Contre les idéologies, les faits: en réponse aux élucubrations d'Eric Besson et d'autres officiels du Système, très rapide survol de l'histoire du peuple français, qui existe bel et bien, ne leur en déplaise...(3/5)
Il faut donc tordre le cou à cette contre vérité flagrante des soi disant "vagues migratoires successives".
Et il suffit d'observer l'Histoire pour démontrer l'inanité, l'imposture (le révisionnisme ?: ce serait amusant, pour des gens de gauche...) de la position des immigrationnistes.
A l'époque de la Gaule, et des Celtes, la conquête militaire par Jules César devait nous assurer une longue période de "Pax Romana". Époque féconde et bienheureuse s'il en fut, l'arrivée des Romains dans ce qui devenait -lentement mais sûrement- "chez nous" permit de créer le vrai socle, les vrais fondements, solides et définitifs de ce qui n'allait pas tarder à être la France, peuplée par le Peuple français.
Même si, on ne peut le nier, la conquête fut rude, et la romanisation menée -comme toujours avec Rome....- d'une poigne de fer: certains historiens avancent qu'un tiers des peuples gaulois aurait été tué, ou serait resté gravement blessé, voire invalide; un autre tiers deplacé ou vendu comme esclave; seul un tiers restant en l'état, si l'on peut dire.... Peu importent les chiffres, qu'on ne connaîtra de toutes façons jamais, à l'unité près....
L'important, c'est que le peuple Gaulois, malgré ce cataclysme, ne disparut pas et ne fut pas submergé par les Romains, bien au contraire: il se développa à nouveau, naturellement, et reprit sa progression -après les horreurs de la conquête- par une natalité vigoureuse et constante. Au point que, lorsque l'Empire s'écroula et disparut -malheureusement...- les Gallo-Romains étaient assez nombreux pour absorber les envahisseurs barbares, franchissant le Rhin: les historiens s'accordent sur une échelle d'environ 350.000 "envahisseurs" (au total), pour environ 7 millions de Gallo-Romains...
Art gaulois : bijoux (ci dessus) et gobelet (ci dessous)
Très vite, d'ailleurs, ces envahisseurs allaient relever, en quelque sorte, la Romanité en Gaule, non dans ses formes antérieures, certes, mais dans ses fondements spirituels et moraux. Clovis se fit sacrer à Reims, et de ce moment date le nouveau départ de la Nation Gauloise, devenue Gallo-Romaine, puis Franque et, très bientôt, Française.
On le voit, les fameuses Grandes Invasions n'ont donc rien de semblable à ce qui se passe aujourd'hui, où de 10 à 15 millions d'étrangers sont entrés, en trente ans, sur le sol national. A l'exception notable des Normands (mais eux aussi vinrent en nombre finalement dérisoire au regard de la population d'alors), notre Pays ne connut plus d'Invasions massives par la suite et, du VI° au XIX° siècle, la France augmenta sa population d'une façon naturelle: par sa démographie positive, malgré les guerres, les épidémies et les famines.
Les Rois créaient la France que nous connaissons aujourd'hui, en collectionnant les Provinces -chaque rattachement d'une Province augmentant encore la vitalité de l'ensemble- mais à partir, bien sûr, du même substrat ethnique, sociologique, et non d'on ne sait quelle arrivée extérieure relevant du pur fantasme !...
Et ainsi jusqu'à ce que la France devienne, sous Louis XVI, le géant démographique de l'Europe, avec ses 29 millions d'habitants.
Il a fallu la folle dé-raison des tenants secs et froids de la Raison; il a fallu les effroyables saignées démographiques dues à la Révolution et aux saccages de l'Europe que l'on appelle pudiquement (autre travestissement de l'Histoire...) les Guerres napoléoniennes, alors qu'on les qualifierait plus justement en les appelant les carnages napoléoniens: 1.500.000 français morts sur les champs de bataille de l'Europe, pour qu'au bout du compte les Alliés entrent dans Paris (1); il a fallu, ensuite -et comme si ces saignées effroyables ne suffisaient pas- la façon aberrante dont la République a mené les deux Guerres Mondiales -encore 1.500.000 morts pour la Première, et 600.000 pour la seconde !- pour que l'élan vital de la France fût brisé, pour que sa démographie fût atteinte au coeur, et pour que la France éprouvât le besoin, en effet, pour la première fois de son histoire, et à cause de la Révolution et de son héritière/dépositaire: la République idéologique, de faire appel à une aide démographique extérieure. (à suivre....)
(1) : Presque 10% de la population disparue, volatilisée, sortie de l'Histoire, en 20 ans, de 1793 à 1815, si l'on additionne les 800.000 morts de la Révolution, le million et demi de jeunes français tués par les guerres napoléoniennes, les 500.000 habitants perdus avec les territoires cédés après les Cent Jours: environ deux millions huit cent mille sur environ vingt neuf millions.....