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belgique

  • Éphéméride du 26 août

    1856 : Naissance de Paul Marmottan (ici, le Musée Marmottan Monet, à Paris)

     

     

     

     

     

    1346 : Désastre de Crécy 

     

    La Guerre de Cent ans commence mal...

    Et, aussi, la dynastie des  Valois : il y a  dix-huit ans, en 1328, que Philippe VI - le premier des Valois - a été désigné comme roi, à la mort - sans enfants - de Charles IV, le dernier des Capétiens directs (voir l'Éphéméride du 1er février).

    Mais, depuis cette date, Édouard III, petit-fils de Philippe le Bel par sa mère, Isabelle, conteste la nomination de Philippe, et réclame la couronne pour lui-même : assez mollement, au début, puis, de plus en plus fermement, jusqu'à ce 7 octobre 1337, lorsqu'il lança publiquement un défi à son cousin, le roi de France, dans l'abbaye de Westminster, contestant la légitimité de Philippe et revendiquant - cette fois, officiellement - la couronne de France pour lui-même.

    Au-delà du fond du problème - qui remonte donc à la mort de Charles IV, en 1328 - cette contestation formelle, proclamée depuis Westminster, signe le début de la Guerre de Cent ans...          

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    • Lecteur attentif et amical, Louis-Éric Salembier nous envoie deux commentaires, le premier sur Crécy... :
    "Un centre historique est ouvert depuis 3 ans à Crécy en Ponthieu. Je l'ai découvert par hasard et en recommande la visite.
    On y trouve aussi un livre très intéressant sur la bataille, qui, au-delà de l'explication militaire de la bataille, en explique les tenants et aboutissants politiques ainsi que les évolutions qui s'en suivirent des deux côtés et l'historiographie." Voici le lien menant à ce site sur Crécy :
     
     
     
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  • Éphéméride du 4 novembre

    1483 : Pierre Tarisel est nommé "maître maçon" de la ville d'Amiens...

     

    Né vers 1442 et mort en août 1510, Pierre Tarisel fut d'abord maître-maçon du roi de France.

    En 1475, il inspecta la cathédrale de Noyon, qui se détériorait, puis, en 1477, il passa à Arras.

    Le 4 novembre 1483, Tarisel fut nommé maître maçon de la ville d'Amiens : il devait s'illustrer dans son poste en sauvant la cathédrale de l'effondrement...

    Il se rendit rapidement compte que les piliers du transept étaient déformés par le poids des arches latérales, et comprit qu'une catastrophe imminente se préparait, et allait causer l'écroulement de la cathédrale : il n'avait pas oublié le désastre de Beauvais, en 1284, lorsque la voûte du chœur de la cathédrale Saint Pierre s'était effondrée, douze ans seulement après son achèvement.

    Et donc, après des premiers travaux de confortement, il entreprit les travaux d'urgence nécessaires : il fit poser des arcs-boutants supplémentaires pour renforcer les arcs-boutants de la nef et du transept, mais surtout, s'étant rendu compte que les gros piliers de la croisée du transept bouclaient sous l'effet de la poussée des grandes arcades s'élevant à 42,3 mètres, il eut l'idée de génie qui allait sauver la cathédrale d'un effondrement certain : il décida de cercler presque tout l'édifice d'un chaînage en "fer d'Espagne", réputé le meilleur à l'époque. Ce chaînage, qui court dans le triforium de la nef et des transepts, est toujours en place aujourd'hui.

    Il ne fallut guère plus d'un an à Pierre Tarisel pour régler, ainsi, et définitivement le problème.

    Augustin Rodin qualifia la cathédrale d'Amiens - et ses 200.000 mètres cube d'espace intérieur, qui en font la plus vaste des cathédrales françaises - d' "empire absolu de l'élégance suprême"...

     

    https://www.patrimoine-histoire.fr/Patrimoine/Amiens/Amiens-Notre-Dame.htm

     

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  • La très lente agonie de la Belgique par Pierre de Meuse

    AG DREUX 026.JPGUne nouvelle étape est venue s’ajouter à de nombreuses autres  dans le processus de désagrégation de la Belgique. La Nouvelle Alliance flamande a remporté la majorité relative aux élections municipales d’Anvers, avec des résultats analogues dans toute la partie flamande. De fait, son chef Bart De Wever a su manœuvrer avec finesse en laissant les   socialistes wallons porter seuls le poids de l’inertie, avec  un gouvernement de coalition auquel il n’a pas voulu mettre les mains. L’étape suivante sera, si les élections législatives lui donnent la majorité, une fédéralisation de la loi de finances, qui laissera les wallons financer seuls leur système social dispendieux et gérer les conséquences de leur laxisme en matière d’immigration. Autant dire que l’Etat belge ne sera plus qu’un sac percé, qui perdra un peu de sa substance à chaque craquement de l’actualité.  

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    Faut-il regretter cette évolution historique ? Elle est en tout cas prévisible depuis la fin des années 40, quand les flamands s’étaient prononcés dans leur grande majorité pour le soutien à Léopold III, donnant ainsi  au roi le suffrage de la majorité des belges. Il dut abdiquer, cependant, sous la pression de la majorité des wallons, sensibles aux consignes des partis de gauche, et qui ne représentaient qu’une minorité du pays. Depuis, la monarchie s’est trouvée réduite à une fonction de plus en plus ténue, incapable de proposer un projet perceptible. Les néerlandophones ont ainsi pu constater qu’ils n’étaient qu’un peuple de seconde zone. Ils ont donc systématiquement, de réforme en réforme, enrayé la progression du français au détriment du flamand, plantant des barrières linguistiques tatillonnes, quelquefois mesquines, mais toujours efficaces. De leur côté, les wallons, de crainte de laisser s’aggraver leur position minoritaire, ont ouvert largement la partie francophone à l’immigration africaine. Une politique de Gribouille car le coût en prestations sociales est devenu insupportable. Avec la crise que connaît toute l’Europe, nous pourrions bien avoir dans l’est de la Belgique une situation « à la grecque », conduisant à une partition. Après la fin de la Yougoslavie et de la Tchécoslovaquie (créées en 1919), quand assisterons-nous à la fin de la Belgique, créée en 1830 ? Il est normal que le processus général d’effritement de l’Etat-nation en Europe s’attaque d’abord aux Etats les plus faibles, les plus artificiels. Cependant une tendance similaire est visible en Ecosse, et en Catalogne. Ce n’est pas impunément que les Etats décident d’abandonner leur souveraineté et de sortir de l’Histoire.

  • La Belgique s'effrite encore un peu plus.....

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    Et si la Belgique explose ?

     Si la Flandre "prend" son indépendance, au sens où l'entendait Maurras: "Les libertés ne s'octroient pas, elles se prennent"...

                Voici, pour alimenter le débat, ce que nous avons publié en 2007: Bienvenue chez vous.....pdf

  • Après la Suisse contre les minarets, la Belgique contre la Burqa...

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    Hier la Suisse a dit Non aux minarets, par une votation....
    Aujourd'hui, la Belgique dit Non à la burqa, par un vote en commission des députés: à l'unanimité, et toutes tendances politiques confondues...
     
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  • Deux réflexions, encore, sur la Belgique.

    1)      N’est-il pas temps de tourner définitivement la page de conflits d’hier, de luttes d’intérêts obsolètes et dépassées ? Afin de nous tourner résolument vers le grand combat qui nous attend aujourd’hui et demain (un combat qui a du reste déjà commencé…) : le combat des Racines, de l’identité et des Traditions européennes. Très concrètement le combat pour la survie et la continuation de l’Histoire de l’Europe, dans la fidélité à ses origines et à ses Valeurs; ou sa submersion par d’autres…

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  • Belgique: Un Wallon sur deux prêt à devenir Français ?.....

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               Parvenu au terme, forcément provisoire, de notre prospective à propos de la Belgique, il nous a paru utile et instructif d’y adjoindre un document.

               En marge de nos réflexions, pour les illustrer et leur trouver une conclusion temporaire, voici donc, sans en changer un seul mot, sans rien y ajouter ou retrancher, et sans y apporter le moindre commentaire, l’article publié dans La Voix du nord le mardi 29 juillet, par Olivier Berger.

               Il est intitulé : Un Wallon sur deux prêt à devenir français !

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  • Daniel Ducarme, Ministre d’Etat belge et député de Bruxelles, parle de la Belgique française…

              « .Personne ne sait exactement de quoi demain sera fait. Mais une certitude s’impose : rien ne sera plus comme avant…

              Nous sommes de Belgique comme d’autres sont de Normandie, d’Avignon, de Picardie, de Provence, de Bretagne ou de Polynésie…

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  • Belgique: La fin d'une utopie anti française ? Réflexions et perspectives.....(3/3)

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              2) Libérer les flamands ? Les Flamands, on le sait, n'ont plus souhaité faire partie de la France, dont pourtant au début, en 843, ils ont fait partie sans problèmes. Ce n'est que peu à peu que des intérêts économiques divergents les ont éloigné de l'ensemble français...

              Ils n'ont pas souhaité, non plus, faire partie de la Hollande: les raisons religieuses n'ont pas été les seules, au XVI° siècle, même si elles furent très fortes.....

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  • Belgique: La fin d'une utopie anti française ? Réflexions et prospective..... (2/3)

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              Fin 2007, la Begique était donc déjà mal en point. Après quelques mois pendant lesquels le sujet a été remplacé par d'autres dans les "Une" des journaux, voici que les symptômes réapparaissent, et nettement aggravés.

               Une petite bombe vient en effet plomber encore plus l'avenir de la Belgique. Nous l'avons vu, au début de cette réflexion: pour la première fois, près de la moitié des Flamands se prononcent en faveur de l'éclatement du pays, dans un sondage publié le samedi 7 juin, dont nous avons parlé plus haut.....

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  • Belgique: La fin d'une utopie anti-française? Réflexions et prospective.......(1/3)

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              En Belgique, l'évolution des choses semble se poursuivre inexorablement, et toujours dans le même sens, depuis le début de la crise politique.   

              Hier c'étaient des flamands qui proposaient un accroissement tel des compétences régionales que cela équivalait à une séparation de fait d'avec les Wallons. Et donc un député francophone qui proposait une sorte d'indépendance-association entre la Wallonie-Bruxelles (qu'il appelle "la Belgique Française") et la France.

              Aujourd'hui c'est un sondage qui montre que, pour la première fois, la moitié des flamands souhaitent la disparition de la Belgique: A la question "Souhaitez vous que la Belgique éclate?", 49,7% des Flamands répondent "oui", 45,% "non" et 4,6% sont sans opinion (sondage réalisé pour le journal Het Laatste Nieuws).

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  • Bienvenue chez vous.....(1/3)

              La France peut encore grandir...Nous ne disons pas qu'elle "doit" grandir, et nous n'avons aucune visées belliqueuses en tête, du type de celles des révolutionnaires; de ces rodomontades guerrières funestes "à la Danton", qui n'ont réussi qu'à mettre l'Europe et la France à feu et à sang, pendant plus de vingt ans, sans aucun gain territorial pour nous -avec même 500.000 Français perdus....(1)- et à nous mettre à dos des peuples qui nous admiraient sincèrement. Non, mais nous disons seulement que l'Histoire, ou les réalités (qu'on prenne les mots qu'on voudra....) font qu'une partie des populations qui auraient pu faire partie de l'ensemble national n'en font pas partie aujourd'hui. Pensons par exemple aux Jurassiens français, annexés de force au canton germanique de Berne (vexation supplémentaire) en 1815, après les Cent Jours, alors qu'ils demandaient leur intégration à la France (ce sont les Rauraciens des cartes de la Gaule Romaine....); pensons bien sûr à la Wallonie, ce berceau de la monarchie franque, en nous souvenant que, jusqu'à Clovis, Tournai fut la capitale des Mérovingiens; la langue française, qui ne s'éteignit jamais dans cette région, ne fut pas le seul trait d'union entre les Wallons et l'ensemble français: le plus émouvant ne fut-il pas la somme d'argent envoyée par les habitants de Tournai pour racheter Jeanne d'Arc, et les remerciements envoyés par celle-ci aux "gentils Tournaysiens"...?

              Pourquoi, donc, cette "belle province" n'a-telle pas pu, au cours de l'Histoire, trouver l'occasion d'unir son destin à celui de la Nation dont rien ne la sépare? Tout simplement à cause des Anglais, qui ne voulaient pas d'une extension quasiment indéfinie de la France vers l'est et le nord-est; et qui trouvaient toujours la France bien assez grande comme elle l'était; on le sait, "Anvers est un pistolet braqué sur le coeur de l'Angleterre". Dans l'obsession de leur sécurité -qui du reste peut fort bien se comprendre, et il faut admettre que nous l'aurions tout autant à leur place, et que nous aurions agi exactement comme eux...- la politique anglaise visa donc toujours à soutenir les Flamands en lutte contre la France, bien qu'ils en fissent juridiquement partie: en 843 en effet, par le traité de Verdun, la Flandre avait été attribuée à Charles le Chauve, dont le territoire devait former la France....

              Mais assez vite, les intérêts économiques de la Flandre (les "villes drapantes"), l'orientèrent vers le commerce et l'amitié avec l'Angleterre, alors que celle-ci entrait avec la France dans "cette inimitié de plus de dix siècles" dont parle Chateaubriand. Il était donc fatal que l'on assistât à un relâchement, puis à la disparition, des liens qui unissaient primitivement la Flandre à la France; et que, parallèlement, les Anglais employassent tous leurs efforts à soutenir les Flamands dans leur lutte contre le Roi de France; et aussi à éloigner le plus possible la France de ces terres stratégiques -en même temps qu'alliées- pour eux... (à suivre.....)

    (1): les forteresses de Philippeville et Marienbourg (cédées toutes deux à Louis XIV en 1659) et Bouillon (la ville de Godefroy!), actuellement en Belgique; les villes de la Sarre, aujourd'hui allemandes (Sarrelouis, fondée par Louis XIV en 1681 et Sarrebrück); Landau, aujourd'hui dans le Palatinat, mais qui fit longtemps partie de la décapole alsacienne (ville française depuis 1648!); Versoix, sur la rive nord du Léman, et une partie du pays de Gex, français depuis Henri IV, aujiourd'hui en Suisse; il est à noter que ce n'est pas en 1814, où la France fut simplement ramenée à ses frontières d'avant la Révolution, mais après les "Cent Jours" que ces territoires nous furent enlevés (avec, en prime, une occupation de trois ans et une "amende"de 700 millions de francs!): dernier mauvais coup porté à la France par l'orgueil mégalomaniaque de Napoléon...