UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Réflexion sur cette Europe qui craque... Ou : quand les fourmis ne supportent plus les cigales....

          C'est clair et net, ils le disent et ils l'assument : quelles que soient les tractations entre les gouvernements, l'opinion publique outre-Rhin y est farouchement hostile, les Allemands ne veulent pas payer pour la Grèce !...

MERKEL.jpg
La crise grecque met à mal la solidarité européenne, titrent pudiquement la plupart des journaux.
Angela Merkel, confrontée à une opinion hostile à l'idée de régler les impayés de la Grèce et décidée dorénavant à faire clairement passer les intérêts de son pays avant ceux de l'Europe, est au centre des critiques...

            Au risque de surprendre, pourquoi les en blâmer ? Si l'Allemagne, qui souffre comme tous les pays d'Europe, mais s'en sort mieux qu'eux - ou moins mal - c'est parce qu'elle se gère mieux, qu'elle fait plus d'efforts et de sacrifices. Au nom de quoi devrait-elle, au fond, elle qui est fourmi, subventionner les comportements erratiques de toutes les cigales de l'Europe : Grèce, aujourd'hui, Portugal, incessamment sous peu, Espagne et Italie, bientôt ? Et, malheureusement, France aussi, un jour...

            Il y a une réponse à cela. Et qui doit faire réfléchir. En fait, pour les Allemands, l'aide à la Grèce ne serait pas grand-chose, et, en tout cas, elle serait d'une bien moindre ampleur que ce qu'ils ont accepté de faire pour l'Allemagne de l'Est. Là, sur plusieurs années, ils ont accepté un effort économique et financier considérable, et investi des sommes colossales pour remettre à niveau une partie de leur territoire qui était, au sens propre du mot sinistré.

           Oui, mais, voilà : ils l'ont accepté, et ils l'ont fait, parce que c'était l'Allemagne, et parce que c'étaient des Allemands. Ils ont sauvé une partie d'eux-même, ils ont investi chez eux et, de fait, pour eux.

            Aujourd'hui, on leur tend la sébille, pour la Grèce, en leur demandant de cracher au bassinet; et comme ils refusent, on s'en indigne. Mais, sérieusement, peut-on  vraiment leur donner tort ? Au risque d'en surprendre - voire d'en choquer... - certains, que représente la Grèce pour les Allemands ? Et que représentent surtout les façons de faire grecques ?

            Qu'on le veuille ou non, ce que certains analysent comme un égoïsme allemand n'est, au fond, et même si cela paraît un peu cynique, que la énième confirmation d'un fait bien connu, mais que certains avaient voulu oublier: les réalités sont nationales, et non idéologiques ! Les Allemands veulent bien aider les Allemands, mais pas les Grecs.

            Surtout des Grecs cigales, alors qu'ils sont, eux, Allemands, des fourmis. Qui ont mis du sérieux, de la rigueur, de la discipline, là où les Grecs ont mis le plus grand laxisme (et que devons-nous dire, nous, avec nos déficits ?...) ?

            Encore une fois, qui pourrait le leur reprocher ?...

P.S. 1 : Question à dix centimes d'euro : de quel exemple la France ferait-elle mieux de se rapprocher ?...

P.S. 2: Et, pendant ce temps-là, le Pays légal européen continue de faire comme si de rien n'était, et poursuit ses tractations en vue de l'entrée de la Turquie en Europe, une entrée de toutes façons de plus en plus virtuelle, vue la situation vraie de l'Union Européenne...

Commentaires

  • Savez-vous comment les allemands appellent les méditérranéens dont nous faisons partie ?
    Le Club Med.
    C'est tout dire.
    Seulement voilà ils font partie de l'Union Européenne et s'ils en acceptent les bienfaits comme tout le monde ils sont aussi solidaires.. ou alors c'est du chacun pour soi comme les anglais et on n'en parle plus.

  • L'euro, c'est avant tout une histoire de domination par l'usure.
    Les Allemands ont les machines à produire, les Français quelques banques, le reste de l'Europe ne peut que tomber sous leur domination : ils n'ont que de l'artisanat...

    L'euro est un moyen de domination comme un autre.
    Autrefois, on envoyait les armées pour dominer les pays, maintenant, on envoie des liquidités et on réclame avec des intérêts : où est la différence ?

    L'euro n' a pas d'avenir, parce que c'est une monnaie malhonnête.

    a+

    Guillaume.

  • Bonjour, Je ne suis pas Grec mais d'origine Italienne, j'ai mariée la Grèce car mon épouse est Grecque, je me sens plus grec que certains grecs car j'aime ce pays, sa culture, son folklore.
    Je trouve que l'on ne fait pas assez pour la Grèce, regardez et voyez les prix des vols pour la Grèce ils sont énormes, exorbitant par rapport à d'autres destinations même en low cost, La destination pour aller en Grèce coûte cher, même très cher, le tourisme va ailleurs, Turquie, Tunisie, Maroc etc...et pour un service de qualité.
    il faut avouer que certains grecs prennent les touristes pour des américains, moi même j'en ai eu l'expérience, on multiplie les prix à la tête du client mais une fois que l'on constate que l'on parle le Grec, ça change tout et c'est là que le tourisme fuit, après il est trop tard, il faudra des années pour qu'il revienne.
    Lorsque vous voyez les prix affichés, un frappé entre 3€ et 6€ c'est exagéré, il suffit de rentrer dans les terres de quelques kilomètres pour retrouver la Grèce que j'ai connu il y a 30 ans où les prix sont raisonnables, correct où il y a encore un service de qualité, la gentillesse du serveur, Là l'hospitalité est encore omniprésente. La Grèce vie du tourisme, mais la majorité des Grecs ne le comprennent pas ils veulent gagner en 2 mois ou 3 mois ce que l'ouvrier grec gagne en 1 an pourquoi??? Le grec se détruit lui même il vit le jour le jour, il fut un temps c'était bien,mais maintenant à notre époque ce n'est plus possible.
    Si les prix de destination pour la Grèce étaient plus bas, beaucoup de Grecs y retourneraient chaque années même plusieurs fois par an. Les Grecs sont très patriotiques et je les estiment beaucoup car peu de pays peuvent en dire autant. Voilà ce que je pense mais la politique est tout autre il faut soutenir le peuple Grec il n' en a pas deux comme lui.
    Menegon Angelo

  • Les fourmis allemandes ne veulent pas payer pour les cigales grecques... Bon.

    Mais combien de temps les fourmis françaises, les "sous-chiens", accepteront-elles de payer pour les cigales du monde entier qui entrent chez nous sans nous en demander la permission, s'installent dans nos logements, se font soigner dans nos hôpitaux, reçoivent des allocations payées par nos impôts et nos cotisations sociales, ne travaillent pas, ne travailleront jamais, et non seulement ne disent pas merci mais ne cessent de nous injurier.

    Si encore elles avaient le joli chant des cigales ... mais elles ne savent chanter que la haine, le mépris et la mort.

    Amitiés

    aNNE

  • L'Europe est bâtie sur l'entraide et notre agriculture, notre patrimoine, culture etc entre-autres en bénéficient comme les autres pays, on ne peut pas accepter ce qui est favorable et refuser de participer à ce qui ne l'est pas.
    On peur dire tout et n'importe quoi de l'Europe comme de l'écologie il n'empêche que seuls nous n'existerions pas.

    Plus que jamais il faut une politique d'immigration commune et en politique intérieure revoir efficacement les privilèges, niches fiscales, aides sociales et retraites où certaines catégories sont avantagées par rapport à d'autres.
    A vivre au-dessus de nos moyens nous nous acheminons doucement vers la situation de la Grèce.

  • QUE LES GRECS DANSENT MAINTENANT CES CIGALES TRICHEUSES.

  • Arrêtez de penser qu'il puisse exister des pays philantropes qui soient assez masochistes pour se saborder en faisant la charité au reste du monde.

    Les erreurs et mauvaises gestions de notre gouvernement comme celles des autres ne sont imputables qu'à eux seuls, malheureusement c'est le peuple qui paie.

    On vous dit que nous sommes les bons samaritains qui allons prêter à La Grèce.. Sans doute, mais on oublie de vous dire à quel taux ? On ne peut pas exactement appeler ça faire de la charité.. et en plus nous y sommes contraints par la solidarité qui est le moteur même de l'Europe. nous ne pouvons pas qu'accepter la PAC car si l'un est noyé nous aurons les pieds dans l'eau.

    Et pour continuer en répondant à Anne qui a raison dans ses réactions épidermiques je dirai que si en France il y avait moins d'économie souterraine qui employait des sans papiers cela serait sans doute une bonne avancée !!!

    Notre drame c'est que nous geignons et faisons très bien les constats d'échec en trouvant toujours des boucs émissaires, mais notre situation frise celle de la Grèce et notre gouvernement a une gestion catastrophique.

Les commentaires sont fermés.