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lavoisier

  • Éphéméride du 17 septembre

    1226 : La crue du Rhône emporte le Pont Saint Bénezet, "le pont d'Avignon"...

     

    Le pont est détruit aux trois quarts.

    Constamment reconstruit, de 1177 à 1185, et toujours démoli, soit par les hommes, soit par les éléments, il ne reste aujourd’hui que quatre arches de ce pont qui reliait, à l'origine, Avignon à Villeneuve-lès-Avignon sur 920 mètres, possédait 22 arches mais n'avait que 4 mètres de largeur (impossible donc, comme il est dit dans la chanson, d'y "danser tous en rond" !).        

    Cette destruction intervient dans un contexte tragique : celui de la Croisade contre les Albigeois. Huit ans auparavant, en 1218, Simon de Monfort a perdu la vie durant le siège de Toulouse, laissant son fils, Amaury, avec une armée insuffisante, affronter les barons méridionaux qui, peu à peu, reconquièrent toutes les possessions du Comte de Toulouse, qui se révoltent l'une après l'autre contre les "barons du Nord".

    En janvier 1224, il ne reste que Carcassonne à Amaury de Montfort : aussi conclut-il une trêve avec le nouveau Comte de Toulouse, Raymond VII; il repart vers l’Île-de-France, cédant tous ses droits sur le Languedoc au roi de France, Louis VIII. 

    Deux ans plus tard, en 1226, le roi réunit son armée (l' "Ost") à Bourges, le 17 mai : celle-ci arrive à Lyon le 28 mai et devant Avignon le 6 juin, le roi lui-même n'arrivant que le 10 juin. Le siège sera long et difficile, et Louis VIII n'entrera dans la ville que le 12 septembre.

    La forte crue du Rhône, et l'inondation qui s'ensuivit, se produisant le 17 septembre, soit huit jours après la reddition de la ville, à quelques jours près, les assaillants auraient été noyés et la cité sauvée...  

    Ensuite, l'histoire du pont n'est que celle de destructions et de réparations sans fin, leur coût finissant par décourager les autorités de le reconstruire encore : en 1479, à cause des inondations, deux arches furent entièrement détruites, et Louis XI ordonna de les relever; puis une première arche s'effondra en 1603, ensuite trois autres en 1605 : toutes furent rebâties en 1628. En 1633, deux nouvelles arches s'effondrèrent et, en 1669, une nouvelle crue du Rhône emporta plusieurs autres arches, pour ne laisser subsister que celles que l'on voit aujourd'hui...

    Louis XIV est le dernier roi à l'avoir utilisé "normalement"...

     

    http://www.chartreuse.org/documents/pdf/patrimoine/chartreuse3d/projet-numerisation-pont.pdf  

     

     

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  • Éphéméride du 26 août

    1856 : Naissance de Paul Marmottan (ici, le Musée Marmottan Monet, à Paris)

     

     

     

     

     

    1346 : Désastre de Crécy 

     

    La Guerre de Cent ans commence mal...

    Et, aussi, la dynastie des  Valois : il y a  dix-huit ans, en 1328, que Philippe VI - le premier des Valois - a été désigné comme roi, à la mort - sans enfants - de Charles IV, le dernier des Capétiens directs (voir l'Éphéméride du 1er février).

    Mais, depuis cette date, Édouard III, petit-fils de Philippe le Bel par sa mère, Isabelle, conteste la nomination de Philippe, et réclame la couronne pour lui-même : assez mollement, au début, puis, de plus en plus fermement, jusqu'à ce 7 octobre 1337, lorsqu'il lança publiquement un défi à son cousin, le roi de France, dans l'abbaye de Westminster, contestant la légitimité de Philippe et revendiquant - cette fois, officiellement - la couronne de France pour lui-même.

    Au-delà du fond du problème - qui remonte donc à la mort de Charles IV, en 1328 - cette contestation formelle, proclamée depuis Westminster, signe le début de la Guerre de Cent ans...          

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    • Lecteur attentif et amical, Louis-Éric Salembier nous envoie deux commentaires, le premier sur Crécy... :
    "Un centre historique est ouvert depuis 3 ans à Crécy en Ponthieu. Je l'ai découvert par hasard et en recommande la visite.
    On y trouve aussi un livre très intéressant sur la bataille, qui, au-delà de l'explication militaire de la bataille, en explique les tenants et aboutissants politiques ainsi que les évolutions qui s'en suivirent des deux côtés et l'historiographie." Voici le lien menant à ce site sur Crécy :
     
     
     
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  • Éphéméride du 8 mai

        Paris : Statue de Jeanne d'Arc, Place des Pyramides 

     

     

    1429 : Jeanne d'Arc libère Orléans   

         

    Avant l'arrivée de Jeanne, il y a "grande pitié au royaume de France"  :

    les Anglo-Bourguignons tiennent tout le nord du pays ;

    Orléans, assiégée depuis sept mois, va succomber à la famine ;

    Charles VII, le "gentil dauphin", est réfugié à Chinon, où il est bien seul;

    la capitale est aux mains des Anglais : Henri VI, le "petit roi godon", y règne...

    À l'arrivée de Jeanne, tout change : dans l'enthousiasme qui suit la libération d'Orléans, Jeanne électrise ses soldats et, dans la foulée, va bousculer les Anglais à Patay; elle a compris que Charles VII (dont la naissance légitime avait été mise en doute par sa propre mère, Isabeau de Bavière) ne sera pas reconnu roi légitime à la suite d'une ou deux victoires : c'est à Reims qu'il faut aller !

    Comme l'écrit Jacques Bainville, "la grande idée de Jeanne, c'est le sacre de Reims..."

    jeanned'arc.jpg

     

    Et, depuis, chaque année, la ville d'Orléans commémore l'évènement en organisant les très belles Fêtes Johanniques à Orléans durant lesquelles la ville entière entonne la Cantate à Jeanne d'Arc : 

     

     

     www.stejeannedarc.net/chroniques/journal_siege_orleans.php

     

    Et, dans notre album L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo "Guerre de Cent ans (4/4) : deuxième rétablissement"

     

    La Geste héroïque de Jeanne est un moment fondamental de notre Histoire nationale : ses moments essentiels en sont relatés dans ces Éphémérides aux 25 février (rencontre de Jeanne et du Dauphin, à Chinon), 8 mai (libération d'Orléans), 18 juin (victoire de Patay), 17 juillet (sacre de Reims), 23 mai et 21 novembre (capture, et livraison aux Anglais), 30 mai (martyre), 16 mai (canonisation), 10 juillet (instauration de la Fête nationale).  

     

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  • Éphéméride du 16 février

    1892 : Léon XIII, pape du Ralliement...

     

     

     

     

    1608 : Mort de Nicolas Rapin

    Dans la France troublée des Guerres de religion, Nicolas Rapin se signale par son action politique, "royaliste" au sens le plus profond et le plus politique du terme.

    Aux États généraux de Blois (1588), il défend avec vigueur la Royauté; et il s'oppose à la Ligue, par la plume, en dressant l'épitaphe du duc de Joyeuse et par ses poèmes sur les victoires de l'armée royale.

    Lors de la Journée des barricades (voir l'Éphéméride du 12 mai), il est contraint de fuir Paris, et rallie le camp d'Henri III; puis il fait partie de ceux qui, avec Jacques-Auguste de Thou réclame à Henri de Navarre de venir au secours d'Henri III.

    Après l'assassinat du Roi, Rapin participe à la bataille d'Arques : remarqué sur les champs de bataille, comme à Ivry, sa fidélité lui vaut d'être anobli en octobre 1590 par Henri IV.

    Rapin a directement participé à la rédaction de La Satyre Menippée, pamphlet dirigé contre la Ligue, écrit en collaboration avec Pierre Pithou et Jean Passerat (voir l'Éphéméride du 1er novembre).

    On peut toujours admirer son très beau château de Terre-Neuve, en Vendée :

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    https://chateau-terreneuve.com/

    De Chambord proviennent différents panneaux du XVIème siècle à motifs de salamandres et du monogramme de François 1er, mais également les 13 soleils en bois doré contemporains des aménagements commandés par Louis XIV. Ces éléments de décors furent enlevés par le maréchal de Saxe - à qui le château fut offert par Louis XV, en guise de récompense, après le triomphe de Fontenoy... - qui les remplaça par d'autres boiseries; et aussi le probable fronton de scène de la première représentation du Bourgeois Gentilhomme, donnée à Chambord le 14 octobre 1670...

     

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