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identité

  • 31'37" avec Jean-François Mattéi...

                Il vient de sortir un nouvel ouvrage avec Chantal Delsol, L'Identité de l'Europe (1).

                Nous avions déjà pu l'écouter sur Canal Académie parler de son Regard vide, et de Camus.

                Jamais deux sans trois: Damien Le Guay reçoit Jean-François Mattéi, toujours sur la toujours excellente Canal Académie: trente et une minutes d'altitude mentale, pour reprendre l'expression de Proust..... Il parle cette fois de son Sens de la démesure.

                Vivement la prochaine, pour son dernier....

                http://www.canalacademie.com/ida5564-Jean-Francois-Mattei-Le-sens-de-la.html

     

     

    (1) :

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    173 pages, 15,20 euros

     
    Les contributions sont d'Alain BESANÇON, Chantal DELSOL, Jacques DEWITTE, Gérard-François DUMONT, Mezri HADDAD, Jean-François MATTÉI, Philippe NEMO, Joanna NOWIKI et André RESZLER.

                En renonçant à assumer son identité, l'Europe enchaîne les paradoxes.

     

                Le premier est celui d'une culture universelle qui, Hugo, Valéry ou Camus en témoignent, n'a pas posé de problème aux créateurs qui s'en réclamaient.

     

                Le deuxième paradoxe est celui du refus de donner un contenu à l'idée d'Europe : parler de son identité serait une illusion rétrospective ou le masque d'un colonialisme culturel plus pernicieux que celui du passé.

     

                Le troisième paradoxe tient à ce que cette critique de l'Europe utilise ses propres outils intellectuels pour mettre en doute son existence. Mais en suivant la forme de ses récits, de ses connaissances et de ses oeuvres, il est possible de donner un sens à la quête de l'identité européenne. Si l'Europe n'ose plus se réclamer de sa culture en abdiquant son origine et son destin, elle se dissoudra sans voir qu'elle se prive tout simplement de sa présence au monde.

     
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                 Si "l'utilisation de la notion d'identité commence par une critique de cette notion", notait Claude Lévi-Strauss dans son séminaire sur L'identité, il est indispensable, nuançait-il, de voir en elle le "foyer virtuel" qui rassemble les traits dominants d'une culture.
    L'Europe a ainsi constitué son identité mouvante à travers les siècles en intégrant rétrospectivement dans ce foyer les sources grecque, romaine et chrétienne ainsi que de multiples influences extérieures. Tel est son premier paradoxe : sa culture particulière s'est reconnue comme le foyer de la culture universelle en soumettant le monde à une investigation rationnelle et critique. Mais lorsque la critique retourne la raison contre elle-même, elle succombe à la tentation de désavouer sa propre culture.
                 Tel est le second paradoxe de l'Europe : en doutant aujourd'hui de sa vocation à exprimer l'universel, elle se résigne à ce que Valéry appelait, dans Regards sur le monde actuel, "l'illusion perdue d'une culture européenne".
     
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  • Le dernier Mattéi - Delsol : L'identité de l'Europe, aux PUF...

                L'identité de l'Europe, le dernier ouvrage de Chantal DELSOL et Jean-François MATTÉI, est paru le lundi 7 juin dernier, aux Presses Universitaires de France

                Les contributions sont d'Alain BESANÇON, Chantal DELSOL, Jacques DEWITTE, Gérard-François DUMONT, Mezri HADDAD, Jean-François MATTÉI, Philippe NEMO, Joanna NOWIKI et André RESZLER.

     

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    173 pages, 15,20 euros

    Chantal Delsol, professeur de philosophie à l'Université Paris-Est, est membre de l'Institut, auteur d'ouvrages de philosophie, d'essais et de romans.
    Jean-François Mattéi est membre de l'Institut, professeur émérite de l'Université de Nice-Sophia Antipolis, et professeur de philosophie politique à l'Institut d'Études Politiques d'Aix-en-Provence.

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  • Mais, qui a peur du peuple Suisse ?....

                Tempêtes sur les cîmes enneigées... La  Suisse calme et pondérée est en ébullition. Des voix s'élèvent, avec indignation, contre une initiative populaire dont l'objet est tout simplement... l'interdiction de la construction de minarets. L'initiative a provoqué un tollé dans une partie du monde politique suisse, mais a toutefois été jugée juridiquement conforme par le Parlement.....

                Ce serait clochemerlesque si cela ne s'inscrivait pas dans cette montée des tensions -eh, oui, même en Suisse, même chez les calmes et flegmatiques suisses...- que l'on observe partout en Europe face à une immigration de toute évidence de plus en plus mal supportée, partout et par tous....

                Question : Est-ce que c’est le peuple suisse qui a peur des minarets, ou est-ce que ce sont les idéologues de la gauche et de l’extrême-gauche -suisse, en l'occurrence, mais c'est pareil ailleurs-  qui ont peur du peuple ?.....

    ·        

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  • « Les Africains de France, entre discrimination et citoyenneté », de Jean-Paul Gourévitch

                Jean-Paul Gourévitch, consultant international, spécialiste des questions africaines et des migrations, a enseigné pendant treize ans à l’université de Paris-XII.

                Dans le cadre des Mercredi de la Nar -il y a été reçu deux fois, déjà...- il viendra développer (1) le thème de son dernier ouvrage (2) « Les Africains de France, entre discrimination et citoyenneté ».

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  • Deux réflexions, encore, sur la Belgique.

    1)      N’est-il pas temps de tourner définitivement la page de conflits d’hier, de luttes d’intérêts obsolètes et dépassées ? Afin de nous tourner résolument vers le grand combat qui nous attend aujourd’hui et demain (un combat qui a du reste déjà commencé…) : le combat des Racines, de l’identité et des Traditions européennes. Très concrètement le combat pour la survie et la continuation de l’Histoire de l’Europe, dans la fidélité à ses origines et à ses Valeurs; ou sa submersion par d’autres…

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  • Jean-François Mattei parle de l'Europe...

              Sous le titre Quelle identité pour l'Europe ?, Le Figaro du 1°juillet publie ce très intéressant texte de Jean-François Mattei, que nous reproduisons in extenso vu sa qualité. On pardonnera au site internet du journal la bourde qui a consisté à confondre les deux Mattei, et à illustrer l’article par la photo de l’autre JF Mattei, l’ancien ministre…..

              L’essentiel est, bien sûr, dans le texte. Afin de rendre malgré tout

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    à César ce qui est à César, nous publions la photo de notre excellent ami Jean-François Mattei, qui nous fait régulièrement l’honneur et l’amitié de venir parmi nous. On se souvient, par exemple, qu’il répondit avec brio aux questions fort pertinentes de Fabrice Hadjadj lors d’une conférence-débat portant sur son livre « Le regard vide ». Et que, peu après,  le 21 janvier 2008, toujours à Marseille, il fit une intervention mémorable aux côtés d’Hilaire de Crémiers et du professeur Christian Attias (1). D’autres rencontres avec lui, s'il le veut bien, sont d’ores et déjà envisagées…..

    (1)        Voir la note « Les trois vidéos du 21 Janvier 2008 » dans la catégorie « Audio / Vidéo ».

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  • Les prix du mardi...

              le prix citron: à Marie-Georges Buffet: le 21 octobre, elle a déclaré à Chateaubriant (à propos de Guy Môcquet): "Aujourd'hui il y a besoin de résistance encore...résistance face à une politique qui casse les droits sociaux, résistance face à une politique qui chasse les enfants parce que leurs papas et leurs mamans sont venus d'autres pays, résistance par rapport à une politique qui veut encore renforcer les pouvoirs d'un seul homme à la tête de l'État". Et si on résistait plutôt au(x) mensonge(s) de l'histoire officielle?: en rappelant -pour la milième fois!...- à Marie-Georges que Guy Môcquet n'a pas été arrêté ni fusillé parce que "résistant" mais parce qu'il bravait l'interdiction du Parti Communiste, dissous et interdit car il refusait de prendre position contre l'Allemagne hitlérienne, au nom du Pacte Germano-Soviétique! et que le premier résistant fusillé fut le catholique et royaliste Honoré d'Estienne d'Orves, le 29 août 1941.....

              le prix orange: à J.H.H. Weiler. Ce fils de rabbin, juif pratiquant, professeur d'université aux États-Unis, se fait le défenseur de la mention des origines chrétiennes de l'Europe dans le préambule de la Constitution. Pour lui, parler d'Europe et de Constitution Européenne "sans considérer l'importance centrale du christianisme pour cette civilisation même" est absurde car l'Europe se retrouve, ce faisant, "dans la dénégation; elle refuse de reconnaître une part de son identité". Or, si "dans la discussion sur sa propre identité, elle met à l'écart les termes "chrétiens" ou "christianisme" devenus de véritables tabous", comment pourra-t-elle respecter "tous ses citoyens de la même façon: croyants et non-croyants, chrétiens et non-chrétiens", puisqu'elle commence par nier, précisément. la réalité de l'héritage dû à la communauté chrétienne? Il faut donc que l'Europe "légale" renonce à sa christophobie.....("L'Europe chrétienne? Une excursion.", J.H.H. Weiler, Cerf, 164 pages, 25 euros.).