Éphéméride du 28 septembre
La Réale, galère de Louis XIV
...et, de l'autre côté du port, le balcon de l'Hôtel de Ville, où le buste de Louis XIV domine toujours la grande ville...
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La Réale, galère de Louis XIV
...et, de l'autre côté du port, le balcon de l'Hôtel de Ville, où le buste de Louis XIV domine toujours la grande ville...
Le Jardin des Plantes, aujourd'hui
1626 : Aux origines du Jardin des Plantes
Jean Hérouard et Guy de la Brosse, tous deux "médecins et apothicaires" de Louis XIII, obtiennent du Roi l'autorisation de fonder un Jardin de simples, les "simples" étant ces plantes médicinales, ou, si l'on préfère, des "variétés végétales aux vertus médicinales" : le Jardin des Plantes est né, même si ses appellations varieront par la suite.
Neuf ans plus tard, en 1635, un Édit royal de Louis XIII lui confère le statut de "Jardin royal des plantes médicinales" et, en 1640, il est ouvert au public : entre temps, Jean Hérouard et Guy de la Brosse en ont fait une véritable école de botanique, d'histoire naturelle et de pharmacie.
Il sera appelé Muséum national d'Histoire naturelle à partir de la Révolution, et s'étend aujourd'hui sur 23,5 hectares, comprenant une Ménagerie, des Serres tropicales, une Galerie de Minéralogie et de Géologie... ainsi que les collections du duc d'Orléans - celui qui aurait été Philippe VIII - grand voyageur, explorateur et naturaliste, léguées par lui au Muséum à sa mort, en 1927.
Jean Hérouard et Guy de la Brosse - et Louis XIII aussi... - auraient sans aucun doute été bien étonnés si on leur avait dit, à l'époque, qu'un jour lointain, presque quatre siècles plus tard, un Guide touristique fameux écrirait de ce qu'ils venaient de mettre au monde :
"Véritable caverne d'Ali Baba, le Jardin des Plantes est un lieu privilégié : en combinant culture et plaisir, il met la science à la portée de tous. Bref, une authentique machine à remonter le temps, histoire de savoir comment on en est arrivé là... un voyage au pays des merveilles, dans le temps comme dans l'espace."
Site officiel :
http://www.mnhn.fr/museum/foffice/transverse/transverse/accueil.xsp
Et aussi :
http://www.jardindesplantes.net/
1892 : Léon XIII, pape du Ralliement...
Dans la France troublée des Guerres de religion, Nicolas Rapin se signale par son action politique, "royaliste" au sens le plus profond et le plus politique du terme.
Aux États généraux de Blois (1588), il défend avec vigueur la Royauté; et il s'oppose à la Ligue, par la plume, en dressant l'épitaphe du duc de Joyeuse et par ses poèmes sur les victoires de l'armée royale.
Lors de la Journée des barricades (voir l'Éphéméride du 12 mai), il est contraint de fuir Paris, et rallie le camp d'Henri III; puis il fait partie de ceux qui, avec Jacques-Auguste de Thou réclame à Henri de Navarre de venir au secours d'Henri III.
Après l'assassinat du Roi, Rapin participe à la bataille d'Arques : remarqué sur les champs de bataille, comme à Ivry, sa fidélité lui vaut d'être anobli en octobre 1590 par Henri IV.
Rapin a directement participé à la rédaction de La Satyre Menippée, pamphlet dirigé contre la Ligue, écrit en collaboration avec Pierre Pithou et Jean Passerat (voir l'Éphéméride du 1er novembre).
On peut toujours admirer son très beau château de Terre-Neuve, en Vendée :
https://chateau-terreneuve.com/
De Chambord proviennent différents panneaux du XVIème siècle à motifs de salamandres et du monogramme de François 1er, mais également les 13 soleils en bois doré contemporains des aménagements commandés par Louis XIV. Ces éléments de décors furent enlevés par le maréchal de Saxe - à qui le château fut offert par Louis XV, en guise de récompense, après le triomphe de Fontenoy... - qui les remplaça par d'autres boiseries; et aussi le probable fronton de scène de la première représentation du Bourgeois Gentilhomme, donnée à Chambord le 14 octobre 1670...
Dominicains, aujourd'hui...
1206 : Saint Dominique fonde l'Ordre des Prêcheurs
La première maison qu'il établit est une branche féminine, fondée à Prouilles, dans la commune de Fanjaux (près de Montréal, dans l'Aude), mais cette première communauté est bien à la base du développement ultérieur de l'Ordre, qui se concrétisera dès 1215, dans la Maison Seilhan, à Toulouse.
L'un des rares vestiges de la fondation primitive, détruite, comme tant d'autres monuments, à la Révolution...