En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
En réalité, il n'y aura pas de procès, au sens vrai du terme, puisque le jugement est rendu d'avance, dicté par Robespierre lui-même : Il faut que Louis meure !Car si Louis est innocent, alors ceux qui ont fait la révolution sont coupables !
C'est le sens du discours stupéfiant que tient Robespierre à la Convention... :
C'est à la fin du Moyen-Âge que remonte, sans doute, l'origine des galères.
Pour la France, tout ce qui se rapportait à elles fut centralisé, d'abord, à Marseille : c'est là que logeait "l'Amiral des Galères", et leur présence est à l'origine de l'agrandissement considérable de la cité, notamment par le développement du Quai de Rive neuve, en face du premier quai de la ville, l'historique Quai du Port, où se trouve toujours l'Hôtel de Ville.
Puis l'ensemble des Galères fut déplacé à Toulon, où elles restèrent jusqu'à leur suppression par Louis XV.
Illustration : "les ridicules légendes de la Bastille" (Jacques Bainville)
1370 : Pose de la première pierre de la forteresse de la Bastille
C'est sous le règne de Charles V qu'elle fut édifiée : destinée à défendre la Porte Saint-Antoine et les remparts de l'est de Paris, la Bastille ou Bastide Saint-Antoine était initialement un véritable château-fort et un arsenal. Elle faisait 66 mètres de long pour 34 mètres de large et 24 mètres de hauteur au niveau des tours, et était entourée de fossés de 8 mètres de profondeur.
C'est le cardinal de Richelieu qui la transforma en prison d’État - plutôt confortable du reste... - pour les personnes de qualité (nobles, grands bourgeois) qui disposaient de grandes pièces avec repas fins et d'un domestique.
La Bastille - représentée ci dessous sur une gravure du XVIIIème - comportait également un quartier pour les prisonniers communs, ainsi que des cachots (et non des oubliettes) qui servaient de punitions aux prisonniers insubordonnés comme, par exemple, le fameux Latude.
Or, il se trouve que, depuis la Révolution, la Bastille est l'objet d'une falsification historique sans précédent, et d'une ahurissante réécriture des évènements, qui laisse rêveur, et qui est bien l'une des choses les plus stupéfiantes, mais aussi les plus sordides, qui soient.