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rattachisme

  • Belgique: Un Wallon sur deux prêt à devenir Français ?.....

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               Parvenu au terme, forcément provisoire, de notre prospective à propos de la Belgique, il nous a paru utile et instructif d’y adjoindre un document.

               En marge de nos réflexions, pour les illustrer et leur trouver une conclusion temporaire, voici donc, sans en changer un seul mot, sans rien y ajouter ou retrancher, et sans y apporter le moindre commentaire, l’article publié dans La Voix du nord le mardi 29 juillet, par Olivier Berger.

               Il est intitulé : Un Wallon sur deux prêt à devenir français !

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  • Bienvenue chez vous.....(1/3)

              La France peut encore grandir...Nous ne disons pas qu'elle "doit" grandir, et nous n'avons aucune visées belliqueuses en tête, du type de celles des révolutionnaires; de ces rodomontades guerrières funestes "à la Danton", qui n'ont réussi qu'à mettre l'Europe et la France à feu et à sang, pendant plus de vingt ans, sans aucun gain territorial pour nous -avec même 500.000 Français perdus....(1)- et à nous mettre à dos des peuples qui nous admiraient sincèrement. Non, mais nous disons seulement que l'Histoire, ou les réalités (qu'on prenne les mots qu'on voudra....) font qu'une partie des populations qui auraient pu faire partie de l'ensemble national n'en font pas partie aujourd'hui. Pensons par exemple aux Jurassiens français, annexés de force au canton germanique de Berne (vexation supplémentaire) en 1815, après les Cent Jours, alors qu'ils demandaient leur intégration à la France (ce sont les Rauraciens des cartes de la Gaule Romaine....); pensons bien sûr à la Wallonie, ce berceau de la monarchie franque, en nous souvenant que, jusqu'à Clovis, Tournai fut la capitale des Mérovingiens; la langue française, qui ne s'éteignit jamais dans cette région, ne fut pas le seul trait d'union entre les Wallons et l'ensemble français: le plus émouvant ne fut-il pas la somme d'argent envoyée par les habitants de Tournai pour racheter Jeanne d'Arc, et les remerciements envoyés par celle-ci aux "gentils Tournaysiens"...?

              Pourquoi, donc, cette "belle province" n'a-telle pas pu, au cours de l'Histoire, trouver l'occasion d'unir son destin à celui de la Nation dont rien ne la sépare? Tout simplement à cause des Anglais, qui ne voulaient pas d'une extension quasiment indéfinie de la France vers l'est et le nord-est; et qui trouvaient toujours la France bien assez grande comme elle l'était; on le sait, "Anvers est un pistolet braqué sur le coeur de l'Angleterre". Dans l'obsession de leur sécurité -qui du reste peut fort bien se comprendre, et il faut admettre que nous l'aurions tout autant à leur place, et que nous aurions agi exactement comme eux...- la politique anglaise visa donc toujours à soutenir les Flamands en lutte contre la France, bien qu'ils en fissent juridiquement partie: en 843 en effet, par le traité de Verdun, la Flandre avait été attribuée à Charles le Chauve, dont le territoire devait former la France....

              Mais assez vite, les intérêts économiques de la Flandre (les "villes drapantes"), l'orientèrent vers le commerce et l'amitié avec l'Angleterre, alors que celle-ci entrait avec la France dans "cette inimitié de plus de dix siècles" dont parle Chateaubriand. Il était donc fatal que l'on assistât à un relâchement, puis à la disparition, des liens qui unissaient primitivement la Flandre à la France; et que, parallèlement, les Anglais employassent tous leurs efforts à soutenir les Flamands dans leur lutte contre le Roi de France; et aussi à éloigner le plus possible la France de ces terres stratégiques -en même temps qu'alliées- pour eux... (à suivre.....)

    (1): les forteresses de Philippeville et Marienbourg (cédées toutes deux à Louis XIV en 1659) et Bouillon (la ville de Godefroy!), actuellement en Belgique; les villes de la Sarre, aujourd'hui allemandes (Sarrelouis, fondée par Louis XIV en 1681 et Sarrebrück); Landau, aujourd'hui dans le Palatinat, mais qui fit longtemps partie de la décapole alsacienne (ville française depuis 1648!); Versoix, sur la rive nord du Léman, et une partie du pays de Gex, français depuis Henri IV, aujiourd'hui en Suisse; il est à noter que ce n'est pas en 1814, où la France fut simplement ramenée à ses frontières d'avant la Révolution, mais après les "Cent Jours" que ces territoires nous furent enlevés (avec, en prime, une occupation de trois ans et une "amende"de 700 millions de francs!): dernier mauvais coup porté à la France par l'orgueil mégalomaniaque de Napoléon...