insensé et néfaste d'une durée de scolarisation en perpétuelle expansion, joint au refus de toute sélection, doit être inversé: la scolarité obligatoire doit être ramenée à quatorze ans, et s'accompagner d'un développement massif de l'apprentissage, avec son corollaire: la revalorisation effective du travail manuel, dans toutes ses acceptions et l'affirmation permanente de son éminente dignité.
     
     
     
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